Actualité | mardi 21 février 2012

 
 
 
 

Surenchère verbale contre l'immigration

Le candidat encore président de la République propose une nouvelle fois un référendum sur l’immigration.

 

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Actualité

«Jeunes, entre malaise de vie et projet de vie»
L’association pour l’aide, la recherche et le perfectionnement en psychologie – Société algérienne de recherche en...

 

«Il faut une ligne de démarcation entre les démocrates et les intégristes»

 

Internet, ce nouveau mode de recrutement
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On achève bien les terres agricoles à Boumerdès
Les procédures de distraction contenues dans l’instruction du Premier ministre ne font à aucun moment allusion à l’APW....

Sports

Il y aura un arbitre algérien au Mondial brésilien
La prestation de nos arbitres durant la CAN 2012 a été jugée «très satisfaisante» par les observateurs et...

 

La FIFA est au courant de l'affaire
Depuis son ébruitement, l’affaire des enfants handicapés des anciens joueurs internationaux de l’équipe nationale de...

 

Ghezzal le remplace : Yebda indisponible huit mois
Le verdict est tombé officiellement hier : Hassan Yebda est victime d’une double blessure.

Economie

Balance commerciale : Les importations en baisse de près de 6,3% en janvier
La balance commerciale de l’Algérie a enregistré un excédent de 2,22 milliards de dollars en janvier 2012 contre 1,16 milliard...

 

«Un plan de transformation qui tend à redéfinir le métier de banquier»
Créée en 1999, la filiale algérienne du groupe bancaire européen Société Générale compte...

 

FCE Les patrons ont le moral !
L’indice de confiance des chefs d’entreprise inscrit une forte hausse pour le mois de janvier.

International

Les «5+5» mettent en garde contre un «scénario irakien» en Syrie
Le bras armé d’Al Assad ne prête pas trop attention à cette pression diplomatique et continue à tuer des dizaines de...

 

Alger et Paris sur la même longueur d'onde
La France se reconnaît «tout à fait» dans la démarche du processus engagé à Alger pour trouver une solution...

 

Premier scrutin en Libye depuis 40 ans : Misrata élit son conseil local
Les habitants de Misrata votaient, hier, pour élire leur conseil local, lors des premières élections jamais organisées en...

Culture

«J'ai encore l'envie de composer des chansons»
Le chanteur d’expression kabyle, Oukil Amar, est hospitalisé à Paris depuis plusieurs semaines, a-t-on appris du réalisateur...

 

Vient de paraître : Le mouvement syndical algérien à l'épreuve de l'indépendance de Abdelmadjid Azzi
L’auteur nous prévient d’entrée, cet ouvrage n’est pas le fait d’un historien, ce sont des mémoires..

 

Campagne pour la présidentielle française : Surenchère verbale contre l’immigration

le 21.02.12 | 01h00

| © Montage
 

Le candidat encore président de la République propose une nouvelle fois un référendum sur l’immigration.

Son ministre de l’Intérieur persiste et signe sur «la supériorité de la civilisation occidentale» en visant clairement les musulmans. Marine Le Pen, sans surprise, s’attaque avec une rare mauvaise foi à la viande halal, en laissant supposer que la France ferait face à un «tsunami islamique».La droite et son extrême se lancent dans une surenchère islamophobe qui risque de créer une fracture irréversible du vivre-ensemble. Les Français de confession musulmane sont-ils encore français ? Ces discours sont à l’origine de blessures profondes qui ne se refermeront pas de sitôt, la communauté musulmane, assimilée injustement à un corps allogène, voire anxiogène, n’aspire qu’à un oubli républicain. Comme tous les autres.

«Si l’on ne maîtrise pas l’immigration alors que le chômage reste si élevé, notre protection sociale ira droit à la faillite. Et alors, ce seront toujours les mêmes, les plus vulnérables, qui en souffriront le plus. Je n’ai jamais été et je n’ai pas changé et je ne changerai pas, sur l’immigration zéro.» Nicolas Sarkozy promet aux Français anxieux de perdre leur emploi et de venir grossir les rangs des chômeurs – près de 10% de la population active – de renvoyer plus d’immigrés illégaux et de durcir encore l’entrée en France. Et de promettre de régler la question par un référendum en opposant les immigrés, forcément des assistés vivant des aides sociales, et les lève-tôt, les smicards. Existe-t-il encore une droite républicaine en France ? On savait que les étrangers serviraient encore de punching-ball pour un gouvernement en mal de bilan, on redoutait les dérapages de l’extrême droite, on se retrouve une nouvelle fois avec une stratégie cynique d’un candidat qui va livrer les immigrés en pâture à un corps électoral supposé être raciste.

