Actualité | jeudi 1 décembre 2011
Dilem du Jeudi, 01 Décembre 2011 , Édition N°5858
L'info en continu
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Actualité
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Les enseignants veulent un 13e mois
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L'or d'Amesmessa aux Qataris !
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Culture
«Une énorme boule de feu, la terre tremble !»
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M'SILA
Une secousse de 3,8 sur l'échelle de Richter
Une secousse tellurique de magnitude 3,8 sur l'échelle de Richter a été enregistrée hier à 09h 26 (heure locale) dans la wilaya de M'sila, a annoncé le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag) dans un communiqué. L'épicentre de la secousse a été localisé à 14 km au sud-ouest de Beni Ilmane (willaya de M'sila), a précisé la même source.
œuvres sociales de l’éducation nationale
Les enseignants veulent un 13e mois
le 01.12.11 | 01h00 5 réactions
La rupture avec l’ancien système de gestion permettra aux travailleurs d’avoir un droit de regard sur l’utilisation de l’argent public.
Les syndicats autonomes du secteur de l’éducation se livrent une véritable guerre autour de la gestion des œuvres sociales estimées annuellement à 3000 milliards de centimes, selon le ministre Benbouzid, et au double, selon les représentants des travailleurs. Les syndicats, partagés sur le mode de gestion, sont en pleine campagne dans les établissements scolaires.
Les partisans de la centralisation de la gestion, à leur tête l’Unpef et le Cnapest plaident pour le maintien du principe de solidarité et mettent en exergue la possibilité d’engager des investissements d’envergure avec les fonds mis à la disposition des travailleurs.
Les syndicats, qui font campagne pour la décentralisation, redoutent, quant à eux, l’opacité et le manque de transparence ainsi que l’impossibilité de contrôle et le risque de corruption dans les investissements qui peuvent être engagés. Ces arguments, estiment les «décentralisationnistes», dont le Snapest, le CLA et le SNTE, réduisent à néant les mérites de la centralisation. Le budget de fonctionnement des commissions nationales et de wilaya chargées de la gestion, dans le cas où les travailleurs opteraient pour la centralisation, bouffera 20% du fonds dédié aux œuvres sociales. Ce pourcentage est présenté comme un épouvantail pour convaincre les votants du 7 décembre d’opter pour la gestion décentralisée.
La rupture avec l’ancien système de gestion permettra également aux travailleurs de participer directement dans l’utilisation de l’argent. «Le travailleur dispose concrètement de moyens de contrôle de l’utilisation des fonds et peut même s’impliquer en suggérant à son niveau d’autres destinations de ces sommes, selon les besoins recensés au niveau de l’établissement», estiment-ils également. Le CLA a réalisé un sondage auprès de 25 000 travailleurs dont les conclusions indiquent que 62,13% des travailleurs sont favorables à un 13e mois, 29,63% préfèrent une décentralisation (commission par établissement) et 8,24 seulement sont favorables à la centralisation (commission nationale et de wilaya). Les partisans de la décentralisation craignent que leurs rivaux les reconduisent au point du départ, c’est-à-dire avec la même gestion prônée durant des décennies par l’UGTA.
«Le travail des commissions sera confronté aux mêmes insuffisances que celles relevées par le passé. Certes, le monopole de l’UGTA sera brisé, mais la mainmise sera toujours détenue par quelques personnes, sans aucun moyen efficace de contrôle», prévient la même partie. A rappeler que le 7 décembre se dérouleront les élections autour du mode de gestion des œuvres sociales : centralisation ou décentralisation, aux travailleurs de choisir. Chaque établissement choisira par la même occasion ses représentants et distinguera à la fin un seul délégué pour chaque établissement. Les élections des commissions nationales et de wilaya se feront au cours de la 2e semaine de décembre. Une fois les membres des commissions de wilaya élus, une rencontre nationale sera organisée pour élire le président de la commission nationale et ses vice-présidents.
Fatima Arab
Mme Aïcha El Gueddafi remise à sa place pour la seconde fois par le MAE
le 01.12.11 | 12h03 10 réactions
Le ministère des Affaires étrangères (MAE) a déploré, jeudi à Alger, dans une déclaration de son porte-parole, M. Amar Belani, les propos tenus par Mme Aïcha El Gueddafi sur la télévision Errai, en les qualifiant d"'inacceptables".
