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Le soutien économique aux zones rurales de la wilaya de Boumerdès est essentiel dans la lutte, à long terme, contre le salafisme et son bras armé, le terrorisme. Ce qui est valable pour Boumerdès l’est aussi pour le reste du pays. Cette perspective met en première ligne les services des forêts. Malheureusement, les agents forestiers font face à leurs propres problèmes sociaux et aux restrictions sur des effectifs d’encadrement. 118 200 ménages de 485 700 individus de la wilaya de Boumerdès seront touchés par le nouveau programme de développement rural 2010/2014, estiment les services des forêts de cette localité. C’est, donc, la moitié de la population évaluée à environ 800 000 âmes de cette wilaya qui bénéficiera des aides substantielles de l’Etat. Autant dire que les pouvoirs publics engagent une bataille dans cette région, très touchée par le terrorisme, contre la pauvreté et par conséquent pour la résorption graduelle de ce qui sert de terreau au salafisme. Le 15 mars 2007, dans un article consacré à la mise en garde contre l’apparition fort probable d’attentats- suicide, dans notre pays, nous écrivions ceci «… Cependant, une prise en charge sérieuse du monde rural finira par tarir la possibilité de recrutement pour les terroristes islamistes. On ne pourra jamais mesurer l’impact qu’aura une aide affectée à un jeune à qui on attribue par là même une fonction productive, un bien à défendre et un espoir à vivre.» L’expérience malheureuse démontre que la réappropriation par l’Etat des espaces sociaux, singulièrement dans le monde rural, qu’il avait longtemps abandonné, est capitale pour la paix sociale. Nouvelle génération de terroristes Quelques indications sur la nouvelle génération de terroristes qui poursuivent leurs exactions dans les piémonts de l’ex- Rocher-Noir nous édifient. L’âge de la grande majorité des kamikazes ou de ceux qui constituent le reste des seriates écumant encore le maquis de la wilaya de Boumerdès tourne autour de la vingtaine d’années. Ces terroristes, encore acnéiques, sont les exclus du système éducatif ne disposant pas de potentiels de formation à même de les intégrer dans le système productif. Ils sont la chaire à canon des «émirs» plus aguerris à la guérira et au grand banditisme et qui amassent des fortunes. Avant de monter au maquis, ces jeunes, rendus vulnérables par la précarité, ont été pris en charge par les recruteurs tapis dans l’ombre. La pauvreté et la frustration sont les moteurs déclencheurs de la rébellion chez ces jeunes. D’où l’importance de ces aides en direction des ménages sans revenus et plus particulièrement les jeunes. Il est à espérer que l’engagement de l’Etat sur le front économique au niveau des zones rurales sera soutenu et constant. Dans le même sillage, la société civile en général et les partis politiques républicains en particulier, abstraction faite de leur relation avec le pouvoir politique, ont un rôle à jouer dans cette affaire de développement rural. Accompagner cet effort de progrès par la sensibilisation des jeunes à se porter candidats peut leur faire valoir des satisfactions électorales. Leur rôle est aussi dans la suggestion, voire la critique. En s’investissant aux côtés de la paysannerie, les partis politiques, les associations et autres comités de village contribueront également à contrer le salafisme et autres djihadistes. Des milliards à investir L’Etat s’engage, selon le directeur des forêts de la wilaya de Boumerdès, Hocine Medjdoub, de manière concrète auprès du monde rural de cette région, disons-le encore une fois, très touchée par le terrorisme imposé par le GIA, le GSPC et présentement l’Aqmi. La wilaya de Boumerdès est d’ailleurs une région pilote dans le secteur du développement rural. Ce programme entre maintenant dans la phase de concrétisation. Il est question, d’après le premier forestier de Boumerdès, d’un investissement de 1 708 000 000,00 DA dans l’action de développement de l’arrière-pays de l’ex- Rocher-Noir ; tous programmes et filières confondus. Ceci pour la période de 2010-2014. Dans ce programme, seront distribués, à titre d’exemple, pas moins de 1200 modules d’apiculture ; un module comprend 10 ruches pleines, 10 ruches vides et le matériel nécessaire à l’activité de l’apiculture. 