ACTUALITÉS du | mercredi 4 avril 2012
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Belkhadem vers la porte de sortie
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Actualité
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L’achat et la vente de places sur les listes de candidatures à la députation sont des pratiques courantes qui reflètent une...
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Quatre matches à huis clos pour l'USMH
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International
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Culture
Mohamed Nadif. Cinéaste marocain : «On peut aller à l'encontre de nos politiciens»Andalousie, mon amour est le premier long métrage réalisé par le jeune cinéaste marocain Mohamed Nadif. Cet homme de...
Quand le rêve a un goût amer
Les Britanniques adorent les fish and chips, le poisson et les frites, appelé aussi Fish Supper. Ce plat est érigé en symbole.
206 signatures pour une session extraordinaire du comité central du FLN
Belkhadem vers la porte de sortie
le 04.04.12 | 10h00
Le quorum pour le retrait de confiance au secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, est largement atteint depuis deux jours.
La pétition lancée par des membres du comité central aurait récolté, selon une source crédible, 206 signatures, soit plus de 50% de la composante de l’instance consultative du parti qui comprend 351 membres. Contacté hier, un cadre du FLN souligne qu’en principe, après un tel désaveu, Abdelaziz Belkhadem doit se rendre à l’évidence et partir. «C’est la morale politique qui l’exige», soutient-il. Mais visiblement, le secrétaire général de l’ex-parti unique tient à son strapontin et ne donne pas l’air de tirer les conséquences. Une raison pour laquelle les contestataires ne comptent plus s’arrêter au retrait de confiance, ils veulent réunir le nombre de signatures requises – les deux tiers des membres – pour convoquer une session extraordinaire du comité central et probablement mettre en place un comité provisoire qui, comme le suggèrent certains militants du parti, «préparera la tenue d’un congrès extraordinaire en vue de destituer Abdelaziz Belkhadem et remettre le FLN sur les rails avant les élections locales, prévues en octobre prochain».
La destitution de Abdelaziz Belkhadem est donc une question de quelques semaines, au plus tard après le scrutin législatif du 10 mai. A l’exception de quelques membres toujours hésitants à signer la pétition contre le secrétaire général du parti, la majorité au comité central s’est liguée contre lui, même ses plus fidèles supporters le contestent à cause des listes de candidatures desquelles ils ont été rayés.
En réalité, deux autres catégories de cadres du parti n’ont pas encore émargé pour le départ du secrétaire général : d’abord les membres du bureau politique qui veulent signer, mais il est exigé d’eux de démissionner d’abord de l’instance exécutive, ce qu’ils n’ont pas fait pour le moment ; ensuite ceux qui siègent au Conseil de la nation (Sénat) dans le tiers présidentiel, à l’exemple de Abderrezak Bouhara. Ils veulent, justifie-t-on, rester au-dessus de la mêlée.
Qu’à cela ne tienne, la démarche qui vise à faire partir le secrétaire général du FLN, auquel il est reproché d’avoir dévié la ligne politique de l’ex-parti unique et joué avec les listes électorales en prévision des prochaines législatives, y compris par ceux qui ont participé à sa gestion, est en passe d’aboutir. Abdelaziz Belkhadem a réussi à réunir le consensus contre lui. En plus du mouvement de redressement et de l’authenticité dont le coordinateur général est un membre du comité central, Salah Goudjil – qui se félicite d’ailleurs de la tournure des événements jouant en sa faveur – le secrétaire général du FLN a fini par agacer même son entourage pas forcément pour des raisons politiques, souvent pour des ambitions strictement individuelles. Pour certains militants, il a été aveuglé par son désir de se donner un destin national en 2014 et ses soutiens en haut lieu. L’intégration dans la liste d’Alger, en deuxième position, de l’ex-femme d’El Qaradaoui participe de cette logique.
Said Rabia
Grâce à la mise aux enchères des places pour la députation
Le FNA amasse six milliards de centimes
le 04.04.12 | 10h00
Six milliards de centimes, tel est le montant des cotisations récoltées par le Front national algérien (FNA) présidé par Moussa Touati.
Une somme qui vient s’ajouter aux indemnités que touche le parti pour chaque député siégeant à l’Assemblée. Sur la défensive, Moussa Touati affirme que ces cotisations permettront au parti de mener à bien sa campagne électorale. Transition toute faite, le patron du FNA est revenu sur l’exigence des militants désirant occuper les têtes de listes de son parti de payer le prix de ce positionnement, en liquide. Moussa Touati avait reconnu devant les journalistes avoir mis aux enchères les listes de candidatures dans sa formation politique et établi un barème et un tarif pour des prétendants qui voudraient entrer en course pour les législatives.
Le prix des places varie entre 100 et 500 millions de centimes, c’est-à-dire en fonction de l’importance des wilayas. N’est-ce pas là une forme de corruption ?
