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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Nationalités
Par Maamar Farah Un lecteur m'en veut d'avoir parlé des terroristes marocains, pakistanais et égyptiens qui infestent le Nord-Mali, sans citer les Algériens qui seraient les chefs de plusieurs groupes de la région. Mea-culpa. En voilà une bourde que je ne me pardonne pas. Oui, «nos» terroristes opèrent comme chez eux au Sahara et n'ont aucun respect pour les frontières. Peu nombreux au départ, se contentant des enlèvements de touristes, leurs rangs ont été grossis par des apports extérieurs et des manipulations de toutes sortes. Puis, avec l'implosion de la Libye, c'est la porte ouverte à tous les extrémistes et à tous les types d'armes. Le dialogue inter-malien, c'est bien mais ça ne réglera pas le problème du terrorisme et de l'insécurité. Nous serons alors bien obligés d'applaudir l'action militaire qui se prépare contre ces hordes sauvages et nous ne dirons jamais assez «merci» à ceux qui s'apprêtent à détruire les bases du terrorisme sahélien avec ses Marocains, ses Egyptiens, ses Pakistanais et ses Algériens ! Et même ses djihadistes français ! maamarfarah20@yahoo.fr «Neveu, le match Italie-France s'est joué à Parme et non à Rome, comme tu l'as écrit hier. Peu importe. De toutes façons, les terrains sont excellents partout sauf au pays de Destruktor !» Tata Aldjia
Actualités : IL RةUNIRA LES PARTENAIRES SOCIAUX ET ةCONOMIQUES DEMAIN Un sommet pour Sellal
Abdelmalek Sellal présidera, demain jeudi, à la résidence Djenane-El-Mithak, à Alger, une importante conférence avec les principaux partenaires sociaux et économiques du pays, avons-nous appris de bonne source. Une rencontre qui permettra au Premier ministre «d’expliciter davantage» son programme d’action adopté dernièrement par le Parlement. Kamel Amarni - Alger (Le soir) - Cette rencontre, la première du genre, regroupera outre le Premier ministre et une bonne partie de son équipe gouvernementale, la Centrale syndicale ainsi que les principales organisations patronales. Pour autant, ce n’est pas «la tripartite». Il ne s’agira pas, en fait, d’une rencontre où il y aura des négociations mais bel et bien d’une conférence au cours de laquelle «le Premier ministre écoutera plus qu’il ne parlera». L’amélioration du service public, la relance économique ainsi que le front social seront des thèmes qui domineront certainement lors de ce rendez-vous. «Les interlocuteurs du Premier ministre seront invités à exprimer leurs principales préoccupations et autres revendications, ce qui permettra au gouvernement de mieux s’imprégner de la situation générale du pays.» Le gouvernement Sellal, nommé début septembre, a été chargé, en plus de la gestion des rendez-vous politiques cruciaux qui attendent le pays à moyen terme, à savoir la révision de la Constitution et la future élection présidentielle, d’une mission bien particulière : celle de veiller à la stabilité du front social. Ce qui implique une attention particulière aux secteurs si sensibles que sont l’emploi, le logement, les services publics, la santé, l’éducation, l’agriculture et, bien évidemment et par voie de conséquence, l’amélioration des performances économiques du pays. Dans un contexte international marqué par de gigantesques bouleversements et des révoltes qui ont embrasé quasiment tout le monde arabe avec les conséquences que l’on sait, l’Algérie ne peut, en effet, se permettre d’ignorer les fréquents foyers de tension qui agitent le front social. Une conférence comme celle de demain jeudi est donc de nature à permettre à l’Exécutif de mieux situer les principaux problèmes à affronter en urgence pour se prémunir de «lendemains incertains », pour ainsi dire. Ce sera également l’occasion de bien défricher le terrain à la prochaine tripartite, qui regroupera, pour rappel, les mêmes interlocuteurs avant la fin de l’année en cours. Une tripartite où il s’agira, non plus de dialogue mais de négociations et de prises de décisions. K. A.
