LE CHEF DU GOUVERNEMENT TUNISIEN AUJOURD’HUI À ALGER :
La sécurité aux frontières au menu

La question de la sécurité au niveau de la frontière entre l’Algérie et la Tunisie est au menu de la visite, aujourd’hui et demain, du chef du gouvernement provisoire tunisien en Algérie. Hamadi Jebali, dans un entretien à l’APS, a estimé que la question se pose avec acuité et que la rigueur devra être de mise.La nécessité de sécuriser davantage la frontière entre les deux pays est induite par la montée du ...Suite

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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR»
MPA : l'anti-islamisme en vogue !

Par Maamar Farah
Aux communales, le parti qui talonne le duo éternellement gagnant et les indépendants est un nouveau venu. Son nom ? Le MPA ! Le mouvement d'Amara Benyounès est le parti qui a le plus clairement et le plus fermement condamné l'intégrisme sous toutes ses formes. 
Aux législatives et aux communales, il a fait de l'anti-islamisme sa ligne et son credo. Alors qu'il y a quelques années, il suffisait de montrer sa sympathie avec les barbus pour glaner des voix au sein d'une société tétanisée et dominée par les partis islamistes, l'Algérie de 2012 semble avoir pris ses distances avec une mouvance installée dans certains pays arabes et dont elle mesure l'incapacité à assurer l'ordre et le progrès, comme elle découvre quotidiennement son alliance contre-nature avec l'impérialisme. C'est, au-delà des analyses politiciennes, la principale leçon à tirer de ce vote. Et c'est vachement rassurant pour l'avenir. Malgré tout ! 
maamarfarah20@yahoo.fr 
«Combien qu'elle a fait l'Algérie verte ? Rien que ça ! C'est sûr que la couleur y est mais, comme l'hirondelle, ça ne suffit pas pour faire un printemps !» 
Tata Aldjia

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 LE CHEF DU GOUVERNEMENT TUNISIEN AUJOURD’HUI À ALGER :
La sécurité aux frontières au menu

La question de la sécurité au niveau de la frontière entre l’Algérie et la Tunisie est au menu de la visite, aujourd’hui et demain, du chef du gouvernement provisoire tunisien en Algérie. Hamadi Jebali, dans un entretien à l’APS, a estimé que la question se pose avec acuité et que la rigueur devra être de mise. 
Sofiane Aït Iflis Alger (Le Soir) - La nécessité de sécuriser davantage la frontière entre les deux pays est induite par la montée du terrorisme et la prolifération du trafic d’armes. Le chef du gouvernement provisoire tunisien a, néanmoins, nuancé son affirmation, en soutenant que «si le dossier est sécuritaire, l’approche ne l’est pas et son traitement ne doit pas l’être aussi». Hamadi Jebali a précisé que l’approche implique l’examen «des causes et des ramifications du terrorisme qui prennent racine des injustices sociales, de la pauvreté et du chômage. Cela, ajoute-t-il, ne signifie pas fermer les yeux sur la protection de nos frontières. Bien au contraire, il faut coopérer les uns avec les autres pour dissuader tous ceux qui croient que cette région est perméable à l’idéologie terroriste ou au trafic d’armes». Le chef du gouvernement provisoire tunisien aura également à évoquer avec ses interlocuteurs algériens l’épineux dossier malien. Mais l’on sait déjà que la Tunisie soutient l’approche algérienne qui privilégie le dialogue sur la solution exclusivement militaire. Hamadi Jebali a estimé que l’approche algérienne est judicieuse et raisonnable. «Si les Maliens parviennent à régler leurs problèmes internes, ils seront en mesure d’éliminer eux-mêmes le terrorisme. » Affirmant cela, le chef du gouvernement provisoire tunisien a plaidé l’encouragement du dialogue inter-malien. Hamadi Jebali a considéré aussi que, sans l’entente entre les Maliens, toute intervention est susceptible de compliquer davantage la situation et exacerber le problème. Le risque, selon Jebali, est que l’intervention militaire étrangère et ce qu’elle suppose comme installation de bases opérationnelles pourrait inciter les Maliens à combattre cette intervention. Il a cité en exemple les cas irakien et afghan. Le chef du gouvernement provisoire tunisien a, sur le plan régional, plaidé pour la consolidation d’un espace maghrébin unifié. «L’Europe veut un marché maghrébin unifié pour traiter avec. La conviction existe au niveau interne, et je pense que la volonté politique suivra.» Hamadi Jebali appréhende la construction maghrébine sur la base de nécessité économique et l’impératif de sécurité. Il a estimé que la question du Sahara occidental sera «réglée à la faveur d’une volonté politique, car nous n’avons pas d’autres choix». 
S. A. I. 

