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Actualités : BOUTEFLIKA, BENSALAH, ZIARI, BESSAÏEH, OUYAHIA ET BELKHADEM
Seconde réunion secrète
Abdelaziz Bouteflika a présidé une autre rencontre avec les plus hauts responsables de l’Etat au niveau de la présidence. Elle a eu lieu, avant-hier, lundi, dans l’après-midi, et dans le plus grand secret, avons-nous appris de source bien informée.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Y ont pris part le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, le président de l’Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le président du Conseil constitutionnel, Boualem Bessaïeh, ainsi que le ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem. Ce sommet de la haute hiérarchie institutionnelle intervient après celui tenu dans les mêmes conditions entre les mêmes responsables, mercredi puis jeudi dernier. Et, bien entendu, rien n’a filtré publiquement de ce conclave. Mais leur nature, de même que la proximité dans le temps de ces réunion ne laissent plus de doute quant à l’importance des décisions que s’apprête à prendre Bouteflika. Comme nous l’annoncions dans l’une de nos précédentes éditions, Bouteflika prépare une révision constitutionnelle. «Le président prend ainsi l’avis des principaux responsables sur la situation générale du pays, et les implications induites par la nouvelle conjoncture internationale », nous confie notre source. Avant de préciser : «Pour sûr, une révision de la Constitution est à l’ordre du jour. Mais pas dans les formes spectaculaires sur lesquelles on spécule ici ou là. Il s’agira de la révision de quelques articles seulement. » D’ailleurs, cette même révision était annoncée par Bouteflika en 2008 puis en 2009, déjà. «Les changements les plus probables concerneraient un renforcement des prérogatives du Parlement et du Premier ministre.» Le retour également à la limitation des mandats présidentiels ? «Seul le président le sait, pour le moment», se contente de répondre notre source. Une autre question aurait été évoquée lors de ces réunions autour de Bouteflika : «Une éventuelle dissolution de l’Assemblée populaire nationale. Mais ceci dépendra de l’évolution de la situation.»
Ziari, Ouyahia et Belkhadem en conclave nocturne à l’APN
Avant-hier lundi, également, une autre réunion restreinte et secrète s’est tenue dans le bureau du président de l’APN, Abdelaziz Ziari, qui a reçu, jusqu’à une heure tardive, le Premier ministre Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem, le ministre d’Etat représentant personnel du président. Une longue séance de travail a regroupé ces trois hommes «autour de plusieurs questions », nous confie-t-on de bonne source. «Comme le veut le protocole, c’est Ziari, président de l’Assemblée et troisième personnage de l’Etat, qui reçoit. Il s’agit donc d’une séance de travail officielle au sujet de textes législatifs. Ce qui suffit pour comprendre le caractère urgent de la chose», commente encore notre source, qui croit savoir qu’il «s’agit essentiellement du code communal». Le texte en question, actuellement en débat au niveau de l’Assemblée, a été préparé dans une conjoncture qui n’a plus rien à voir avec celle d’aujourd’hui. «Ce texte, qui prévoit une hégémonie certaine de l’administration sur les élus, ne cadre plus avec le nouveau contexte national et international et doit être impérativement revu et de façon substantielle. » Selon notre interlocuteur, «les trois hommes se sont, entre autres, penchés sur la meilleure manière de rattraper le coup». Retrait du texte ? Rectificatifs à travers la procédure des amendements ? Une chose est sûre, en tout cas, le code communal, tel qu’envoyé à l’APN, est une copie à revoir.
Report de la réunion du gouvernement
Ahmed Ouyahia a finalement reporté la réunion du gouvernement qui devait se tenir en deux jours, hier et aujourd’hui «à une date ultérieure», selon une source proche du Premier ministère. «La visite du Premier ministre tunisien, hier à Alger, et qui n’était pas programmée de longue date, a tout chamboulé. Mais ce n’est pas tout. Il y a d’autres priorités en ce moment, particulièrement le code communale à rattraper. »
