358-/- ACTUALITES Du Vendredi 22 Décembre 2017
Vendredi 22 Décembre 2017
الجمعة 22 ديسمبر 2017 م
الجمعة 03 ربيع الثاني1439 ه
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ACTUALITÉ

On classe puis on casse
Carnet politique 24
Nadjib Mizi. Expert en programmation neurolinguistique (PNL) et développement personnel : La phobie n’est qu’un apprentissage qui aurait mal tourné
Abdallah Aggoune : Un médecin pas (tout à fait) comme les autres
Nacéra Benseddik. Archéologue : La responsabilité en revient à l’école qui ne leur enseigne pas la fierté de leurs origines pluri-millénaires
Point de vue : L´art n´a ni religion ni nationalité
Mouzaïa : Mise sous scellés d’une entreprise de fabrication de boissons
Saisie d’une importante quantité de kif et récupération de voitures volées
Biskra : Démantèlement d’un réseau de faussaires
La Charte de partenariat public-privé sera signée demain au siège de l’UGTA
SPORTS

Rugby : Les Algériens veulent leur revanche face au Maroc
NAHD : La belle revanche du gardien Merbah
Alléchant Arsenal-Liverpool ce soir
5 millions de dollars pour le vainqueur de la Coupe arabe
Belfodil buteur, Brême qualifié
La pelouse du clasico, «meilleure qu’en Ligue des champions»
ECONOMIE

Palmier-dattier : Les produits dérivés en mal de certification
Adelmadjid Khobzi. Président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) des Ziban : Durant la décennie noire, l’Algérie a perdu du terrain dans l’exportation des dattes
Une première unité de production de sucre de dattes à Biskra
Karim Debache invente un aliment de bétail à base de rebuts des palmeraies
Marchés publics : Les assureurs privés dénoncent leur éviction
Industrie du liège : Les entreprises locales se meurent
INTERNATIONAL

Catalogne : les indépendantistes conservent la majorité absolue au parlement
Colère du Kurdistan irakien contre ses propres partis politiques
Catalogne L’indépendance dépend des résultats du scrutin
En bref…
Statut d’Al Qods : Les Etats-Unis passent aux menaces
Point de vue : Les chances de succès bien réelles d’une 3e Intifadha
CULTURE

Le street art s’impose
Concours : C'est graff docteur ?
Douzième Festival national du théâtre professionnel d’Alger : Seize pièces théâtrales en lice
Ali Battache. Auteur : «Faire sortir Si H’mimi Oufadel de l’oubli
Vu à la télé : La jeunesse ne calcule pas
Le Poète soufi Djalâl ad-Dîn Rûmî : Plus de sept siècles après sa mort, il fait toujours tourner des têtes
On classe puis on casse
le 22.12.17 | 12h00