Si les autorités sanitaires parlent d’une épidémie peu active avec une faible prévalence, les associations de lutte contre le sida insistent sur l’urgence d’une réelle sensibilisation des jeunes sur cette pathologie et de minimiser le poids des tabous. Ceci d’autant que la maladie est en progression. 
F-Zohra B. Alger (Le Soir) - La journée mondiale de lutte contre le sida est encore une fois, l’occasion pour le mouvement associatif activant sur le terrain de rappeler, que si le nombre de cas n’est pas très important, la maladie avance quand même tant que la contamination continue. Ainsi, le premier mode de contamination en Algérie est la voie sexuelle. Un des moyens de lutte contre le sida reste le dépistage. Il existe actuellement 55 centres de dépistage sur le territoire national, alors que les centres de prise en charge au nombre de 15 devraient connaître un développement selon le mouvement associatif, vu que la maladie progresse. «Dénonçant le silence qui tue plus que la maladie», les associations plaident pour une sensibilisation sur le VIH, à travers des campagnes d’information et lever ainsi les tabous qui touchent les malades et ralentissent les opérations de dépistage. Ils appellent ainsi, à un changement des comportements vis-à-vis de la maladie. Le nombre de cas annoncés par l'Institut Pasteur depuis l'apparition de la maladie en Algérie, en 1985, s'élève à 1345, tandis que celui des personnes séropositives est estimé à 6000 cas, alors que 73 nouveaux cas entre séropositifs et porteurs de symptômes ont été recensés depuis le début de l’année 2012 par le laboratoire de référence du VIH sida à l'Institut Pasteur. En ce qui concerne la stratégie mise en place par le ministère de la Santé, elle s’inscrit dans le cadre de la riposte mondiale contre le sida et ce, conformément aux recommandations internationales ratifiées par l’Algérie, notamment la nouvelle déclaration politique sur le sida adoptée en juin 2011 fixant de nouveaux objectifs d’ici 2015. Il s’agit ainsi, de «réduire de moitié, la transmission du VIH par voie sexuelle et chez les consommateurs de drogues injectables, d’accroître l’accès à la thérapie antirétrovirale pour que 15 millions de personnes reçoivent un traitement, de réduire de moitié la mortalité due à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH et d’éliminer les nouvelles infections à VIH chez l’enfant». Ainsi un groupe de travail a été mis en place à la Direction de la prévention du ministère de la Santé. Les experts noteront par ailleurs que les chiffres ne reflètent qu’en partie l’ampleur de l’épidémie VIH, ceci d’autant que le nombre de nouveaux diagnostics est en constante augmentation au cours des dernières années. Au niveau mondial, a été observée une chute de 50 % des nouvelles infections au VIH dans 25 pays, alors qu’il reste 1000 jours pour que soient atteints les objectifs mondiaux de la riposte au sida. Parmi les objectifs fixés pour 2015, il s’agit de réduire de moitié la transmission du VIH par voie sexuelle, d’éliminer la transmission verticale du VIH et réduire de moitié, la mortalité maternelle liée au sida ainsi que d’empêcher toute nouvelle infection au VIH parmi les consommateurs de drogues. Parmi les objectifs, figurent aussi la nécessité d’assurer l’accès universel aux thérapies antirétrovirales pour les personnes vivant avec le VIH admissibles au traitement et de réduire de moitié, le nombre des pays dotés de lois et de pratiques punitives à l’égard de la transmission du VIH, du travail du sexe, de la consommation de drogues ou de l’homosexualité. 
F-Z. B. 