K. A.
Actualités : MEHRI PROPOSE UN LARGE DÉBAT POUR UN CHANGEMENT RADICAL DU POUVOIR «Exiger le départ de Bouteflika ne réglera rien»
Abdelhamid Mehri a animé, hier, une conférence de presse au siège national du Front des forces socialistes afin d’expliciter le contenu de la lettre ouverte qu’il a adressée récemment au président de la République. L’ancien secrétaire général du FLN, qui appelle à un large débat pour un changement radical du pouvoir, explique que le départ de Abdelaziz Bouteflika ne réglera rien à la situation politique.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Un mois après l’avoir rendue publique, Abdelhamid Mehri a rencontré, hier, la presse pour expliciter le contenu de la lettre ouverte qu’il a adressée au président de la République. Selon l’ancien secrétaire général du Front de libération nationale, la lettre n’a, jusqu’à présent, donné lieu à aucune réaction «apparente ». «Pour l’instant, il n’y a eu aucun signe apparent qui démontre la volonté de prendre en compte le contenu de cette lettre dans sa globalité. Mais sachez que lorsqu’il y aura une réponse, je me chargerai de la rendre publique car cette question ne peut être traitée dans des cercles restreints, ni dans un cadre fermé», a-t-il indiqué lors d’une conférence animée au siège national du FFS. Mehri, qui affirme ne pas avoir été reçu par le président de la République, a rejeté la thèse selon laquelle il sous-traiterait pour le compte de Abdelaziz Bouteflika afin de lui permettre de rester au pouvoir. «Certains disent que cette initiative est en fait une pièce de théâtre dans laquelle Mehri tient le rôle du sauveur de Bouteflika. Je m’oppose à cette thèse. Elle est fausse pour la simple raison que personne, ni Aït Ahmed, ni moi-même n’avons le pouvoir de sauver le régime. D’ailleurs, nous sommes sûrs de couler si nous nous mettons du côté du régime», lancera-t-il sur un ton ironique. Pour lui, le départ de Abdelaziz Bouteflika ne réglera rien à la situation. Mehri cite en exemple le cas de Chadli Bendjedid. «Au début des années 1990, au plus fort des violences politiques, des voix s’élevaient pour dire que le changement passait nécessairement par le départ du président Chadli Bendjedid. Au comité central du Front de libération nationale, nous estimions que le changement politique signifiait l’édification d’institutions fortes à travers des élections locales et nationales. De véritables institutions qui seraient le résultat de véritables élections. Mais au sein du comité central, certains frères disaient que cela ne serait que pure perte de temps et qu’il suffirait que Chadli parte pour que tout s’arrange. Aujourd’hui, certains veulent nous imposer la même thèse en disant que tout s’arrangera si Bouteflika part. Je me base sur mon expérience personnelle pour affirmer que le départ de Bouteflika ne changera rien.» Mehri se dit persuadé que la volonté de changement est aujourd’hui perceptible au sein même du régime. Les récentes annonces de Abdelaziz Belkhadem et de Aboudjerra Soltani, deux responsables de l’Alliance présidentielle, sur une révision de la Constitution sont, d’après lui, des indices concrets. «Il y a différentes appréciations de cette notion de changement. Il est nécessaire d’écouter toutes les parties dans le cadre d’un dialogue national sans aucune exclusion.» Interrogé sur le rôle de l’institution militaire, notamment de celui du département du renseignement et de la sécurité au sein du régime, Mehri aura la réponse suivante : «Le DRS, ou ce qui est appelé la police politique, n’est qu’une partie du pouvoir. Je préfère ne pas entrer dans le détail de la nature du pouvoir car les parties sont multiples. Moi j’aborde le régime comme une entité globale, avec le président, l’armée et les partis politiques (de l’Alliance). C’est le régime dans sa globalité qui n’est plus apte à gérer les affaires du pays.»
