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De violents affrontements ont opposé, hier, les jeunes du quartier de Diar-El-Kef dans la commune de Oued-Koriche aux forces de police. Les habitants du quartier ont contesté la démolition d’habitations illicites à proximité des immeubles de la cité. Criant leur colère, les jeunes ont accusé les collectivités locales d’avoir toléré la construction pour «venir ensuite avec force renforts démolir les habitations». Des dizaines de blessés ont été secourus hier en fin de matinée, alors que la situation reste très tendue dans le quartier populaire. F.-Zohra B. -Alger (Le Soir) - Aux jets de bombes lacrymogènes, les jeunes de Diar-El-Kef ont riposté, hier, par des jets de pierres. Retranchés à l’intérieur de la cité Chevalley, ils ont bloqué la rue principale Hocine-Nachef menant vers le Climat-de-France et brûlé des pneus et autres objets au milieu de la chaussée. «Nous sommes déjà morts et ils entendront parler de nous, nous ne nous avouons pas vaincus», ont crié les jeunes, qui n’arrivaient pas à contenir leur colère. Plusieurs habitants du quartier présentant des blessures principalement à la tête et au visage, témoignent que les brigades antiémeutes ont investi la cité dès l’aube pour faciliter l’opération de démolition et prévenir le mouvement de protestation des habitants des constructions illicites. Dans la matinée, le quartier et ses environs ont été investis par un dispositif sécuritaire impressionnant. L’opération de démolition a débuté dans une ambiance tendue et les affrontements entre policiers et jeunes du quartier ont été particulièrement violents. Refusant de se laisser faire, les propriétaires des baraques notamment ont tenté de résister en dressant des barricades autour du quartier. En vain, les membres des brigades précédés par un mini-char anti-émeutes ont avancé pour tenter de disperser les manifestants. Les tirs de bombes lacrymogènes s’ils ont dispersé les jeunes n’ont pas entamé leur détermination à en découdre avec les policiers. «Ils sont venus à six heures du matin et commencé à tirer leurs bombes. Plusieurs personnes ont été blessées dont des femmes et de jeunes enfants à l’intérieur des habitations», témoigne un habitant en colère en nous montrant ses blessures. Des tirs de bombes lacrymogènes dispersent, soudain, les présents qui s’enfuient dans tous les sens. Dans le quartier, toutefois la vie a repris son cours et les habitants rejoignent les petits commerces du quartier pour s’approvisionner en tentant de se frayer un chemin sans être «piégés» au milieu des affrontements. Aux alentours du quartier, la circulation avance difficilement, mais elle n’est cependant, pas interrompue. Les curieux sont rassemblés par petits groupes et les commentaires vont bon train sur les événements qui se déroulent en contrebas. Un camion de pompiers est appelé en renfort pour éteindre un feu qui s’est déclaré dans les barricades qui bloquent la route principale. Aux environs de midi, le calme revient dans le quartier de Diar-El-Kef. Les jeunes se dispersent et les jets de lacrymogène cessent. Les engins continuent inlassablement leur travail et les camions se succèdent pour évacuer les gravats dès que les baraques sont démolies. Les policiers, imperturbables, maintiennent leurs positions le temps de l’opération. En dépit de l’impression de calme, une atmosphère tendue règne sur le quartier populaire qui prend des allures de deuil. Les jeunes se regroupent de nouveau et se disent décidés à ne pas se laisser faire. «Pourquoi au niveau de l’APC nous ont-ils laissé construire, nous sommes pourtant à quelques mètre d’eux ? Pourquoi ne nous ont-ils pas arrêtés à ce moment-là ? Pourquoi maintenant ?» s’interrogent les jeunes qui n’arrivent pas à contenir leur colère. Quelques femmes inquiètes pour leurs enfants font le tour du quartier pour avoir de leurs nouvelles. On parle de blessés graves dans les deux camps. Si un calme précaire est revenu hier à Diar-El- Kef, les riverains craignent une reprise des affrontements d’un moment à l’autre. F.-Z. B.