La statue de Aïn Fouara de Sétif a été saccagée cette semaine. Au-delà de cet acte, El Watan Week-end veut revenir sur l’attachement des Algériens à leur patrimoine et la symbolique des statues.
Hormis les «politiques» — les élus s’entend — qui se sont inscrits aux abonnés absents, les Sétifiens pour lesquels Aïn Fouara représente beaucoup et dont la statue qui faisait leur fierté a été saccagée lundi dernier, condamnent l’acte. «Pour la gouverne des obscurantistes, la statue n’est pas témoin de l’histoire contemporaine de la ville pour rien. Elle restera là où elle trône depuis 1899. On l’aime car elle s’est, de tout temps, associée à nos joies et peines. Faisant partie d’un sublime décor, sa nudité ne choque personne.
Aïn Fouara n’est pas une momie, sa place est ici. Elle n’ira nulle part. La fontaine est un site touristique de premier plan. Les Algériens et étrangers de passage s’arrêtent pour boire son eau bénite et immortaliser ce moment magique», révèlent non sans colère des personnes d’un certain âge.
Toufik Gasmi, président de l’Association des anciens élèves du lycée Mohamed Kerouani, ne décolère pas : «L’obscurantisme a encore frappé et en plein jour. Au cœur de la ville de Sétif, la statue majestueuse et légendaire, jadis lavée et ‘‘soignée’’ par nos mères et grands-mères, à été meurtrie par un intégriste venu de nulle part qui, marteau et burin à la main, a entrepris son œuvre destructrice. Devant cet acte ‘‘ignoble’’, nous anciens et anciennes lycéens condamnons avec tout le mépris cet acte ignoble et appelons à la préservation de tous les sites archéologiques.»
Patrimoine
L’archéologue et directrice du Musée national, Chadia Kharfallah, n’y va pas par quatre chemins : «Aïn Fouara est un monument classé. Il est protégé par la loi 98-04 relative à la protection du patrimoine national. Lequel occupe une place importante dans l’histoire de la ville regorgeant de vestiges des civilisations anciennes. Ce chef-d’œuvre donne une autre dimension à la beauté du site.
On n’a donc pas le droit de le dénaturer, de l’abîmer ou de le vandaliser…» Sans réfléchir, l’archéologue restaurateur Abdelkader Bensalah, qu’on ne présente plus, s’est déplacé de Cherchell où il a restauré de nombreuses œuvres d’art : «Je suis venu par orgueil. On va la restaurer. A l’issue de l’opération, la statue ne sera que plus belle. Et pour perpétuer une coutume sétifienne, elle aura droit à une très belle toilette.»
Anthropologue et psychologue à la fois, le Dr Toufik Samai de l’université de Sétif II nous éclaire un peu plus : «Ce qui est remarquable dans cette œuvre, c’est que l’endroit représentait dans la mémoire populaire un espace de rencontres conviviales, de communication et de rituels de purification. La présence donc de cette femme sculptée ne dérangeait nullement, néanmoins elle symbolise, tout de même, une féminité projetant l’idée de la continuité de la vie par l’eau coulant à travers ses quatre côtés.
Aïn Fouara englobe d’une part la vitalité de la vie symbolisée par l’eau et, d’autre part, l’aspect éternel de la féminité fertile symbolisée par la statuette, c’est ce qui nous révèle une double symbolique sur laquelle nous nous basons pour déceler et comprendre le caractère mythique que connaît cette fontaine depuis son installation à la fin du XIXe siècle.
Aussi, nous pouvons observer qu’elle est présentée comme une femme seule sans le conjoint, comme si elle interpelle le passant pour lui dire : ‘‘Je ne suis la propriété de personne, je suis là exposée et fixée pour accueillir tout visiteur se rapprochant de moi, je suis une perle rare scrutant les humains.’’»
Modernisation
Défenseur invétérée du patrimoine, Mme Assia-Samaia Bouadjadja, docteur en architecture de l’université Sétif I, s’interroge : «Traversant mer et terre, l’œuvre conjuguée du sculpteur Francis de Saint-Vidal, de l’architecte Eldin, auteur du socle, associés à l’entrepreneur Francione, serait venue corroborer le scénario de la ‘‘Place Nationale’’ dédiée jadis aux ‘‘indigènes’’. Voisine du ‘‘Bureau arabe’’ qui a cédé sa place au siège de la municipalité, Aïn Fouara tente, sans nul doute, de participer au projet d’acculturation pour certains et de modernisation pour d’autres. Faut-il qu’elle reste là pour en témoigner…
Au-delà de ces considérations idéologiques, la fameuse statue, gracieusement agrippée à son socle, scrutant l’horizon de l’outre-mer qui l’a vu naître, constitue le fond de perspective, qui est la consécration d’un principe fondamental de l’art urbain, qui a marqué l’image et l’histoire de la ville de par le monde à partir du XVIIe siècle. Faut-il encore une fois, qu’elle reste là pour en témoigner…»
Kamel Beniaiche
5 millions de dollars pour le vainqueur de la Coupe arabe
le 22.12.17 | 12h00
Le vainqueur de la prochaine édition de la Coupe de l’Union arabe des clubs baptisée «Coupe d’Al Qods» empochera 5 millions de dollars, selon les résolutions adoptées par le bureau exécutif de l’Union arabe de football (UAFA), en marge de son assemblée générale extraordinaire tenue mercredi à Riyad en Arabie Saoudite.
Le 63e congrès de l’UAFA a plébiscité le Saoudien Turki Ben Abdu Mohsen Al Cheikh nouveau président de l’instance arabe jusqu’en 2021, succédant ainsi à son compatriote Turki Ben Khaled Ben Fayçal qui avait démissionné de son poste. D’importantes décisions ont été prises par l’exécutif de l’UAFA, entre autres le lancement de trois compétitions chez les sélections, les clubs et les jeunes.
«La Coupe arabe des nations sera lancée avec un haut niveau d’organisation et de participation. Les droits TV d’une seule édition seront destinés à l’aide de quelques fédérations arabes dans le besoin», a indiqué l’UAFA, révélant «qu’un comité d’organisation de ces trois compétitions a été installé et prendra en compte les calendriers continentaux».
Ce comité, présidé par l’ancien président de la Fédération algérienne de football (FAF) Mohamed Raouraoua, est composé de l’Egyptien Hani Abourida, l’Emirati Ahmed Ghanem, l’Irakien Abdelkhalek Messaoud et la Jordanienne Samar Nasr. Le comité d’organisation étudiera également les «modalités de création des prix du meilleur joueur, la meilleure équipe, le meilleur joueur professionnel ainsi que la meilleure sélection arabe», précise encore l’Union arabe de football.
Le nouveau patron de l’UAFA a en outre annoncé la construction d’un nouveau siège de l’instance arabe à Riyad et l’envoi d’une demande officielle à la Fédération internationale de football (Fifa) pour la levée de l’interdiction qui frappe les stades de football en Irak. D’autre part, Radjaâ Allah Esssalmi a été nommé secrétaire général de l’UAFA, alors que le poste de trésorier et responsable de l’administration a été confié à Abd Al-Illah Al Dalaq. L’assemblée générale extraordinaire de l’Union arabe de football s’est déroulée en présence des représentants des pays arabes affiliés à cette instance chargée de la gestion du football arabe, dont Rachid Gasmi représentant de la FAF.
APS
Canal Algérie | Journal télévisé de 12 h pour Vendredi 22 Décembre 2017