T. H.
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Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a appelé, encore une fois, hier, à la promotion de l’utilisation des médicaments génériques. Intervenant en marge du Salon international du médicament générique alGeneric, organisé à la Safex, Djamel Ould-Abbès, a rappelé qu’à l’horizon 2014, 70% des besoins en médicaments seront couverts par la production nationale.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - «Les importateurs du médicament sont les bienvenus, mais ils doivent respecter la loi et investir dans la production», a déclaré, hier, le ministre de la Santé. Il assurera aussi que la sensibilisation et la promotion du générique sont une urgence en vue, notamment, de réduire la facture de l’importation qui a atteint, l’année passée, deux milliards et demi de dinars. La campagne de sensibilisation devrait être axée, selon le ministre, sur l’efficacité et la qualité de fabrication du générique. Le salon du médicament générique intervient, faut-il le rappeler, dans une période de forte tension sur le médicament et de pénuries perturbant le marché et pénalisant les malades. Djamel Ould-Abbès expliquera cette situation par les difficultés minant la filière de distribution. Le ministre a aussi annoncé le lancement de projets de partenariat pour la réalisation d’unités de production, notamment, entre des laboratoires italiens, allemands et émiratis et des producteurs nationaux dont le groupe Saidal. S’agissant de la production de l’insuline par Saidal, le ministre a reproché aux responsables du groupe que la dynamique de fabrication de ce médicament accusait des lacunes. Il donnera instruction pour que la production puisse se baser sur les stylos, moyens plus commodes pour l’injection de l’insuline. Djamel Ould-Abbès annoncera aussi la visite prochaine de responsables du laboratoire émirati Gulphar dans le cadre d’un partenariat pour la fabrication de l’insuline. Les Emiratis visiteront de ce fait l’usine de Saidal. La production nationale est passée, selon les responsables du secteur, de 28% en 2009 à 38% en 2010 des besoins nationaux. Pour ce qui est du Salon du médicament générique, il enregistre la participation de 36 exposants contre 23, l’année passée.
F.-Z. B. |
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GRÈVE DES RÉSIDENTS
«Nous prendrons en charge les primes et indemnités»
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a déclaré, hier, que la plupart des revendications des médecins résidents, entrés en grève de deux jours le même jour, ne concernaient pas son secteur.«Nous avons reçus les médecins résidents au siège du ministère et leur avons assuré que leurs revendications concernant les primes de garde et de contagion seront prises en charge. D’autres secteurs sont, cependant, concernés par leurs autres revendications», a annoncé le ministre. Il renverra ainsi les résidents mécontents vers le ministère de la Défense pour la suppression du service national et vers le ministère de l’Enseignement supérieur pour les questions pédagogiques. Il dira, cependant, que le service civil que les résidents veulent faire annuler «est nécessaire à la prise en charge et à la couverture des régions isolées du territoire national». Djamel Ould-Abbès refusera aussi la proposition faite par les résidents et qui concerne l’annulation des évaluations régulières. Il justifiera sa décision par l’importance de la qualité de la formation en sciences médicales.
F.-Z. B. |
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CENTRAFRIQUE
Accorsi convoque 24 joueurs pour le déplacement en Tanzanie |
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Le sélectionneur de l'équipe centrafricaine de football, le Français Jules Accorsi, a fait appel à 24 joueurs en vue du match face à la Tanzanie, prévu le 26 mars à Dar Es Salem, pour le compte de la 3e journée (groupe D) des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2012, a rapporté la CAF hier sur son site. Suite... |
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Sports : COUPE D’ALGÉRIE «SENIORS» (8ES DE FINALE)
Merouana dans la cour des grands
Au soir de ce huitième de finale, disputé hier après-midi, la formation de Merouana se retrouve la seule représentante des divisions inférieures, aux côtés de sept ténors de l’élite et ce, pour la première fois dans l’histoire de ce club.
Donc, cette étape a vu des formations de la Ligue «Une», l’Olympic de Chlef et le Mouloudia d’El-Eulma, se faire «débarquer» par d’autres sociétaires du même palier, à savoir le Mouloudia de Saïda et la Jeunesse de Kabylie. Cette dernière équipe et le Mouloudia d’Oran, face à Aïn Beïda, ont dû aller jusqu’aux prolongations pour s’offrir la «qualif’». En revanche, Belouizdad s’est baladé devant le modeste cendrillon qu’est «Tadamoun Souf». Enfin, l’autre élitiste, El- Harrach, a attendu les temps morts pour décrocher le fameux «sésame». Aussi les quarts de finale donneront-ils lieu à deux affiches détonantes : les duels JSK-CRB et USMH-MCS.
