ACTUALITES du 13 octobre 2011
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Entre les médias et les tribunaux
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Récession mondiale, marchés saturés
Les prix du pétrole risquent de s’effondrer
le 13.10.11 | 01h00 Réagissez
L’OPEP ainsi que l’AIE ont dû revoir à la baisse, pour la troisième fois consécutive, leurs prévisions de demande de brut pour l’année en cours et pour 2012. Quel serait l’impact sur les revenus de l’Algérie,
tirés à 97% des hydrocarbures ? Il faut savoir dans ce sens que la récente baisse des cours du baril
a fortement touché le pétrole algérien.
Les risques de récession pèsent toujours sur l’économie mondiale. Evoquer des perspectives aussi sombres peut paraître alarmiste au moment où les marchés financiers et pétroliers se redressent. Toutefois, ce sursaut semble plus lié à des données conjoncturelles, alors que la crise des dettes souveraines persiste en zone euro. L’année 2012 risque-t-elle d’être celle de l’apocalypse pour les marchés ? Certains n’écartent pas cette possibilité.
Pour preuve, aussi bien l’Organisation des pays exportateurs de pétrole que l’Agence internationale de l’énergie ont dû revoir, pour la troisième fois consécutive, à la baisse leurs prévisions de demande de brut pour l’année en cours et pour 2012. Les deux organisations, qui défendent les intérêts des producteurs de pétrole (c’est le cas de l’OPEP) et des consommateurs (AIE), semblent épouser les prévisions alarmistes du Fonds monétaire international. La semaine dernière Antonio Borges, directeur Europe au FMI, n’a pas exclu une récession mondiale en 2012. Il a en effet indiqué au cours d’une conférence à Bruxelles que le FMI tablait «sur une croissance en 2012 même très modeste, mais l’activité pourrait se retourner. Un risque de récession n’est donc pas à exclure». En cause l’affaiblissement de l’activité économique et la persistance des risques induits par la crise des dettes souveraines, notamment en zone euro.
Ce sont ces mêmes arguments que mettent en avant aussi bien l’AIE que l’OPEP pour justifier la révision de leurs prévisions de demande mondiale de pétrole.
L’AIE prévoit, dans son rapport publié hier, que la consommation de brut devrait être de 50 000 barils par jour, moins forte que prévu précédemment pour cette année, et de 0,21 mb/j en deçà des prévisions de septembre en 2012. La demande devrait donc s’établir à 89,2 mb/j en 2011 (+1,1% par rapport à 2010) puis augmenter de 1,4% en 2012, à 90,5 mb/j. La veille, l’OPEP avait présenté des prévisions de demande globale de 87,81 millions de barils par jour (mb/j) contre 87,99 mb/j prévus il y a un mois. Les nouvelles prévisions marquent cependant une hausse de 0,88 mb/j par rapport à 2010. Pour 2012, l’OPEP mise sur une demande de 89,01 mb/j, contre 89,26 mb/j annoncés précédemment.
Retour de la production libyenne sur le marché
Les deux rapports ont également insisté sur le ralentissement économique que connaît la plupart des pays de l’OCDE. L’OPEP a en outre mis en cause la volonté de la Chine et de l’Inde de réduire la croissance de leur consommation. L’Organisation indique qu’une performance plus médiocre que prévu de l’économie américaine risque, à elle seule, de diminuer la demande mondiale de
200 000 b/j en 2012.
Tout autant d’éléments qui poussent au pessimisme sans pour autant verser dans l’alarmisme. C’est ainsi que le secrétaire général du Cartel pétrolier, Abdellah El Badri, s’est dit mardi serein quant aux perspectives de l’économie mondiale et par ricochet du marché pétrolier.
Et d’ajouter en marge de la conférence Oil & Money de Londres que les gouvernements européen et américain agissent pour stimuler leur économie et éviter une récession. Il considère aussi que les prix sont pour l’heure satisfaisants et que le marché est équilibré du point de vue de l’offre et de la demande.
Ce qui semble cependant inquiéter quelque peu l’OPEP pour l’heure, c’est le retour de la production libyenne sur le marché. Le Middle East Economic Survey (MEES) a indiqué vendredi dernier que la production a repris le mois dernier et dépasse désormais les 350 000 barils par jour. Selon les prévisions de l’OPEP, la Libye devrait atteindre une production d’un million de barils par jour d’ici six mois, et revenir à sa production normale d’ici 18 mois.
Dans ce sens, le cartel devrait se pencher sur la question ainsi que sur la situation du marché lors de sa prochaine réunion en décembre à Vienne. Il n’en demeure pas moins qu’un risque de retournement de situation comme ce fut le cas en 2008 et 2009 reste entier.
