ACTUALITES Du Lundi 09 Mai 2011



 








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IL SE CONCENTRE SUR LA LIBYE ET LE SAHEL
Sarkozy veut se faire oublier des Algériens
Ahmed MESBAHLundi 09 Mai 2011 - Page : 3

 

 
Sarkozy est déjà assez embourbé en Libye
Faire profil bas. C’est le nouveau credo de Sarkozy dans ses relations avec l’Algérie.

 

L’image de la France de Sarkozy s’écorne à l’étranger et notamment en Algérie. Du coup, des officiels de la rive Nord de la Méditerranée sont en train d’adoucir leur discours vis-à-vis du pays. Tout porte à croire que l’abandon des velléités d’ingérence dans les affaires intérieures de leur ex-colonie, a réfréné les ardeurs des hommes politiques placés sous la tutelle de Sarkozy. Cependant, il y a d’autres explications à cette attitude qui pousse à mettre de côté les déclarations belliqueuses.
Ainsi, l’option de renforcer les liens sécuritaires avec les Etats-Unis d’Amérique est un autre événement qui a fait comprendre à la France, que l’Algérie en a plus qu’assez de ces incursions répétitives dans la politique intérieure du pays. Ses mises en garde adressées à ses ressortissants pour éviter de se rendre dans le Sud sont parmi les errements commis récemment par Paris. Mais l’on n’est pas près de croire que Sarkozy a changé le fusil d’épaule et qu’il revient à de meilleurs sentiments.
La méfiance s’est installée entre Alger et Paris. Définitivement? Sarkozy est déjà assez embourbé en Libye et il compte s’épargner un nouveau front à l’Ouest.
Le Mali, le Niger et la Mauritanie sont aussi en train de focaliser l’attention de la France. Ce sont autant d’indices qui la conduisent à s’abstenir de faire de l’Algérie un point de fixation. A cela s’ajoutent les critiques arabes contre la politique africaine de Nicolas Sarkozy. Roland Dumas, ex-ministre des Affaires étrangères, est parmi les frondeurs. «Il est évident que l’engagement de la France en Afrique est totalement contraire à l’intérêt national», dit-il. Au devoir d’ingérence, cher à Bernard Kouchner, l’ex-chef de la diplomatie de François Mitterrand, préconise le devoir de prudence et d’honnêteté. A commencer par celle devant conduire à l’humilité. Les Algériens ne manqueront pas de rappeler son passé colonial à cette France devenue puissance nucléaire en irradiant des Algériens. Il n’y a que le profil bas qui pourrait lui épargner un tsunami de plaintes en justice pour ses méfaits. L’approche du 50e anniversaire de l’Indépendance n’augure rien de bon pour la diplomatie française qui va redoubler de génie pour éviter d’envenimer davantage ses relations avec son partenaire du Sud. Bernard Valéro, porte-parole du Quai d’Orsay, a donné une esquisse de ce que sera la future politique algérienne de la France. Elle sera bâtie sur le silence. Il met ainsi en pratique la déclaration de M.Sarkozy selon laquelle toute déclaration sur l’Algérie pourrait avoir des conséquences imprévisibles.
Dans son point de presse du 5 mai dernier, le porte-parole a évité de réitérer son warning-travel à ses compatriotes pour les dissuader de se rendre dans le sud de l’Algérie. La prudence est seulement recommandée pour la Mauritanie, le Niger et le Mali. L’action française en Libye a ravivé les réseaux d’Aqmi qui disposent désormais d’armes lourdes et Sarkozy serait mal à l’aise dans l’habit d’un donneur de leçon sur la lutte antiterroriste dans ce cas précis. La faille n’a pas échappé à Mourad Medelci qui a tout de suite fait appel aux renseignements et aux équipements technologiques américains pour lutter contre Aqmi.
Un changement de rhétorique est aussi perceptible à travers la déclaration de Bernard Squarcini, chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (Dcri français). Il confirme qu’Aqmi dispose de 400 hommes avec un cercle logistique de 200 autres. «La menace pour la France est Al Qaîda au Maghreb islamique», dit-il. La proximité géographique et une histoire coloniale passée augmentent la menace, selon le porte-parole de la diplomatie française, mais il ne fait jamais référence explicite à l’Algérie. Toute accusation est soigneusement évitée: l’Algérie a sûrement aidé à épargner à Paris un attentat sanglant et il vaut mieux garder ce lien avec les services de renseignements algériens. Cela sonne aussi comme une reconnaissance implicite du rôle central de l’Algérie dans la lutte antiterroriste conduisant à la conclusion que ce n’est guère le moment de lui chercher querelle.
Cette prudence a fait des émules. Dominique Dellicour, chef de la délégation de l’Union européenne à Dakar, a limité ses craintes d’un sursaut terroriste aux seuls autres pays du Sahel. C’est donc à pas mesurés que l’Europe entière s’avance. Mais prudence ne veut pas dire absence. Deux députés sont mandatés pour remettre un rapport sur le terrorisme au Parlement français. Les enquêteurs seront à Alger en juin. Ce sujet sera certainement discuté à l’occasion de la prochaine visite de Jean-Pierre Raffarin. Selon ce dernier, ces projets ont fait l’objet d’un accord avec le Président Bouteflika en 2007, à l’occasion de la visite d’Etat du président Sarkozy et que cet accord doit être renouvelé au mois de juillet. Il a indiqué que le travail de rédaction d’un nouvel accord opérationnel pour l’occasion était engagé. C’est ce qu’il a indiqué dans un entretien publié par New African. Ne pas couper les ponts est son seul moyen pour ne pas perdre un marché de dizaines de milliards de dollars. Les 430 entreprises françaises en Algérie ne doivent pas, non plus, être remplacées par des Chinois. Le tout conduit à faire en sorte de ne pas sombrer dans des polémiques comme celle ayant assombri les relations entre les deux nations à l’occasion du traitement de l’affaire du diplomate Hasseni, de celle de Tibhirine et de «la génération de Novembre» que Kouchner a voulu attendre qu’elle disparaisse avant que la France ne régularise ses relations avec le pays du million et demi de chouhada.


