Actualité | mercredi 30 mai 2012

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Gouvernement paralysé, partis politiques divisés
La déstabilisation que connaissent plusieurs partis actuellement ne peut être le fruit du hasard. Le retard pris pour former le nouvel...
 

La guerre des tranchées s'exacerbe au FFS
Les lignes de clivage entre les deux camps qui s’opposent au sein du parti sont telles qu’il est difficile d’imaginer un...

«Le CSA-USMA a été floué»
Saïd Allik, président du club sportif amateur CSA-USMA et membre du conseil d’administration de la SSPA USMA, a animé une...

«Agir pour préserver le parti»
- Vous accusez vertement la direction du parti de compromission avec des cercles du pouvoir et que le FFS est dirigé par des cercles...

Le haut commissaire de l'ONU prochainement en Algérie
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué, hier à Genève, que Mme Navanethem Pillay, haut...

Actualité

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Opacité et hésitations
Cela fait plusieurs mois déjà que l’Exécutif est mis en veilleuse. Cela fait presque une semaine que les résultats des...

 

Les parents se plaignent de l'éloignement des centres
Ils étaient  plus de 600 000 candidats à passer, hier, l’examen de fin du cycle primaire (ex-6e).

 

Islam et laïcité en France

Sports

Les blessures perturbent la préparation
Les Verts poursuivent leur préparation en prévision de la rencontre face au Rwanda, samedi à 20h30 à Blida. Les...

 

ça ne s'arrange pas !
La situation qui prévaut au Comité olympique algérien (COA) ne s’arrange pas. Les positions du président et des membres...

 

Bergui parle de Khelifi
C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris la mort du père de l’arbitrage algérien, le regretté Hadj Ahmed...

Economie

Contrôle douanier : alerte au scandale au port de Béjaïa
De fausses déclarations sur la valeur ont été validées sans que soient vérifiés les certificats et les factures...

 

Approvisionnement en gaz : la Belgique souhaite conclure un nouvel accord
Les Belges semblent toujours intéressés par le gaz algérien.

 

Marchés publics : contrôle renforcé sur les entreprises d'Etat
Le code des marchés publics a été amendé au début de l’année dans l’objectif de simplifier la...

International

le dur pari des leaders du MNLA et d'Ançar Eddine
Alors que la région du Nord-Mali est désormais sous le contrôle des rebelles touareg, des éléments d’Al...

 

«La république islamique de l'Azawad n'est pas un émirat des talibans»

 

Expulsion d'ambassadeurs syriens
Les Occidentaux ont durci leur position à l’égard du régime du président Bachar Al Assad, Européens et...

Culture

Hamza Bounoua. Artiste plasticien :«L'art contemporain est en stagnation en Algérie»
Les tableaux de Hamza Bounoua font partie de la collection de plusieurs musées à travers le monde. De nombreux amateurs d’art.. 

Examen de fin du cycle primaire

Les parents se plaignent de l’éloignement des centres

le 30.05.12 | 10h00

 
 

Ils étaient  plus de 600 000 candidats à passer, hier, l’examen de fin du cycle primaire (ex-6e).

Mme Sediki est assise sur le bord du trottoir de la rue Aïssat Idir, à Alger ; à ses côtés, deux de ses 22 élèves de 5e année, Asma, sa fille et Amine Guerdoud. Ces derniers ont été orientés vers le centre d’examen Aïssat Idir. L’institutrice, qui n’a pas été désignée pour les surveillances, a saisi cette occasion pour soutenir sa fille et les autres élèves qui doivent composer dans cette école.

Impatiente d’évaluer les résultats de ses efforts de toute l’année, Mme Sediki lit les sujets des deux matières objet d’examen de la matinée d’hier, à savoir l’arabe et les mathématiques. «C’était facile», jugent les deux écoliers. Mais leur enseignante, qui s’inquiète pour le rendement, s’est mise à l’exercice de questions-réponses. Le sujet d’arabe semble abordable, même si certains élèves ont trouvé l’essai, portant sur la description d’un lieu ou d’une ville algérienne, un peu «compliqué».

Amine estime qu’il a bien travaillé ; idem pour Asma. Sa mère lui signale qu’une de ses réponses en mathématiques est fausse. Le visage crispé, Asma retient ses larmes. La mère, pédagogue, se ressaisit : «Non, non, c’est une bonne réponse», histoire de lui redonner confiance pour mener à bien l’épreuve de langue française programmée pour l’après-midi. L’élève de l’école primaire Mustapha Dekar (El Mouradia) se détend, mais est peu convaincue de la nouvelle attitude de sa mère. L’annonce de la mauvaise réponse l’a perturbée. Pour la description d’un lieu, sujet de l’expression écrite en langue arabe, Asma avait choisi de décrire le Sahara, où elle ne s’est jamais rendue. Mais, la fillette a été, semble-t-il, impressionnée par des images vues la télé. Confiante, Asma se met à citer ce qu’elle connaît du Sahara : les chameaux, les dunes de sable et les Bédouins.