Quel serait l’impact sur les revenus de l’Algérie, revenus qu’elle tire à 97% des hydrocarbures, si un tel scénario se confirme ?
Il faut savoir dans ce sens que la récente baisse des cours du baril a fortement touché le pétrole algérien (Sahara blend). Alors que la moyenne des cours pour l’année varie entre 110 et 113 dollars, au 30 septembre celui-ci a atteint 107 dollars.
Melissa Roumadi
Enseignants contractuels : la grève de la faim maintenue jusqu’au 15 octobre
le 12.10.11 | 10h43 Réagissez
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En grève de la faim depuis dimanche 9 octobre, les enseignants contractuels ne comptent pas mettre un terme à leur action avant le 15 octobre, date butoir fixée par le cabinet du Premier ministre pour apporter une réponse à leur doléance.
Sur les cinquante enseignants ayant entamé cette grève, seuls 13 la poursuivent encore. Les autres étant nettement affaiblis selon un syndicaliste. Dans une déclaration à El Watan.com, M.Kabeche Mohamed, porte-parole du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), affilié au Snapap, a affirmé que les enseignants n’ont pas l’intention de décamper du siège de l’annexe du ministère de l’Education nationale, sise à Ruisseau à Alger avant cette date.
«Mardi soir, le directeur des ressources humaines est venu nous voir pour nous prier de mettre un terme à cette grève de la faim », a fait savoir notre interlocuteur. «Il nous a assuré que notre problème est résolu et que nous serons bientôt informés sur la décision mais nous préférons attendre pour voir cette décision », a-t-il enchaîné.
Une fois l’ultimatum consommé les enseignants contractuels vont se réunir afin d’évaluer les résultats de leur action et décider de la suite à lui donner.
Pour l’instant, ils n’ont été informés sur aucune décision officielle. Tout ce qu’ils ont reçue sont des assurances plutôt « ambiguës », disent-ils.
Selon les syndicalistes le nombre de ces enseignants contractuels qui réclament l’intégration est de 7000 enseignants. Pour la tutelle, leur nombre ne dépasse pas 2806 enseignants.
Mina Adel
Education nationale
La grève des enseignants maintenue
le 13.10.11 | 01h00 Réagissez
La grève lancée le 10 octobre dans le secteur de l’éducation est maintenu. C’est la résolution principale des conseils nationaux tenus hier par quatre des cinq initiateurs de ce mouvement de protestation.
Le CLA, qui a rejoint la grève pour trois jours, a suspendu son mouvement de protestation à l’issue du conseil national tenu hier à Alger. Les quatre autres syndicats maintiennent, par contre, leur mot d’ordre pour une grève illimitée. Le SNTE, le Cnapest, le Snapest et l’Unpef ont décidé durcir le ton. «Nous ne reculerons pas devant les intimidations de la tutelle», clame leur représentant, interrogé à l’issue des conseils nationaux tenus à Alger.
Les taux de suivi, ayant atteint 90% selon les syndicats, encouragent ces derniers sur la disponibilité de la base quant à la poursuite de cette action. La non-concrétisation des points contenus dans la plateforme de revendications qui date, faut-il le rappeler, depuis plusieurs années, est avancée comme principale motivation du maintien de ce mouvement de protestation qui risque de durer. «La mobilisation est intacte. C’est une adhésion record», commentent les initiateurs de ce débrayage, qui espèrent rester en «position de force pour amener le ministre à revoir sa feuille de route».
Les syndicats restent inflexibles sur les points du statut particulier de l’enseignant et l’instauration d’une retraite après 25 ans de service, même s’ils ne convergent pas encore sur la gestion des œuvres sociales. «Ce point ne risque cependant pas de nous séparer, puisque le fond de la question est le même pour tous les syndicats autonomes, c’est-à -dire faire profiter les travailleurs du secteur de l’argent qui leur revient de droit. Le point de divergence reste le moyen de gérer, qui est beaucoup plus technique», estime-t-on également.
Les protestataires réclament également l’application des mesures promises par des ministres suivant les recommandations des réunions tenues entre le ministère et les syndicats autonomes concernant le statut particulier et le reste des primes qui ne sont pas encore attribuées, telle la prime de zone.
La révision du calendrier des vacances est également une préoccupation des enseignants, qui lancent un appel aux parents d’élèves pour «soutenir» ce mouvement de protestation qui va «dans le sens de l’amélioration des conditions de scolarité de leurs élèves» et leur promettent un calendrier de rattrapage des jours perdus. Le CLA, quant à lui, veut se donner le temps de voir si la tutelle applique les promesses quant aux différentes primes allouées récemment et lance un préavis pour le mois de novembre.