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  Sports : FOOTBALL LIGUE 1 (13e JOURNÉE) 
  Sem-Sem tonne, Tlemcen étonne
  
  

  Les quatre matches comptant pour la treizième journée, disputés en diurne, hier, ont montré les difficultés des formations locales à se défaire de leurs invités du jour. Aussi, la palme est revenue à l’USMH et au WA Tlemcen qui sont allés vaincre chez eux respectivement le CRB et l’USMBA. Le MCA et l’ASO, tenus en échec par le CABBA et le MCEE, continuent de manger leur pain noir. 
  CR BELOUIZDAD 2-USM HARRACH 4 
  Avec les bisous de Hadj Charef !
  Fiche technique 
  Alger, stade du 20-Août 55, temps froid, terrain glissant, public nombreux, arbitrage de M. Houasnia assisté de MM. Badache et Hamou Buts : Yaya (15’), Bounedjah (17’ et 87’), El-Amali (69’) USMH, Ammour (s.p, 90’+1’ et 90’+2’). Avts : Herkat (34’) CRB, Meguehout (55’) CRB, Belkaroui (51’), Boulekhoua (90’) USMH. 
  CRB : Ousserir, Kerrar, Boukedjane, Boukria, Herkat, Meguehout, Angan, Anane, Sodje puis Amroune (68’), Ammour, Rebih puis Benaldjia (73’). Entr. : Bouali 
  USMH : Doukha, Boulekhoua, Mekkioui, Belkaroui, Azzi, Hendou, Amada, Tatem puis Younes (66), El-Amali puis Touahri (71’), Yaya puis Abeid (80’), Bounedjah. Entr. : Bechouche
  Transféré à deux reprises (d’Alger à Blida et retour sur Alger), le 55e derby entre le Chabab de Belouizdad et l’USM Harrach a tenu ses promesses. D’abord, en termes d’ambiance et de fair-play. Ensuite de par les facettes de jeu produites par les Harrachis. Un ensemble très affûté en dépit de sa jeunesse face à un adversaire dont la composante est aguerrie. Hier, Sem-Sem a démontré qu’elle reste une formation perfectible, non sans demeurer performante surtout à l’occasion des derbies comme celui d’hier. Un match réglé en quelques minutes. Deux, en première mi-temps. Quand d’abord Bounedjah se joue de l’arrière-garde du Chabab et offre l’ouverture du score à Yaya (15’). La politesse est vite rendue par le tchadien à son compère qui reçoit un caviar pour enfoncer le clou, deux minutes plus tard (17’). Le match ne s’emballe pas pour autant, le CRB est resté cloîtré dans sa zone, harcelé par des jeunots de Charef très affamés. Et cette faim de vaincre se confirmera le long de la seconde partie au cours de laquelle El-Amali et Bounedjah ont mis à genoux Ousserir. Malgré un doublé de leur maestro Ammour, les Bélouizdadis ont succombé sur leur terrain. 
  M. B.

  MC ALGER 1-CA BORDJ BOU-ARRÉRIDJ 1
  Le Doyen en crise
  Fiche technique 
  Alger, stade Omar-Hamadi, affluence nombreuse, pelouse glissante, temps nuageux, arbitrage du trio Saïdi-Hadj Saïd- Rezkane Buts : Bachiri (32’) MCA, Ammour (42’) CABBA. 
  MCA : Chaouchi puis Djemili (46’), Hachoud puis Ouali (85’), Babouche, Bachiri, Benseghir, Moumen, Ghazi, Metref, Attafen, Djallit, M’Belé puis Yachir (59’). Entraîneur : Menad 
  CABBA : Fellah, Bekhtaoui, Chebira, Ali-Guechi, Bendahmane, Djerrar, Saâdi, Belkheir, Mesrati, Ammour, Mesfar. Entraîneur : Abbès.
  La partie a débuté sur un rythme élevé. Les locaux, qui étaient les premiers à exercer une forte pression sur leurs adversaires, auraient pu conclure à la 10’ suite à une percée de Djallit. Le pressing des Mouloudéens a fini par payer, puisqu'à la 32’, Hachoud a adressé un bon centre à Bachiri qui, sans le contrôler, loge le ballon dans la cage de Fellah. La joie des Vert et Rouge a été de très courte durée, puisque dix minutes plus tard, après le but de Bachiri, et sur un mauvais emplacement de la défense locale, Sofiane Ammour, d’une tête piquée, remet les pendules à l’heure. En seconde période, le gardien Chaouchi, qui a refusé de reprendre la partie, sera remplacé par Djemili. Ce qui déstabilisa le groupe de Menad. Durant cette seconde période, le CABBA aura montré un jeu séduisant et les camarades de Belkheir ont menacé à plusieurs reprises le dernier rempart du Doyen. Devant cette situation, le coach mouloudéen a incorporé Ouali et Yachir, dans l’espoir de voir son équipe reprendre l’avantage, mais elle s’est illustrée par un jeu désorganisé et sans attrait. 
  A. A.

