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CENTRALES ÉLECTRIQUES Gros contrats et sociétés suspectes
Des experts ont tiré récemment la sonnette d’alarme sur le programme des centrales électriques mis au point par le groupe Sonelgaz. En dépit de ses difficultés, la société italienne Ansaldo continue de récolter de gros marchés en Algérie, tandis que sa rivale Siemens, qui a défié l’Etat en s’associant à un programme marocain sur les territoires occupés du Sahara occidental, continue, elle aussi, de ...Suite
L'autre soir, en regardant, comme beaucoup d'Algériens, le soi-disant match de football et qui n'était qu'une suite de glissades, de feintes faites par le... ballon et de patinage pas très artistique dans la boue, je m'étais posé la question de savoir combien avait coûté cette énième réfection ! Et je les vois s'exciter déjà les lobbies du gazon artificiel : «Prenez notre marchandise et vous n'aurez plus de boue !», sauf qu'ils oublient que ce gazon-là était déjà sur ce terrain dans les années 70. Oui, c'était la première génération mais même après 20 000 générations, le football, le vrai, le beau ne pourra se jouer que sur du gazon naturel. D'ailleurs, dans la même soirée, nous avons pu voir le terrain d'un grand stade marocain. Impeccable ! Et je ne parle pas de celui de Rome où se jouait Italie-France. Alors, sommes-nous des incapables ? Ne répondez pas avant d'aller admirer la magnifique pelouse du stade Chabou d'Annaba qui était la seule de la division Une des années 70... Depuis les années 40, et sans gros moyens, mais avec l'amour du travail bien fait et un bon drainage, des générations d'ouvriers ont su faire ce que certains responsables n'arrivent pas à réaliser avec des milliards ! maamarfarah20@yahoo.fr «Moi, il me manque déjà, Benbouzid ! Tu imagines un bac sans Big Ben ! C'est comme une journée sans soleil, une année sans printemps, une vie sans amour. Ou... une pizza sans anchois !» Tata Aldjia
Des experts ont tiré récemment la sonnette d’alarme sur le programme des centrales électriques mis au point par le groupe Sonelgaz. En dépit de ses difficultés, la société italienne Ansaldo continue de récolter de gros marchés en Algérie, tandis que sa rivale Siemens, qui a défié l’Etat en s’associant à un programme marocain sur les territoires occupés du Sahara occidental, continue, elle aussi, de prospérer sur les investissements de la Sonelgaz. D’autres experts se penchent encore sur les risques environnementaux liés à la centrale électrique de Hamma, la seule au monde à fonctionner en milieu urbain. Qui sera le prochain partenaire ? Il y a quelques jours, le groupe italien Finmeccanica avait annoncé un contrat de 300 millions d'euros, arraché par sa filiale Ansaldo Energia pour la réalisation d'une centrale électrique à Hassi Messaoud, alors que cette société est l’objet de négociations sur son avenir. Depuis plus d’un an, c’est l’incertitude totale sur le nom du prochain acquéreur d’Ansaldo Energia. Mais la Sonelgaz continue malgré tout à lui attribuer des marchés de réalisation de centrales électriques. Après les centrales de Marsat El-Hadjadj et d'El-Hamma, la firme italienne Ansaldo avait remporté encore le marché relatif à la réalisation des centrales de Khenchela et de Batna, d'une capacité chacune de 300 mW. De même qu’elle a réussi à arracher le contrat de réalisation de la centrale électrique de M'sila d'une capacité de 500 mW. Ce ne sont surtout pas ses capacités techniques ou l’attraction de ses prix qui sont mis en cause, mais plutôt le risque de voir Ansaldo Energia changer de propriétaire alors que la réalisation de ces infrastructures nécessite un suivi et des opérations de maintenance à long terme. Le fonds d’investissement First Reserve a déjà racheté 45 % du capital d’Ansaldo Energia, mais l’actionnaire principal, Finmeccanica, compte trouver un autre acquéreur pour le reste des parts sociales de sa filiale Ansaldo. Il y a quelques mois encore, l’allemand Siemens était intéressé par cette opération, mais il a fini par se désister et laisser ainsi le doute planer sur l’avenir de cette société italienne dont dépendent beaucoup de centrales électriques