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Le geste obscène de gérard longuet provoque une tempête

le bras d’honneur à la reconnaissance des crimes du colonialisme

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le 03.11.12 | 10h00 2 réactions

 
	Les nostalgiques de l’Algérie française redoublent de férocité.

zoom | © D. R.
Les nostalgiques de l’Algérie française redoublent de...

L’ancien ministre de la Défense adresse un bras d’honneur aux autorités algériennes, sur un plateau de télévision. Le lendemain, un député du Front national réitère le même geste l Si la gauche fustige le geste de voyou, la droite semble sourde et muette, aveuglée par ses élections internes.

Paris
De notre correspondant  

Regard froid, expression haineuse et… un bras d’honneur. L’ancien ministre de la Défense, Gérard Longuet, résume toute sa pensée en un geste vulgaire. Le 30 octobre sur Public Sénat, à la fin de l’émission «Preuves par 3», le sénateur de droite, ancien militant d’Occident, un groupuscule d’extrême droite pro-Algérie-française, fait un bras d’honneur pendant le générique, alors que la caméra tourne encore. Il réagit ainsi à une demande d’Alger pour que la France reconnaisse les crimes du colonialisme. Droit dans ses bottes, il assume son geste. Et de louer à nouveau les bienfaits du colonialisme : «Les Algériens doivent se développer en sachant que la France est leur amie, mais qu’on ne peut pas se développer en Algérie sur le ressentiment de la France, alors que je crois profondément que la France a fait beaucoup pour que l’Algérie soit un pays plus moderne, mieux équipé, mieux formé. Tout n’a pas été parfait, mais si on se dresse en permanence des procès collectifs, on ne progressera jamais.»

Dans son mouvement politique, silence radio. Aucun responsable de la droite républicaine n’a condamné ou même commenté son geste. A quelques semaines d’élections internes, l’UMP se réfugie dans le silence. Gérard Longuet a trouvé un consentement au Front national, par l’intermédiaire d’un député qui a réitéré le même geste sur une chaîne d’information, en visant cette fois-ci directement le gouvernement algérien : «J’espère que ce bras d’honneur a été tellement amplifié par les médias que ceux qui nous demandent de nous repentir l’ont reçu en pleine figure», fanfaronne Gilbert Collard.

Geste abject  

«Le politique isolé de l’ancien équipe gouvernante, ne représentant que lui-même, qui a fait ce geste abject s’est lui-même couvert d’indignité. L’essentiel est la prise de position, claire et ferme, du président de la République contre les méfaits du colonialisme», s’indigne Faouzi Lamdaoui, conseiller de François Hollande.
Et de préciser : «Rien ne détournera le président de la République de l’objectif qu’il s’est fixé :aboutir à un partenariat stratégique avec l’Algérie.»La gauche s’indigne de ce geste, qualifié de choquant. Dans un communiqué, le président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel, a exprimé sa «désapprobation après le geste grossier et injurieux que Gérard Longuet a adressé aux autorités algériennes». Pour M. Bel, «ce geste, de la part d’un ancien ministre, ne peut qu’entretenir la guerre des mémoires».

Le nouveau premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, a estimé sur son compte twitter que «le geste de Gérard Longuet illustre malheureusement la brutalité vulgaire d’une certaine droite qui abîme trop souvent le débat républicain».
Le président du Cercle d’amitié franco-algérien, Adam Benahmed, s’est dit «outré et scandalisé par le geste inélégant et de voyou envers le peuple algérien ami» de l’ancien ministre Gérard Longuet. Dans un communiqué, Adam Benahmed appelle «l’ensemble des femmes et des hommes politiques français à la réprobation totale de cet individu qui déshonore la France et les Français et porte atteinte aux relations intenses, riches et amicales qui lient nos deux pays aujourd’hui». La droite semble sourde et muette.
 

Rémi Yacine

Un haut responsable algérien le confirme

Les négociateurs d’Ançar Eddine en route vers Alger

le 03.11.12 | 10h00

 
	Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères.
| © Souhil. B.
Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères.