Actualités : GHAZA : LES AMةRICAINS BOOSTENT L’OPTION DIPLOMATIQUE Une trêve devait être annoncée hier soir
Fin du cauchemar pour la population de Ghaza ? Au septième jour de l’offensive israélienne sur l’enclave palestinienne, les événements se sont accélérés de manière spectaculaire sur le plan diplomatique, dans la journée d’hier et une trêve devait être annoncée en soirée, à partir du Caire par les deux factions islamistes, le Hamas et le Jihad islamique, à l’origine du conflit armé avec Tel-Aviv depuis le mercredi 14 novembre 2012. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Après la tournée du représentant du Quartette, Tony Blair, lundi soir dans la région, deux autres événements ont pu relancer les négociations du Caire entre les représentants des deux factions islamistes palestiniennes et le représentant du gouvernement israélien. Il y a eu, d’abord, la visite du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, hier, au Caire puis à Jérusalem. Puis, et surtout, l’entretien téléphonique que le président américain Barack Obama a eu avec respectivement le Premier ministre de l’Etat hébreu, Benjamin Netanyahu, et le président égyptien Mohamed Morsi. Quant à la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, elle était, elle, attendue dès la soirée d’hier dans la région, chez les dirigeants israéliens et leurs homologues de l’autorité palestinienne à Ramallah. Il faut bien préciser, ici, pour une meilleure compréhension, que l’autorité du Hamas sur Ghaza, n’étant reconnue par aucun gouvernement, du moins ceux qui comptent dans le monde, c’est à Ramallah, chez Mahmoud Abbès, président de l’Autorité palestinienne, que tout le monde se rend quand il est question de faire une tournée dans la région. C’est pour la même raison également que les négociations entre les dirigeants islamistes du Hamas et le représentant d’Israël ont lieu au Caire. Ceci étant, l’implication lourde de Washington dans le processus diplomatique aura été déterminante. Les Etats-Unis ont, en effet, fermement répondu à un ultimatum lancé par la Russie qui menaçait de déposer une demande au Conseil de sécurité de l’ONU «pour un cessez-le-feu immédiat» si Tel-Aviv n’arrêtait pas son offensive avant 14h 00 GMT. Ce à quoi Washington répliquera une heure avant l’expiration dudit ultimatum via une lettre de sa représentante à l’ONU adressée aux quatorze autres membres du Conseil de sécurité leur signifiant crûment que les Etats- Unis s’opposeront à une telle résolution «contre-productive et qui n’apporterait aucune contribution au processus de négociations en cours». Quoi qu’il en soit, hier en fin de soirée et à l’heure où nous mettions sous presse, tout plaidait pour l’annonce d’une trêve. L’AFP citait ainsi un responsable de Hamas qui affirmait : «L’ةgypte a envoyé une proposition finale et nous attendons la réponse d’ israél.» Ce que ne démentent pas les représentants de l’Etat hébreu. «Nous travaillons très dur en utilisant nos canaux diplomatiques. Mais je ne peux vous donner l’heure de la trêve», confiera un membre du cabinet de Netanyahu à la radio militaire d’Israël. Un grand quotidien israélien, citant, lui, des membres du gouvernement, croit savoir que l’annonce coïnciderait avec l’arrivée d’Hillary Clinton. Quoi qu’il en soit, l’espoir est grand quant à la fin de ce déluge de feu qui terrorise la population de Ghaza depuis une semaine qui a encore déploré vingt morts hier, portant ainsi le décompte macabre à 120 victimes et près d’un millier de blessés pour ne citer que les dégâts immédiats. K. A.
