ACTUALITES du Samedi 21 Septembre 2019


 


 

 

 

ACTUALITES du Samedi 21

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Des manifestants se sont vu retirer leur emblème national : Poursuite des arrestations et solidarité avec les détenus

 

September 21, 2019

Vérification d’identité, saisie du drapeau national, interpellations… Les arrestations se sont multipliées, hier dans la capitale, avec la saisie de l’objet du délit : le drapeau national. Au centre-ville, les premiers manifestants qui s’étaient regroupés dans les rues et les places fortes (Audin, Grande-Poste, etc.) ont été interpellés et conduits dans les commissariats de la capitale.

L’engagement des marcheurs a empêché que des policiers gardent les personnes interpellées. Au commissariat de Cavaignac (rue Asselah, Alger-Centre), des jeunes ont été libérés après la forte mobilisation de la foule venue des quartiers de l’ouest d’Alger. En fin de journée, des informations diffusées par le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) et des avocats ont confirmé l’arrestation à Alger-Centre de Abdelhak Mellah, avocat du barreau de Boumerdès. Engagé dans le mouvement populaire, maître Mellah est l’un des partisans du boycott de l’organisation de l’élection présidentielle par le barreau de sa wilaya.

Les arrestations de ces derniers jours ont touché des militants en vue : après Karim Tabbou et Samir Belarbi, la police a arrêté Fodil Boumala, qui a été placé en détention préventive par le juge d’instruction près letribunal de Dar El Beïda (Alger). Il est poursuivi pour les chefs d’inculpation d’«atteinte à l’intégrité du territoire national» et «atteinte à l’unité nationale». Très actif sur le terrain de la contestation, Boumala a rejoint l’ancien commandant de la Wilaya IV, Lakhdar Bouregaâ, et les détenus d’opinion à la maison d’arrêt d’El Harrach. Le fils de Bouregaâ, Hani, participant à la marche à Audin, nous a confié que son père a le moral malgré son état de santé fragile : «Il est devenu plus maigre, mais il garde le moral.»

Marche des familles des détenus

Une vaste campagne a été lancée, la semaine dernière, sur les réseaux sociaux pour retrouver Garidi Hamidi, âgé de 77 ans, un moudjahid devenu une des «icones» du hirak. Arrêté lors de la marche des étudiants, le frère de Mohamed Garidi, mort au maquis de la Wilaya IV, a été incarcéré à la prison d’El Harrach, précise un post sur Facebook de son fils Hassan. «Garidi Hamidou se trouve actuellement à la prison d’El Harach. Il a été placé en détention provisoire par le juge d’instruction du tribunal de Hussein Dey et non pas celui de Sidi M’hamed. La famille Garidi a eu le permis de visite et a confirmé sa détention avec Rasselema Kader», précise un post du CNLD.  Hier, les familles organisées au sein du CNLD se sont regroupées pour la marche à laquelle a appelé le collectif. Des slogans appelant à la libération des détenus et hostile aux tenants du pouvoir sont lancés par le carré qui s’est regroupé à la rue Didouche Mourad.

Il est à préciser que le juge d’instruction du tribunal de Batna a acquitté trois manifestants arrêtés lors des marches du vendredi pour port du drapeau amazigh. Il s’agit de Hamza Ayachi, Rachid Mebarki et Azzedine Maache. Les deux derniers sont sous contrôle judiciaire pour une semaine, précise le CNLD, qui rappelle que le même tribunal a acquitté Massyl Djahara qui a été auditionne début septembre pour la même cause.

Un autre activiste, Fodil Rahmoune, est convoqué à nouveau par le procureur du tribunal de Kherrata (Béjaïa) pour le mardi 24 septembre, précise le collectif. Rahmoune «a été convoqué le 25 juin passé et suite à la demande de la défense, la date a été reportée au 24 septembre. Fodil Rahmoune est accusé d’‘atteinte à l’unité nationale’ et ‘incitation à attroupement’ en utilisant les réseaux sociaux», précise le CNLD, ajoutant qu’un sit-in devant le tribunal de Kherrata est prévu le même jour, mardi 24 septembre à partir de 9h30.

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Forte mobilisation à Alger et dans les autres villes du pays : Plus déterminés que jamais

 

September 21, 2019

Les participants à cette manifestation ont surtout réagi à l’instruction donnée par le chef d’état-major de l’armée à la Gendarmerie nationale de «verrouiller» la capitale.

C’était un 31e vendredi de défi, d’affirmation, de résurrection même. Hier, les Algériens étaient beaucoup plus nombreux que les semaines précédentes, où déjà la mobilisation avait connu un net regain par rapport à l’été. Ils ont marché dans la capitale pour réclamer, une nouvelle fois, le départ du «système» et pour rejeter le processus électoral en cours.