en Algérie. La cause sahraouie bafouée Au début de l’année, la société allemande Siemens, qui avait de sérieuses chances d’être associée au vaste programme algérien, a décidé de faire son entrée dans le marécage sahraoui. Siemens a décidé donc de fournir des éoliennes et de l'assistance technique pour la construction du parc éolien de Foum El Oued sur les territoires occupés du Sahara occidental. Elle s’est associée avec le holding Nareva, détenu par des proches du roi Mohammed VI. A travers cette opération, Siemens s’était placée dans une situation de défi envers les autorités algériennes qui ont toujours exclu du marché national, les entreprises qui acceptent de composer avec le royaume marocain pour accaparer les richesses du peuple sahraoui. Au lieu d’exercer des pressions sur Siemens, la Sonelgaz continue de fermer les yeux, et permet ainsi au groupe allemand de récolter des sommes colossales sur le marché algérien. Le pire est que certaines entreprises étrangères deviennent également complices dans la démarche de Siemens sur le Sahara occidental. La Sonelgaz vient d’attribuer deux projets importants aux groupes sud-coréens Hyundai et Daewoo mais a omis de les «baliser». Il s’agit de la centrale électrique de Aïn Arnat pour un montant de 70 milliards de dinars et celle de Cap Djinet pour la somme 73.39 milliards de dinars. Le montant global de ces deux centrales avoisine donc les deux milliards de dollars. Les observateurs se demandent comment Siemens a été autorisée par la Sonelgaz à fournir les turbines au profit de ces deux projets et récolter ainsi presque le tiers du montant total. Le ministère de l’Energie, censé refléter la politique du gouvernement, ne semble pas concerné par les négociations entre Hyundai, Daewoo et Siemens sur le dos de la cause sahraouie. Par ailleurs, ces deux groupes devaient faire l’objet en principe d’une attention particulière de la part des autorités algériennes, en raison de leur implication dans des affaires de corruption. L’allemand Siemens a été accablé à plusieurs reprises dans des affaires de pots-de-vin à travers de nombreux pays alors que Daewoo Construction a été éclaboussée il y a quelques années dans une affaire de corruption dans le cadre du projet d’extension du port de Djendjen (Jijel). Crime contre la nature Une autre centrale électrique continue de susciter des débats, il s’agit évidemment de la centrale de Hamma, l’unique au monde à avoir été construite en plein centre-ville. Pour produire les 400 mW d’électricité, cette centrale dégage énormément de gaz chauds qui nuisent à l’environnement, notamment au Jardin d’essai. On ignore encore quel risque elle pourrait présenter pour les populations voisines. Pour contenir ce phénomène de pollution de l’environnement, Chakib Khelil avait consulté, en 2002, de nombreux experts algériens et abouti à une solution adéquate. Il fallait drainer ces gaz chauds vers une station voisine de dessalement d’eau de mer. Le cycle combiné des gaz devait chauffer l’eau de mer et le délester des sels minéraux. Par enchantement, Chakib Khelil finit par opter pour une station de dessalement d’eau de mer, mais pas en cycle combiné. Celle qui a construite sur le port d’Alger fonctionne selon le principe d’osmose inversée. Autrement dit, on a engagé un investissement qui n’a pas servi à contenir les gaz dégagés par la centrale électrique de Hamma. Et pour faire taire tout le monde, Chakib Khelil s’arrange pour que la station de dessalement d’eau de mer soit inaugurée en février 2008 par le président de la République… Livraison prochaine de 24 turbines à gaz Enfin, une bonne nouvelle. Une société américaine devra livrer prochainement 24 turbines mobiles à gaz pour la production de l’électricité au profit des régions du Sud-Est algérien et éviter les éventuelles perturbations lors des pics prévus pour l’été prochain, a-t-on appris de bonne source. Cette opération fait suite à un programme déjà réalisé l’année dernière, comprenant la fourniture de 6 turbines à gaz mobiles pour les localités de Tindouf, Beni Abbès et Tamanrasset. Ces turbines mobiles, qui sont en fait des petites stations de production d’électricité, ont permis, l’été dernier, de réduire les tensions sur les régions du Sud- Ouest et assuré un minimum de consommation d’énergie. Pour rappel, ce programme a été conçu, en 2012, entre la Compagnie de l'engineering de l'électricité et du gaz (CEEG Spa, une filiale du groupe Sonelgaz) et General Electric et a été entamé avec un segment partiel qui a consommé un montant de 184 millions de dollars et 133 millions de dinars, soit un total équivalent à 13,8 milliards de dinars. Mokhtar Benzaki