Des mots techniques


Les sorties sur le terrain, l’une des méthodes d’apprentissage les plus efficaces, fait défaut, comme en témoigne la candidate à l’examen de sixième.  Amine, quant à lui, est joyeux et plein d’énergie. «Il est turbulent», reconnaît sa mère. Cette dame n’a pas cessé de contacter son enseignante durant l’année pour suivre la scolarité de son fils. Les deux femmes se sont revues encore une fois, hier matin. La maman d’Amine rend hommage à l’enseignante qui n’a pas répondu favorablement à la grève. Pour sa part, Mme Sediki affirme qu’au niveau de l’établissement où elle exerce, les classes d’examen n’ont pas été touchées par le mouvement de grève des enseignants. Durant l’après-midi, les élèves ont eu l’épreuve de français. L’horloge indique 15h à l’école primaire Aïssat Idir. La sonnerie annonce la distribution des sujets aux 240 candidats. L’épreuve commence et durera une heure et demie. Le sujet porte sur les bienfaits de l’ordinateur. Le vocabulaire à utiliser est constitué essentiellement de mots techniques : ordinateur, internet, messages électroniques…


Langues étrangères


Ce genre de textes proposés aux élèves peuvent-ils enrichir leurs compétences linguistiques ou bien le choix vise-t-il à faciliter la tâche aux candidats, dont la plupart éprouvent des difficultés en langue française ? En s’appuyant sur les productions écrites des élèves, les spécialistes de l’enseignement des langues étrangères ne cessent de dénoncer le fait que le vocabulaire de ceux-ci est très limité.
Pour ce qui est du déroulement de cet examen, certains parents se plaignent de la décision du changement de centre d’examen. «Mon neveu habite à Zmirli, dans la localité d’El Harrach ; il a été orienté vers Bachdjerrah. Ceux qui ont pris cette décision n’ont pas pensé aux parents qui travaillent. Encore moins au confort de l’enfant, qui doit se lever très tôt pour effectuer un long déplacement», déplore Salim, qui a dû accompagner son neveu, dont les parents sont occupés.

 

Djedjiga Rahmani
  

Les étudiants de l’ENST de Rouiba menacent de boycotter les examens de fin d'année

le 30.05.12 | 15h00

Les quelques 600 étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure de Technologie (ENST)  de Rouiba sont entrés aujourd’hui mercredi 30 mai  dans leur quatrième jour de grève et menacent de boycotter les examens de fin d'année.

Ils veulent que le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique leur valide l’accès au mastère. L’école qui existe depuis 3 ans et qui regroupe des étudiants venus de  tout le pays et dont la moyenne au bac est supérieur 16/20, assure des formations techniques dans le cadre du système LMD.

En déposant leur mémoire pour accéder au mastère,les étudiants de fin de cycle se sont vus refuser l'accès sous prétexte que la tutelle ne l'a pas encore  validé.

Ce n’est pas la première fois que ces étudiants manifestent. En 2011, ils ont organisé quatre actions de protestation et en 2012 ils en sont à la deuxième. 

« À chaque grève ils nous font des promesses  et à chaque fois ils ne tiennent pas à leurs promesses pourtant c’est de notre droit d’avoir accès au mastère. C’est même la raison qui nous a incité à entrer à l'ENST  qui n’assure que le système LMD » nous a confié une étudiante en deuxième année inscrite dans cette école et l’une des  représentantes des étudiants. Une autre étudiante nous dira : « nous ne voulons pas nous retrouver au chômage, seulement après 3 ans d’étude ».

Dans leur liste de  revendications, les étudiants citent  d'autres problèmes dans leur école: "problème d'infrastructures, l'école ne dispose pas de siège, manque de matériels pédagogiques, absence de sécurité sociale pour les étudiants, manque d'encadrement et les changements de siège". Avant d'attérrir à Rouiba, ils ont déjà été à l'université de Bab Ezzouar par exemple.

Hamida Mechaï

Trois semaines après les législatives

Gouvernement paralysé, partis politiques divisés

le 30.05.12 | 10h00

 


La déstabilisation que connaissent plusieurs partis actuellement ne peut être le fruit du hasard. Le retard pris pour former le nouvel Exécutif suscite beaucoup d’interrogations.

Vent de contestation au RND. Mouvement de redressement au FLN. Dissidence au FNA. Colère au FFS. Début de révolte au MSP. Les prochaines semaines, cette liste va peut-être s’allonger. La saison de la déstabilisation des partis est ouverte. Ce qui se passe au sein de ces formations politiques de manière presque simultanée ne peut être le fruit du hasard. Il est vrai que la contestation est naturelle après chaque échéance électorale.