"Nous déplorons ces propos inacceptables tout comme nous déplorons vivement le fait que Mme Aïcha El Gueddafi ait enfreint, pour la seconde fois, les règles de l'hospitalité qui lui est accordée, à titre humanitaire, en Algérie", a affirmé M. Belani, dans sa déclaration.
Et d’ajouter : "comme l'avait souligné le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, la famille El Gueddafi est l'hôte de l'Algérie, pour un temps, et nous ne manquerons pas de tirer pleinement les conséquences de cette nouvelle transgression de l'obligation de réserve qu'impose le statut des membres de cette famille en Algérie".
Aïcha Gueddafi Kadhafi, exilée en Algérie depuis le 29 août 2011, avait appelé mardi à venger la mort de son père, le colonel Kadhafi, tué le 20 octobre dernier à Syrte.
Dans un message audio diffusé par la chaîne syrienne Errai à l'occasion du 40ème jour de la disparition de son père Mouammar El Gueddafi, tué le 30 novembre près de Syrte, Mme Aïcha El Gueddafi avait appelé à se soulever contre le Conseil national de Transition (CNT)
C’est la seconde sortie médiatique de la fille de l’ex- colonel depuis qu’elle s’avait été accueillie en Algérie pour des « raisons humanitaires ». Elle avait appelé en septembre dernier à «la lutte armée» en s’en prenant au CNT.
A cette époque, le ministre des Affaire étrangère, Mourad Medelci avait qualifié les propos de Aicha El Gueddafi d’«inacceptable».
R.Bel
Après l’arnaque monumentale de l’australien GMA
Le Qatar s’empare de l’or algérien
Par : RABAH KARECHE
Il a été convenu d’étudier la possibilité de créer une société mixte pour la recherche et l'exploration de l'or dans deux importantes mines du pays.
La signature d’un mémorandum de coopération entre la société Manadjim El-Djazaïr (Manal) et Qatar Mining à la faveur de la visite de travail du ministre qatari de l’Énergie et de l’Industrie, Mohamed Ben Salah El-Sada, en Algérie, lundi passé, confirme non seulement la détermination du ministre de l’énergie et des mines, Youcef Yousfi, à assainir les comptes de son prédécesseur et à mettre un terme aux histoires scandaleuses ayant sérieusement ébranlé son secteur, mais aussi l’intérêt accordé par le gouvernement à la création d’un mécanisme mixte consolidant les relations politiques et économiques entre les deux pays.
La visite de M. El-Sada, qui s’est soldée également par la signature de plusieurs accords bilatéraux dans des secteurs différents tels que le transport, l’agriculture et l’industrie, affiche la volonté de l’Algérie de développer la coopération avec des partenaires orientaux épargnés par la crise économique, d’ouvrir de nouvelles perspectives avec le Qatar. Cet accord confirme aussi, sur le plan politique, la position de privilégié attribuée à Doha, pour ne pas dire qu’Alger est en train de faire des concessions politiques à ce petit pays du Golfe dont la superficie ne dépasse pas celle d’une wilaya algérienne. Par ailleurs, ces accords de coopération, et particulièrement dans le secteur minier, sont une opportunité pour les deux pays d’identifier leurs moyens et de tirer profit des richesses innombrables et des potentialités prometteuses dont dispose l’Algérie, notamment en matière d’or qui est jusque-là mal exploité. Pour cette raison, il a été convenu d’étudier la possibilité de créer une société mixte pour la recherche et l’exploration de l’or dans deux importantes mines du pays, Tirek et Amesmassa, sises respectivement à 440 et 500 km au sud de Tamanrasset. Un projet salvateur à plus d’un titre eu égard aux difficultés financières que traverse actuellement l’entreprise d’exploitation de ces mines (Enor), notamment après le départ de son actionnaire majoritaire, l’australien Gold Mining of Algeria (GMA), qui a, faut-il le rappeler, usé de toute forme de ruse pour faire fortune sur le dos du trésor public. À commencer par le plan d’arnaque monté à son arrivée, en 2007, par son P-DG, Douglas Perkins.