L’action sera également motivée par une nouvelle revendication : l’introduction de la proposition du CLA dans le référendum que compte tenir le ministère pour le choix de la méthode de gestion des œuvres sociales. Le CLA propose deux options : une décentralisation totale de cette gestion, en respectant les décisions des assemblées générale, ou le versement d’un 13e mois.
Chronologie :
- Septembre 2003 : boycott de la rentrée scolaire et grèves cycliques, puis grève de trois mois.
- Décembre 2005 : création de la Coordination et de l’Intersyndicale de l’éducation -Grèves de 2 jours (15 et 16 janvier 2006)
et de 3 jours (19, 20,21 février) ainsi que les 23 et 24 avril.
- Février 2008 : création de l’Intersyndicale de la Fonction publique qui initiera la grève des 13 et 14 avril.
- 2009 : grève dès la rentrée d’une semaine reconductible, qui a duré un mois.
- 2010 : grève durant le mois de novembre.
- 2011 : grève de 3 jours en février.
Service de radiothérapie au CPMC
Deux nouveaux simulateurs en cours d’installation
le 13.10.11 | 01h00
116 cancéreux sont en attente de traçage ; ils ne seront programmés qu’une fois les deux machines fonctionnelles.
Le professeur Afiane, chef du service de radiothérapie, confirme l’arrêt programmé des deux simulateurs du service et que deux nouveaux appareils sont en cours d’installation. «Ceci n’influe en rien sur la prise en charge des malades puisque les machines de traitement, à savoir les accélérateurs, sont fonctionnelles», nous a-t-il déclaré avant de s’en prendre aux journalistes, à qui il reproche de n’avoir pas pris la peine de vérifier que le service n’a pas fermé. «Au lieu de rendre hommage à toute l’équipe du service qui a travaillé dans des conditions horribles de jour et de nuit, la presse n’a pas trouvé mieux que de nous dénigrer et d’annoncer la fermeture du service», déplore-t-il. Mais il reste que les malades qui avaient rendez-vous pour le traçage mardi et mercredi derniers – soit le lendemain de l’affirmation du ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, à la télévision, que le service est toujours fonctionnel – ont été renvoyés à des dates ultérieures.
Le professeur Afiane affirme que «ces malades sont listés et seront appelés une fois que les appareils seront en marche». Il est donc clair que des malades n’ont pas accès aux soins dans les délais prescrits. Si le service n’assure plus, du moins pour le moment, le traçage, cela veut dire que la chaîne de traitement est interrompue. Le professeur Afiane assure que les machines seront fonctionnelles à partir du 2 novembre prochain, «mais les rendez-vous de consultation sont effectivement très éloignés ; le dernier est fixé pour le mois d’avril 2012», a-t-il souligné. «Les traitements ne pourront donc commencer qu’en juin 2012. Une situation qui est loin d’être de la responsabilité du CPMC vu le nombre de malades qui affluent vers cet établissement», a-t-il ajouté. Une situation que le professeur Bouzid, chef du service d’oncologie au CPMC, a dénoncée lundi dernier sur les ondes de la radio Chaîne III, disant tout haut ce que pensent tout bas la majorité des praticiens du CPMC. Il trouve anormal qu’un cancéreux diagnostiqué en octobre 2011 ne puisse avoir son traitement de radiothérapie qu’en juin 2012.
Il est à noter que 116 cancéreux tracés attendent leur traitement de radiothérapie et 170 patients sont actuellement traités chaque jour.
L’association El Amel d’aide aux cancéreux, qui a alerté sur le retard des rendez-vous, s’inquiète pour la santé des malades et dénonce un grave problème national. Pour la présidente de l’association, Mme Kettab, le cas du CPMC n’est qu’un exemple parmi d’autres. «Le problème ne réside pas en un simulateur. Le drame est dans toute la prise en charge des cancéreux, en l’occurrence l’accès au traitement de radiothérapie au niveau national. Nous avons lancé un SOS parce que des dizaines de malades décèdent chaque jour. Le ministre de la Santé a lui-même déploré le fait que sur 28 000 malades, seuls 8000 sont traités. Notre association se démène aux côtés des médecins qu’ils soient en radiothérapie, en chirurgie, en oncologie ou ailleurs pour que les malades puissent avoir les meilleurs soins. Notre souci, en tant qu’association, est d’interpeller les pouvoirs publics pour trouver des solutions à cette situation dramatique et non de renvoyer la balle aux responsables de ce chaos.»
Djamila Kourta