(c) L'Expression

UNE PREMIÈRE AU MAGHREB
L’université du Colorado s’installe en Algérie
Lundi 09 Mai 2011 - Page : 7

Une bonne nouvelle pour les futurs étudiants algériens. L’université du Colorado Denver va ouvrir un campus en Algérie, une première au Maghreb pour une université américaine, a-t-on appris auprès de l’ambassade d’Algérie à Washington.
Pour la mise sur pied de ce projet, le directeur des partenariats internationaux de cette université du centre-ouest des Etats-Unis, Rick Chaney, se rendra pour la deuxième fois à Alger. «Il sera question, cette fois-ci, d’accélérer la mise en oeuvre du projet», affirme la même source.
Ce projet, mené en étroite collaboration avec le ministère algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’ambassade d’Algérie aux Etats-Unis, remonte à avril 2010.
Au cours de son séjour à Alger, le représentant de cette université américaine aura des entretiens avec des responsables de plusieurs ministères pour discuter notamment des spécialités universitaires qui seront étudiées dans cette future université américaine qui s’installera en Algérie.
Il s’agit des départements ministériels respectivement de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l’Energie et des Mines, de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (la faculté de médecine du Colorado est classée parmi les meilleures aux Etats-Unis) et celui du Tourisme et de l’Artisanat, la formation touristique étant l’une des priorités du secteur.
Lors de sa visite de l’année dernière, M.Chaney avait rencontré les responsables des ministères respectivement de l’Agriculture et du Développe-ment rural, de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement. Dans le domaine de l’hydraulique, un accord a été déjà signé entre l’Agence algérienne des ressources hydrauliques et l’Institut supérieur de l’hydraulique du Colorado, lors de la visite du ministre des Ressources en eau, M.Abdelmalek Sellal, en octobre dernier à Washington.
L’université du Colorado Denver est une université publique américaine avec 13 facultés et grandes écoles, 132 programmes et un effectif de plus de 29.000 étudiants.
Constituant la plus grande institution de recherche au niveau de cet Etat américain avec un budget annuel de plus de 375 millions de dollars alloué à la recherche, plusieurs de ses facultés sont classées parmi les meilleures aux Etats-Unis, selon le classement 2010 de U.S. News and World Report Graduate Rankings.
Avec son projet en Algérie, cette université aura ouvert son deuxième campus à l’étranger après celui en Chine, en partenariat avec l’Université de l’agriculture de ce pays asiatique.
Lors de sa visite de travail à Washington la semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait souligné que l’Algérie et les Etats-Unis accordent une priorité à la coopération économique et universitaire.