Le plan consistait à approvisionner le site de Tirek à partir d’une roche pauvre en or avec pour objectif d’inciter à sa fermeture et, par la suite, mettre tout le montant “extorqué” à la Banque extérieure d’Algérie dans le site d’Amesmassa avec des méthodes d’exploitation confirmant “la volonté de ce novice actionnaire de saboter le minerai algérien sous le regard complice des dirigeants de l’entreprise”, ont dénoncé les employés de l’Enor qui ont observé dernièrement un mouvement de débrayage de 15 jours. Leur mouvement était motivé, rappelons-le, par le silence du ministère de l’Énergie et des Mines qui a laissé partir tranquillement cet Australien d’escamoteur avec une somme d’argent colossale pendant que les quelque 598 employés de l’Enor broient du noir et se préoccupent du sort de leur famille. Pire que cela, les australiens, a révélé dernièrement l’ex-directeur de l’Enor à Liberté, ont trouvé le moyen de détourner d’importantes sommes d’argent via le recrutement d’une main-d’œuvre africaine. Cet associé “du diable”, comme préfère le qualifier un membre du syndicat de l’entreprise, s’accaparait la grande partie des sommes versées par l’Enor pour le paiement de ces africains qui sont en réalité rémunérés douze fois moins que le salaire déclaré. Décidément, les employés de l’Enor, gavés de promesses, croient dur comme fer que leur entreprise ne sera remise sur rails que si elle est confiée majoritairement aux algériens, en application de la loi en vigueur.
RABAH KARECHE
Crise de la dette souveraine dans la zone euro
L’Algérie sera touchée “dans un proche avenir”
Par : Meziane Rabhi
Les effets de la crise de la dette souveraine dans la zone euro commenceront à se faire sentir en Algérie dans un proche avenir, a averti l’économiste Bachir M’Sitfa, lors d’une conférence sur “l’impact de la crise de la zone l’euro sur l’Algérie” organisée, hier, par l’association nationale culturelle Mohamed-Amine-Lamoudi au centre culturel Aïssa-Messaoudi, à Hussein-Dey (Alger).
“Je ne partage pas l’avis de ceux qui affirment que l’Algérie est à l’abri”, lance l’économiste, rappelant l’épisode de l’ancien ministre des Finances, Abdelkrim Harchaoui, en 1998. L’économiste argumente que les politiques d’austérité suivies dans quasiment tous les pays européens comme réponse au défi de la dette souveraine et pour réduire les déficits publics vont précipiter la récession. La croissance économique moyenne dans la zone euro est estimée à 0,5%. Conséquence : la demande en matières premières, dont le pétrole et le gaz, va baisser. Cette austérité pourrait conduire à une réduction de la consommation d’énergie dans ces pays, ce qui aurait une conséquence directe sur nos exportations de gaz et, évidemment, sur nos recettes.
“À compter du mois de mars, le prix du baril du pétrole va chuter à 80 dollars”, estime M. Bachir M’Sitfa. Selon lui, les prix actuels, qui tournent autour de 100 dollars le baril, sont soutenus par la demande sur le pétrole pour chauffage et non pas par la demande du secteur industriel. “Si le pétrole tombe à
80 dollars le baril, notre balance commerciale sera déficitaire”, avertit l’économiste.
Au-delà du prix du pétrole, la crise affectera les exportations algériennes d’hydrocarbures, qui représentent 97% de l’ensemble des exportations et 60% des revenus de l’État. Déjà, indique Bachir M’Sitfa, depuis 2007, les exportations d’hydrocarbures ont régressé de 25% en volume. Cette régression n’a pas été ressentie parce que les prix sont élevés. Parallèlement, les exportations hors hydrocarbures, évaluées à 1,5 milliard de dollars, demeurent insignifiantes et ne représentent qu’à peine 2% des exportations globales.
Sur le plan des importations, les prix des produits et services en provenance de la zone euro vont flamber. Les importations de l’Algérie, au 1er semestre 2011, ont atteint les 23,3 milliards de dollars dont plus de 53% proviennent de l’UE. Selon les chiffres du Cnis, les importations en provenance de l’UE ont enregistré une hausse de 19,5% par rapport à la même période de 2010, en passant de 10,5 milliards de dollars à 12,5 milliards.
