A l’instar du chef-lieu de la daïra d’Azazga à laquelle elle est administrativement rattachée, Fréha est un des centres névralgiques de ce qui constitue le grand aârch des Ath Djennadh. Elle s’apprête à vivre aujourd’hui un des moments les plus importants de son histoire : des milliers de personnes devraient s’y retrouver pour une manifestation qui n’aura d’égale ampleur que les tristes évènements ayant secoué ces derniers jours toute cette région de la Kabylie profonde. Suite...

Entretien réalisé par Tarek Hafid
Mourad Gharbi lance un cri du cœur pour demander la libération de son père. Dans cet entretien, il dénonce les conditions de détention que subit Mohamed Gharbi depuis plusieurs mois. Très affecté physiquement, Gharbi ne parvient pas à obtenir de prise en charge adaptée à son état, d’où sa décision de mener une grève de la faim. Suite...

La première déclaration faite sur la question du statut de la police remonte au 19 décembre 2006. C’était lors de la cérémonie organisée à l’Ecole supérieure de police de Châteauneuf (Alger), pour la célébration de la Journée de la police arabe. Ce jour-là, le défunt Ali Tounsi avait déclaré que le nouveau statut de la police sera bientôt adopté. Quatre ans après, la question est toujours d’actualité. Les policiers attendent toujours leur statut. Suite...

Organisé par le Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA) en partenariat avec le Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc), le colloque international intitulé «Le nom propre maghrébin de l’homme, de l’habitat, du relief et de l’eau», qui a eu lieu ce dimanche 21 novembre 2010 au niveau du Crasc, a vu la participation de nombre de chercheurs algériens et maghrébins. Suite...

Les avocats algériens, en portant leur protestation jusqu’à la plus haute juridiction du pays, décrient le premier président de la Cour suprême. Or, ces auxiliaires de la justice crèvent plutôt l’abcès d’un malaise beaucoup plus profond au sein de l’institution judiciaire. Suite...

Les commerçants n’ayant pas ouvert durant la fête de l’Aïd El-Adha ne seront, finalement, pas sanctionnés. Du moins pour cette fois-ci. Le ministère du Commerce prévoit de mettre en place une loi dans ce sens, à partir de l’année prochaine. Suite...

Alger poursuit de filer avec un enthousiasme certain sa lune de miel avec Téhéran. Ceci pendant que la communauté internationale, du moins ses entités les plus significatives, maintient de voir d’un mauvais œil la République islamique d’Ahmadinejad. Suite...

Cinq mois après l’arrivée d’eau dans les stations de reprise et les châteaux d’eau destinés à l’alimentation de 14 communes du sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, ouvre officiellement les vannes du cours d’une visite qui devait le conduire jusqu’à la wilaya de Bouira, où il devait donner le coup d’envoi à l’alimentation des localités de Kadiria et Lakhdaria. Suite...

Le ministère de l’Industrie, de la PME et de l’Investissement (MIPI) et l’Office national des statistiques (ONS) entendent renforcer leur coopération, notamment technique, dans le domaine de l’information économique. Suite...

Le dérapage d’un véhicule hier, tôt le matin, vers 7h, a bloqué la route des Bananiers menant vers Alger. La voie a été complètement obstruée et les automobilistes, dont la plupart se rendaient au travail, ont dû attendre des heures durant que le chemin soit dégagé. Fort heureusement, l’accident n’a pas fait de victimes. Suite...

Un autre drame lié à l’inhalation de monoxyde de carbone (CO) a endeuillé, dans la nuit de samedi à dimanche, le quartier populaire de Benchergui, à Constantine. Quatre personnes d’une même famille ont péri, asphyxiées par les émanations de ce gaz toxique au lieu-dit route d’El Maleh, près de la cité Benchergui. Suite...

Dans la journée de samedi, il y avait grand monde sur les routes du retour. En fin de cette journée, coïncidant avec le retour des fêtes de l’Aïd El Adha, les services de la Protection civile de la wilaya de Boumerdès sont intervenus plusieurs fois pour porter secours à des victimes d’accidents de la circulation. Suite...

Djezzy, leader de la téléphonie mobile en Algérie, offre exclusivement pour les abonnés de Djezzy carte, à partir du 21 novembre et pendant un mois, une nouvelle promotion qui leur permettra de communiquer en toute liberté et en toute gratuité grâce à des crédits gratuits. Suite...

FLN. C’est la cassure ! Le premier qui sort un…

… rouleau de scotch, je l’éclate !

Je dois être un vieil aigri, un grigou rabougri pour avoir autant de rancœur. Oui, je l’avoue, c’est de la rancœur. Au moment où la raison, toute la raison et seulement la raison pousserait à tourner la page, à oublier, je n’y arrive pas. Wallah, promis, juré que je fais des efforts titanesques pour tirer un trait sur ce passé-là, précisément. Mais que voulez-vous, ça revient à la surface, inexorablement. Faut dire qu’eux aussi concourent à raviver les plaies. Tenez ! L’un d’entre eux vient d’atterrir en Algérie, comme pour rouvrir ma blessure. Le socialiste Manuel Valls, candidat autodéclaré à la présidentielle française de 2012, débarque chez nous, l’urne à la main et la banlieue au cœur. Ça ne va pas m’aider à oublier le rôle des socialistes français dans la décennie rouge, ma décennie rouge. Le cabinet Mitterrand nous sommant de laisser le FIS s’engouffrer au Palais et de lui livrer nos femmes et nos enfants. Les randonneurs de Solutré devisant sur l’avenir vert d’El-Djazaïr tout en admirant le paysage et en hochant la tête d’assentiment à chaque parole prononcée par Dieu, leur Dieu, l’ami de Papon. Les niet répétés des généraux français aux demandes d’armement formulées par nos généraux. Les menaces de tribunaux internationaux brandies sur chaque plateau télé, au détour du moindre forum. Les portes ouvertes aux félons, aux traîtres et autres sergents et caporaux en mal d’asile et de carte Vitale. Les couloirs aéroportuaires de la honte, et mes compatriotes parqués dans des hangars à bestiaux à Orly et à Charles-de-Gaulle. Comment oublier que le Parti socialiste nous demandait de boire le poison intégriste, d’avaler la potion régressive quitte à nous astreindre après, longtemps après, aux lavements ? Je ne puis ! A deux heures de vol à peine, en comptant les retards de ma chère compagnie, les socialistes, l’appareil socialiste me proposait tout benoîtement de recouvrir le billot de l’échafaud avec un peu de velours pour atténuer la douleur de l’exécution fondamentaliste. Mais il est vrai qu’au PS, on n'en était pas à une exécution près, à un avis défavorable griffonné au bas d’une énième demande de grâce. Allah ghaleb, tout cela, au moment où le PS re-défile chez moi, sur la terre de Zabana et de Ferradj, de Sellami, de Djaout et de Gharbi, je ne peux l’oublier. Je vous avais prévenus, je vieillis mal, je ne m’assagis pas du tout et je n’arrive toujours pas à tourner la page comme m’y invitent pourtant mes cheveux blancs. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

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