Intervenant, hier, sur les ondes de la Radio Chaîne III, Mohamed-Laïd Mehloul, directeur général d’Algérie Poste, a annoncé la mise en place à la fin du premier semestre 2013 d’un nouveau système de payement en vue d’améliorer les prestations et de réduire le temps d’attente des clients au niveau des guichets. F-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le nouveau système de payement est actuellement en phase de tests fonctionnels, a déclaré Mohamed-Laïd Mehloul. Il s’agira ainsi, selon l’invité de la radio, de mettre en place un nouveau système, mieux adapté à la demande qui est de plus en plus importante. C’est depuis une année, explique M. Laïd Mehloul, que les équipes d’Algérie Poste travaillent avec des experts algériens et français en vue de la mise en place d’un meilleur service. Il s’agira notamment, selon le responsable, de la circulation de l’information en fonction de la demande et ainsi de la réduction des délais d’attente des citoyens. L’opération sera réalisée pour un coût de 10 millions d’euros. «L’opération qui est en cours de réalisation comprendra un logiciel pour sécuriser et améliorer la qualité de services en réduisant les délais de réponse du système », explique le directeur général d’Algérie Poste. Il évoquera ainsi la réalisation de trois millions d’opérations par jour et six millions en période de demande importante. Concernant les pannes récurrentes enregistrées au niveau des bureaux de poste, le responsable les imputera aux coupures de fibres optiques ou des câbles notamment. «Aujourd’hui, les 3 500 bureaux de poste ont accès à tous les systèmes d’information et sont connectés avec les systèmes centraux», précise l’invité de la radio, notant qu’un million 500 000 opérations sont effectuées quotidiennement pour des montant allant jusqu’à 10 milliards de dinars et à 27 milliards de dinars en période de tension comme celle de l’Aïd. «Nous agissons sur tous les aspects pour améliorer les services et nous avons agi sur le facteur humain. 30 000 personnes activent à Algérie Poste avec 10 000 guichets et 20 000 personnes travaillent au niveau des guichets des 3 462 bureaux de poste sur le territoire national. Il est question de mettre en service jusqu’à 300 bureaux de poste par an», a annoncé, M. Mehloul, soulignant par ailleurs le fait que le carnet de chèques en vigueur actuellement sera retiré avant la fin de l’année en cours. Il sera ainsi remplacé par un chéquier interbancaire avec des chèques jaunes sécurisés. Ce nouveau chèque sera utilisé pour toutes les opérations et les transactions financières, a expliqué l’intervenant. Il s’agit ainsi de raccourcir les délais des transactions interbancaires effectuées à partir de la poste. F.-Z. B.
Petite agitation au niveau du sommet de la Ligue 1 qui bouclait samedi sa onzième journée. Un round au cours duquel le trio de tête a trébuché : l’ESS et l’USMH ont connu la défaite hors de leurs bases, respectivement à Chlef et Béjaïa, tandis que le MCA a buté sur une équipe d’El-Eulma très accrocheuse. De quoi faire profiter la meute des poursuivants, l’USMA en particulier, auteur, face à la JS Saoura, de la seule victoire à l’extérieur ce weekend. Comme donc prévu, le début du second tiers du calendrier du championnat a vu les autres équipes locales imposer leur suprématie. C’est le cas du MCO qui assurait, face au CAB, sa première victoire de la saison mais aussi de l’USMBA qui infligeait une dramatique défaite aux Canaris de la JSK. Première conséquence, l’Italien Enrico Fabbro a été débarqué aussitôt devenant le quinzième coach à se faire éjecter de la barre technique au bout de 11 journées de championnat. M. B.
