ACTUALITES du MERCREDI 11 JANVIER 2012
en continu
M'sila : 150 contractuels de la santé bloquent le siège de la wilaya
Syrie: Assad voit un "complot" étranger, la Ligue arabe dénonce des attaques d'observateurs
Création de l'institut français d'Algérie
Laghouat: Trois blessés et 30 arrestations suite aux affrontements entre manifestants et forces de l'ordre Actualité Deux blessés graves et une trentaine d'arrestations
«Bouteflika à Tunis pour célébrer l'an I de la Révolution»
Les hospitalo-universitaires durcissent le ton
Tizi ouzou. Les élèves des classes de terminale en grève Sports NA Hussein Dey : Ould Zmirli rencontre Bouzidi
FIFA Ballon d'or 2011 : Messi en route pour la légende Culture Mohammad Al Hushki. Cinéaste jordanien : «La colère actuelle ne va pas disparaître» Cinémathèque d'Alger : La Jordanie, hôte de marque |
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20 ans après l'arrêt du processus électoralLa démocratie toujours museléele 11.01.12 | 01h00 Réagissez ImprimerPDF Envoyer à un ami Flux RSS Partager Les officiels algériens ne cessent de dire que l'Algérie a bien connu son Printemps arabe, et qu'elle a été le précurseur dans la région à connaître l'ouverture démocratique. Ces mêmes officiels évitent toutefois de dire que la parenthèse démocratique a vite été refermée sur une expérience d'ouverture qui aura été de courte vie et au souffle coupé. Mais l'histoire est là pour marquer de son verdict ce que l'on veut arracher à la mémoire.
Nadjia BouarichaLaghouat: Trois blessés et 30 arrestations suite aux affrontements entre manifestants et forces de l'ordrele 10.01.12 | 10h59 Trois personnes dont un policier ont été blessées lors des affrontements entre policiers et manifestants à Laghouat, selon des sources locales. Il s'agit de H.L 30 ans et de S.B 27 ans. L'un a eu une fracture au niveau du bassin et l'autre blessé à la tête. Leur état est toutefois jugé plus en moins grave. Quant au policier, il a été légèrement blessé. A l'heure où nous mettons en ligne ces informations, des milliers de jeunes se trouvent encore aux alentours de la Sûreté de la wilaya pour exiger la libération des jeunes arrêtés le matin et dont le nombre est de 30, selon les estimations du LADDH. «La tension ne cesse de monter », selon un militant des droits de l'homme présent sur place, surtout que certains vont passer par le procureur. Quelques manifestants ont été relâchés, parmi eux des mineurs. Les forces de l'ordre ont pour rappel procédé mardi 10 janvier, dès 7h30 à des arrestations massives aux alentours du siège de la wilaya de Laghouat où campent depuis maintenant 6 jours des citoyens mécontents d'une liste de distribution de logements "jugée"injuste. Des affrontements ont alors éclaté entre les forces de l'ordre et les manifestants, qui n'ont pas voulu quitter les lieux. Le bureau de la ligue algérienne des droits de l'homme a reçu plusieurs plaintes notamment de la part des parents dont les enfants ont été arrêtés. «La ville est encerclée, les forces de l'ordre ont visé les quartiers dont les citoyens sont susceptibles d'affluer en masse vers le centre ville » a-t-on appris de sources locales. «Les affrontements ont éclaté vers 8h30 », nous dira Yacine Zaid. Mais ce qui est sur, selon Hadj Aïssa Abbas, président du bureau régional du comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC), est que « la répression est féroce et les casques bleus sévissent impitoyablement » , regrette-t-il. A l'heure où nous mettons en ligne l'information, la ville de Laghouat est encerclée par les forces anti émeutes et les affrontements sont violents. Selon nos interlocuteurs « on ne sait pas encore ce qui va arriver dans les prochaines heures ». Vers midi et demie, la situation est toujours tendue dans la ville de Laghouat, encerclée par les forces de l'ordre. Des affrontements sporadiques sont signalés dans certaines artères de la ville. Selon des sources locales, les forces de l'ordre ont commencé les provocations dans la nuit de lundi à mardi. Notre interlocuteur révèle que « tout a commencé hier soir (lundi) vers 23h lorsque les forces de l'ordre ont envahi avec leurs camions anti-émeutes, l'endroit où nous avions campé » Hamida MechaïLes élections législatives se tiendront entre le 1er et le 15 mai«L'agrément de partis est tributaire de la tenue de leurs congrès»le 11.01.12 | 01h00 Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales reconnaît que l'abstention est un problème qui le hante. Les pouvoirs publics redoutent le spectre de l'abstention lors des prochaines élections législatives qui devront avoir lieu entre le 1er et le 15 mai prochain, et doutent, toutefois, de la victoire des islamistes. Après le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui avait affiché ouvertement ses craintes quant à un fort taux d'abstention pour le renouvellement du Parlement, hier c'était au tour d'un membre de l'Exécutif de lui emboîter le pas. Sur les ondes de la Chaîne III, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales reconnaît que l'abstention est un problème qui le hante : «Personnellement, c'est une crainte qui m'habite, dans la mesure où le scrutin législatif par le passé n'a pas mobilisé grand monde.» Plus explicite, il dira que c'est là le scrutin où il y a le plus fort taux d'abstention comparativement aux élections locales et nationales où les intérêts sont plus grands. Interrogé sur une éventuelle victoire des islamistes comme cela a été le cas chez nos pays voisins, Daho Ould Kablia avoue ne pas croire à la thèse de l'arrivée des islamistes au pouvoir en Algérie. Pour lui, l'Algérie pourrait bien faire une exception et échapper à la vague islamiste. «Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Personne ne peut se mettre à la place du peuple pour dire vers quelle direction va se porter son choix», fait remarquer le ministre qui doute également d'une unification des rangs des islamistes. «Il ne s'agit pas d'ambitions doctrinales, mais d'ambitions de personnes. On ne voit pas qui pourra se placer sous la tutelle de l'autre au niveau de ces partis.» S'agissant de l'agrément de nouvelles formations politiques, l'invité de la Chaîne III note que sur une vingtaine de dossiers déposés pour l'obtention d'agrément, une douzaine peuvent être autorisés à tenir les assises de leurs congrès constitutifs. Pour M. Ould Kablia, «le problème de l'agrément des partis ne se traite pas en quantité, mais en termes de la qualité des dossiers». Sans donner plus d'indications sur les noms des partis susceptibles d'être agréés, il a estimé que cela est tributaire des résultats des congrès constitutifs de ces nouvelles formations politiques. Au sujet de certains partis qui ont déjà programmé leurs congrès, le ministre a rappelé que la tenue de ces assises est tributaire d'une autorisation préalable de son département ministériel. Il a cependant précisé que cette autorisation ne pourrait être délivrée qu'après la promulgation de la nouvelle loi organique sur les partis. Nabila Amir |