Le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, a annoncé lui aussi l’arrivée, hier, des négociateurs d’Ançar Eddine à Ouagadougou.

Rebondissement important dans la crise au Mali : l’un des groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, Ançar Eddine, a décidé hier d’aller négocier «la paix» à Alger et Ouagadougou, a rapporté l’AFP citant une source proche d’Ançar Eddine. «Actuellement, nous avons une délégation en route vers Ouagadougou. Une deuxième délégation est également en route pour Alger», a déclaré un proche de Iyad Ag Ghaly, leader d’Ançar Eddine, contacté par téléphone à Kidal (nord du Mali) depuis Bamako. «Pour la paix, il faut le dialogue», a précise la même source.

A l’heure où nous mettons sous presse, le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, également médiateur dans le conflit au Mali, a confirmé, sur France 24, l’arrivée des négociateurs d’Ançar Eddine dans son pays mais aussi à Alger. Il a expliqué que l’Algérie et le Burkina Faso partagent le même «souci d’amener les groupes armés maliens à rejoindre les négociations politiques».
Cette double annonce confirme les confidences faites hier par une source algérienne  autorisée – un haut responsable – faisant état de la décision des responsables d’Ançar Eddine. Ce haut responsable a confié à El Watan que le chef de cette organisation controversée (terroriste pour la France et récupérable pour l’Algérie), Iyad Ag Ghaly serait prêt à faire une déclaration dans laquelle il prendra officiellement ses distances d’AQMI et acceptera de jouer le jeu de la «démocratie».

Notre source a dit s’attendre à une sortie médiatique «dans les tout prochains jours» du chef d’Ançar Eddine pour signer son divorce d’avec AQMI et son soutien à l’option du dialogue politique intermalien. Cette annonce, relayée par l’agence AFP à Bamako, conforte ainsi la confidence faite à El Watan par la source autorisée. De fait, et sous réserve de la concrétisation de cet engagement d’Ançar Eddine, l’Algérie aura réussi son pari de faire changer le fusil d’épaule à un mouvement qu’elle était la seule à considérer comme «récupérable». Contrairement aux responsables français y compris le président François Hollande, leurs homologues algériens qui connaissent mieux quiconque les sables mouvants du Sahel et ceux qui y transitent considèrent que Ançar Eddine n’est pas forcément un mouvement terroriste. Et à ce titre, il serait  «dommage» pour la stabilité de la région de ne pas en tenir compte dans la recherche d’une solution politique.

L’Algérie, qui est quasiment la seule à brandir le joker d’Ançar Eddine pour appuyer sa solution politique contre des vents contraires, a donc entrepris de sensibiliser ses partenaires sur la nécessité de tenter le coup.
La récente visite de Mme Clinton en Algérie, au vu des déclarations qui ont sanctionné ses entretiens avec le Président, constitue une sorte de tentative de la dernière chance donnée à l’Algérie pour ramener Ançar Eddine dans le «droit chemin». Une sorte de sursis accordé par la secrétaire d’Etat américaine à l’Algérie pour réussir a faire entendre raison au controversée mouvement avant de lancer l’assaut.  

Le sursis de Mme Clinton

La source autorisée soutient, à rebrousse-poil de certains commentaires, que les entretiens «approfondis» avec la secrétaire d’état américaine ont été marqués par «une convergence de vues en ce qui concerne la nécessité d’une approche globale pour la sortie de crise au Mali».«De nombreux médias occidentaux et arabes, reprenant une dépêche tendancieuse d’une agence de presse basée à Alger, font état de pressions pour arracher le soutien de l’Algérie à l’intervention militaire au Mali. Je peux vous affirmer que notre pays arrête sa position et prend les responsabilités qui sont les siennes en tenant compte de ses intérêts propres avant toute chose», ajoute notre source dans une déclaration envoyée par mail. Elle en veut pour preuve la concordance de vues sur, principalement, «l’intégrité territoriale du Mali qui n’est pas négociable, le renforcement du leadership malien, l’engagement d’un dialogue politique avec les Touareg qui ont des revendications légitimes et la lutte contre le terrorisme qui relève de la responsabilité de la communauté internationale».