Sports : FOOTBALL RABAH SAآDANE (EX-SةLECTIONNEUR NATIONAL) : «L’Algérie peut créer la surprise»
Bien qu’il ait décidé de prendre sa retraite depuis son départ de l’EN, Rabah Saâdane continue d’alimenter les gazettes et de faire l’objet de nombreuses sollicitations et... spéculations. Certains le voient à la tête de la DTN après l’élection d’un nouveau président de la FAF, alors que d’autres le voient dans un pays du Golfe dès que son compte en banque aura baissé, selon eux. En attendant, profitons d’un entretien chic avec le «Cheikh». Le Soir d’Algérie : Quel est votre avis sur le groupe de la mort dans lequel est tombée l’EN lors de la prochaine CAN en Afrique du Sud ? Rabah Saâdane : Tout d’abord, il faut se réjouir du retour de notre sélection nationale dans une phase finale de la CAN puisque nous avions raté la dernière édition. Maintenant, groupe de la mort ou pas, je pense que toutes les équipes ont leur chance. Il ne faut pas avoir peur d’affronter de grandes sélections africaines. Il faut y aller en conquérant. Le problème des blessures de certains cadres se pose à nouveau. Ce peut-il être un handicap ? C’est le problème du sélectionneur national. C’est à lui de trouver les bonnes doublures, et je n’ai pas d’autres commentaires à faire sur ce sujet. En 2010, sous votre direction, l’EN avait atteint les demi-finales. Cette sélection de Halilhodzic peut-elle en faire autant ou mieux ? Seul Dieu le sait. Personnellement, je dis que tout est possible. Cette sélection nationale me semble bien armée pour faire un bon parcours et elle peut même créer la surprise. Qui aurait parié sur la Zambie lors de la dernière édition ? Certainement personne et, pourtant, elle a remporté le trophée, à la surprise générale. Par conséquent, je crois que l’Algérie peut le faire, d'autant plus que la compétition se déroule en Afrique du Sud. Et quelle est la particularité de l’Afrique du Sud par rapport aux autres pays africains ? Quand vous évoluez en Afrique du Sud, c’est comme si vous étiez en Europe. C’est différent des autres pays africains. Moi, je suis persuadé qu’on assistera à une édition de la CAN très relevée et spectaculaire. Vous étiez présent lors de la remise du premier Soulier d’or algérien à Mohamed Messaoud, un buteur qui n’a jamais joué en sélection. Au début, Mohamed Messaoud était prédestiné pour avoir une très belle carrière. Est-ce un talent gâché ? Non, je ne dirais pas cela. Ce sont les circonstances qui ne lui ont pas été favorables malgré son talent. Il n’a pas eu la chance de passer par de grands clubs mais il demeure un très bon attaquant qui a tout de même eu une belle carrière en Algérie. D’ailleurs, il est toujours en activité à Chlef et il est constant. La saison dernière, il a inscrit quinze buts, ce qui est remarquable dans notre championnat. Pour vous, mérite-t-il largement ce trophée ? Il le mérite amplement non seulement pour sa performance de la saison dernière mais aussi pour ses qualités morales. C’est un joueur exemplaire dans la vie courante, et c’est très important pour un sportif. Vous êtes actuellement à la retraite mais on a évoqué votre nom pour la DTN et on dit que vous êtes très sollicité par les pays du Golfe ? Je suis gêné par ce genre de questions. Pour le moment, il n’y a rien de nouveau, c’est tout ce que je peux vous dire. Pour conclure, un pronostic sur le premier match de l'Algérie face à la Tunisie lors de la prochaine CAN... Dans un tel groupe, toutes les rencontres sont importantes et décisives. Je pense que les deux sélections ont des possibilités de l’emporter. Propos recueillis par H. B.
