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Des milliers de manifestants lançant des slogans hostiles au pouvoir ont défilé hier en Egypte à l'initiative de mouvements d'opposition s'inspirant de la révolte tunisienne, face à un déploiement policier massif. Environ 15 000 personnes ont manifesté dans plusieurs quartiers du Caire, notamment aux abords de bâtiments officiels du centre-ville sous forte garde policière, ont indiqué les services de sécurité. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour tenter de disperser plusieurs milliers de personnes, en grande partie des jeunes, rassemblées sur la grande place Tahrir et ses environs, à proximité du Parlement et de nombreux ministères. Des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs autres quartiers de la capitale, où 20 à 30 000 policiers étaient mobilisés. Des rassemblements ont également eu lieu en province, d'Alexandrie (nord) à Assouan (sud), dans le delta du Nil ou dans la péninsule du Sinaï. Les manifestants, parmi lesquels de très nombreux jeunes, lançaient des slogans en faveur de réformes sociales et politiques. Certains, comme «La Tunisie est la solution», étaient directement inspirés par les événements tunisiens qui ont conduit à la chute du président Ben Ali après 23 ans de règne. Des manifestants ont également scandé «A bas Moubarak», en référence au président égyptien, âgé de 82 ans et en place depuis 29 ans. A Ismaïliya, sur le Canal de Suez, quelque 200 à 250 personnes se sont rassemblées pour scander «Après Ben Ali, à qui le tour ?». Le ministre de l'Intérieur, Habib al-Adli, a déclaré au journal gouvernemental Al- Ahram d'hier que les organisateurs des manifestations étaient «inconscients» et a assuré que leurs appels n'auraient «pas d'impact». «Les forces de l'ordre sont capables de faire face à toute menace contre la sécurité de la population, et nous ne prendrons à la légère aucune atteinte aux biens ni aucune infraction à la loi», a-t-il ajouté. Plusieurs mouvements militant pour la démocratie avaient appelé la population, au Caire et en province, à manifester pour faire de mardi une «journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage». Cette journée coïncide avec la «Journée de la police », un jour férié destiné à rendre hommage aux forces de l'ordre. Cette initiative a été fortement relayée, en particulier auprès des jeunes, sur internet à travers les réseaux sociaux. Plus de 90 000 personnes se sont déclarées sur Facebook prêtes à manifester. Elle a notamment reçu le soutien de l'opposant Mohamed ElBaradei, ancien responsable de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Les Frères musulmans, à la forte capacité de mobilisation, et le Wafd, premier parti d'opposition laïque, ne se sont pas officiellement associés à ce mouvement. Ils ont toutefois indiqué que leurs jeunes militants pourraient se joindre aux cortèges. Avec plus de 80 millions d'habitants, l'Egypte est le pays le plus peuplé du monde arabe, et plus de 40% de sa population vit en dessous d'un seuil de pauvreté de deux dollars par jour et par personne. Plusieurs immolations par le feu ont eu lieu ces derniers jours en Egypte, rappelant celle d'un jeune vendeur ambulant tunisien mi-décembre, qui avait déclenché la révolte en Tunisie. Le pouvoir, de son côté, a multiplié dernièrement les déclarations assurant que l'Egypte ne présentait pas de risque de contagion à la tunisienne. Les autorités ont toutefois laissé entendre qu'elles prenaient des dispositions pour éviter toute hausse des prix ou pénurie des produits de base, afin de ne pas aggraver le climat social.