RAFFARIN ÉVOQUE L’INSTALLATION DE RENAULT EN ALGÉRIE
«Le dossier est complexe»
Tahar FATTANILundi 09 Mai 2011 - Page : 3

L’ancien Premier ministre français est revenu sur les attentes d’Alger et le nouvel horizon du partenariat économique avec la France.

Encore de l’ambiguïté sur les réelles intentions de Renault en vue de l’ouverture d’une usine en Algérie. Jean-Pierre Raffarin, chargé par le président Nicolas Sarkozy du volet «partenariat économique algéro-français», vient de rajouter une couche d’opacité sur les réelles intentions du constructeur français. Dans une interview publiée par New African, l’ancien Premier ministre français reconnaît clairement que le dossier relatif à l’automobile reste «complexe». Il s’est montré, «confiant sur les dossiers de la pétrochimie et du ciment». Raffarin reconnaît que l’automobile, «est un sujet plus complexe...», a-t-il dit.
Comment expliquer ces appréhensions? Sans entrer dans les détails, Raffarin a préféré renvoyer la balle au géant de l’automobile. Il soutient, notamment qu’il appartenait aux entreprises, entre autres, de surmonter les difficultés. Au niveau des Etats, la «bonne volonté est patente des deux côtés», tandis que les entreprises ont leur «stratégie propre». Alors, le constructeur français suivra-t-il la volonté des deux Etats? rien n’est sûr.
M.Raffarin défend que Renault, à l’instar des autres entreprises, a sa propre stratégie. A ce titre, il réitère son souhait d’arriver un jour à convaincre ces entreprises à intégrer la volonté des deux Etats ainsi que les stratégies des autorités algériennes. Par la même occasion, l’ancien Premier ministre français est revenu sur les attentes d’Alger.
La structuration de l’économie algérienne, la création de postes d’emploi et la préparation d’une économie algérienne qui fera face à l’ère postpétrole sont autant d’ambitions affichées par Alger en direction des partenaires français, selon la même source.
«Créer, ensemble, des filières économiques industrielles qui engendrent des emplois». «Il s’agit d’un travail d’appui, à moyen terme, à la structuration de l’économie de ce pays afin qu’elle soit en mesure de faire face à ses défis économiques, à l’ère postpétrole», a t-il dit et dont les propos ont été repris par le confrère Le Quotidien d’Oran. Parmi la douzaine de dossiers en discussion entre les deux pays, M.Raffarin a fait savoir que l’industrie automobile, la cimenterie et la pétrochimie sont les dossiers sur lesquels les deux parties se concentrent le plus.
Au sujet relatif au ciment, il rappelle l’intérêt que porte Lafarge, entreprise française activant dans le secteur, au développement de cette filière en Algérie. C’est le cas, souligne-t-il, de Total dans la pétrochimie. «Voici trois cas de figure qui ne sont pas des exemples de contrats de court terme, mais qui contribuent aux efforts de structuration de l’économie, générateurs d’emplois en Algérie sur une grande échelle», a-t-il affirmé.
En prévision de la visite qu’il effectuera le 30 mai en Algérie, M.Raffarin estime que ce rendez-vous sera une occasion pour les deux parties d’évaluer chacun des dossiers et surtout de lancer une nouvelle coopération avec les petites et moyennes entreprises. «Le dossier PME sera un prolongement de ma mission. L’ensemble de cette mission aura été mené en six mois, ce qui est assez rapide», a-t-il dit.