La facture alimentaire a connu une hausse vertigineuse. Pour l’heure, l’inflation n’est pas ressentie par le citoyen algérien parce qu’elle est amortie par les subventions généreuses de l’État.
Pour Bachir M’Sitfa, à court terme, l’impact de la crise peut être jugulé, le pays disposant d’épargnes publiques, à long terme le risque est important. Et de son point de vue, la crise risque de perdurer. “Dans trois à quatre années, si la crise persiste, nous allons connaître la même situation vécue en 1990”, prévoit-il. D’où l’urgence de construire une économie diversifiée et réduire la grave dépendance de l’Algérie aux hydrocarbures.
Dans ce cadre, Bachir M’Sitfa suggère la création d’un ministère de l’économie. L’économiste propose également de transformer le fonds de la zakat en véritable banque.
M. R.
LGÉRIENS SÉROPOSITIFS DEPUIS 2005
Le sida fait des ravages
Les laboratoires omettent de transmettre les résultats de leurs analyses à l'Institut Pasteur.
Le VIH est une maladie sournoise, qui se propage lentement, n'épargnant ni les personnes adultes, ni les nouveau-nés. Selon le Dr Salima Bouzghoub, biologiste à l'Institut Pasteur, 1866 Algériens ont été déclarés séropositifs et 266 sont sidéens depuis 2005, parmi lesquels 16 bébés contaminés par leurs mères porteuses du virus.
La transmission de la maladie s'effectue, dans les deux tiers des cas, lors des accouchements, contre 33% durant les trois premiers mois de grossesse. Les rapports sexuels sans utilisation de moyens de protection sont les principales causes de la maladie.
L'invitée du forum d'El Moudjahid, qui s'exprimait à la veille de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida, a beaucoup insisté sur les moyens de prévention, qui, dit-elle constituent l'unique rempart pour lutter efficacement contre la propagation du virus qui menace la santé publique. «Le sida est une maladie chronique qui n'arrive pas qu'aux autres. On doit faire très attention pour l'éviter en multipliant les campagnes de prévention et en renforçant les moyens de dépistage au niveau des structures sanitaires notamment.»
Même si elle est évaluée qu'à 0,3% seulement, la transmission du sida par injection comporte aussi des risques. Tout comme certaines maladies telles que l'hépatite B ou la syphilis qui peuvent véhiculer la maladie.
Les routiers et le flux migratoire sont pour beaucoup dans la propagation du sida. C'est en tout cas la conclusion à laquelle est parvenue Salima Bouzghoub qui cible les populations du sud du pays en indiquant qu'elles sont les plus exposées. Qui dit sida, dit rapports sexuels sans moyens de protection. La prostitution est un vecteur. Préférant le vocable «travailleuses du sexe», le Dr Bouzghoub tout en précisant que la contamination se féminise, avertit: «Si celles-ci ne sont pas suivies biologiquement, elles vont mourir.» A une question relative aux génériques, l'oratrice s'est voulue rassurante. Peu importe pour elle si les médicaments sont importés ou produits localement, l'essentiel est qu'ils soient disponibles sur le marché.
134 nouveaux cas de personnes séropositives ont été recensés au cours de l'année 2010 dans la région Centre. Appréhendant les résultats, la plupart des gens refusent de se soumettre aux tests d'usage. «En l'absence de textes de loi, on ne peut obliger personne à les faire», explique-t-elle. Et d'ajouter: «Même les prostituées n'y sont pas contraintes.»
Beaucoup de ceux qui ont accepté de subir des examens d'analyse et qui ont été déclarés séropositifs, disent ignorer comment ils ont contracté la maladie. Que dire alors des laboratoire dont certains ne jouent pas le jeu omettant de transmettre les résultats de leurs analyses à l'Agence nationale du sang ou au Laboratoire national de référence du VIH de l'Institut Pasteur?
Pour M. Larbès, membre de l'Association des personnes atteintes du sida, «le VIH est une maladie comme toutes les autres.
Les malades qu'ils soient séropositifs ou sidéens, ont besoin de notre aide. On ne doit pas les marginaliser ou les considérer comme des parias. Ce sont des Algériens comme nous et ils ont droit à certains égards. Ce n'est pas trop demander.»
/
M'SILA
Une secousse de 3,8 sur l'échelle de Richter
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