Actualité | lundi 4 juin 2012
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2e jour de l’examen du baccalauréat
Les élèves appréhendent l’épreuve de mathématiques
le 04.06.12 | 10h00
Les candidats au baccalauréat ont passé, hier, les trois épreuves programmées à savoir l’arabe, le droit et les sciences islamiques pour les filières sciences expérimentales, mathématiques et gestion économie, lettres et philosophie ainsi que les langues étrangères.
Comme de coutume, les candidats ont commencé par les matières dites secondaires, à l’exception des littéraires. Après avoir passé les deux premières épreuves programmées pour la matinée – l’arabe et le droit pour les inscrits en gestion-économie – les élèves se sont décompressés. «J’ai surmonté le stress dès la première épreuve. Mais hier (la veille du bac, ndlr) était une longue journée pour moi», avoue Tarik rencontré au lycée El Idrissi, l’un des centres d’examen d’Alger. «Dans l’ensemble, les sujets sont abordables», reconnaissent les élèves des deux filières (gestion-économie et mathématiques) orientés d’El Madania vers le centre d’examen El Idrissi. «J’ai éprouvé quelques difficultés pour comprendre le sens du texte de Toufik El Hakim», souligne Amine.
De l’avis de son camarade, le problème ne se situe pas au niveau du style de l’auteur ou du lexique, qu’Amine qualifie de compliqué, mais c’est le niveau des étudiants en langue arabe qui pose problème. «Nous sommes en gestion-économie. Nous n’accordons pas beaucoup d’importance aux langues», reconnaît-il.
Si les candidats habitant à El Madania trouvent leur affectation vers le lycée El Idrissi convenable, les ex-habitants de Diar Echems ayant été recasés à Birtouta et Sebala se plaignent de l’éloignement des centres d’examen. «Nous avons souffert durant toute l’année de l’éloignement et nous continuons à souffrir ces jours-ci. Il en reste pas beaucoup», se soulage un groupe d’élèves, qui se disent perturbés par l’opération de recasement ayant ciblé le quartier de Diar Echems. Ils sont venus très tôt de Birtouta, Birkhadem et Sebala. Les frais du transport et de restauration sont à charge de leurs parents. «Cette année, il n’y a même pas de bouteilles d’eau au centre d’examen, comme cela était le cas l’année dernière», déplore un candidat répétitif.
La première journée est qualifiée de «réussie» par l’ensemble des élèves. Certain candidats en mathématiques n’ont pas caché tout de même leur crainte pour les épreuves d’aujourd’hui : les mathématiques ! Cette matière est programmée pour la matinée.
Par ailleurs, «le seuil limitant les programmes cette année n’est pas comme celui de l’année dernière», déclare Mounir, bachelier inscrit en gestion économie. Mounir, orienté vers le centre d’examen se situant au lycée El Idrissi, affirme que la limitation des cours n’a pas apporté grand-chose. «Cette limitation concerne en moyenne 5 cours. Vu la surcharge des programmes, nous n’avons pas senti l’allégement.
De plus, vu les perturbations qu’a connues l’année scolaire, nous nous attendons à plus de facilitations», demande le candidat venu des hauteurs d’Alger. «J’habite à El Madania, les vagues de neige qui se sont abattues sur les villes côtières durant l’hiver dernier nous ont beaucoup perturbés. A cela s’ajoutent les grèves cycliques menées tantôt par les élèves, tantôt par les enseignants.»
Pour rappel, les résultats de l’examen du baccalauréat seront connus le 2 juillet prochain. Le taux national de réussite a atteint l’année dernière 62,45%, soit 220 518, dont 96 000 (46% du nombre total d’admis) l’ont obtenu avec mention assez bien, bien, très bien et excellent.
Djedjiga Rahmani
Restauration de la steppe algérienne
une bataille contre la dégradation de 32 millions d’hectares
le 04.06.12 | 10h00
La steppe algérienne s’étend sur 23 wilayas et une superficie totale de 32 millions d’hectares, soit près de 14% de la superficie totale du pays. Depuis la mise en œuvre de la politique de renouveau rural et agricole en 2008, un programme de développement comprenant plusieurs actions a été déployé pour les régions steppiques qui s’étendent de l’atlas tellien au Nord jusqu’à l’atlas saharien au Sud.
Du point de vue socioéconomique, plus de 7 millions d’habitants sont concernés par la mise en valeur des potentialités de la steppe. Pour la période 2009-2014, les objectifs tracés comprennent, entre autres, la plantation de plus de 200 000 ha, la mise en défense de plus de 11,3 millions d’hectares et l’ouverture de plus de 10 000 km de routes et pistes pour le désenclavement de localités steppiques. Les financements mobilisés pour les actions prévues s’élèvent à 56 milliards de dinars. Tels sont les principaux indicateurs qui ressortent du programme de développement de la steppe. L’élevage ovin et caprin reste la principale activité économique en plein essor dans les territoires steppiques. Plus de 18 millions de têtes ovines et 3 millions caprines y sont recensés.
