339-/- ACTUALITES Du Dimanche 03 Décembre 2017
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Dimanche 03 Décembre 2017
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الجزائر - توقعات حالة الطقس الأحد، 03 ديسمبر 2017 م
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ACTUALITÉ
Plus de 8.500 visas français délivrés aux étudiants algériens en 2017
Une quarantaine de boulangers poursuivis en justice pour avoir augmenté le prix du pain à Bouira
L’ambassade d’Algérie à Belgrade lui rend un dernier hommage : Stevan Labudovic, un témoin des maquis de l’ALN
P/APW de Sidi Bel Abbès : Le wali décrète le huis clos et interdit l’accès aux médias
Selon l’union européenne : «L’élection de 2019 est le seul cap» du gouvernement
Repère : Des signes d’apaisement entre Alger et Rabat
Talaie El Hourriyet : «Les élections locales n’ont été ni régulières ni sereines»
Son prix fait polémique : La baguette de pain plus chère et plus légère
Hadj Tahar Boulenouar. Président de l’Association nationale des commerçants algériens (ANCA) : «La décision des boulangers est illégale»
Harcèlement sexuel à Sonelgaz : Les langues se délient
SPORTS

Après sa défaite face au CSC à Tizi Ouzou : La JSK se cherche
Coupe du Monde 2018 : Difficile pour le Maroc et la Tunisie
JSM Béjaïa : Un club dans la tourmente
Equipe nationale féminine (U17) : L’Algérie s’écroule face au Cameroun (4–0)
ASO Chlef : Confiance retrouvée des Lions
Subventions publiques : Des aides financières au profit du MCO et de l’ASMO
ECONOMIE

Industrie de l’électronique et de l’électroménager : Le secteur privé à la conquête des marchés extérieurs
Mustapha Boutarcha. Gérant de A2M Electronic : «La lourdeur administrative est pénalisante»
La réduction de la production prolongée à fin 2018 : L’OPEP et la Russie affichent leur cohésion
Les prix du pétrole en légère hausse
Investissements publicitaires en Algérie : Un marché qui pèse 100 millions de dollars
L’Opep et les non-Opep se réunissent à Vienne : La reconduction de l’accord au menu
INTERNATIONAL
Conflit yéménite : Les Nations unies appellent à la levée «urgente» et«complète» du blocus
5e Sommet Union africaine-Union européenne : L’Afrique seule face à ses problèmes
Lutte contre le terrorisme au Sahel : la mise au point d’Alger
Ratios économiques fragiles et inflation en hausse en Tunisie : Le gouvernement Chahed face à des choix difficiles
Macron en Algérie, attendu sur la question de la mémoire
Les dirigeants africains et européens s’engagent contre l’esclavage des migrants
CULTURE

Le film italien L’intrusa primé au 39e Festival international du film du Caire : Même l’utopie a des limites
Le Caire De notre envoyé spécial
Arts plastiques : Leila Boutamine Ould Ali expose ses «Fragments d’un songe équestre»
Association Dar El Gharnatia de Koléa : Organisation d’une manifestation musicale
Festival international du Malouf : La 10e édition s’ouvrira demain
Ambassade d’Espagne : Atelier, exposition et court métrage sur le «Guernica»
Tlemcen : Ouverture du Salon du livre
RÉGION EST
Harcèlement sexuel à Sonelgaz : Les langues se délient
le 03.12.17 | 12h00
Quelques jours seulement après la célébration de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, un nouveau scandale retentit.
Il s’agit de harcèlement sexuel contre des employées du groupe Sonelgaz (Société nationale de l’électricité et du gaz). Le Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz (Snategs) et la Coordination nationale des agents de sécurité et de protection, affiliée à ce syndicat, dénoncent, à travers un communiqué, un chantage sexuel perpétré sur de jeunes employées recrutées sous contrat à durée déterminée.