Actualités
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FONDS SPÉCIAUX Le gouvernement enquête |
Sensibilisé par les observations de la Cour des comptes sur l'opacité dans la gestion des fonds spéciaux, reprises, au demeurant, à leur compte par les sénateurs, le gouvernement a décidé d'y regarder de près. Le ministre chargé des relations avec le Parlement, Mahmoud Khoudri, qui poursuit de représenter Karim Djoudi toujours convalescent, en a fait l'annonce hier dans un Sénat affreusement dégarni. Suite... |
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INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE Bientôt un plan national |
Un plan national de l'IRC (insuffisance rénale chronique) 2011/2014 est en cours d'élaboration par le ministère de la Santé. C'est ce qu'a indiqué le Dr Rayane, président de la Société algérienne de néphrologie, de dialyse et de transplantation, hier, à Alger. Suite... |
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BÉJAÏA Le RCD appelle à une marche le 29 janvier |
La violente répression de la manifestation citoyenne initiée le week-end dernier dans la capitale avec comme mot d'ordre majeur l'exigence de la levée de l'état d'urgence a, tout au contraire, affermi la conviction des militants du RCD à poursuivre leur combat pour la dignité, la justice et la liberté. Suite... |
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TÉBESSA Mohcen Bouterfif enterré dans son village natal |
Un impressionnant dispositif de sécurité a encadré, hier à Boukhadra, l'enterrement du jeune Mohcen Bouterfif, qui a succombé à ses brûlures lundi dernier au CHU d'Annaba. Nombreux étaient les citoyens qui l'ont accompagné à sa derrière demeure et les autorités craignaient que le cortège funèbre ne dégénère en émeute, tant l'émotion était à son comble. Suite... |
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SELON L'ASSOCIATION AIDS ALGÉRIE «Les comportements à risque sont élevés en milieu universitaire» |
Une enquête réalisée auprès des jeunes universitaires relative à l'accès à l'information sur les IST/sida et à la promotion du dépistage volontaire révèle d'importantes lacunes sur le sujet et la prédominance d'idées reçues. Initiateur du projet en collaboration avec l'Onusida Othmane Bourouba, président de l'association AIDS Algérie explique, par ailleurs, que le mode d'intervention auprès des jeunes a dû être réadapté en vue de transmettre les messages de prévention contre le sida. Suite... |
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Le vent de la révolte gagne l'Égypte |
Des milliers de manifestants lançant des slogans hostiles au pouvoir ont défilé hier en Egypte à l'initiative de mouvements d'opposition s'inspirant de la révolte tunisienne, face à un déploiement policier massif. Suite... |
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TUNISIE Des heurts entre pro et anti-gouvernement |
Le bras de fer continue entre le gouvernement provisoire et la rue en Tunisie. Et malgré l'annonce d'un «remaniement gouvernemental imminent », Tunis semble bel et bien s'engluer dans une impasse politique difficile à débloquer. Suite... |
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Le DG de l'ANBT et de hauts responsables libérés |
La chambre d'accusation près la cour de Mostaganem s'est prononcée sur l'examen de pourvoi en cassation introduit par le directeur général et des cadres de l'Agence nationale des barrages et transferts du projet de réalisation du système de l'eau potable MAO (Mostaganem-Arzew-Oran), contre les décisions de mise en détention préventive ordonnées par le juge d'instruction du tribunal d'Aïn-Tedlès, le mardi de la semaine dernière. Suite... |
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Actualités : Le vent de la révolte gagne l'Égypte
Des milliers de manifestants lançant des slogans hostiles au pouvoir ont défilé hier en Egypte à l'initiative de mouvements d'opposition s'inspirant de la révolte tunisienne, face à un déploiement policier massif. Environ 15 000 personnes ont manifesté dans plusieurs quartiers du Caire, notamment aux abords de bâtiments officiels du centre-ville sous forte garde policière, ont indiqué les services de sécurité. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour tenter de disperser plusieurs milliers de personnes, en grande partie des jeunes, rassemblées sur la grande place Tahrir et ses environs, à proximité du Parlement et de nombreux ministères. Des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs autres quartiers de la capitale, où 20 à 30 000 policiers étaient mobilisés. Des rassemblements ont également eu lieu en province, d'Alexandrie (nord) à Assouan (sud), dans le delta du Nil ou dans la péninsule du Sinaï. Les manifestants, parmi lesquels de très nombreux jeunes, lançaient des slogans en faveur de réformes sociales et politiques. Certains, comme «La Tunisie est la solution», étaient directement inspirés par les événements tunisiens qui ont conduit à la chute du président Ben Ali après 23 ans de règne. Des manifestants ont également scandé «A bas Moubarak», en référence au président égyptien, âgé de 82 ans et en place depuis 29 ans. A Ismaïliya, sur le Canal de Suez, quelque 200 à 250 personnes se sont rassemblées pour scander «Après Ben Ali, à qui le tour ?». Le ministre de l'Intérieur, Habib al-Adli, a déclaré au journal gouvernemental Al- Ahram d'hier que les organisateurs des manifestations étaient «inconscients» et a assuré que leurs appels n'auraient «pas d'impact». «Les forces de l'ordre sont capables de faire face à toute menace contre la sécurité de la population, et nous ne prendrons à la légère aucune atteinte aux biens ni aucune infraction à la loi», a-t-il ajouté. Plusieurs mouvements militant pour la démocratie avaient appelé la population, au Caire et en province, à manifester pour faire de mardi une «journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage». Cette journée coïncide avec la «Journée de la police », un jour férié destiné à rendre hommage aux forces de l'ordre. Cette initiative a été fortement relayée, en particulier auprès des jeunes, sur internet à travers les réseaux sociaux. Plus de 90 000 personnes se sont déclarées sur Facebook prêtes à manifester. Elle a notamment reçu le soutien de l'opposant Mohamed ElBaradei, ancien responsable de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Les Frères musulmans, à la forte capacité de mobilisation, et le Wafd, premier parti d'opposition laïque, ne se sont pas officiellement associés à ce mouvement. Ils ont toutefois indiqué que leurs jeunes militants pourraient se joindre aux cortèges. Avec plus de 80 millions d'habitants, l'Egypte est le pays le plus peuplé du monde arabe, et plus de 40% de sa population vit en dessous d'un seuil de pauvreté de deux dollars par jour et par personne. Plusieurs immolations par le feu ont eu lieu ces derniers jours en Egypte, rappelant celle d'un jeune vendeur ambulant tunisien mi-décembre, qui avait déclenché la révolte en Tunisie. Le pouvoir, de son côté, a multiplié dernièrement les déclarations assurant que l'Egypte ne présentait pas de risque de contagion à la tunisienne. Les autorités ont toutefois laissé entendre qu'elles prenaient des dispositions pour éviter toute hausse des prix ou pénurie des produits de base, afin de ne pas aggraver le climat social.
Le bras de fer continue entre le gouvernement provisoire et la rue en Tunisie. Et malgré l'annonce d'un «remaniement gouvernemental imminent », Tunis semble bel et bien s'engluer dans une impasse politique difficile à débloquer. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Hier mardi, des manifestants, plus nombreux que la veille, continuaient encore à assiéger le siège du gouvernement à Tunis. Avec cette revendication extrême : le départ de l'exécutif de transition dans son ensemble ainsi que tout ce qui se rapporte, de près ou de loin, au RCD, le parti-Etat de Ben Ali. Or, toute l'élite politique, économique, administrative, diplomatique et même sociale est issue des rangs de ce parti qui dominait le pays depuis 1956. Depuis le 15 janvier, les autorités de transition ont multiplié les concessions face à une rue de plus en plus exigeante. Mais peu à peu, la raison d'Etat commence à montrer son bout de nez. Lundi, c'était le nouveau homme fort du régime, le chef d'état-major de l'armée tunisienne, qui l'exprimait à sa manière en mettant en garde contre une «situation de vacance de pouvoir, qui mènera vers la terreur, vers la dictature». Dans la soirée du lundi, c'était le porte-parole du gouvernement qui, tout en annonçant un imminent remaniement du gouvernement de transition, avait tenu à préciser que dans tous les cas de figure, il est hors de question d'écarter le RCD. Ce qu'exprimera, pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, l'homme qui a joué un rôle-clé dans la mise à l'écart de Ben Ali le 14 janvier dernier, Kamel Morjane. «Je suis prêt à partir à tout moment dans l'intérêt supérieur de la nation.» Mais il avait précisé que ce même intérêt supérieur de la nation veut que «l'avenir de la Tunisie doit être bâti par tous les Tunisiens, toutes appartenances et toutes obédiences confondues». C'està- dire y compris le Rassemblement constitutionnel