  Résultats partiels
  ASO Chlef-MC El-Eulma 0-0
  USM Bel-Abbès-WA Tlemcen 0-1
  CR Belouizdad-USM Harrach 2-4
  MC Alger-CABB Arréridj 1-1
  JS Kabylie-ES Sétif
  MC Oran-JS Saoura
  JSM Béjaïa-USM Alger
  CS Constantine-CA Batna

  Classement provisoire
  

  
  

HANDBALL : CHAMPIONNAT NATIONAL UNE DAMES (5e JOURNÉE) 
Irrésistibles El-Biaroises 

Et de quatre pour le HBEB ! Le Handball Club d’El-Biar caracole en championnat national féminin. A l’occasion de la cinquième levée, hier, les filles de Karim Achour ont mis à genoux leurs hôtes de Hawa Saïda (27-16). 
Résultats
HB El-Biar-HHB Saïda 27-16
HBC Gdyel-FS Constantine 24-24
ESFOR Touggourt-HBCF Arzew (non joué)
CS Mouloud-Mammeri-OJS Constantine 13-15
RIJ Alger-JS Awzelaguen 31-25
NRF Constantine-ASFAK Constantine 18-21
Exempt : GS Pétroliers

Culture : Le coup de bill’art du Soir 
E viva españa 

Par Kader Bakou 
A la veille des élections législatives anticipées en Catalogne (Espagne), qui pouvaient mener à une proclamation de l’indépendance de cette région, Xavier Trias, le maire de Barcelone, avait envisagé deux possibilités pour le Barça : rester dans la Ligua espagnole ou adhérer à la Ligue française de football. 
«Nous n’avons pas la possibilité d’une ligue compétitive, qui soit intéressante au point de vue du spectacle. Il y aurait très peu d’équipes. Il faudra adhérer à une autre ligue. On peut adhérer à la Ligue espagnole ou peut-être à la Ligue française», a-t-il déclaré. Mais ce que les agences de presse avaient caché, c’est la «troisième voie». En effet, des dirigeants du prestigieux club catalan avaient envisagé la possibilité d’intégrer le championnat algérien. Leur argument principal : le FC Barcelone compte en Algérie le plus grand nombre d’aficionados dans le monde. Ils ont aussi pris en compte le facteur géographique en faisant remarquer que des villes comme Oran, Chlef ou même Tlemcen se trouvent tout près de Barcelone. Le FC Barcelone a donc envoyé secrètement des dirigeants pour assister à des matches de football du championnat algérien et ainsi avoir une idée de son niveau. Ces dirigeants ont rapidement écarté «l’option» algérienne en constatant le faible niveau de notre championnat, l’état des stades et des infrastructures et aussi l’absence de fair-play qui fait de chaque match «un combat» (presque) à mort. Soyons sérieux et regardons le championnat anglais (sur l’ENTV). Là, les deux entraîneurs se serrent la main avant et après le match. Les bancs des deux staffs (dirigeants, coachs, remplaçants…) sont côte à côte, l’arbitre passe inaperçu et il n’y a pas de policiers qui l’entourent au coup de sifflet final pour le protéger de «la colère» ou plutôt de «la rage» des joueurs et des dirigeants du club perdant. Et si tout n’était qu’une question de culture ? 