 


LE PREMIER TRONÇON DU TRAMWAY OPÉRATIONNEL
Sa mise en service retardée par une panne d’électricité

Plus de peur que de mal : après une heure de retard, le Tramway d’Alger a été mis sur les rails. La «fête» a été gâchée par une panne d’électricité qui a duré une heure. Pas de quoi entamer le moral du ministre des Transports qui ne désespère pas de faire aboutir les projets des 17 tramways prévus dans plusieurs wilayas. Suite...

GARE D’AGHA
Les agents de sécurité bloquent les rails

Les agents de sécurité de la gare ferroviaire Agha ont observé hier une journée de protestation. Dans la matinée, la circulation des trains a été fortement perturbée et plusieurs d’entre eux ont été annulés. Ne pouvant s’informer sur l’heure des départs, les usagers étaient désorientés.Suite...

ILS ÉTAIENT NOMBREUX À MARCHER HIER À TIZI-OUZOU 
Les travailleurs communaux défient la justice

En l’espace d’une semaine, le tribunal de Tizi-Ouzou a rendu, dans l’affaire des travailleurs grévistes de l’APC, deux verdicts différents. Suite...

BOUIRA
Un autre jeune commerçant kidnappé à Lakhdaria

Dix jours après le kidnapping d’un jeune commerçant au village Ouled Laâlam, dans la commune de Kadiria, dont on est toujours sans nouvelles, un autre jeune a été kidnappé ce vendredi aux environs de 15 heures à Lakhdaria, apprend-on de sources sûres. Suite...

BLIDA/POUR DÉNONCER L’INSÉCURITÉ 
Les étudiants du pôle universitaire d’El Affroun entrent en grève

Les étudiants du pôle universitaire d’El Affroun, dans la wilaya de Blida, sont entrés en grève hier pour dénoncer «l’insécurité» qui règne dans l’enceinte universitaire. Suite...

SANTÉ 
Tous les détails sur les augmentations salariales des médecins

Le corps médical algérien vient de bénéficier d’une revalorisation salariale significative, la plus importante depuis l’indépendance. Pratiquement, les salaires des médecins, toutes catégories confondues, passent du simple au double en vertu d’un décret exécutif signé, jeudi, par Ahmed Ouyahia.Suite...

DISCUSSIONS SUR LE SERVICE CIVIL DES MÉDECINS RÉSIDENTS
Ould Abbès annonce l’installation d’une commission des sages

Les délégués des médecins résidents ont rencontré, hier, le ministre de la Santé et le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ainsi que le doyen de la Faculté de médecine d’Alger. M. Djamel Ould Abbès a proposé l’amorce de discussions en vue de la finalisation et l’application du statut particulier avant la fin du mois de juin prochain. Les résidents ont, pour leur part, annoncé qu’ils restaient mobilisés jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Suite...

RÉFORMES POLITIQUES
Le FNA et le MSP scellent un binôme

Déconsidéré au sein de l’Alliance présidentielle, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) explore d’autres possibilités de partenariat politique. Hier, le parti d’Aboudjerra Soltani a été seul parmi la classe politique à prendre part à une initiative du Front national algérien (FNA). A l’occasion, Abderrazak Mokri a développé un discours en rupture notable avec les laïus du binôme FLN-RND. Suite...

LA RÉALISATRICE DU FILM FIDAYATES À PROPOS DE LA POLÉMIQUE SAÂDI-IGHILAHRIZ : 
«C’est un simple malentendu»

Lamia Gasmi, la réalisatrice du film Fidayates ( les Combattantes) a qualifié la polémique entre Yacef Saâdi et Louisette Ighilahriz de «simple malentendu». Selon elle, lors de la projection de son film, Yacef Saâdi n’a jamais tenu de propos outrageants à l’encontre de la moudjahida. Suite...


 

 

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ENQUÊTE PARLEMENTAIRE SUR L’HUILE ET LE SUCRE
Le FNA soupçonne le règlement de comptes

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, qui a cru utile et de bon aloi d’instituer une commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite désormais de «l’huile et du sucre» qui aurait été à l’origine des émeutes du début de l’année, ne voit pas les groupes parlementaires enfourcher son initiative comme des moutons de Panurge. Le Front national algérien (FNA), sollicité pour y prendre part, lui poste, en retour, de pertinentes remarques. Suite...