JSM BEJAدA Coulibaly et Bangoura attendus dans deux semaines La JSM Béjaïa attend l'arrivée «dans deux semaines» de deux internationaux maliens, Moussa Coulibaly et Boubacar Bangoura, afin de renforcer les rangs de l’équipe, engagée en Ligue des champions d'Afrique dès le début 2013, a-t-on appris auprès de son entraîneur français, Alain Michel. «En principe, Coulibaly et Bangoura seront avec nous dans deux semaines. Nous avons tout conclu avec eux, et nous n'attendons que les signatures des contrats», a déclaré l'entraîneur de la JSMB. Michel mise énormément sur l'engagement de ces deux joueurs afin d'apporter le plus souhaité par son équipe, notamment en Ligue des champions, selon ses dires, non sans afficher des craintes quant à un éventuel échec des deux transactions. «Tant que les deux joueurs n'ont pas encore signé leurs contrats avec nous, on ne peut avancer qu'ils sont acquis. Personnellement, je crains d'éventuelles surenchères pouvant compliquer la conclusion des deux transactions », a-t-il expliqué. La JSMB devait engager les deux joueurs en question lors de la période des transferts d'été, mais elle a buté sur les exigences financières jugées «exorbitantes» des clubs employeurs respectifs (Club Malien et Djoliba Bamako) des deux internationaux maliens, préférant ainsi reporter l'opération à la fin de l'année, qui coïncide avec l'expiration des contrats des deux éléments en question, rappelle-t-on. Coulibaly et Bangoura ne devraient pas constituer les deux seuls renforts de la JSMB en prévision de la prestigieuse épreuve africaine à laquelle elle prendra part pour la deuxième fois d'affilée. L'entraîneur du club prédit une «issue heureuse» à l'affaire du joueur émigré Omar Benzerga, recruté par le club béjaoui durant l'intersaison, mais n'ayant pas été qualifié, en raison d'une suspension écopée en France lorsqu'il portait les couleurs du FC Nantes (Ligue 2) la saison passée. «Benzerga comparaîtra bientôt devant le Comité olympique français, et il a de fortes chances de voir sa sanction levée, nous permettant ainsi de le qualifier chez nous. C'est un élément sur qui on mise beaucoup en vue de la Ligue des champions», a encore fait savoir Michel. Le responsable à la barre technique de la formation de Yemma Gouraya s'est dit, en outre, «soulagé » par le retour à la compétition de sa nouvelle recrue, Saïd Mhamha, l'ex-milieu de terrain offensif de l'Olympique Lyon (Ligue 1, France), mis progressivement dans le bain. «Je suis en train de lui donner du temps de jeu, mais il ne sera opérationnel à 100% que dans deux semaines», a-t-il indiqué.
USM BEL-ABBES Iaïche dope El-Khadra Le nouvel entraîneur de l'USM Bel-Abbès, Abdelkader Iaïche, a salué la réaction positive de son équipe, victorieuse la veille à domicile face à la JS Kabylie (1-0), en match comptant pour la 11e journée du championnat de football de Ligue 1. «C'est une victoire qui intervient au bon moment, après une période difficile. Les joueurs ont eu une bonne réaction et ont été réceptifs à mon message», a affirmé à l'APS le nouveau coach de l'équipe de la Mekerra. L'unique but de la victoire a été inscrit par Hammiche à la 63e minute du jeu sur penalty : une défaite de la JSK fatale pour son entraîneur, l'Italien Enrico Fabbro, remercié par le club kabyle à l'issue de la rencontre. «Ce succès va me permettre de travailler dans la sérénité. J'ai un bon effectif composé de joueurs connus sur la scène footballistique national», a-t-il ajouté, qualifiant sa nouvelle mission de «difficile». Abdelkader Iaïche, qui a entamé la saison avec le MC El-Eulma avant de claquer la porte, succède à Fouad Bouali pour un contrat qui court jusqu'à la fin de la saison. Le nouveau coach de l'USMBA a dirigé samedi ses joueurs à partir des tribunes, du fait qu'il ne dispose pas encore d'une licence.
ASO CHLEF L'effet Nour Benzekri était bien là La venue de l'entraîneur Nour Benzekri a été salutaire pour l'ASO Chlef, qui a renoué samedi soir avec la victoire en remportant son duel face à l'ES Sétif (2-1), en match comptant pour la 11e journée du championnat professionnel de Ligue 1. Incapables d'enregistrer la moindre victoire depuis la première journée et son succès à domicile face à l'USM Bel-Abbès (2-1), les Chélifiens ont réussi à provoquer le déclic face au co-leader, au lendemain de la désignation de Benzekri à la barre technique. Pourtant, d'aucuns ne donnaient cher de la peau de l'ASO Chlef qui reste sur une mauvaise série, et dont la victoire face à l'ESS n'était guère prévue par les observateurs. La victoire des Chélifiens est d'autant précieuse qu'ils se sont permis le luxe de stopper des Sétifiens complètement déchaînés après cinq victoires de rang. Il est vrai que l'arrivée de Benzekri, inactif depuis trois saisons et demie, a fini par booster un groupe qui manquait terriblement de confiance. Connu pour son discours motivant, l'ancien entraîneur du NA Hussein Dey a trouvé les mots justes pour encourager ses joueurs, même s'il n'était pas sur le banc du fait qu'il ne dispose pas encore d'une licence. «L'urgence maintenant est de renouer avec les victoires pour pouvoir travailler ensuite dans la sérénité. Je suis conscient de la difficulté de ma mission, si on m'a fait appel c'est pour essayer de remettre le train sur les rails», a affirmé Benzekri samedi à l'APS, à quelques heures du match face à l'ESS.