Culture
: Le coup de bill’art du Soir L’ennemi intime
Par Kader Bakou L’homme, beaucoup plus que la femme, est un vrai danger pour… soi- même ! Selon une étude française réalisée en 2007, il semblerait que la personne la plus susceptible de tuer une personne est cette personne elle-même. Par Kader Bakou L’homme, beaucoup plus que la femme, est un vrai danger pour… soi- même ! Selon une étude française réalisée en 2007, il semblerait que la personne la plus susceptible de tuer une personne est cette personne elle-même. Il s’agit, évidemment, de suicide. En France, en 2007, 374 cas d'homicides ont été recensés, contre 10 122 suicides. Cela veut dire qu’il y a une proportion de 27 suicides pour un seul homicide. Le suicide n'est pas considéré comme un homicide, bien que, par définition, l'homicide comprenne l'autolyse, c'est-à-dire, le meurtre de soi. Mais si le suicide est considéré comme une forme d'homicide, 27 meurtriers sur 28 seraient également leur propre victime. Les données obtenues par l'Inserm (CepiDcs) ont également révélé que les homicides se produisent sur des personnes de tout âge, mais majoritairement sur des hommes et femmes de 25 à 54 ans (plus de 190 par an). Les suicides sont davantage le fait de personnes entre 35 et 64 ans (près de 5 700 pour l'année 2007). Les hommes sont trois fois plus nombreux à se suicider. En France, en 2007, une vingtaine au moins de personnes qui avaient mis fin à leurs jours étaient âgées de moins de 14 ans. Protégeons-nous de nous-mêmes ! Les plus riches peuvent recruter des garde-corps… B. K. bakoukader@yahoo.fr
Areu ! Areu ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Seddiki, le patron de la Commission de surveillance des élections, menace une nouvelle fois de geler les travaux de son groupe.
Le mec devrait travailler à la météo, qu’on en finisse une bonne fois pour toutes !
L’information, parue en entrefilets, aurait pu passer inaperçue ou presque. Pourtant, il fallait que ça se sache, ce genre de choses. A Bouzeguène, en Kabylie, des écoliers n’ont pas hésité à… fermer leur mairie et à en squatter un long moment la cour ! Mon Dieu ! Des primaires à la mairie de Bouzeguène ! Une première ! Un vrai chahut de gamins, cette expression étant à prendre ici au premier degré, car selon le compte-rendu du correspondant du Soir d’Algérie sur place, l’ambiance était très «biberonesque» en cette mairie envahie par des enfants pas plus hauts que deux pommes. Vu le prix de la pomme, j’ai volontairement adapté un p’tit chouïa l’expression consacrée, la réduisant à deux au lieu de trois ! Je suis sûr que vous aurez compris la nécessité d’une telle entorse à la formule. Qu’importe le nombre de pommes, des bambins en culottes courtes, morve au nez et cartables en bataille, ont fait comme leurs parents, leurs aînés : ils ont réussi à fermer une mairie. Quelque part, ça me rassure ! Ça veut dire que l’école n’est pas complètement sinistrée, puisqu’elle assure l’essentiel dans notre pays, la relève de la colère ! Non, tout n’est pas foutu chez nous ! Une nouvelle fournée, une génération future de «fermeurs» d’APC et de bloqueurs de routes est déjà là qui piaffe d’impatience de remplacer les anciens sur les barricades. Cette perspective est réjouissante en ce qu’elle augure de nouvelles pistes de réflexion et de travail pour la contestation nationale. Par exemple, parce qu’il faut toujours donner des exemples en pareil cas : demain, devant la déliquescence terrible du secteur de la santé, il n’est plus interdit d’espérer voir des nouveau-nés, à peine sortis du ventre de leurs mères, pour certains pas encore totalement libérés du cordon ombilical, encercler les directions des hôpitaux, fermer les admissions et tenir en otage les dirlos. D’accord, bâillonner les administratifs avec des couches premier âge, ce n’est pas très hygiénique, je vous l’accorde, mais à la guerre comme à la guerre ! Bouzeguène et sa mairie fermée par des écoliers, c’est déjà la révolution en marche. Hardis les mioches ! Lancez vos biberons- Molotov à l’assaut de ce régime. Areu ! Areu ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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