démocratique. Il est significatif d'ailleurs que, pour la première fois depuis la chute de Ben Ali, une première manifestation publique pro-gouvernementale a eu lieu hier dans l'après-midi au cœur de Tunis. Une manifestation vite dispersée, certes, par les manifestants opposants mais pourrait être le premier indice d'une nouvelle situation dans le pays. Une situation forcément dangereuse pour le pays qui pourrait voir les combats de rue arbitrer entre les différents courants politiques qui lorgnent tous vers le palais de Carthage, même si ce n'est pas encore de façon trop voyante. C'est le cas, notamment, des islamistes qui s'impliquent de plus en plus dans les manifestations et commencent même à déployer leurs slogans après avoir observé une position d'attentisme depuis le début des événements à la mi-décembre dernier. Washington s'en mêle Hier, un haut responsable américain était en visite à Tunis. Le secrétaire d'Etat adjoint pour le Proche- Orient, Jeffrey Feltman, est ainsi le premier officiel étranger à fouler le sol tunisien depuis le début de la crise. Ce qui, en soi, a une signification considérable. Washington, auquel on prête le rôle principal dans la mise à l'écart de Ben Ali, confirme, en tout cas, l'ascendant pris sur Paris, dans ce qu'il convient d'appeler désormais le dossier tunisien. L'envoyé spécial de Washington semble délivrer un soutien conditionné aux nouvelles autorités de Tunis en déclarant, notamment : «Ce qui décidera si un gouvernement est démocratique est une question qui trouvera seulement sa réponse avec des élections.» Le diplomate américain n'a pas manqué, dans ses déclarations faites à Tunis, d'élargir, sciemment, son propos à l'ensemble des pays arabes. «Les défis qui se posent dans de grandes parties du monde, en particulier dans le monde arabe, sont les mêmes, et nous espérons que les gouvernements répondront aux aspirations politiques, économiques et sociales légitimes des peuples, particulièrement si elles s'expriment par des moyens pacifiques.» C'est sur ces questions-là que le même diplomate devrait s'entretenir avec des responsables français à Paris, prochaine étape de sa tournée. Et pendant que Jeffrey Feltman était à Tunis, c'est l'Egypte, zone d'influence par excellence des Américains, qui a vécu, hier à son tour, au rythme de violentes manifestations, au Caire et ailleurs, réclamant le départ de Hosni Moubarak. La police a violemment réprimé une manifestation de 15 000 personnes dans la capitale égyptienne. Et cette fois, c'est la secrétaire d'Etat, Hilary Clinton en personne qui intervenait en début de soirée. «Notre impression est que le gouvernement égyptien est stable.» L'Oncle Sam ne prévoit apparemment pas du tout un scénario à la Ben Ali pour son allié Moubarak. K. A.
«Grève générale» aujourd'hui à Sfax La section régionale de l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) de Sfax, deuxième ville du pays, a appelé hier à une «grève générale» aujourd'hui 26 janvier, pour la dissolution du gouvernement de transition, dominé par des caciques de l'ancien régime de Ben Ali. «L'Union régionale appelle à une grève générale dans la province de Sfax aujourd'hui 26 janvier pour soutenir les revendications du peuple, qui demande la démission du gouvernement et la dissolution du Rassemblement constitutionnel démocratique» (RCD, ex-parti au pouvoir), selon un communiqué. Tous les adhérents sont appelés à se rassembler mercredi matin devant le siège de la section de Sfax de l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) pour participer à une manifestation. L'union de Sfax, importante métropole économique et bastion historique du syndicalisme tunisien, a toutefois demandé d'assurer un «service minimum» dans les secteurs essentiels pour la vie de la population (eau, électricité, hôpitaux...). L'UGTT, la puissante centrale syndicale tunisienne, a joué un rôle important dans l'organisation des manifestations de la «révolution du jasmin» qui ont abouti à la chute du régime autoritaire du président Zine El-Abidine Ben Ali, qui a fui le 14 janvier en Arabie saoudite. Elle pèse aujourd'hui fortement dans le mouvement de protestation qui réclame le départ des membres de l'équipe de Ben Ali qui occupent tous les postes clés du gouvernement de transition formé par la chute de l'ancien président le 14 janvier. Les instituteurs du primaire ont observé hier une deuxième journée de «grève illimitée» tandis que le Syndicat national de l'enseignement secondaire a appelé à une journée de grève jeudi et à participer aux manifestations pour «la dissolution du gouvernement qui a été imposé» aux Tunisiens.