Assez cocus ou il vous en faut encore ?
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Elections du 29 novembre. Même la … … pelouse du 5-Juillet a voté ! Est-ce que ça va comme ça, ou vous faut-il encore d’autres scrutins du genre ? Je dis ça pour au moins deux formations, le FFS et le RCD qui nous ont assuré, chacune à leur manière, bien avant le scrutin local, qu’il «fallait quand même y aller pour ne pas laisser le régime face à lui-même». Là, le solde est plein, pour qui n’a pas les yeux embués ou couturés. Il n’y a aucune possibilité de changement par cette voie électorale ! Et il n’y a pas trente-six mille positions à adopter face à un vote organisé par ce régime : on participe. Ou on boycotte ! On participe, et donc on légitime. Quitte ensuite à trompeter à vide que «ce scrutin est une mascarade suicidaire». On boycotte, et l’on participe alors de la consolidation effective du mur du refus, cette digue encore fragile mais qui fait tellement mal au Palais, et qui lui fera encore plus mal en se durcissant, en s’élevant niveau après niveau, rangée de briques après rangée de briques. Voilà ! Ce n’est pas sorcier ! C’est d’autant moins sorcier que ces locales auront consacré de manière éclatante la spécificité des scrutins à l’Algérienne. Ça ne se passe pas entre le peuple des votants et les partis politiques. JAMAIS ! Ça se passe exclusivement entre les partis et le pouvoir. Sans la médiation réelle de l’urne, objet présent juste pour la déco. En fonction des rapports du moment, des degrés consentis ou refusés d’allégeance, le Palais et ses succursales distribuent des quotas de voix et de sièges. Si t’as été un bon élève sur les derniers trimestres, si tu t’es bien comporté, si tu as levé haut l’ardoise de la docilité et si tu as superbement articulé en disant «Naâm Sidi», ton capital voix et sièges augmente sensiblement. Tata Louisa nous donnant cette fois-ci le parfait exemple du contraire, tellement l’issue de cette «élection» sonne pour elle comme une sorte de punition, un blâme sur le bulletin … de sa scolarité politique ! Même chose pour le MSP, relégué deux scrutins de suite au fond de la classe. En fait, et au-delà de ces classements, l’enseignement que devraient en tirer des partis dits démocratiques, c’est que les élections algériennes se déroulent en dehors des suffrages populaires. Le Palais n’a pas besoin de peuple pour organiser des votes et arranger ses résultats. Il a par contre bigrement besoin de partis, au sens d’acteurs du vaudeville qu’il rétribuera à sa façon, en fonction de barèmes spécifiques à son machiavélisme, tels que des bonus, des tickets-restaurants leur ouvrant droit le moment venu à certaines entrées gratuites, à des avantages de supermarchés. Souvent même de supérette riquiqui ! Et donc, la seule question qu’il me semble encore sensée de poser est celle-là : participer ou non à ce qui était, est et sera encore une bouffonnerie tant que ce régime n’aura pas été délogé ? Ergoter aujourd’hui sur le fait que la fraude s’est lourdement appuyée sur le vote des militaires est une marque désolante d’infantilisme politique. Eh oui ! Ce mois de novembre, c’est peut-être les militaires qui ont gonflé les résultats. La prochaine fois, ça sera les gardes communaux, même dissous. Ensuite, les pompiers. Et peut-être même un jour, le corps auxiliaire des gardiens de parking. C’est totalement idiot que cette voie-là de la contestation d’un scrutin ! Rester sur l’essentiel, bon Dieu ! S’arcbouter comme des mords-la-faim à l’idéologie : participer ou non à un acte délictuel ! Voilà la seule interrogation qui permettra d’identifier clairement le champ des intervenants dans l’avenir de ce pays. Qui est qui, avec qui et contre qui ? Ce n’est que comme ça que le changement peut intervenir. Changer ce régime par l’urne ? Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Et celle des votes organisés par le Palais n’a que trop duré, traîné en longueur. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.  H. L .