Le parti présidentiel, l’UMP, n’a pas économisé ses efforts pendant cette mandature pour faire du musulman l’origine de tous les maux. Burqa, laïcité, prière de rue, identité nationale, la machine de guerre de Jean-François Copé a fait du musulman le juif des années 30. Une campagne électorale ne peut justifier ces dérapages contrôlés. Deux mois, c’est long et court ; court pour les candidats, long, très long pour les étrangers.

Il ne ferait pas bon pour eux de vivre en France pendant cette parenthèse désenchantée. Talonné dans les sondages, l’encore locataire de l’Elysée fait une campagne agressive pour tenter de siphonner une nouvelle fois l’électorat de la fille Le Pen en allant brocarder sur ses terres. Le rapt a réussi en 2007. Cette fois-ci, les Français risquent de choisir la copie à l’original. L’UMP aurait perdu et les élections et son âme.

Zahra Djemaâ
 

Bouira: Les enseignants du lycée de Haizer protestent

le 21.02.12 | 17h30

Les enseignants du lycée Amzil Mhamed de la commune de Haizer, 09 km au nord de Bouira, ont entamé un mouvement de protestation, et ce, depuis la matinée de lundi 20 février, pour dénoncer la décision du retrait sur salaire que leur a « infligé » la direction de l’éducation. Ce mardi 21 février, l’établissement scolaire demeure toujours fermé.

Les protestataires affirment qu’ils se sont rendus compte que leurs salaires ont été injustement « greffés », sans qu’ils soient au courant. Cette sanction, selon les enseignants, a été appliquée en représailles à leur encontre suite à un mouvement de protestation de trois jours qu’ils ont mené en mois de janvier pour dénoncer l’état de la route menant à leur établissement. Les ponctions ont dépassé les 7000 DA.

« Nous protestons aujourd’hui parce que la direction de l’éducation a décidé, sans aviser personne, de nous faire des retraits sur salaire. Nous maintenons le mouvement dans l’espoir que les responsables du secteur se déplacent à notre lycée pour nous expliquer pourquoi cette sanction et nous exigeons qu’ils nous rendent notre argent», soutient un groupe d’enseignants rencontré sur les lieux.

Les professeurs comptent poursuivre leur mouvement si la direction de l’éducation ne réglera pas ce problème. « Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout. Le mouvement de protestation sera maintenu, un mois s’il le faut, jusqu’à ce que la DE nous rétablisse dans nos droits », menacent-ils.     

« Le directeur de la DE, non seulement il vient pour nous donner des justifications, mais aussi afin qu’il constate de visu les conditions dans lesquelles nous travaillons », dit une enseignante. Les protestataires soulignent que le proviseur leur a affirmé qu’il n’avait pas envoyé le courrier à la DE, lors de la dernière protestation, pour qu’il ait ponction.

D’après eux, ce dernier n’aurait fait que signaler la protestation. D’aucuns pensent qu’il y avait une volonté de nuire. Car le courrier envoyé par le proviseur aurait été détourné au niveau de l’académie de Bouira et réorienté vers le service de paie pour qu’il ait retrait sur salaire.

L’histoire de cette route dégradée ne date pas d’aujourd’hui. L’on affirme que ce problème n’a que trop duré et qu’il a été soulevé à plusieurs reprises. Les autorités locales n’ont pas jugé utile de prendre en charge le bitumage de cette route.

D’où cette action de protestation. « Tout a commencé avec le problème de la route menant au lycée qui est impraticable. En temps d’intempéries, les choses se corsent davantage. On avait réclame à maintes reprises et depuis près de six ans à ce que la route soit refaite, en vain. Que des promesses non tenues de la partdu chef de daïra », affirme M.Belkacem.

Ali Cherarak

 
 

Tizi-Ouzou: Retour de la neige à Bouzeguène

le 21.02.12 | 15h35

| © Elwatan.com
 

Comme annoncées par le bulletin météo, de nouvelles chutes de neiges ont commencé à tomber sur les montagnes de Bouzeguène, d’Idjeur, d’Illoula Oumalou et d’Aït Zikki qui culminent entre 600 et 1400m d’altitude.


Les chutes qui ont repris, depuis ce mardi matin, sont très importantes et viennent s’ajouter sur les deux mètres de neige qui bloquent les trottoirs du chef lieu de la daïra et des nombreux axes qui mènent aux villages.

Les habitants encore sous le choc et qui n’arrivent pas à s’en remettre des dernières intempéries, sont, de nouveau, inquiets et craignent d’éventuels accidents pour leurs habitations qui ont assez supporté le poids de la neige.