Sports
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FOOTBALL BADREDDINE ATTIA (PRÉSIDENT DE L'OM RUISSEAU) : «Le club risque de disparaître» |
Club formateur qui a de tout temps produit de nombreux talents, dont Lalmas, Selmi, Bachta, Haouche, Laïfaoui et bien d'autres, l'OMR a connu son heure de gloire en accédant en première division sous la présidence du regretté Saddek Attia. Mais depuis le décès tragique de ce dernier en 2006, le club a amorcé une descente vertigineuse au point de se retrouver en interrégions. Comment peut-on tomber si bas en si peu de temps ? Réponse avec l'actuel président olympien qui n'est autre que le frère cadet de Saddek Attia. Suite... |
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AS KHROUB Milia reparle de son bilan |
H. Milia, le dernier président de l'ASK en date, nous a contacté pour exprimer son étonnement quant à la teneur de l'article qui a été consacré à l'assemblée générale du CSC AS Khroub. Suite... |
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ÉMIRATS ARABES UNIS Bouguèche marque le sixième |
L'ex-Mouloudéen continue de faire parler la poudre dans le championnat émirati de seconde division. En déplacement à l'occasion de la huitième journée (1re de la phase retour) au stade Saqr-Mohamed Al-Qasmy, le leader du groupe, Al-Emirates SC a réussi une belle victoire devant Al-Khaleedj (0-3) dont un beau but de l'ancien buteur du championnat algérien. Suite... |
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Vainqueur de l'équipe du Japon (29-24) lundi, à Skovde, distante de 350 km de Malmö, notre ensemble national se classe à la 15e place de ce 22e Championnat du monde abrité par la Suède depuis le 13 au 30 de ce mois. Ainsi, les Verts améliorent leur position par rapport à leur dernière participation en Croatie, en 2009, où ils occupaient la 19e . Sous la direction de la paire d'arbitres de Macédoine (Nachevski Gjorgji-Nikolov Slavco), les deux teams se sont lancés dans la bataille handballistique sans retenue, car c'est la dernière rencontre de ce Mondial et les joueurs auront largement le temps de se reposer. L'absence de Berkous n'est pas passée inaperçue, car cet élément a été de toutes les rencontres jouées dans ce Mondial. Cependant, le coach national pouvait compter sur Daoud Hichem pour suppléer Berkous. C'est Nomuray qui ouvre le score pour le Japon. Cet avantage ne durera pas longtemps, car les Algériens se sont rués vers l'arrière-garde adverse et ont complètement renversé la vapeur. Après cinq minutes de jeu, les Verts mènent par 3 à 1. Bien qu'ils aient été rejoints à la 6' (3 - 3), ils ont redémarrer. Grâce au duo Boudrali (3 buts)-Zouaoui (4 buts), les Verts prennent quatre longueurs d'avance à la 15' (9-5). Les représentants du pays du Soleil Levant feront le forcing pour revenir au score. Doucement mais sûrement, ils sont parvenus à surprendre les Verts à la 28' (13-12) avant que Hamoud n'égalise à quelques secondes de la pause-citron (13-13). Durant ces trente premières minutes de jeu, Zouaoui et le jeune Hamoud se sont distingués avec 4 buts chacun. Au retour des vestiaires, les deux ensembles ont affiché dès l'entame leur détermination à réussir dans leur entreprise. Aussi, les présents ont assisté, lors des cinq premières minutes de jeu à une course-poursuite au tableau d'affichage qui indiquait une parité (15 buts partout) à la 35'. A partir de là, les Verts ont accéléré la cadence et ont pris cinq longueurs d'avance à la 44' (21-16). Ils ont été tellement efficaces durant cette période que les Nippons n'ont pu scorer malgré leur supériorité numérique après l'exclusion de Daoud. Mais à la grande surprise de quelques-uns de leurs fans, les Verts sont devenus pâles dès la 46' alors qu'ils avaient une avance sécurisante (23-18). Ils ont confondu vitesse et précipitation en ratant six attaques, laissant leurs vis-à-vis réduire leur désavantage à un but seulement à la 52' (23- 22). Sentant le danger d'un inévitable renversement de situation catastrophique pour ses protégés, Bouchekriou incorpore Boultif et Labane. Avec ces éléments, maîtrisant bien leur sujet tout comme Boudrali, Layadi et un superbe Slahdji, les Algériens ont creusé l'écart, au grand dam des Rouges japonais qui n'en pouvaient plus malgré la réussite de Kaido Morihide (6 buts). Avec six buts contre trois aux Asiatiques, les coéquipiers du maestro Hamad terminent la partie en roue libre avec cinq longueurs d'avance (29-24) dont 8 de Zouaoui qui est élu homme du match. Hamoud Ayat Allah, avec ses 6 réalisations, a été la révélation de cette joute. O. K. L'équipe algérienne a évolué dans la composition suivante : Slahdji, Zouaoui (8), Hamoud Ayat Allah (6), Hamad (5), Daoud (3), Boudrali (3), Layadi (2), Boultif (1), Boumendjel (1), Labane. Entraîneur : Bouchekriou
