Actualité | mercredi 19 septembre 2012
Mahomet: nouvelles manifestations dans le monde, mesures de sécurité en France
le 19.09.12 | 09h18 | mis à jour le 19.09.12 | 19h33
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Mahomet: nouvelles manifestations dans le monde, mesures de sécurité en France
le 19.09.12 | 09h18 | mis à jour le 19.09.12 | 19h33
La France a pris mercredi des mesures de sécurité, anticipant ainsi un possible regain de colère de musulmans après la publication par l'hebdomadaire Charlie Hebdo de caricatures de Mahomet, alors que les manifestations contre un film anti-islam s'étendent dans le monde.
Les craintes se concentrent sur vendredi, journée de prière dans les pays musulmans et qui pourrait donner lieu à une mobilisation accrue contre l'Occident. La vague de violences déclenchée par le film américain anti-islam, titré "L'innocence des musulmans", a fait une trentaine de morts depuis une semaine dans le monde arabo-musulman.
La publication par le journal satirique Charlie Hebdo de dessins sur la controverse créée par ce film amateur, dont deux représentent nu le prophète Mahomet, a provoqué des réactions en série à l'étranger et en France.
Al-Azhar, la plus haute autorité de l'islam sunnite basée au Caire, a condamné ces caricatures "portant atteinte à l'islam et à son prophète". Les islamistes d'Ennahda au pouvoir en Tunisie ont estimé que les musulmans avaient "le droit de protester" après "cette nouvelle attaque contre la personne du prophète".
La Maison Blanche a "des questions sur le jugement qui a conduit à publier de telles choses", a renchéri le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, tout en estimant que cela ne pouvait justifier "en aucun cas la violence".
A Rome, l'Osservatore Romano, le journal du Vatican, a jugé que ces caricatures jetaient "de l'huile sur le feu" et risquaient "d'ouvrir un nouveau front de protestation".
Les autorités françaises ont immédiatement pris des mesures de sécurité alors qu'en 2005 la publication de caricatures de Mahomet dans un journal danois avait provoqué une longue vague de protestations dans le monde arabe.
Le Quai d'Orsay a annoncé la fermeture vendredi des ambassades, consulats et écoles françaises dans une vingtaine de pays musulmans, même s'il n'y a pas de "menace avérée sur un quelconque établissement".
Nouvelles manifestations
Dès mercredi, les autorités yéménites ont renforcé la sécurité autour de l'ambassade de France à Sanaa, tandis que la dizaine d'établissements scolaires français de Tunisie étaient fermés à la mi-journée.
Au Caire, une dizaine de fourgons de la police égyptienne et deux véhicules de pompiers équipés de canons à eau étaient stationnés autour de l'ambassade de France. Ecoles et centres culturels français dans le pays devaient fermer dès jeudi.
A Paris, la sécurité a été renforcée autour de l'immeuble abritant la rédaction de Charlie Hebdo, victime d'un incendie criminel en novembre 2011 après la publication de dessins représentant Mahomet.
Les caricatures parues mercredi visent davantage les responsables du film "L'innocence des musulmans" et les islamistes que l'islam lui-même.
Une plainte a été déposée au parquet de Paris contre le journal pour "provocation à la haine".
Les autorités françaises ont insisté mercredi sur le droit à la liberté de la presse, tout en appelant "chacun à la responsabilité". "La liberté d'expression c'est un droit fondamental, la liberté de caricature fait partie de ce droit fondamental", a relevé le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Son collègue des Affaires étrangères, Laurent Fabius, jugeait que ces caricatures jetaient de "l'huile sur le feu".
Tout en condamnant des "dessins insultants à l'égard du prophète", les organisations musulmanes françaises ont appelé à ne pas céder à la "provocation". Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a annoncé "la lecture d'un message" de calme lors de la prière vendredi.
Une manifestation contre le film islamophobe devant l'ambassade américaine, prévue samedi à Paris, a aussi été interdite.
Après une semaine de violences anti-américaines, les Etats-Unis avaient annoncé mardi avoir pris "des mesures fortes" pour protéger leurs ambassades et consulats.