Vers 15h, le centre d’Alger était noir de monde. A 16h, des manifestants affluaient toujours vers la Grande-Poste et la place Audin. Une foule qui rappelait, à bien des égards, celles des premières semaines du hirak. Les participants à cette manifestation ont surtout réagi à l’instruction donnée à la Gendarmerie nationale par le chef d’état-major de l’armée de «verrouiller» la capitale. «Djina harraga lel assima» (On est venus comme des harraga à Alger), ont-ils scandé plus d’une fois.

La déclaration faite par le vice-ministre de la Défense nationale, mercredi dernier, dans laquelle il avait affirmé qu’il avait instruit la Gendarmerie «pour faire face avec fermeté à ces agissements, à travers l’application rigoureuse des réglementations en vigueur, y compris l’interpellation des véhicules et des autocars utilisés à ces fins, en les saisissant et en imposant des amendes à leurs propriétaires», n’a pas laissé les Algériens indifférents. «Cela fait trois semaines que je n’ai pas marché pour des raisons qui me sont propres. Aujourd’hui j’ai décidé de reprendre. Personne n’a le droit d’interdire aux gens de venir à leur capitale», nous a confié un jeune manifestant. «J’habite Alger-Centre, et je marche chaque vendredi et chaque mardi, comme beaucoup de gens de mon quartier et des environs. On est heureux de rencontrer des habitants d’autres villes ou wilayas»,   a déclaré un autre.

Pour Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (Laddh), «les Algériens sont un peuple des défis. Ils ont relevé le défi de sortir en masse, comme c’était le cas le 22 février contre le 5e mandat», a-t-il estimé.

Certains citoyens, venus des wilayas limitrophes, relataient les circonstances de leur «passage» à Alger. Si pour certains, le dispositif sécuritaire installé sur les grands axes menant vers la capitale n’était pas plus drastique que celui des semaines précédentes, d’autres par contre ont relevé qu’ils ont été longuement retardés par ces barrages. Certains ont fait remarquer qu’aux barrages routiers, les gendarmes traquaient le drapeau national, comme signe d’une volonté de prendre part aux manifestations.

«A un barrage aux alentours de Belouizdad, j’ai vu un policier tenir les documents d’un automobiliste et un drapeau que ce dernier détenait. Je ne sais pas par la suite, s’il le lui a rendu ou confisqué»,  a déclaré un manifestant. En tout cas, cette affaire de bouclage de la capitale était le sujet de discussion principal des hirakistes lors de la marche d’hier.

Des jeunes ont même porté des tee-shirts avec les matricules d’autres wilayas inscrits sur le dos. «Le peuple a libéré la capitale du blocus», a commenté Mohcine Belabbas, président du RCD, qui a pris part à la manifestation en compagnie d’autres chefs des formations de l’Alternative démocratique.

Bien évidemment, les manifestants ont, une nouvelle fois, exprimé leur rejet du processus électoral en cours. «Makanch intikhabat maâ el îssabat» (Pas d’élection avec la bande) ou «Dirou intikhabat fel Imarat» (organisez les élections aux Emirats), ont-ils scandé. Un groupe de manifestants a brandi une large banderole sur laquelle était inscrit : «On n’acceptera pas le recyclage du système !»

Comme à chaque manifestation, les Algériens aiment à évoquer, avec fierté, les symboles de la Guerre de Libération nationale. «Ali La Pointe, L’Algérie est revenue», ont-ils scandé.

Des manifestants s’en sont, fortement, pris au chef d’état-major de l’ANP, qui, depuis plusieurs semaines, cristallise toutes les critiques. «Echaâb yourid iskat Gaïd Salah» (Le peuple veut la chute de Gaïd Salah), ont-ils crié plus d’une fois, en plus de «Dawla madania machi askariya» (Etat civil non militaire).

Par ailleurs, les marcheurs ont exprimé leur soutien aux activistes et militants politiques arrêtés cette dernière semaine, qui sont Karim Tabbou, Samir Belarbi et Fodil Boumala. «On ne s’arrêtera pas. Mettez-nous tous en prison», ont-ils lancé de nouveau.

En plus du nombre de manifestants qui était plus important que les vendredis précédents, le hirak d’hier a duré aussi plus longtemps. Vers 17h, les manifestants étaient toujours très nombreux au niveau de la Grande-Poste. Ce n’est que vers 18h que la place a commencé à se vider. En tout cas, la foule était au rendez-vous en ce 31e vendredi de contestation. Sept mois après le début du hirak, la mobilisation est toujours intacte et enregistre même un net regain ces derniers vendredis. Pour plus d’un, hier, le nombre de manifestants était, au moins, aussi important que le 5 juillet dernier.

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22/09/2019
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