L'EN AMÉLIORE SON CLASSEMENT MONDIAL La jeunesse et la fougue pour relancer les Verts La sélection algérienne de handball (messieurs), classée à une honorable 15e place sur 24 équipes au 22e Championnat du Monde en Suède, a fait montre d'un grand potentiel augurant d'un avenir prometteur pour un groupe très rajeuni. En terre scandinave, les hommes de Salah Bouchekriou ont réussi à améliorer leur classement réalisé au Mondial-2009 en Croatie (19e), après leur dernière victoire lundi en match de classement contre une redoutable équipe japonaise (29-24). L'absence pour blessure de Berriah Abderrahim, Chehbour Omar et Biloum El- Hadi a handicapé le groupe qui a pu, néanmoins, puiser dans un réservoir de jeunes talents comme Daoud Hichem (19 ans), Hamoud Ayatollah Khomeïny (21 ans) et Rahim Abdelkader (21 ans), sans oublier les jeunes et déjà expérimentés Berkous Messaoud (22 ans) et Zouaoui Hamza (24 ans). Ce dernier, excellent contre le Japon, a déstabilisé à lui tout seul l'arrière-garde nippone par ses incursions et ses buts (8). Au plan comptable, le sept national a disputé au total sept matches dont cinq lors du tour préliminaire. Il a remporté trois victoires (Roumanie, Australie et Japon) et s'est incliné à quatre reprises (Serbie, Croatie, Danemark et Corée du Sud). Avant le départ pour la Suède, le sélectionneur national avait assuré que l'objectif de la participation à ce Mondial était de gagner une équipe, non de remporter le titre ou de se qualifier au tour principal. «Durant ce Mondial, je vais donner la chance aux jeunes joueurs. On ne va pas remporter le titre mondial, mais on va gagner des joueurs. Il faut penser à l'avenir dès maintenant et il faut continuer à travailler après le Mondial de Suède», avait-il déclaré. Néanmoins, les Verts regretteront longtemps leur début raté face à la Serbie (25- 24) où il y avait de la place pour une victoire, un nul au pire des cas. La sélection algérienne avait mené au score à quelques secondes de la fin avant de se faire rejoindre puis surprendre. Une victoire contre les Serbes aurait ouvert grandes les portes du tour principal aux Verts. Les défaites face à la Croatie (26-15) et le Danemark (26-19), deux des favoris pour le titre avant l'élimination des Croates, étaient prévisibles, de même que la victoire contre l'Australie (28-19), le petit poucet du tournoi. Les Algériens ont réalisé un retentissant exploit en battant la Roumanie (15-14), quadruple championne du monde, qu'ils ont dépassée au passage au classement du tour préliminaire. Contre la Corée du Sud en demi-finales de la Coupe du Président de l'IHF, le sept national a fait jeu égal avec la Corée du Sud, habituée à jouer le tour principal pour le titre (23-23 à la fin du temps réglementaire), avant de s'effondrer lors des prolongations (24-29). Avec 109 buts encaissés, l'Algérie a terminé le tour préliminaire avec la 2e meilleure défense, derrière le champion du monde en titre, en l'occurrence la France (106). Par contre, les capés de Bouchekriou n'ont inscrit que 100 buts, ce qui en fait la deuxième plus mauvaise attaque du premier tour. Les Verts ont manqué énormément d'inspiration dans ce compartiment très sensible en raison notamment de l'absence de leur meneur Chehbour. Cette 22e édition du Mondial a été l'occasion pour Abderrazak Hammad de jouer son sixième (et sans aucun doute dernier) Championnat du Monde, battant ainsi un record qu'il détenait conjointement avec ses coéquipiers Redouane Saïdi, Abdelghani Loukil et Salim-Hammou Nedjal. Le Mondial bouclé à la 15e place, les Verts vont devoir tirer les enseignements nécessaires en prévision des prochaines échéances officielles qui les attendent, à savoir les Jeux Africains en septembre 2011 au Mozambique et les Jeux Arabes au Qatar en novembre 2011.