JS KABYLIE 2- MC EL EULMA 1 (AP. PROL)
Hamiti envoie les Canaris en quarts de finale
Tizi-Ouzou : stade 1er -Novembre, temps couvert, belle pelouse. 5 000 spectateurs, arbitrage de M. Sahraoui. Avertissements : Boutrig (38’), Mehia (81’), Karaoui (90+5’) MCEE. Younès (44’) Nessakh (90+5’) JSK. Buts : Benamokrane (34’) MCEE Hamiti (45’ et 91’).
JSK : Berrefane, Ziti, Nessakh, Khellili, Rial, Naili, El Orfi puis Douicher (62’), Yahia Chérif puis Amada (66’), Tedjar, Younès, Hamiti. Entraîneur : Belhout. MCEE : Boutrig puis Sahraoui (73’), Bouaraba, Renane puis Hamami (46’), Hebaiche, Messali puis Mahfoudi (30’), Karaoui, Mehia, Camara, Kab, Benamokrane et Boulemdaïs. Entr : Bira.
Sans être d’un niveau extraordinairement élevée, les retrouvailles entre Kabyles et Eulmis ont donné lieu à une intéressante empoignade, un vrai match de coupe. Voulant capitaliser l’avantage de jouer sur leurs terres, les Canaris ont pris à la gorge les hommes de Bira, contraints à courir après un ballon. Cependant, la bande à Belhout n’a pas su en faire le meilleur usage bien que deux belles opportunités de Tedjar sur un tir lointain (5’) puis un piqué mal croisé (32’) méritaient un meilleur sort. A la dernière action de Tedjar succédera l’ouverture du score sur une reprise, pourtant écrasée, de Benamokrane à la retombée du ballon qui venait de percuter le poteau gauche de Berrefane sur un tir bien enveloppé de Boulemdais (34’). Secoués, les Canaris reprendront peu à peu leurs esprits et se remettront dans le coup à l’entrée du temps additionnel grâce à Hamiti qui reprit un ballon en cloche de Rial (45’). Une première période assez animée et dominée dans sa majeure partie par une JSK pas très imaginative. En seconde période, seule une tentative, signée Nessakh (78’) puis une demi-occasion d’Amada (88’) feront se lever les présents sur les gradins du 1er-Novembre. Ce n’était pas illogique si les débats sont allés au-delà du temps réglementaire. Une prolongation entamée par un coup d’éclat kabyle signé Hamiti qui n’eut qu’à effleurer le ballon centré par Ziti pour envoyer les siens en quarts de finale pour ce qui s’annonce comme la grande affiche, avec comme invité de marque au 1er-Novembre, le CRB.
A. M.
MO BÉJAÏA 0 - USM HARRACH 1
Les Crabes sortent par la grande porte
Stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa, temps couvert, affluence nombreuse, arbitrage du trio Babou, Chambi et Bouzalou. Avertissements : Benabderrahmane (35’), Ledraâ (65’) USMH. Madi (79’) MOB.
MOB : Aïssani, Bensalem, Madi, Djefel, Chaoui, Belhadef, Seddik, Ousmaïl, El-Orfi puis Souakri (67’), Kherras puis Yaya (68’), Akrour. Entraîneur : Youcef Bouzidi.
USMH : Doukha, Boualem, Legraï puis Touahri (67’), Boumechra, Ledraâ, Yachir, Layati, Benabderrahmane, Gharbi, Guerache, Djeghbala. Entraîneur : Boualem Charef.