827 foyers se verront attribuer des modules ovins (10 brebis pleines) 155 autres auront des modules de bovins. Des dizaines d’autres actions sont par ailleurs prévues. La nomenclature du PPDRI (Programme de proximité de développement rural intégré) recense une centaine de filières. Aussi bien les montants que les actions peuvent être revus à la hausse pour peu que la wilaya réalise ce qui lui est présentement affecté. Il y a lieu de signaler que les PPDRI visent une collectivité et des ménages ou des individus. Des régions et des individus ciblés Ce programme comprend des actions collectives (ouverture de pistes, aménagements hydrauliques, mise en valeur des terres, constructions d’infrastructures sanitaires et éducatives,…) et des actions individuelles, tels l’attribution d’un cheptel, la mise en valeur des terres et les moyens d’exercice dans le domaine de l’artisanat. A noter que les services des forêts ont, par ailleurs, étoffé leur stratégie d’approche et d’exécution de ce programme. Par le passé, le PPDRI concernait une déchra ou un village. Actuellement, c’est désormais une sous-région qui est prise en compte. Dans une sous-région, on peut rassembler des affinités tribales. Ce qui n’est pas, d’une part, péjoratif, et d’autre part, la nouvelle vision permet d’élargir l’aire d’intervention des services de l’Etat. «Le programme s’appuie en priorité sur le potentiel agricole de la région ciblée», affirme Medjdoub. De plus, l’aide, comme par exemple l’affectation de 10 ruches, 2 vaches ou 10 brebis pleines, assure très rapidement un revenu au ménage ou à l’individu attributaire. A noter que les conditions d’accès à ces aides sont relativement souples. Risque d’échec Comme nous le constatons, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a tracé une politique et l’Etat a dégagé d’importants moyens financiers pour l’émancipation du monde rural. Cependant, la réussite de cette politique dépend de plusieurs paramètres. Il est attendu des communes une implication plus forte. Les élus locaux ne donnent pas encore l’importance requise à cette opportunité qui leur permet de faire appel plus facilement à d’importants moyens de développement économique des zones rurales de leurs communes. Ce programme a, certes, une portée économique qui relève justement de l’Etat et de son administration, mais son prolongement est nécessairement d’ordre politique. Pour cause, sa bonne exécution éloigne, à coup sûr, une partie de la population, la plus vulnérable, de l’influence négative des islamistes. C’est aux partis politiques républicains, toutes tendances confondues, et au monde associatif de porter ce message. Il y a, enfin, le problème des exécuteurs de ce programme, les services des forêts en l’occurrence. Leur dévouement et leur prise de risque sur le terrain pour concrétiser ce programme pourraient s’effilocher avec le temps. Ils font, malheureusement, l’actualité de ces dernières semaines. Ils tentent vainement de se faire entendre par les pouvoirs publics auxquels ils exposent leurs problèmes sociaux. Or, ils sont le maillon important de ce processus de modernisation de la paysannerie algérienne. Aux problèmes sociaux de ces fonctionnaires est annexé le manque d’effectifs, surtout l’encadrement. Nous l’avons constaté à Boumerdès. Des jeunes universitaires, comme Guedrez Mohamed, activent pour ce programme. Mais ils ont été récupérés dans le cadre précaire du contrat emploi jeune. On nous précise que les services des forêts n’ont pas de postes budgétaires permettant le recrutement. Espérer lutter contre la pauvreté sans une armée de bâtisseurs forts et dévoués risque de valoir des déceptions à M. Benaïssa, le ministre de l’Agriculture. Abachi L. Actualités
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MONDE RURAL Comment faire reculer les salafistes ? |