Culture
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Le coup de bill'art du Soir Lénine au cœur de la bataille de Moscou |
Par Kader Bakou La question de l'enterrement de la dépouille de Lénine revient de temps en temps au-devant de l'actualité en Russie. Tout dernièrement, le parti Russie Unie a créé un site où les Russes peuvent voter pour ou contre l'enterrement du corps de Lénine toujours embaumé et conservé au Mausolée qui porte son nom à la place Rouge de Moscou. Suite... |
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ACTUCULT |
Salle El-Mouggar (Alger-Centre) • Jeudi 27 janvier à 18h30, spectacle jeunesse à l'occasion de la sortie du nouvel album de Joe Batoury : le groupe de Joe Batoury et le groupe Caméléon. Suite... |
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Et en plus, nous payons pour ça ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Enfin un signal fort d'ouverture de la part du régime. Les autorités lâchent du lest et autorisent une marche à Alger.
Une marche de soutien à Boutef' !
Il y a des gens nés sous une bonne étoile ! Prenez Missoum Sbih, notre ambassadeur à Paris. Avant d'être affecté dans la capitale française, il était en charge du dossier de la réforme de l'Etat. Et il était payé pour ça. On voit aujourd'hui où en est la réforme de l'Etat algérien. Elle peut parfaitement se jauger au nombre d'interventions des pompiers pour éteindre des citoyens. Sbih a aussi été conseiller d'Abdekka à la présidence. Là aussi, ses conseils peuvent être évalués au nombre de jeunes qui fuient le pays quotidiennement sur des coquilles de noix et dont beaucoup engraissent les réserves halieutiques du Bassin méditerranéen. Aujourd'hui, surfant sur cette extraordinaire chance qu'il a d'occuper des postes bien rémunérés et surtout pas trop regardants en matière de résultats et de performances, Si Missoum nous représente en France. Et que dit Si Missoum lorsqu'il est invité par une radio française à s'exprimer sur les émeutes algériennes et tunisiennes et sur les similitudes entre les situations des deux pays, l'Algérie et la Tunisie ? Si Missoum produit la phrase choc, la phrase qui restera dans les annales de la géographie, la phrase qui va bouleverser tous les Atlas, la phrase qui marquera sans conteste les thèses et travaux de recherche futurs sur les continents et les ensembles régionaux : «L'Algérie, ce n'est pas la Tunisie !» Ya bouguelb ! L'Algérie paie un ambassadeur en devises pour qu'il explique à des journalistes, et surtout à des milliers d'auditeurs de RTL que «l'Algérie, ce n'est pas la Tunisie». Je trouve l'Algérie généreuse ! Et je plains les autres profs de géographie, les vrais profs, ceux qui enseignent la géographie ici, en Algérie même, qui sont très mal payés et qui font tout de même l'effort d'éviter de telles phrases vides, d'un vide sidéral effrayant. L'Algérie, ce n'est pas la Tunisie ! La laitue, ce n'est pas non plus la frisée ! La popeline, ce n'est pas non plus de la dentelle de Calais ! La télévision en 3D, ce n'est pas non plus la télé en réception analogique. Le genre de trucs que l'on pourrait débiter sans arrêt, sans discontinuer comme un bûcheron canadien débiterait du bois à l'approche de l'hiver, à la différence que le bûcheron canadien, lui, est utile. Le type même de phrase qui te pousse à te gratter la tête, à te pincer le bras, à écarquiller les yeux d'incrédulité et à te tenir le ventre, sachant que c'est «ça» qui te représente à Paris, capitale d'un pays avec lequel nous entretenons des rapports tout de même un peu plus complexes qu'avec les autres nations du globe. Eh oui, Si Missoum ! Alger, ce n'est pas Paris. Ce n'est plus Paris ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L. |
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