ES SةTIF Hubert Velud lâche sa vérité L'entraîneur de l'ES Sétif, le français Hubert Velud, a regretté la fin de la belle série de son équipe auteur de 5 victoires d'affilée, avant de tomber sur le terrain de l'ASO Chlef (2-1) samedi soir pour le compte de la 11e journée du championnat de Ligue 1 algérienne de football, prédisant une «bataille très serrée» pour la conquête du titre. «Je ne peux que regretter notre défaite à Chlef face à une équipe sur motivée. On a perdu, mais on reste toujours en tête du classement (conjointement avec l'USM El-Harrach, ndlr). D’une journée à une autre, je me rends compte que la bataille pour le titre sera très serrée cette saison», a déclaré à l'APS, l'ancien entraîneur du Togo lors de la CAN-2010. Détenteur du doublé (championnat et coupe d'Algérie) le club phare des Hauts-Plateaux risquerait, selon son entraîneur, de faire face à une forte concurrence pour préserver son titre de champion. «J'ai constaté qu'il y a beaucoup de clubs homogènes qui renferment les capacités nécessaires pour postuler au titre», a-t-il fait remarquer. Plusieurs formations ont affiché leurs ambitions pour succéder à l'ESS, dont l'USMH, la JSM Béjaïa, le MC Alger et l'USM Alger, soit les équipes formant actuellement le peloton de tête, rendant ainsi des plus difficiles la mission des Sétifiens pour garder leur «bien». «Nous sommes tenus de redoubler d’efforts pour espérer garder notre titre. On n'a plus le droit de reproduire la prestation livrée à Chlef, où mes joueurs ont pêché notamment par un jeu individuel qui nous a porté énormément préjudice », a expliqué l'entraîneur de l'Entente, qui avait pris les reines techniques de «l'Aigle noir» lors de l'intersaison en remplacement du Suisse Alain Geiger. Velud, déterminé à jouer à fond ses chances dans l'épreuve nationale, songe en même temps à la Ligue des champions d'Afrique dans laquelle est engagée son équipe dès le mois de février prochain. «Nous tablons sur une participation honorable dans cette épreuve très élevée. Pour ce faire, on est obligé de procéder à des renforts de qualités lors de la prochaine période des transferts hivernale», a-t-il précisé. L'entraîneur français a révélé, au passage, qu'il a déjà transmis à la direction de son club les besoins de son effectif en prévision de la deuxième phase de la saison, ainsi que de l'épreuve continentale en particulier, sans pour autant dévoiler les postes qu'il juge nécessaire de pourvoir. Velud s'est abstenu, en revanche, de commenter les dernières décisions de la direction de l'ESS, portant sur la résiliation du contrat de son joueur émigré Nadjem Annab, ainsi que la revue à la baisse des salaires d'autres éléments, une procédure qui pourrait entraîner le départ de certains d'entre eux, selon les proches de l'équipe. «C'est une affaire strictement administrative qui concerne la direction du club», a-t-il conclu.