Le soutien économique aux zones rurales de la wilaya de Boumerdès est essentiel dans la lutte, à long terme, contre le salafisme et son bras armé, le terrorisme. Ce qui est valable pour Boumerdès l’est aussi pour le reste du pays. Cette perspective met en première ligne les services des forêts. Malheureusement, les agents forestiers font face à leurs propres problèmes sociaux et aux restrictions sur des effectifs d’encadrement. Suite... |
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SELLAL À NAÂMA : «Il y a un problème d’autorité de l’État» |
Ce n’est pas n’importe quel ministre, c’est celui qui fut le directeur de campagne électorale de Bouteflika lui-même, le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal. En s’exprimant au sujet d’une petite unité d’épuration d’eaux usées que Naftal devait monter en amont pour éviter la pollution de l’oued El- Harrach, jeudi dernier en marge d’une visite de travail qui l’a conduit à Naâma, dans la Saoura, M. Sellal a laissé plutôt entendre que le malaise est beaucoup plus profond, au sommet même de l’Etat. Suite... |
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COOPÉRATION ALGÉRO-FRANÇAISE Un observatoire pour évaluer la construction des villes en chantier |
Un protocole d’accord a été signé, ce jeudi, entre Chérif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, et Mme Fadéla Amara, côté français, secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville. Cette dernière a déclaré, en marge de la cérémonie officielle, que la politique de la ville s’appuie sur la création d’un observatoire qui permettra à l’Algérie d’évaluer ses avancées pour ce qui est de la construction de la ville. Suite... |
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Décès de cheikh Abderrahmane Djilali Cheikh |
Abderrahmane Djilali est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l'hôpital Aïn-Taya (Alger) à l'âge de 103 ans, a-t-on appris auprès de sa famille. Cet érudit était connu pour ses émissions radiophoniques et télévisuelles sur les Hadiths du Prophète (qssl) et les fatwas. Suite... |
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CLASSE POLITIQUE Aït-Hamouda n’épargne pas Ouyahia |
Il fallait s’y attendre. Les toutes dernières sorties de Nordine Aït Hamouda, le député du RCD et vice-président à l’Assemblée nationale, ont produit leur effet comme l’atteste la foule ayant littéralement envahi la salle du siège de la représentation du parti de Saïd Sadi à Tizi-Ouzou. Suite... |
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FÉDÉRATION NATIONALE DES AGENCES IMMOBILIÈRES L’application rétroactive d’un décret exécutif décriée |
La Fédération nationale des agences immobilières (FNAI), dans un communiqué, regrette que «les services de police aient procédé, au niveau de la wilaya d’Alger, à la mise sous scellés d’une agence immobilière au motif d’absence d’agrément, alors que l’agence détient un registre du commerce conformément au décret exécutif n°97-40 (relatif aux conditions d’exercice des activités commerciales) et d’un récépissé de dépôt de demande d’agrément déposée auprès du ministère de l’Habitat». Suite... |
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La famille de Chibane Fatsah nous écrit |
Réagissant à un article publié dans notre édition du 7 novembre dernier consacré à la commémoration du deuxième anniversaire de l’assassinat de Chibane Fatsah, un maire élu sur la liste RCD de Timezrit (Béjaïa) par un groupe terroriste à travers lequel est annoncé que «le Dr Saïd Sadi a été reçu par la famille du défunt pour lui réitérer le soutien de son parti», les parents de la victime ont tenu dans une mise au point parvenue à notre rédaction à contester l’information. Suite... |
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SITUATION AU SAHARA OCCIDENTAL Londres et Madrid montent au créneau |
L’Angleterre et l’Espagne, par la voix de leurs ministres des Affaires étrangères, ont fait part ce week-end de leur «préoccupation » au sujet de la situation qui prévaut actuellement dans les territoires du Sahara occidental, occupés par le Maroc. Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de reporter à mardi l’examen du rapport du département des opérations de maintien de la paix de l'ONU sur l'attaque armée perpétrée par les forces marocaines contre le camp de Gdeim Izik. Suite... |