COLLECTIVITÉS LOCALES
Plus de 1 000 communes touchées par la grève

Les travailleurs des communes affiliés au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique ont commencé leur grève illimitée hier. Suite...

MALGRÉ LES PROMESSES D’OULD ABBÈS
Les médecins résidents ne reculent pas

Le Camra (Collectif autonome des médecins résidents algériens) a déclaré, hier, que toutes les actions de protestation programmées sont maintenues. Le Camra dénonce l’absence d’engagement écrit de la part du ministre de la Santé de répondre favorablement à leurs préoccupations. Un sit-in de protestation a été organisé, hier, au niveau de l’hôpital de Bab-El-Oued, à Alger. Suite...

RISQUE DE PÉNURIE DE LAIT DANS LA CAPITALE
Les distributeurs menacent d’une grève à partir du 14 mai

Les distributeurs de lait de la wilaya d’Alger menacent de débrayer à partir du 14 mai prochain s’ils ne reçoivent pas une réponse à leurs revendications de la part du ministère de l’Agriculture avant cette date.Suite...

DOUANES 
Vers une grève

Les travailleurs des Douanes de la région centre observeront, le mercredi 11 mai, une journée de protestation sur site. Suite...

SIDI-BEL-ABBÈS
Après avoir fermé l’APC, les citoyens de Makedra s’en prennent à la maison du maire

Cela fait près de trois mois que le torchon brûle entre le président de l’APC de Makedra (Sidi-Bel-Abbès) et les citoyens qui se sont mobilisés pour exiger son départ ainsi que celui de son secrétaire général, leur reprochant la mauvaise gestion de la commune. Cependant, selon nos sources, le problème serait ailleurs, notamment dans des rivalités inavouées dans cette petite localité de 2 000 habitants. Suite...

JUSTICE 
Trois ans de prison ferme requis contre le maire de Boumerdès

Le procureur près la cour de Boumerdès a requis, dans un procès en seconde instance, une peine de 3 ans de prison ferme et 1 million de dinars d’amende contre Sarni Mohand, maire de Boumerdès, élu sur la liste du Parti des travailleurs. Suite...

RÉSIDENCE HORIZON BLEU À STAOUÉLI
La loi du «plus fort»

Déposer une douzaine de sacs de ciment au bas de son balcon dans un emplacement normalement réservé au stationnement des véhicules des voisins est la dernière trouvaille d’un magistrat hors du commun et la énième provocation d’une dame se croyant, de par sa fonction, intouchable, disons-le, injusticiable… Suite...

Contribution
Sous le pavé des polémiques, la quête de l’histoire

Pr Abdelmadjid Merdaci *
mmadjid10@yahoo.fr

La polémique qui met en confrontation publique le sénateur Yacef Saâdi et Mme Louisette Ighirlahriz apparaît, au premier regard, circonscrite à l’établishment algérois et fait sens moins par les faits mis en cause – la véracité de la participation de Mme Ighilahriz à la guerre d’indépendance — que par tout ce qui, par glissements multiples et de longue durée, l’a rendue possible et les nouveaux enjeux qu’elle inscrit dans l’espace public national. Les mises en cause ad hominem ont communément et tragiquement scandé les cheminements escarpés de la guerre algérienne contre la domination coloniale entre 1954 et 1962 tant au sein de l’ALN que du FLN sur fond d’instrumentalisation de la mystique de la clandestinité et de ses contraintes, certes peu discutables. Entres suspicions légitimes ou infondées de manipulation de l’adversaire – on sait ce qui était advenu notamment en Wilaya III et en Wilaya IV — et luttes âpres de pouvoir à différents niveaux des institutions du FLN, s’était construite une manière d’entre soi frontiste, avec ses codes, ses secrets, ses passeurs et en tout état de cause avec ses appareils, ses hiérarchies, au bout du compte de plus en plus imperméable au plus grand nombre d’Algériens.
Suite...




10/05/2011
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