Restrictions d'accès au film
Les protestations contre le film américain anti-islam ont continué de se propager mercredi dans le monde arabo-musulman.
Au Liban, où le mouvement chiite du Hezbollah libanais a appelé à manifester, des hommes armés ont ouvert le feu sur un fast-food américain KFC à Nabatiyeh (sud), sans faire de victime, selon un responsable de sécurité.
Au Pakistan, environ 500 avocats ont réussi à entrer dans une zone très sécurisée, où est située l'ambassade américaine. "Nous sommes prêts à sacrifier nos vies pour le prophète", scandaient les manifestants.
Les autorités pakistanaises ont décrété un jour férié national vendredi en l'honneur de Mahomet.
En Afghanistan, un millier d'étudiants ont manifesté pacifiquement à Jalalabad, la principale ville de l'est du pays, en appelant à "la mort de l'Amérique" et aux "ennemis de l'islam", selon des témoins.
Mardi, un attentat suicide visant un minibus sur une autoroute menant à l'aéroport de Kaboul avait tué huit Sud-Africains, un Kirghize et trois Afghans. Le groupe Hezb-e-Islami, la deuxième composante la plus importante des insurgés afghans après les talibans, a revendiqué cet attentat.
En Asie, une première manifestation anti-américaine a réuni mercredi plusieurs centaines de personnes au Sri Lanka: des femmes y frappaient des photos du président Obama à coups de manches à balai. Et les autorités des Maldives ont interdit aux habitants de visionner le film sous peine de problèmes avec la justice.
Le site de partage en ligne de vidéos YouTube a annoncé qu'il étendait à l'Arabie Saoudite ses restrictions d'accès au film anti-islam, déjà en vigueur en Egypte et en Libye, où les violences avaient commencé.
L'ambassadeur des Etats-Unis en Libye et trois autres Américains ont été tués le 11 septembre dans l'attaque armée du consulat de Benghazi. La Libye et le FBI enquêtent sur ce drame.
En Egypte, le procureur général a engagé mardi des poursuites contre sept coptes égyptiens vivant aux Etats-Unis et soupçonnés d'être impliqués dans la production ou la distribution du brûlot islamophobe.
AFP
Paralysie des universités à partir de dimanche 23 septembre
le 19.09.12 | 13h44
Le syndicat des travailleurs du secteur de l’enseignement supérieur (UGTA), vient de lancer un avis pour une grève illimitée à partir de dimanche 23 septembre.
Selon le communiqué des cadres des bureaux des 19 universités de l’Est réunis à Béjaïa, il s’agit d’une reprise du mouvement de protestation qui avait été gelé le 5 mai dernier pour cause d’élections législatives. C’est le silence radio opposé par la tutelle depuis cette date qui a poussé les travailleurs à réagir aussi énergiquement. « Ils ont eu tout l’été pour réagir et nous allons mettre à profit la rentrée » explique un cadre du bureau d’El Tarf.
Les travailleurs des établissements universitaires réclament des augmentations de salaires, des statuts particuliers pour certains corps comme les administrateurs et les financiers et une prime de rendement à hauteur de 40% comme pour les enseignants. Ils exigent aussi une répartition égale avec les enseignants des quotas de logements destinés aux universitaires et un statut semblable à ceux de la Santé ou de l’Institut Pasteur pour les ingénieurs, les techniciens et les agents de labo, c’est-à-dire une ½ journée de travail et un salaire de 39 000 Da au lieu des 21 000 versés actuellement. Des travailleurs sont toujours rémunérés que la base d’un salaire de 9000 DA comme les gardiens et les femmes de ménage alors que le SNMG a été fixé à 18 000 DA et comme pour le secteur de l’éducation, les futurs grévistes demandent la titularisation des contractuels.
La rentrée universitaire officielle, prévue précisément pour le début de la semaine prochaine va certainement connaitre de très sérieuses perturbations car les services de la pédagogie et de la scolarité sont assaillis en début d’année pour les réinscriptions, les transferts et l’organisation des enseignements. « Avec ou sans grève, nous avons pris l’habitude de commencer entre la mi et la fin octobre » ont commenté des enseignants à El Tarf.
Slim Sadki