Après avoir résisté plus de 90 minutes, les Crabes se sont laissés surprendre dans les temps additionnels par les Harrachis, qui ont réussi à arracher le ticket qualificatif devant une équipe mobiste qui, elle, n’a pas à rougir de cette élimination et qui quitte par la grande porte les 1/8es de finale de la Coupe d’Algérie. Deux occasions de scorer méritent d’être signalées durant toute la première période de jeu. Une occasion pour chaque équipe. La première chaude alerte est signée par Boualem à la 5e minute. Ce dernier décoche un tir des 25 m, mais son cuir sera dévié d’une claquette en corner. Les Crabes ont mis vingt minutes pour riposter par l’entremise de Madi, qui verra son bolide passer à quelques centimètres du poteau droit de Doukha. Au retour de la pause-citron, les Vert et Noir reprennent confiance et mettent toutes leurs forces dans la bataille pour inquiéter dangereusement l’arrière-garde harrachie. Plus expérimentés, les Algérois d’El-Harrach réussiront à inscrire le but qualificatif dans les temps additionnels, à la 94’.
A. K.
MCS 1 ASO CHLEF 0
Madouni marque, Messaoud qui rate !
Saïda : stade Opow, bonne organisation, pelouse trempée, affluence nombreuse, arbitrage de M. Amalou. Avertissements : Mellouli (20’) ASO, Cheraïtia (52’) MCS. But : Madouni (39’) MCS.
MCS : Kial, Bekhtaoui, Mokdad, Bendahmanne, Cheraïtia, Zaoui Mohamed, Saâdi, El Hadjari, Madouni, Lalaoui, Meguenni. Entraîneur : Rouabah.
ASO : Ghalem, Zazou, Senouci, Zaouche, Bentoucha, Zaoui Samir, Mellouli, Messaoud, Mongolo, Abdesslam, Seguer. Entraîneur : Ighil.
Forts de leur victoire à domicile face aux Lions du Chlef, l’actuel leader du championnat de Ligue 1, les protégés du coach Rouabah ont décroché honnêtement leur billet pour les prochains quarts de finale contre les Jaune et Noir d’El-Harrach, une victoire à l’arraché qui confirme leur dynamique et leur bonne position au classement de Ligue 1. L’excellent Cheraïtia a redonné le sourire à ses coéquipiers à la 39’ de jeu.
Kader Della
CR BELOUIZDAD 3 - NADI TADAMOUN SOUF 0
Tadamoun n’a pas résisté
Alger - Stade du 20-Août - Affluence moyenne - Trio d’arbitrage: Gharbel, Bouhasoun et Seradj.Buts : Saibi (23’, 39’ ) Ammour (85’) CRB. Averti. : Kaïdiri (43’) NT Souf. Abdet (76’) CRB.
CRB : Ghoul - Maâziz - Abdet - Slimi-Benaldjiya puis Anan (69’) Lahmar -Mekhout - Amour - Kharbache - Saibi puis Boureghba (59’) - Harouche puis Hirida (73’). Entr. : Gamondi.
NT Souf : Douibi - Djerallah - Kaidiri Z. (45’) Aounallah-Kaidiri .A-Driss- puis khair (49’) Bouhani-salami puis Maidoun (61’) Hamani Geurd-Damaida puis Chérif (73’). Ent : Abdou.
Les Belouizdadis ont eu une qualification facile face à Tadamoun Souf, gagnant par trois buts dont deux inscrits en première mi-temps Les visiteurs ont toutefois tenté d’inquiéter l’arrière-garde des Rouge et Blanc, mais l’inexpérience des Soufis leur a été fatale. En seconde période, les locaux ont maintenu le même rythme offensif, le coach Gamondi ayant procédé à des changements, histoire de faire tourner son effectif, et à la 85’, Amar Ammour réussira à marquer le troisième et dernier but, après quoi, l’arbitre siffla la fin de la partie.
M. M.
RÉSULTATS
USM El-Harrach—MO Béjaïa 1-0
CRBelouizdad—Nadi Tadamoun Souf 3-0
MC Saïda—ASO Chlef 1-0
AB Merouana—CRB Hennaya 2-1
MC Oran—USM Aïn Beïda 3- 1 (A.P)
JS Kabylie—MCEl-Eulma 2-1 (A.P)
Programme des quarts de finale le 8/9 avril 2011
AB Merouana—Vainqueur (ESS- CAB)
JS Kabylie—CR Belouizdad
USM El-Harrach—MC Saïda
(JSM Béjaïa—MC Alger)— MC Oran.
| Ça bouge enfin à El-Mouradia ! |
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Par Hakim Laâlam
Email : laalamh@yahoo.fr |
Pour marquer notre solidarité avec le Japon, Abdekka va envoyer làbas
son représentant spécial, Belkhadem. Génial ! Réservez-lui une
chambre à…
… Fukushima, avec vue sur le nuage !