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SOUTIEN AU PEUPLE SAHRAOUI Un meeting organisé à Alger |
En guise de solidarité avec le peuple sahraoui, un meeting a été organisé jeudi à la place Emir- Abdelkader, à Alger. Les manifestants ont dénoncé l'agression sauvage perpétrée par les forces d’occupation marocaines contre des civils sahraouis dans les camps de protestation sur les territoires occupés. Suite... |
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BLIDA Un écolier poignarde un collégien |
Un élève de 6e année primaire a asséné deux coups de couteau, l’un au ventre et l’autre au dos, à un collégien du CEM Bounaâma-Djillali, à Blida. La victime, âgée de 12 ans et ne portant qu’un tricot de peau, a été aperçue par un agent de l’hôpital M’hamed-Yazid, en train de courir vers la deuxième Sûreté urbaine tenant son ventre. Interloqué par le fait que l’adolescent ne porte qu’un pull léger en ce temps de froid, l’agent en question s’approcha de lui et remarqua des blessures sur son corps. Suite... |
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Sports
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FOOTBALL CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE UNE (8e JOURNÉE) Classique à El-Harrach, suspense à Bologhine et Annaba |
La seconde partie de la 8e journée du championnat professionnel de Ligue 1, cet après-midi, propose un classique au centre (USMH-JSK) et un derby à l’Est (USMAn- ASK). Deux empoignades dont l’issue est d’importance pour la «stabilité» des écuries en présence. Ce sont, en effet, quatre formations à bord de l’implosion qui se présenteront aujourd’hui sur les pelouses du 1er-Novembre d’El-Harrach et du 19-Mai-56 d’Annaba. Celle de Bologhine n’en sera pas moins brûlante pour les Unionistes de Soustara face aux Mouloudéens d’El-Eulma. A savoir deux formations du milieu du tableau qui cherchent à grimper vers le sommet. Suite... |
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HAVRE AC Mesloub plébiscité |
Le néo-international algérien du Havre, Walid Mesloub a été désigné joueur du mois d'octobre par l'un des sponsors du club, a annoncé jeudi la formation française de Ligue 2 de football. Suite... |
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Le match WA Boufarik- TBB Blida dominera, sans aucun doute la 9e journée du Championnat de superdivision de basket-ball, prévue dans sa totalité aujourd’hui, alors que le GS Pétroliers, le coleader du WAB, aura une tâche nettement plus facile en accueillant l’AU Annaba. Tous les regards seront braqués aujourd’hui sur la salle Moussa-Chiref de Boufarik, théâtre d’un beau derby de la Mitidja entre le WAB et le TBB Blida, dont un point seulement les sépare. Le Widad, difficile vainqueur d’une coriace équipe de Bel-Abbès par un panier d’écart (58-60), aura, cette fois-ci, un adversaire plus difficile à manier qui, depuis son sacre en Coupe d’Algérie, s’est installé dans la durée parmi le gotha du basket-ball national. La formation d’Aït-Saâda, l’enfant du WAB, et l’artisan de la réussite du Trèfle blidéen, n’a subi jusque-là qu’une seule défaite face au CRBDB (86-91) lors de la première journée. Quant au WAB, il doit se méfier beaucoup de cette équipe de la ville des Roses qui l’avait battu la saison dernière à Boufarik même. Le GSP, qui partage la première place avec le WAB, sera certainement à l’écoute de ce qui se passe à la salle Moussa-Chiref, et cela après avoir joué son match à Staouéli contre l’AU Annaba. Les camarades de Sayah ont encore frappé lourdement mardi en dépassant la centaine de points (115-72) contre l’USM Alger. Il n’est pas à écarter qu’ils réaliseront la même performance devant la formation de Kamel Boukhachabia, battue mardi à domicile, par Mansourah de Constantine, et qui se déplacera à Alger pour limiter au maximum les dégâts. Un autre match, a priori équilibré, aura pour théâtre la salle de Batna entre l’OB local et le CRB Dar El-Beïda. A la veille de cette