Ne se considérant pas partie prenante du conflit, l’Algérie, souligne notre source, «assume ses responsabilités avec un pays voisin et ami». Comment ? En soutenant le processus de consolidation du «leadership à Bamako à travers la tenue des assises nationales et poursuivra sa coopération avec le gouvernement et l’armée malienne, selon ses moyens, dans le domaine de la formation, de l’échange du renseignement et de la fourniture conditionnelle de matériels militaires».

En d’autres termes, l’Algérie œuvre à rabibocher les frères ennemis maliens, y compris évidemment l’indésirable Ançar Eddine. Et l’arrivée annoncée d’une délégation de ce mouvement à Alger pour entamer le dialogue politique constitue un résultat concret de l’activisme, loin des projecteurs, des responsables algériens dans la perspective d’une solution politique au mali. Et si les chefs d’Ançar Eddine s’engagent publiquement à rompre avec AQMI, l’intervention militaire au Mali sera alors une opération chirurgicale qui ciblerait les repaires d’Al Qaîda qui sera soutenue par tous les pays, y compris l’Algérie.

Le haut responsable qui a requis l’anonymat a souligné ainsi que les courbes algériennes et américaines se croisent sur cette feuille de route. En témoigne, d’après lui, le «mécanisme bilatéral» mis en place pour «continuer à se consulter et travailler ensemble en ce qui concerne la crise malienne». Et parallèlement à ce processus politique qui prend désormais une forme concrète, des experts militaires planchent depuis mardi dernier sur le plan opérationnel d’intervention pour déloger AQMI du nord du Mali.
 

Zine Cherfaoui, Hassan Moali

 

élections locales du 29 novembre prochain

le PT participe avec 15 000 candidats dans 47 wilayas

le 03.11.12 | 10h00

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, a annoncé que sa formation participera aux élections locales du 29 novembre prochain avec 15 000 candidats et candidates dans 47 wilayas.

S’exprimant à l’ouverture d’une session ordinaire du comité central du parti, tenu hier à Alger, Mme Hanoune a fait savoir que les candidats de sa formation politique «sont des militants et des adhérents du parti conformément aux résolutions du comité central». Le PT a décidé de participer au scrutin bien que les conditions d’intégrité fassent défaut, soutient-elle, faisant valoir que cette décision obéit au souci de prémunir le pays contre toute menace pouvant l’entraîner dans le chaos, sous couvert du prétendu Printemps arabe. «La décision de participation à la prochaine échéance locale vise à défendre les intérêts généraux de l’Algérie contre toute pression et tentative de déstabilisation», déclare-t-elle. Les rapports dressés par les membres du comité central font état «d’un climat politique malsain en raison de l’argent sale qui s’est mêlé à la pratique politique» qui constitue «un véritable danger pour le pluralisme politique et les institutions élues».

Par ailleurs, la première responsable du PT a fustigé la réduction, dans le projet de loi de finances 2013, du budget de certains ministères-clés, estimant qu’«ils ont des projets dont la mise en œuvre nécessite des fonds». Elle a cité les secteurs de l’Agriculture, des Travaux publics, du Tourisme, de la Pêche, de la Recherche scientifique, de l’Habitat, de l’Urbanisme, de l’Artisanat et de l’Industrie. Evoquant la question de la prise en charge par la Sécurité sociale du traitement du cancer dans les hôpitaux, Mme Hanoune a estimé que cette décision était «néfaste pour le système de Sécurité sociale». Il existe déjà un fonds en charge de la lutte contre le cancer qu’«il faut financer». La secrétaire générale du PT a en outre appelé à «ouvrir un dialogue national sérieux sur les moyens de relancer l’économie nationale».

APS


04/11/2012
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