De mémoire d’universitaires, il paraît que l’on n’a jamais vu des étudiants avec une mine aussi déconcertée, des yeux aussi exorbités et des bras aussi ballants. «Ben mince !» ont-ils dû se dire. Arrivés sur le parvis bunkerisé du palais présidentiel pour manifester leur colère, crier leur rage et, éventuellement, remettre une petite enveloppe à un sous-secrétaire en charge des enveloppes, ils tombent sur un sit-in d’employés de la… présidence. Une grève du personnel d’El-Mouradia, dans El- Mouradia ? Une manifestation dans le cœur du cœur, dans l’antre du briseur en chef de manif’ ? Une tentative de marche dans les couloirs et bureaux où se concoctent tous les vendredis les stratégies à mettre en œuvre le samedi pour poignarder Sadi, bousculer à terre Ali Yahia Abdenour et jouer aux autos tamponneuses avec la voiture de ces deux-là ? «M’enfin !» ont dû se dire ces pauvres étudiants ! Eh oui ! M’enfin ! Serais-je tenté de renchérir. Si l’on ne peut plus manifester, protester, grogner tout notre saoul, tranquillement, devant la présidence sans être dérangés par le personnel de cette même présidence, où allons-nous ? Que faudra-t-il faire à l’avenir pour pouvoir bénéficier seuls de la cour d’El- Mouradia sans être en concurrence féroce avec d’autres manifestants travaillant dans le saint du saint de l’usine à interdire les rassemblements ? Faire la queue ? Je doute que cela soit efficace. Vu le nombre de grèves, de marches, de sit-in et autres manifs qui agitent le pays, le secouent, l’attente risque d’être longue, les nerfs à vif et les frictions entre grogneurs de plus en plus nombreuses dans la chaîne. Faut-il alors prendre rendez-vous pour désengorger le parvis d’El-Mouradia, les policiers en faction exigeant de tout groupe se rassemblant là, devant le Palais, de présenter le jeton de rendez-vous, la date et l’heure inscrites dessus faisant foi ? La aussi, j’ai des réserves sérieuses sur la formule. Je suppose que pour les manifestants les plus «bruyants», les plus radicaux, les plages horaires pour protester dans El- Mouradia seront concentrées entre deux et quatre heures du matin, tout devant se terminer dans la joie et la bonne humeur avant le passage du camion des éboueurs, à 4 heures 45 minutes. Tu t’imagines toi, le gars ou la nana gueulant «Abdekka, dégage !» à 2 heures 38 minutes du mat’ ? Faut vraiment en avoir marre de ce système et vouloir le changement à n’importe quel prix, même au prix de son sommeil. Et en face, tu t’imagines le quidam résidant dans le quartier du Golf qui, lui, a déjà manifesté à 15 heures, en après-midi, qui dort comme devrait dormir tout citoyen normal entre 2 heures et 3 heures du matin et qui entendrait un gugusse crier «Boutef’ dégage !» à cet horaire incongru. Y a de quoi devenir baltagui ! Enfin, restons sur l’essentiel et voyons le bon côté des choses : ça bouge enfin à El-Mouradia ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L. |
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Le coup de bill’art du Soir
Yankee in America |
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Par Kader Bakou
Comment appelle-t-on un habitant des Etats-Unis d’Amérique ? La bonne réponse n’est pas «Américain», car c’est comme si vous dites «Africain» pour désigner un habitant de Centrafrique ou de la République d’Afrique du Sud. Suite... |
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ACTUCULT |
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BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA JEUNESSE (DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)
*Mercredi 16 mars à 14h30 : A l’occasion de la Journée de la victoire et dans le cadre des «mercredis du verbe», une rencontre littéraire est prévu avec le poète Hassen Bakriche autour de son recueil poétique Les poèmes de Tagrawla. Suite... | |
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