En effet, selon Raouf Mellal, président du Snategs, ce n’est pas la première fois que ce syndicat dénonce ce type de violence envers les femmes, lesquelles représentent 16% de l’effectif total de Sonelgaz, qui emploi aujourd’hui 90 000 personnes. «Sur ce taux, ce sont les agents d’accueil, dont la majorité sont des femmes, qui sont les plus touchées par ce type de violence et de chantage. Elles sont au nombre de 3000, dont 70% sont recrutées sous CDD.
Cette précarité de leur emploi les rend toutes vulnérables devant les avances de leurs responsables hiérarchiques, tous des hommes. Une pression morale et des chantages sexuels sont pratiqués en contrepartie de contrats plus avantageux, soit des contrats à durée indéterminée (CDI).
Même les femmes mariées ne sont pas épargnées», explique-t-il avant de donner le chiffre provisoire de 70, cas recensés jusqu’à aujourd’hui, de femmes victimes de ce type de violence dans leur lieu de travail au sein de cette entreprise étatique. «Le chiffre est faible, étant donné que ce sujet est tabou.
Soucieuses de leur image sociale, les femmes, malgré leur statut de victimes, ont tendance à avoir peur de la dénonciation. Malgré les textes de loi qui existent, il faut que le regard de la société change envers ces femmes qui ne sont autres que des victimes et surtout évite d’en juger les plus courageuses, telle Sarah, l’employée de Sonelgaz de Annaba», ajoute-t-il.
Pour rappel, l’affaire de cette employée, membre de la commission femme du Snategs, remonte à la fin de l’année dernière, où cette employée a dénoncé les chantages sexuels de son responsable et a osé déposer plainte auprès de la direction générale de Sonelgaz. Cette dernière a traduit la victime en conseil de discipline, qui a abouti à son licenciement. Epaulée par le syndicat, cette dernière finit par avoir gain de cause et voir son harceleur sanctionné.
La Coordination nationale des agents de sécurité et de protection ne cache pas son intention de saisir la justice pour mettre un terme à ce type de violence. Signalons que plusieurs actions ont déjà été menées par le Snategs, dont des grèves et des mouvements de protestation. Nos tentatives pour contacter la direction de Sonelgaz n’ont pas abouti.
Pour sa part, Yamina Maghraoui, présidente du comité des femmes travailleuses du Snapap (Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique), a indiqué lors d’une rencontre-débat organisée, hier, sur la violence envers les femmes en milieu de travail, que 35% des femmes travailleuses sont harcelées.
Ce chiffre émanant d’une étude réalisée par ce comité en 2014 est probablement en hausse. «Durant notre rencontre-débat, nous avons donné la parole à plusieurs femmes qui ont chacune raconté leur histoire, qui souvent finit mal. Elles se retrouvent au cœur de jugements hâtifs de la société et un mari ou une famille qui ne protègent et ne défendent pas ou pas assez la femme victime de violences, encore moins de violence sexuelle.
Parmi les témoignages les plus poignants, il y avait ceux de 3 femmes harcelées, dont les relations familiales et conjugales ont été perturbées au point où même le divorce a été frôlé», abonde-t-elle avant d’annoncer un plan d’action et un plaidoyer en voie de réalisation pour faire face à ce type de violences faites aux femmes, notamment dans le milieu professionnel. Deux cellules d’écoute ont également été installées dans les wilayas d’Alger et Oran.
Asma Bersali
Une quarantaine de boulangers poursuivis en justice pour avoir augmenté le prix du pain à Bouira
le 03.12.17 | 14h41
Une quarantaine de boulangers sont poursuivis en justice à Bouira pour avoir augmenté le prix de la baguette de pain à 15 da, a appris l'APS dimanche auprès des services du commerce de la wilaya.
