340/- ACTUALITES Du Lundi 04 Décembre 2017
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Lundi 04 Décembre 2017
الإثنين 04 ديسمبر 2017 م
الإثنين 15 ربيع الأول 1439 ه
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Algérie - Prévisions météo du lundi 4 décembre 2017
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أحوال الطقس في الجزائر ليو الإثنين 04 ديسمبر 2017 م
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ACTUALITÉ
Le salaire net moyen en Algérie estimé à 39.900 DA
Ouargla : La localité d’El Bour en émoi après le décès tragique de Haythem
Le RND s’empare de la gestion de l’APW à Bouira
Abdelaziz Belaïd. Président du Front El Moustakbal : «Prêts à travailler avec le Premier ministre sous certaines conditions»
Étude sur la Discrimination et la stigmatisation liées au vih/sida : Les femmes plus touchées par l’exclusion
Boualem Amoura. Secrétaire général du SATEF : «Le gouvernement veut mâter les fonctionnaires et à travers eux l’Intersyndicale»
Évoquant un deal entre le FLN et le Front El Moustakbal pour contrôler les APW : Le RND crie à la «trahison»
Résultats des élections locales : Des partis dénoncent le rejet des recours
Coopération : Plus de 8500 visas français délivrés aux étudiants algériens en 2017
Élection contestée du P/APC de Dahra (Chlef) : Affrontements entre les protestataires et les gendarmes
SPORTS

Equipe Nationale : Madjer veut jouer contre des mondialistes
ligue régionale de football de Constantine : Dossier accablant
Coupe du Monde 2026 : Un match déjà plié
Ligue de Chlef : Un président en sursis ?
JSS : Les Sudistes gagnent difficilement
USMBA : Cherif El Ouazzani regrette le «semi-échec»
ECONOMIE

Mal formés, au chômage ou sous-payés : La galère des nouveaux diplômés
Roland Sarton. Chef du projet «de l’Université au monde du travail» (Bureau de l’OIT à Alger) : «Co-construire des programmes de formation entre l’université et l’entreprise»
Sondage de l’ANEM auprès des chefs d’entreprise : 47% des employeurs se plaignent de la rareté des compétences
Loi de finances 2018 : La monnaie virtuelle interdite
Selon une enquête du CREAD : Le secteur public recrute de moins en moins
Le bitcoin, une menace pour le système financier ?
INTERNATIONAL

Yémen: les Houthis affirment que l'ex-président Ali Abdallah Saleh a été tué
Crise yéménite : L’alliance entre rebelles vole en éclats
Conflit du Sahara Occidental : Le Canadien Colin Stewart nouveau chef de la Minurso
En bref…
Conflit yéménite : Les Nations unies appellent à la levée «urgente» et«complète» du blocus
5e Sommet Union africaine-Union européenne : L’Afrique seule face à ses problèmes
CULTURE

Prévu les 4 et 5 janvier prochain à alger : Un grand orchestre et des vedettes françaises au concert d'Idir
Décès du peintre Abdallah Benmansour à l’âge de 88 ans : Un artiste réservé et distant mais profondément humain
Houna Qassantina révèle leur dépôt au Louvre : Appel à mobilisation pour récupérer des fresques numides
Musique : Polyphène de retour sur scène
Appel à la création d’une union des oulémas du Maghreb
Le film italien L’intrusa primé au 39e Festival international du film du Caire : Même l’utopie a des limites
Le salaire net moyen en Algérie estimé à 39.900 DA
le 04.12.17 | 18h48
Le salaire net moyen mensuel a été globalement de 39.900 DA en 2016 à raison de 55.700 DA dans le secteur public contre 32.600 DA dans le privé national, a appris l`APS auprès de l`Office national des statistiques (ONS).
APS
Boualem Amoura. Secrétaire général du SATEF
«Le gouvernement veut mâter les fonctionnaires et à travers eux l’Intersyndicale»
le 04.12.17 | 12h00