Par Kader Bakou Imaginons que rien ne s’est passé après la proclamation, en 1978, de la République démocratique d’Afghanistan ! D’ailleurs, ce «régime», socialiste et prosoviétique avait lancé une série de réformes collectivistes et sociales (alphabétisation, droits des femmes, réformes agraires…). Une dizaine d’années plus tard, ce régime serait tombé de lui-même dans la vague qui avait englouti le bloc communiste entre 1989 et 1991 avec la disparition de l’Union soviétique elle-même. Même si en Afghanistan, le socialisme (ou le communisme) avait survécu, les gens seraient aujourd’hui en paix et sortiraient le soir pour aller au théâtre ou au cinéma, assisteraient à des concerts de musique, etc. La guerre en Afghanistan a débuté en 1979. L’entrée des troupes soviétiques une année plus tard sera l’occasion de la proclamation du jihad. En 1989, l’URSS, en pleine perestroïka, décide un retrait unilatéral. Les factions des moudjahidine entrent dans Kaboul en 1992, mais continuent à se faire la guerre sous divers prétextes. Partis du Pakistan en 1994, les talibans prennent Kaboul le 27 septembre 1996. Accusant le chef d’Al-Qaïda Oussama Ben Laden d’être responsable des attentats du 11 septembre, avec le soutien des autorités talibanes, les Etats-Unis déclenchent une nouvelle guerre en 2011. Avec l’aide des forces terrestres de l’Alliance du Nord (les anciennes factions des moudjahidine) et un soutien aérien des forces de l’OTAN, ils renversent rapidement le régime taliban. Mais les talibans reprennent du poil de la bête et la guerre fait rage jusqu'à aujourd’hui dans la République islamique d’Afghanistan. La guerre en Afghanistan dure depuis 33 ans, d’abord contre les soviétiques et leurs alliés, puis contre les Américains et leurs alliés, par Afghans interposés. Un Afghan adulte aujourd’hui n’a jamais connu la paix et comme dirait le rappeur franco-algérien Médine : «Le plus dur dans une guerre, c’est de la terminer.» B. K. bakoukader@yahoo.fr
Je l’ai vu ! Je l’ai enfin vu ! Mon Dieu que je suis ému de l’avoir vu ainsi. En chair et en os. D’ailleurs, beaucoup plus en chair qu’en os, je dois dire ! Jusque-là, énormément de bruits couraient sur lui. Certains assuraient mordicus qu’il n’existait pas vraiment, qu’il s’agissait d’une rumeur installée comme ça, par les gens du Palais, au centre de notre ville. D’autres juraient avoir un cousin, voisin d’un ami qui l’avait croisé un jour. Sans que personne n’apportât de preuve de vie réelle. Je n’ai jamais accordé beaucoup de crédit à toutes ces rumeurs et ragots. Mais en même temps, je ne pouvais m’empêcher de me poser, moi aussi, une foultitude de questions. Etait-il de forme humaine ? Un humanoïde, quoi ! Deux bras, deux jambes, une tête, avec deux yeux, une bouche, deux oreilles et un nez au milieu de la figure ? Dans mes interrogations angoissées, j’étais même prêt à faire d’immenses concessions à l’anatomie humaine, accepter, par exemple, l’idée que son nez soit asymétrique par rapport au visage. Après tout, me disais-je, l’essentiel est qu’il soit doté du flair nécessaire pour ce genre de taf. On n’imagine pas le nombre astronomique de questions que l’on peut se poser lorsqu’on est ainsi plongé dans le flou, dans l’ignorance. Forcément, lorsqu’on vous dit que là-bas, dans cette demeure entourée d’un halo si mystérieux habite un être, une sorte de divinité indéfinie censée avoir un œil sur tout et sur tous, et que vous ne la voyez jamais, que vos pas pourtant quotidiennement déambulants dans votre localité ne vous la font jamais rencontrer, vous supputez ! Et moi, comme mes voisins, et comme tous les habitants de ma ville, nous avons supputé. Ah ! Ça, pour supputer, nous avons supputé ! C’est le propre de l’être humain que d’essayer d’habiller l’inconnu, de lui donner forme afin d’abord d’en avoir moins peur, ensuite de tenter de s’en approcher un peu par l’anthropomorphisation. Et c’est ainsi que je le voyais tantôt grand, tantôt petit, tantôt chevelu, tantôt chauve, tantôt brun, tantôt blond, tantôt souriant, tantôt l’air sévère. Je supputais, quoi ! Finalement, hier, de mon balcon, comme ça, sans prévenir, sans signe réellement annonciateur, je l’ai vu ! Nous l’avons vu, dois-je préciser car nous étions quelques voisins attirés par les bruits et les chahuts des enfants qui jouaient dans la cité. Au regard que nous nous lancions tous, j’ai compris que c’était lui ! Une légende venait d’être levée, éventée. Ni grand, ni petit, ni vraiment gros, et surtout pas maigre, le nez bien au milieu d’un visage fort commun, notre maire sortant était là, planté devant nos boîtes à lettres à y glisser de drôles de carrés de papier. Je ressentais un sentiment bizarre. Un mélange entre le soulagement de le savoir humain, du moins en apparence. Et puis, tout de même un peu de frustration. Je commençais à m’habituer à son côté irréel, évanescent, aérien et intouchable. Snif ! Snif ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.