Hier, M. Touati n’a pas nié ces informations, mais a regretté la campagne de dénigrement menée, à cet effet, par les médias. «Pourquoi un tel acharnement ?», s’est-il interrogé. «Il ne s’agit pas de corruption, puisque cet argent n’ira pas dans ma poche, mais dans les caisses du parti, surtout que l’Etat n’accorde plus d’aide financière pour la campagne électorale», a-t-il argumenté, sans pouvoir justifier l’injustifiable. Sur l’aide financière pour la campagne électorale, M. Touati semble ne pas vouloir se référer à la loi organique portant régime électoral prévoyant des aides indirectes, dont la mise à la disposition des formations politiques des salles gratuitement pour y animer des meetings, des espaces publicitaires pour l’affichage. Le conférencier a précisé que son parti a présenté 51 listes renfermant 604 candidats ; dont 199 femmes et 405 hommes.
Parmi eux, il compte 12 hommes d’affaires, 30 chômeurs, 302 universitaires, 442 fonctionnaires…
Interrogé sur la position de son parti vis-à-vis du gel et le dégel des activités de la CNSEL, le conférencier a estimé que son parti était représenté au sein de cette instance et approuve toutes ses démarches. Le FNA est en faveur d’un bulletin de vote unique comme revendiqué par la CNSLE. «Nous étions les premiers à avoir proposé cette formule», explique M. Touati en précisant qu’au départ, son parti avait recommandé le dépouillement électronique.
Nabila Amir
Les cheminots victimes du terrorisme en grève le 8 avril
le 04.04.12 | 14h21
Les agents des cheminots victimes du terrorisme compte observer une grève dimanche 8 avril. Principale revendication : ils appellent les autorités à leur fixer la date du rappel dont ils bénéficieront avec effet rétroactif depuis 1997.
«Nous craignons que la promesse de nous régulariser demeure à ce stade et ne sera pas appliquée», nous confie un syndicaliste. Celui-ci précise: «avant, nous percevions 4600 da par mois comme indemnité, après la régularisation qui a eu lieu en 2010, notre indemnité a été augmentée de 24000, soit 28000 da par mois».
Selon notre interlocuteur, la région centre allant de Bordj Bou Arreridj à Chlef compte 200 cheminots victimes du terrorisme. Les cheminots de l'est et de l'ouest prendront part à la grève,a-t-il ajouté.
Hamida Mechaï
Les marins ex-otages des pirates somaliens dans la détresse
Ils envisagent des poursuites judiciaires
le 04.04.12 | 10h00
Sans salaire depuis janvier 2011, les marins algériens vivent un véritable cauchemar. Leur employeur IBC, filiale de la CNAN, leur tourne le dos. Les autorités restent silencieuses.
Après l’enfer somalien, l’heure est à l’enfer algérien.» La déclaration vient d’un des 17 marins algériens otages des pirates somaliens en 2011. Après 306 jours de captivité, ils croyaient leur cauchemar terminé à leur libération le 3 novembre 2011. Ils réalisent, aujourd’hui, qu’il ne faisait que commencer. «Nous n’avons perçu ni salaire ni indemnité, nous ne travaillons plus», explique encore le marin Ahmed Benmoussa, indigné, avant d’être interrompu par l’un de ses collègues : «N’ayons pas peur des mots, il faut dire que nous en sommes arrivés à quémander.
Ma fille m’a demandé de lui donner 20 DA pour s’acheter un sandwich, ce matin, j’ai pleuré parce que j’ai les poches vides depuis des mois !» Ils étaient hier à l’entrée du siège de l’UGTA, avec des pancartes et banderoles brandies, face à une indifférence générale. Depuis des mois, ils réclament leurs salaires, des indemnités et un peu de considération, en vain. «Nous avons reçu des promesses de la part de l’ambassade d’Algérie au Kenya, du directeur d’IBC, filiale de la CNAN, et même du directeur de la marine marchande, du ministère des Transports, mais depuis des mois, ils se renvoient la balle et refusent de nous répondre», explique un autre marin. La détresse est perceptible dans leur voix et sur leurs visages aussi. «Nous avons écrit à toutes les instances du pays, au Premier ministre, au ministre des Transports et même au président de la République. Rien.» Leurs doléances ont-elles été transmises ?
à quoi joue IBC ?
Ces marins, originaires des quatre coins du pays, se le demandent.
«Nous avons tous 30 ans d’exercice derrière nous. Nous ne comprenons pas pourquoi IBC refuse de prendre ses responsabilités. Tous les autres otages – ukrainiens, philippins, jordaniens et indonésien – qui étaient détenus avec nous, ont perçu leurs salaires et des indemnités», s’exclame le marin Aït Ramdane, le visage fatigué. Malade depuis sa libération, il enchaîne les bilans et les traitements médicaux, ainsi que plusieurs de ses collègues.
Pour dénoncer «la trahison» d’IBC, ils font des rassemblements depuis des semaines. Aucune réponse ne leur a été donnée. Face à cette situation d’inactivité, le président de la République est cité comme leur «ultime recours». Après avoir consulté l’Inspection du travail qui a pris acte de leurs revendications et des irrégularités soulevées, ils envisagent des poursuites judiciaires. «Nous avons pris rendez-vous jeudi avec un avocat pour faire le point. Nous ne pouvons plus attendre, nos familles sont en train de souffrir et nous n’avons plus de quoi subvenir à leurs besoins», affirme, le marin Ahmed Benmoussa.