Toutefois, bien qu’elle joue un rôle non moins important dans l’équilibre régional et le développement local, la steppe reste confrontée à des vulnérabilités multiples. Il s’agit en premier lieu de la préservation du couvert végétal et la gestion rationnelle des ressources hydriques disponibles. D’où la nécessité de rigueur dans les actions qui y sont menées.
Telle que présentée par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, lors d’un atelier organisé à Alger la semaine dernière au profit de journalistes africains traitant des questions de la désertification et la sécheresse, la nouvelle démarche entreprise par l’Algérie en matière de lutte contre la dégradation des terres vise un double objectif : préserver les ressources naturelles existantes et, en parallèle, défendre les intérêts socioéconomiques des acteurs locaux. D’où le recours à l’option de développement intégré à la faveur de la politique de renouveau agricole et rural. Il rappellera à cet égard les réticences rencontrées auprès des populations locales auparavant lorsque des programmes ont été conçus et mis en œuvre dans ces régions sans que les populations locales n’y soient impliquées, comme cela a été le cas lors de la réalisation du barrage vert. «Les populations procèdent alors à l’arrachage des arbres», a-t-il dit.
En conséquence, la nouvelle approche de gestion des espaces steppiques semble intégrer la spécificité locale. Il en est ainsi pour les parcours qui sont fermés au pâturage pendant trois années et leur réouverture aux cheptels n’intervient qu’après la régénération de la végétation. Ils sont alors mis à la disposition des éleveurs moyennant une allocation de pacage de 1000 DA/hectares. Les recettes engrangées sont versées au profit des collectivités locales (les communes). Avant la mise en œuvre de cette nouvelle phase de restauration, il faut dire que la steppe est entrée dans un cycle de dégradation, comme le constate un document du HCDS (Haut-Commissariat pour le développement de la steppe) relevant «une importante régression du couvert végétal et un niveau de dégradation alarmant». Une diminution sensible de la production fourragère est également constatée passant de «106 unités fourragères/hectare en 1968 à 72,53 UF/ha en 2001», précise le même document.
Dressant l’état des lieux des parcours steppiques, le HCDS en dénombre cinq catégories. Les parcours classés bons représentent près de 1,4 million d’hectares, soit pus de 5% de la superficie totale de la steppe, près de 3,9 millions d’hectares représentent les parcours classés moyens (10,9%), les parcours dégradés, eux, représentent 2,08 millions d’hectares (7,84%), mais le plus vaste territoire steppique est classé comme très dégradé. Les parcours très dégradés s’étendent en effet sur plus de 15,3 millions d’hectares, ce qui représente 57,75% de la superficie totale de la steppe. Ce sont ces derniers qui nécessitent alors des opérations de restauration, comprenant en priorité la réhabilitation du couvert végétal, la fixation des dunes, la mobilisation des ressources hydriques (le stockage des eaux de surface et la mise en place d’une politique d’exploitation rationnelle des ressources souterraines).
Outre les zones de parcours et l’élevage, des potentialités appréciables viennent d’être identifiées dans ces régions en matière de développement de plusieurs cultures, notamment céréalières et arboricoles. Le premier défi qui s’impose en la matière reste toutefois celui de la maîtrise des systèmes d’irrigation afin d’assurer la pérennité de ces périmètres et d’éviter la dégradation des sols par la salinisation.
Avec une meilleure maîtrise et une politique de développement tenant compte de tous les aspects, la steppe algérienne sera un facteur-clé dans l’aménagement du territoire dès lors elle contribuera à l’atténuation de l’exode rural et même à la diminution de la pression démographique sur les grands centres urbains.
Mohamed Naili
Jijel : Deuxième jour d’émeutes à la cité Ayouf
le 04.06.12 | 17h17
Après une matinée relativement calme, les émeutes ont repris ce lundi à Jijel. Les routes ont été une fois encore fermées à la circulation à l’aide de pierres, pneus et autres objets hétéroclites.
La cité Ayouf, située sur les hauteurs de la ville de Jijel vit depuis dimanche en fin d’après-midi, au rythme de l’émeute après le décès accidentel d’un homme, âgé de 59 ans, mortellement électrocuté par une ligne électrique traversant ce quartier.
Cette nouvelle victime est la deuxième en l’espace d’une année. On se souvient qu’en début de l’année en cours, des émeutes similaires avaient éclaté suite au décès dans les mêmes conditions d’un jeune habitant de ce même quartier.
La direction de l’éducation et l’antenne d’Algérie poste, pris pour cibles par des manifestants, ont vu leurs vitres voler en éclats. Les forces antiémeute qui ont usé par moments de gaz lacrymogènes, ont essuyé une pluie de pierres.
Une vingtaine de policiers dont un principal ont été blessés. Cette nouvelle émeute remet sur la table le problème des lignes électriques qui surplombent des habitations présentant ainsi un danger aux habitants se trouvant sur leur balcon ou sur la terrasse.
Jusque-là, la seule riposte a été de soutenir que la ligne a précédé ces habitations venues ainsi empiéter sur la zone de sécurité de cette dernière.
Mais, devant la multiplication des victimes, une solution doit être absolument trouvée du moment qu’il est hors de question de procéder à la démolition de tout un quartier pour préserver cette ligne électrique.
Fodil S.