- Votre syndicat, le Satef, a dénoncé dans le communiqué la «répression féroce et sauvage à l’encontre des militants et de tous les travailleurs» qui ont essayé de se rassembler à Alger. Pourquoi, selon vous, les pouvoirs publics ont recouru à la répression contre cette action pacifique ?
Pour eux, personne ne doit briser le mur de la peur de manifester à Alger. La capitale leur appartient et ils font d’elle ce qu’ils veulent. Puis, s’ils mâtent les fonctionnaires et à travers eux l’Intersyndicale, ils auraient normalisé toute la population, mais nous ne nous tairons pas. Il y a trop d’injustices dans ce pays.
- Vous dénoncez également le manque de solidarité des députés. Comment expliquez-vous ce manque d’engagement de la société civile et de certains députés des partis dit de l’opposition ?
C’est un constat amer. La majorité des députés n’est pas issue de la société civile et ils n’ont jamais été militants. Ils ont eu leurs postes soit par la «chkara», soit par le clientélisme et pour certains par abdication. Donc ils ne connaissent rien au combat noble de défendre les classes ouvrières. Mais nous tenons à remercier les députés de l’opposition qui ont toujours essayé d’être avec nous dans nos actions et surtout ceux du Parti des travailleurs qui étaient avec nous toute la journée du samedi 25 novembre. Pour les autres, qui ont d’ailleurs voté la loi de finances 2018, nous n’attendons rien de leur part, ils servent leurs maîtres.
Pour la société civile, elle est démissionnaire, elle est devenue spectatrice d’une situation qui la concerne en premier lieu. Les gens nous regardent nous faire tabasser par la police et passent leur chemin, c’est comme si le problème ne les concernait nullement. C’est très inquiétant ce qui se passe dans mon pays. J’ai peur pour lui ! Qui le défendra demain ? Peut-on compter sur un peuple qui préfère prendre la mer et être mangé par des poissons, au lieu de militer pour changer sa situation ? C’est de la lâcheté. Nos aïeux ont fait mieux.
- Le dialogue ouvert par le ministère du Travail a vite été fermé. Pourquoi ?
Oui, à l’époque, le seul syndicat de l’Intersyndicale à être contre la participation à ce dialogue biaisé était le Satef, mais les autres camarades nous ont demandé d’aller ensemble, et c’est ce que nous avons fait pour garder la cohésion du groupe (Intersyndicale). Malheureusement c’était une ruse de plus du pouvoir à l’approche des élections législatives de mai 2017 et puis il a fermé la porte.
L’ex-ministre du Travail nous avait dit qu’il était mandaté par le président de la République pour engager une nouvelle ère de dialogue et qu’il lui transmettra fidèlement nos doléances, mais nous constatons avec amertume que c’était de la poudre aux yeux.
- Y a-t-il une volonté de privilégier l’UGTA au détriment des syndicats autonomes, comme l’expliquent certains membres de l’Intersyndicale ?
Et comment ! Cela a été le cas depuis 1962, c’est un syndicat ou plutôt un ministère du pouvoir, ils l’utilisent comme pompier. L’Ugta a toujours défendu et exécuté toutes les décisions prises par le pouvoir, car elle bénéficie de privilèges, de beaucoup de privilèges. C’est une entreprise, pas un syndicat. Et ils continueront à le faire tant qu’elle sert leurs intérêts, mais s’en sépareront dès lors qu’elle ne servira à rien !
- Les revendications de l’Intersyndicale sont liées principalement à la loi sur la retraite, au code du travail et à défendre le pouvoir d’achat. Quelle est la situation actuelle du monde du travail ?
Elle est désastreuse et très inquiétante. Il y a des licenciements, de la précarité, de la hogra, un pouvoir d’achat en érosion et qui s’aggravera avec l’adoption de la loi de finances 2018 par des députés sans honte bue. L’augmentation des prix de tous les produits va influencer négativement et inévitablement sur le pouvoir d’achat de l’Algérien et la misère s’installera bientôt en Algérie.
J’ai peur pour mon pays. Quand l’Etat ampute 60% du budget de fonctionnement des établissements scolaires, sachez que l’Algérie ne se porte pas bien ! Le secteur de l’éducation est stratégique et sacré. On ne badine pas avec l’éducation. Je le répète, j’ai peur pour mon pays avec cette politique menée par nos gouvernants, ils doivent se ressaisir.
- L’Intersyndicale compte se muer en Confédération. Un processus est engagé depuis le début de l’année, avec l’installation d’une commission pour la préparation des statuts. Quelle est la prochaine étape ?
Oui, nous n’avons pas le choix, pour contrecarrer le syndicat du pouvoir, il nous faut nous organiser en confédération pour peser de notre poids dans le monde du travail, le secteur économique doit se joindre à nous, les travailleurs du secteur économique ont les mêmes problèmes que nous. Nous sommes dans la même marmite.
Une confédération autonome dérangera beaucoup les pouvoirs publics, je sais qu’ils ne nous laisseront pas faire. Ils vont nous refuser l’agrément et cela les mettra à nu auprès des instances non gouvernementales internationales. On aura essayé. La prochaine étape, c’est le dépôt du dossier de création. Mercredi prochain, nous allons annoncer la date de la constitution de cette confédération.
- L’Intersyndicale compte aller vers des actions plus dures avec le début de l’année. Lesquelles ?
Nous sommes contraints d’aller vers le durcissement des actions, de prime abord revenir à Alger, c’est notre capitale, puis des grèves cycliques et le gouvernement assumera toutes les conséquences, car il refuse d’ouvrir les portes du dialogue. Nos demandes d’audience auprès de l’ex- chef de gouvernement Tebboune et du président de la République sont restées lettre morte !
Sommes-nous des Algériennes et des Algériens ou pas ? La question reste posée. Nous allons aussi saisir le BIT (Bureau international du travail) concernant l’entrave au libre exercice syndical, ainsi que pour le respect des conventions signées par l’Algérie.