journée, c’est l’OB qui occupe une meilleure position (5e – 13 points), que son hôte du jour (8e-12 points). Lors de la journée de mardi, la formation des Aurès est restée sur une victoire à Alger face au Nasria, alors que le CRBDB n’a pas eu à forcer son talent pour battre une faible équipe de l’ABS (100-71). Ce sera donc le match de la confirmation des deux équipes, notamment pour les Algérois qui ont déjà concédé 4 défaites en 8 matches. Le CSM Constantine et l’OB Bel-Abbès, qui se partagent la 5e place (13 points) avec, toutefois, un match en moins pour les Constantinois, se livreront un beau duel qui pourrait revenir en fin de compte aux locaux, car bénéficiant de l’avantage du terrain. Le grand outsider de l’exercice en cours, le NB Staouéli, qui semble renaître de ses cendres après une traversée du désert qui aura duré trois saisons, est bien parti pour obtenir sa 8e victoire de rang. Depuis sa défaite devant le GSP, lors de la première journée, la formation de Merouane Brahimi n’a plus été battue, et ce n’est pas le club de Soustara, encore en rodage en superdivision, qui freinera le club de la banlieue sud d’Alger, et de surcroît sur son terrain. La salle Harcha abritera un duel dramatique entre deux équipes algéroises en détresse. D’un côté, une équipe du NAHD (9e – 11 points), au rendement irrégulier avec trois défaites à domicile et deux victoires à l’extérieur, qui tentera d’enfoncer le clou à une équipe de l’ASPTT à la recherche de son premier succès de la saison, une situation que les Postiers n’ont guère vécue depuis une très longue période. Le CRB Témouchent, l’heureux repêché de la superdivision, aura la possibilité d’engranger une troisième victoire devant l’USMM Hadjout, avec des chances d’améliorer sensiblement son classement en attendant de jouer son match retard face au CSM Constantine. L’IRBB Arréridj (11e – 10 points) est en mesure de l’emporter à Skikda face à l’ABS, dont la situation n’est guère brillante et qui tente de décrocher son premier succès de la saison. M. A.
Start Samedi 13 novembre (14h) ASPTT Alger – NA Hussein-Dey (Salle Harcha – 15h) WA Boufarik – TBB Blida (15h) CSM Constantine – OM Bel-Abbès GS Pétroliers – AU Annaba (Staouéli) NB Staouéli – USM Alger (16h) CRB Témouchent – USMM Hadjout (Béni-Saf) AB Skikda – IRBB Arréridj O Batna – CRB Dar El-Beïda
EN MESSIEURS Filali démis de ses fonctions L’entraîneur de l’équipe nationale masculine messieurs de basket-ball, Salaheddine Filali, a été démis de ses fonctions, a annoncé jeudi la Fédération algérienne de basket-ball. Cette décision a été prise lors de la réunion du bureau fédéral mardi dernier pour étudier la demande de démission présentée par l’entraîneur national, souligne le communiqué de l’instance fédérale qui affirme «avoir respecté dans sa totalité le plan de préparation sans s’immiscer dans le choix des joueurs sélectionnés et le contenu de préparation malgré les moyens financiers insuffisants». Les autres griefs retenus à l’encontre de l’entraîneur national, considéré comme contractuel avec la FABB, qui devait avoir un droit de regard quant à ses déclarations, sont l’absence régulière depuis le retour des championnats arabes, et la non-remise des bilans individuel et collectif de cette compétition demandés par le président de la FABB. Aussi, le BF a pris la décision de mettre fin aux fonctions de l’entraîneur national, lequel est suspendu de toute fonction officielle au niveau du basket national jusqu’à la fin de la saison. «La Fédération se réserve le droit de poursuivre l’intéressé en justice pour les propos diffamatoires tenus à l’encontre de la FABB», lit-on dans le communiqué de l’instance fédérale. Par ailleurs, «M. Filali est remis à la disposition de la DJS», conclut le communiqué de la FABB. Il est à rappeler que le désormais ex-entraîneur national a présenté sa démission le 31 octobre dernier pour protester contre «l’ingérence des membres du directoire de la FABB dans le domaine technique, en contestant le choix des joueurs convoqués en équipe nationale et en imposant la réintégration d’éléments écartés auparavant». M. A.