"Les boulangers ayant augmenté le prix du pain à 15 dinars dans la wilaya de Bouira, au nombre de 40, sont poursuivis en justice. Ils ont reçu dimanche leurs procès-verbaux", a expliqué Mustapha Mihoubi, chef de service de contrôle des pratiques commerciales à la direction local du commerce.
"L'augmentation qu'a connue ces derniers jours la baguette de pain (à Bouira) est illégale et anarchique, et ses auteurs sont tous poursuivis en justice", a-t-il encore précisé. Depuis quelques jours, la baguette de pain se vend à 15 dinars à travers plusieurs régions de la wilaya de Bouira, une hausse subite ayant soulevé les inquiétudes et la colère des citoyens.
Des boulangers ont annoncé cette augmentation unilatérale par de simples affiches collées aux mûrs, suscitant une véritable polémique autour du sujet.
APS
Repère
Des signes d’apaisement entre Alger et Rabat
le 03.12.17 | 12h00
Une poignée de main, un sourire et un retour d’un ambassadeur : en quelques jours, les relations algéro-marocaines, tendues depuis que Abdelkader Messahel a accusé nos voisins de l’ouest de s’adonner au commerce de la drogue, semblent en train de s’apaiser. Il n’y a pas de déclarations franches, mais les deux pays donnent des signes d’un réchauffement, du moins d’une accalmie recherchée par Alger et Rabat.
La poignée de main, échangée brièvement entre Ahmed Ouyahia et le Roi du Maroc lors du sommet Europe-Afrique d’Abidjan, a été largement commentée. Les deux hommes ont échangé une poignée de main et des sourires qui en disent long sur le geste du Premier ministre algérien.
L’apaisement dans les relations entre les deux pays semble être l’objectif recherché par ce geste, qui ne semble pas être aussi spontané qu’il y paraît. Car, Ahmed Ouyahia, en diplomate chevronné, avait largement la possibilité de ne pas croiser le souverain marocain. Il est allé le saluer. Un geste qui ne peut être anodin. «Je lui (au souverain) ai transmis mes salutations, ainsi que celles de Son Excellence le président algérien», a expliqué le Premier ministre au site marocain le 360.com.
Et d’ajouter : «C’est tout à fait naturel entre voisins». Il a même demandé au journaliste de «transmettre les salutations du peuple algérien à nos frères du royaume».
Quelques heures avant ce message, le Royaume du Maroc a annoncé le retour de son ambassadeur en Algérie. Lahcen Abdelkhalek a regagné Alger le 27 novembre dernier. Les autorités marocaines n’ont rien indiqué. Mais une source diplomatique de ce pays, citée par le journal El Khabar, a précisé que dans cette crise, «aucune partie n’a intérêt à ce que la situation reste tendue». Et le mot semble être prononcé. Puisque depuis que Abdelkader Messahel a accusé le Royaume du Maroc et ses institutions de s’adonner au commerce de la drogue, les liens entre les deux pays sont redevenus tourmentés.
Car, en vérité, depuis que le Maroc a annexé le Sahara occidental en 1976, les liens entre Alger et Rabat n’ont jamais été réellement bons. Malgré la volonté répétée de l’Algérie de circonscrire le problème sahraoui aux Nations unies, le Maroc y voit toujours une tentative d’«attenter» à son «intégrité territoriale».
Un regain dans les relations entre les deux pays est bénéfique pour les deux peuples. Mais pas seulement. Les partenaires de l’Algérie et du Maroc, notamment la France et l’Union européenne, auraient poussé les deux gouvernements à opérer un rapprochement et apaiser les tensions. Personne ne semble vouloir verser de l’huile sur les feux qui embrasent la région, à commencer par le chaos libyen en passant par la crise des migrants et l’instabilité chronique qui règne au Sahel. Cela ne signifie pas pour autant que tous les différends sont levés entre les deux pays. Une situation de ni guerre ni paix reste toujours de mise en attendant, peut-être, un miracle qui mettra définitivement fin à cette situation.
Ali Boukhlef
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