Ces chutes vont encore retarder la reprise des cours pour la majorité des établissements scolaires qui n’ont pas encore été dégagés de  l’emprise de premières neiges. Les quelques établissements qui ont repris timidement ont, par précaution, carrément libérés leurs élèves dès le début d’après midi.

Les habitants d’Aït Zikki vont encore subir un autre isolement. La route reliant Bouzeguène à cette commune a été de nouveau bloquée, dans l’après midi, après le village de Houra. Les plus téméraires des Aït Zikkois ont préféré continuer à pied avant que la couche ne soit importante.  
  
 

Kamel Kaci
 

 

 

Alors que le siège de Homs se poursuivait hier pour le 16e jour

Les «5+5» mettent en garde contre un «scénario irakien» en Syrie

le 21.02.12 | 01h00

 
	Rafik Abdessalem, ministre tunisien des Affaires étrangères.
| © D. R.
Rafik Abdessalem, ministre tunisien des Affaires...

Le bras armé d’Al Assad ne prête pas trop attention à cette pression diplomatique et continue à tuer des dizaines de personnes par jour.

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, s’exprimant au nom de ses collègues du pourtour méditerranéen, a mis en garde, hier à Rome, contre un «scénario irakien» en Syrie. «Nous ne voulons pas qu’un autre scénario irakien se reproduise en Syrie. Nous devons préserver l’intégrité de la Syrie», a déclaré Rafik Abdessalem qui s’exprimait à l’issue de la 9e Conférence ministérielle du dialogue en Méditerranée occidentale («5+5» : Portugal, Espagne, France, Italie, Malte et Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye). «Il s’agit d’une position commune», a-t-il prévenu. Néanmoins, il a précisé que les «5+5» se sont tous mis «d’accord pour presser le gouvernement syrien à mettre fin à sa répression». «Nous pensons que (…) nous devons envoyer un message fort au gouvernement syrien. Il y a eu suffisamment de tueries, il doit y avoir un changement politique», a ajouté le MAE tunisien. Ce dernier a toutefois précisé : «Je ne pense pas qu’un pays arabe réclame une intervention militaire, les pays européens n’en veulent pas non plus.»     

L’idée d’une intervention militaire pour mettre fin à onze mois de répression, qui ont fait plus de 6000 morts, selon les militants, est en effet rejetée par de nombreux acteurs au sein de la communauté internationale.
Le plus haut gradé de l’armée américaine, le général Martin Dempsey, a jugé également «prématuré» d’armer l’opposition et qu’une intervention serait «très difficile». La Ligue arabe avait décidé le 12 février de fournir un soutien politique et matériel à l’opposition et demander au Conseil de sécurité la formation  d’une force conjointe ONU-Arabes, mais ces idées n’ont reçu jusqu’à présent que l’appui verbal de quelques puissances occidentales. La Chine, qui avec la Russie avait bloqué, rappelle-t-on, à deux reprises des résolutions de l’ONU condamnant la répression, a même prévenu hier qu’un soutien occidental aux rebelles syriens pourrait déclencher une guerre civile, selon le Quotidien du peuple, organe officiel du Parti communiste en Chine.

L’Iran ramène ses navires de guerre

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, a annoncé par ailleurs que le Conseil national syrien (CNS), principale instance de l’opposition syrienne, sera représenté à la conférence internationale sur la crise en Syrie vendredi en Tunisie. «Le Conseil national syrien et d’autres composantes de l’opposition seront représentés à la rencontre de Tunis», a déclaré M. Abdessalem. Vendredi dernier, le chef de la diplomatie tunisienne avait affirmé que le Conseil national syrien n’aurait pas de représentation officielle à cette «conférence des amis du peuple syrien» le 24 février. «Bien sûr que l’opposition doit être présente», a renchéri le ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzi, pour qui la réunion de Tunis doit être «inclusive».

La Tunisie a accueilli le premier congrès de l’opposition syrienne en décembre dernier mais n’a pas officiellement reconnu le CNS. Sur le terrain, la situation a atteint le comble de l’horreur. Le régime syrien a renforcé ses troupes hier dans la ville rebelle de Homs et les maintient en état d’alerte dans la capitale Damas. Homs, la ville martyre, est visée par des bombardements pour le 16e jour consécutif.

L’opposition craint un assaut final contre les quartiers rebelles, notamment Baba Amr où la situation humanitaire serait des plus critiques. Cinq civils y ont été tués hier et un autre dans la région de Hama (Centre), selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). A signaler également que deux navires iraniens ont accosté en vue de «former» la marine syrienne. Ils sont arrivés dans le port de Tartous via le canal de Suez. L’Iran est le principal allié du régime dans la région. C’est la seconde fois depuis 1979 que des bâtiments de guerre iraniens accostent dans un port syrien.
 

Aniss Z.
 

 




21/02/2012
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