Pour cette matinée, les pensionnaires de la division nationale une dames seront en activité lors de la huitième étape de la première phase. Pour cette journée, la deuxième de la phase retour, l’attention des observateurs est retenue par la qualité de la confrontation proposée. Alors que le reste des confrontations tend vers un déséquilibre entre les antagonistes. Donc, la salle d’Arzew abritera la belle affiche du jour, du groupe B, entre le leader el-biarois et son dauphin d’Arzew. Cette confrontation promet d’être disputée et pleine de suspenses. D’abord, ces deux ensembles sont les plus réguliers de cette poule. En effet, alors que les Algéroises sont à sept victoires pour autant de matches, les dames d’Arzew reviennent en force comme en témoigne leur quatre succès de suite. Aussi, elles se donneront à fond pour battre les visiteuses, et se racheter de leur défaite de l’aller et se rapprocher de leurs adversaires du jour. Pour les deux matches restants, il y aura les Laghouaties, qui partent favorites, face aux fébriles Oranaises alors que les Biskries accueilleront avec méfiance les Universitaires d’Alger. Dans le groupe A, on voit mal comme les dames de Gdyel, les Pétrolières et les Saïdies rateront leurs duels, respectivement face aux Constantinoises du Nadi, les Kabyles d’Awzelaguen et les autres Olympiennes de Constantine. O. K.
Start Samedi 13 novembre (10h) : Groupe A A Gdyel : HBC Gdyel - NRF Constantine A Awzelaguen : JS Azellaguen-GS Pétroliers A Constantine : OJS Constantine-HHB Saïda Groupe B A Laghouat : EHB Laghouat - IRF Oran A Biskra : NRF Biskra - RIJ Alger A Arzew : HBCF Arzew - HBC El-Biar
Je mourrai en martyr pour les protéger ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Ouyahia était hier en Iran. En visite de travail. Belkhadem était hier à Alger et il était…
… vert de jalousie !
Ça y est ! Je les ai ! Ils sont entre mes mains. Bien entre mes mains. Enfin…quand je dis qu’ils sont entre mes mains, il faut comprendre qu’ils sont plutôt dans un cabas fermé avec une glissière, elle-même condamnée avec un gros cadenas lourd. Parce qu’attention, je les ai peut-être, mais je peux les perdre à tout instant. D’ailleurs, je préfère parler à voix basse, murmurer. On ne sait jamais, des fois que de mauvaises rencontres tenteraient de me les subtiliser. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai pris mes quatre garçons. Ils me suivent à bonne distance. Deux devant. Deux derrière. Prêts à intervenir au moindre danger. D’habitude, en temps normal, pour rentrer à la maison, je prends au plus court, par une ruelle adjacente à la grande artère. Mais aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres, car je les ai ! Et il n’est surtout pas question que j’emprunte cette ruelle étroite et mal éclairée. Même sachant que mes enfants veillent. Un guet-apens est vite arrivé. Et cette venelle, ce boyau, c’est l’endroit idéal pour tendre une embuscade à quelqu’un et les lui voler. Mais attention ! Ça ne veut pas dire que l’autre chemin, celui qui passe par le centre-ville, est plus sûr. Je reste sur mes gardes. Car, pour me les arracher, ils sont capables de m’attaquer au grand jour, sur la rue principale. Ni vu ni connu, j’embrouille ! Deux coups secs, l’un sur ma tête, l’autre pour me les arracher, et pfuit ! J’aurais été dépossédé de mon bien le plus précieux. Mes enfants auront beau courir pour tenter de rattraper les assaillants, ça sera trop tard. Et allez, vous, choper des voleurs au milieu d’une foule pareille. Alors, prudence ! Jusqu’à l’arrivée dans ma cité. Mais même là-bas, vous pensez qu’ils seront enfin en sécurité ? Que nenni ! Je me méfie de tout le monde. Et en premier, de mes voisins. Imaginez un peu le drame. J’aurais préservé mon butin jusqu’au seuil de mon domicile, j’aurais déjoué tous les écueils loin de chez moi, pour finalement me les faire voler devant mon appartement ? Non ! Mille fois non ! Personne ne me les enlèvera. Ils devront me passer sur le corps. Ainsi que sur celui de mes enfants. Nous mourrons en martyrs. Pour défendre nos deux sachets de lait arrachés de haute lutte, au bout de trois heures de queue ! Je fume du thé et je reste éveillé jusqu’à la prochaine pénurie, le cauchemar continue. H. L. |
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