ACTUALITES Du Vendredi 04 Octobre 2019
04 Octobre 2019
ACTUALITES Du
![]()
|
|
|
![]() |
![]() |
Acte 33 à Tizi Ouzou. Les figures du régime stigmatisées
October 4, 2019

C’est un véritable tsunami humain qui a déferlé, aujourd’hui, sur la ville de Tizi Ouzou qui connait une grande mobilisation, à l’occasion du 33 vendredi de protestation pour le départ du système. La rue a vibré, encore une fois, au rythmé des mots d’ordre du mouvement populaire.
La foule a commencé à se constituer devant le portail principal du campus universitaire de Hasnaoua ou moment où d’autres carrés se formaient de manière spontanée sur l’axe du stade 1e novembre.
En un laps de temps très court, les lieux sont devenus, d’ailleurs, submergés par les manifestations qui affluent sans interruption. Ils sont venus des quatre coins de la wilaya pour manifester leur désapprobation au régime en place. « Ulach L’vot Ulache » (Il n’aura pas d’élection) et « Gaid Salah, Bedoui et Bensalah dégagez » tels sont les slogans les plus scandés par les marcheurs qui ont déployé des banderoles et pancartes sur lesquelles sont écrits les mots d’ordre du mouvement populaire.
La libération des détenus du mouvement qui croupissent dans les geôles du pouvoir est réitérée par les manifestants qui crient, haut et fort, « Libérez les détenus, libérez l’Algérie ». Justement, pour faire pression sur les décideurs en vue de la libération des prisonniers en question, des manifestations de rue ont eu lieu durant la semaine, à travers plusieurs localités de la wilaya. Lundi, une grandiose marche a eu au chef-lieu de daïra des Ouadhias.
La ville de Tigzirt a connu aussi, hier, jeudi, une mobilisation importante à l’occasion d’une marche organisée pour exiger la libération d’Amar Acherchouche et tous les détenus du mouvement. Il s’agit d’une imposante action de protestation. Ainsi, la procession s’est ébranlée de la placette du cinéma Mizrana jusqu’au siège du tribunal de la ville.
La détermination citoyenne se poursuit dans la wilaya de Tizi Ouzou où la population demeure toujours mobilisée.
Vendredi 04 0ctobre 2019
Tlemcen : « Rendez-nous notre patrie ! »

Un dialogue à distance entre le pouvoir d’un peuple déterminé et l’abus d’un Pouvoir obstiné.
Chaque vendredi qui passe consolide l’idée du boycott de l’élection présidentielle chez les manifestants. Et ils le disent clairement, en s’adressant directement au vice-ministre de la défense, adepte acharné de cette consultation électorale « Gaïd Salah, il n’y aura pas de vote ! Généraux, l’Algérie aura son indépendance ! »
Une prise de position sans détours qui fait rappeler les protestataires le slogan principal du 22 février dernier « Non au 5è mandat déguisé ! »
Des messages clairs d’une population aux discours militaristes fastidieux. Un dialogue à distance entre le pouvoir d’un peuple déterminé et l’abus d’un Pouvoir obstiné.
« Ali La pointe, l’Algérie est de retour ! » scandaient avec forte émotion les marcheurs qui, ne trouvant pas une oreille encline à leurs doléances chez les vivants, leurs gouvernants, interpellent les martyrs pour les informer de leur dur combat, pour les prier de venir à leur secours. Et puis ce slogan portant l’estocade « Remplissez les formulaires aux Emirats ! » pour dire que l’avenir des Algériens est dicté ailleurs qu’ici. Une véritable guerre de mots incisifs entre le régime féroce, toujours, en vie et des patriotes luttant pour « récupérer » leur pays.
« Libérez les détenus politiques ! » exigeaient les manifestants toujours aussi unis autour de revendications légitimes « pas de vote avec la mafia ! L’Algérie, c’est nous et c’est nous qui décidons !».
Tlemcen, la damnée de vingt ans de règne de la mafia bouteflikienne, résiste jusqu’à la libération du joug du régime !
Marche du 4 octobre : Skikda, les infatigables toujours présents
October 4, 2019

Le Hirak , dans la ville de Skikda, a fini depuis quelques semaines déjà, par fidéliser quelques centaines de citoyens qui, chaque vendredi, se donnent un nouveau rendez-vous pour poursuivre leur lutte pour un état « civil et non militaire »
Hier encore, ces « infatigables » sont de nouveau sortis pour signifier leur refus de l’option « des élections présidentielles » tout en maintenant leur slogan fétiche « Dawla madabnia machi aâskaria » ( un état civile ,non militaire)
Des pancartes ont également été brandis à l’occasion, les unes pour exiger « un état de droit » et d’autres pour exiger la libération « des détenus d’opinion » tout en maintenant le même mot d’ordre du Hirak « Silmya, Silmya ».