Les perdants, dans des partis où la vie démocratique n’est pas encore forte, ont parfois tendance à vouloir renverser la table et ce qu’elle porte. Mais cette situation, déjà vécue par certains partis dans le passé, ne peut pas tout expliquer. La tentative d’autonomie du MSP, qui a dénoncé la fraude ayant marqué les législatives du 10 mai 2012, a été vite contrée par des appels au départ de Bouguerra Soltani. Soudainement, Soltani est chargé de tous les maux, de tous les échecs. Des députés qui lèvent des pancartes rouges dénonçant le trafic électoral à l’intérieur de l’APN, comme cela a été entrepris par les députés du MSP, ne peut de toute évidence pas plaire aux tenants du statu quo. Les résultats des législatives, tels que définis par les logiciels du ministère de l’Intérieur, devaient consacrer la Chambre basse du Parlement comme espace permanent d’allégeance.

La législature sortante était un modèle en la matière : un Parlement qui ne demande de comptes à personne, qui ne contrôle pas les dépenses publiques et qui n’enquête pas sur les grosses affaires de corruption et sur «la consolidation» du secteur informel… Moussa Touati, du FNA, a parlé de «complot» contre son parti. Il n’a pas tout à fait tort. Ce parti, qui s’est distingué ces derniers mois par des critiques contre l’action du gouvernement, a déjà connu des tentatives de provocation de crises en son sein. Il en est de même pour le FFS, le plus vieux parti de l’opposition, qui est passé par plusieurs zones de turbulences.

Dans les années 1990, le parti de Hocine Aït Ahmed, qui militait pour la réconciliation nationale, le respect des droits humains et des libertés politiques, était la cible permanente du pouvoir et de ses relais. Le FFS traverse une nouvelle fois un terrain miné. Cela dépasse largement la colère des cadres après la participation aux élections. Tordre le cou à toute possibilité d’alternative pacifique et démocratique au régime en place est un souci constant chez les décideurs algériens. Et dès que des partis trouvent un certain consensus pour organiser la contestation politique, l’alerte est donnée dans les travées des palais du Haut-Alger.

La création d’un Front de protection de la démocratie par une quinzaine de partis pour s’élever contre la fraude a été ridiculisée par les défenseurs habituels du pouvoir. On n’a laissé aucune chance à ce Front de s’installer, s’organiser, faire des propositions. Rien. Ordre a été donné, quelque part, de tirer des boules puantes sur ce regroupement de partis pour le neutraliser. Dévitaliser l’opposition, quels que soient sa forme, sa taille ou son niveau de crédibilité, est un axe stratégique du pouvoir. Un pouvoir qui n’a pas changé ses pratiques. Même les révoltes arabes ne l’ont pas aidé à ouvrir ses fenêtres pour faire entrer l’air et la lumière ! La situation du FLN, devenu subitement la «maison-refuge» pour les architectes de l’archaïsme politique, est curieuse.

Les «redresseurs» exigent de Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général, de quitter son poste. Du jamais vu ! On demande à un chef de parti de «dégager» après une officielle victoire électorale. La logique aurait voulu qu’on le félicite au lieu de s’attaquer à lui. Mais au FLN, on sent bien que cette prouesse électorale est bel et bien artificielle. D’où la fronde actuelle. La colère au RND, un parti né pour se taire, est, elle, symptomatique d’une situation de fin de règne. Le RND est dirigé par Ahmed Ouyahia depuis bientôt treize ans. Voir des militants RND couper la circulation routière pour protester contre une décision du Conseil constitutionnel, comme cela a été vu à Boumerdès, relève presque de la caricature. Jusque-là, les cadres du RND se sont comportés en soldats disciplinés, prêts à ouvrir le feu sur tout ce qui «menace» la tour de contrôle.

Se sont-ils réveillés après une longue nuit de vapeurs parfumées ? Ou le RND, qui est à chaque fois sauvé par la magie des calculs post-scrutin, est-il en fin de parcours ? Devient-il lui-même une embûche à ôter sur le sentier boueux de la mise au pas ? Ahmed Ouyahia, qui n’a jamais compris la valeur mathématique de l’échec, est à la croisée des chemins. Va-t-il réclamer une autonomie ? Ou acceptera-t-il, encore une fois, de porter la pierre chaude ?
Il reste que la volonté de maintenir le verrouillage politique dans le pays n’a jamais été aussi forte. Un pouvoir sans projet politique, sans vision du futur et en rupture avec la société réelle est capable de tout, y compris de scier la branche sur laquelle il est assis. Il suffit d’un petit vent pour que tout bascule.

Fayçal Métaoui

 

 

 

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30/05/2012
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