Actualités
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LE MINISTRE DE L’ÉNERGIE INTERPELLÉ Vent de fronde à Sonelgaz |
Les cadres syndicaux du secteur des industries électriques et gazières, affiliés à la Fédération nationale des travailleurs des industries électriques et gazières (FNTIEG) ont décidé de monter au créneau, pour revendiquer «la concrétisation des accords conclus au terme de la réunion de la commission paritaire de négociation du rang supérieur tenue les 15 et 18 avril 2010 entre le groupe Sonelgaz et la FNTIEG. Suite... |
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LA DÉMOLITION DE CONSTRUCTIONS ILLICITES MET LE FEU AUX POUDRES Violents affrontements à Diar-El-Kef |
De violents affrontements ont opposé, hier, les jeunes du quartier de Diar-El-Kef dans la commune de Oued-Koriche aux forces de police. Les habitants du quartier ont contesté la démolition d’habitations illicites à proximité des immeubles de la cité. Criant leur colère, les jeunes ont accusé les collectivités locales d’avoir toléré la construction pour «venir ensuite avec force renforts démolir les habitations». Des dizaines de blessés ont été secourus hier en fin de matinée, alors que la situation reste très tendue dans le quartier populaire. Suite... |
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La CNCD Oran prendra part au meeting de la salle Atlas |
Dans un communiqué adressé ce mercredi à notre rédaction, la Coordination nationale pour le changement et la démocratie Oran a dressé un bilan de ses deux dernières activités, en l’occurrence les meetings qui ont eu lieu à Oran, le 17 mars, et celui de Bethioua, le 19 du même mois. Suite... |
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Notre Scapin et la peine de Ziani Chérif Ayad |
Par Mohamed Benchicou Assis face à la mer ou devant un jeu de dominos, les anciens Algérois restent, par bonheur, dans cette Alger désabusée qui redoute parfois de ne plus avoir le cœur à rire, les gardiens d’un ancien humour salutaire. Ils s’amusent de tout, de leur propre misère, de la politique, de Kadhafi, d’Ali Benhadj, du «changement » et, surtout, de nos ingénuités d’intellectuels, de notre façon, à la fois grave et loufoque, de succomber aux plaisanteries du pouvoir. Il faut dire que la dernière était plutôt drôle : Suite... |
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L’ENTV nous écrit |
Suite à l’article intitulé «ENTV» - un marché qui fait des vagues» paru à la Une de votre quotidien n°6211 du lundi 21 mars 2011 et développé à la page 06, je vous prie d’insérer la mise au point suivante, en droit de réponse, conformément aux articles 44, 45 et 48 de la Loi n°90.07 du 03 avril 1990 relative à l’information, et ce, compte tenu des informations erronées et des graves accusations en faisant mention de «scandales financiers qui continuent d’ébranler la direction de l’ENTV». Suite... |
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SIDI-BEL-ABBÈS Le siège de l’Ansej saccagé |
Dans l’après-midi de mardi dernier, des jeunes venus dans le cadre de la création d’un projet au profit des jeunes chômeurs au niveau du siège de l’Ansej ont saccagé les bureaux de cette administration, détruit des équipements, brisé fenêtres et vitres et agressé le personnel. Suite... |
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GUELMA Grève à l’Enamarbre... |
Les travailleurs de l’Entreprise de transformation du marbre brut (Enamarbre), implantée à Boumahra à une dizaine de kilomètres de Guelma, ont entamé mardi dernier une grève de 8 jours. Suite... |
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HANDICAPÉS Création d’espaces de socialisation |
La Fédération algérienne des personnes handicapées (FAPH) a organisé hier, à Alger, une rencontre sur le projet pour «le développement inclusif local, une solution pour lutter contre l’exclusion des personnes en situation de handicap». Suite... |
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SÉTIF Les cadres de la jeunesse et des sports montent au créneau |
Les cadres de la jeunesse et des sports des wilayas de Sétif, M’sila et Bordj-Bou-Arréridj, regroupés en collectif, sont montés au créneau pour dénoncer les conditions édictées par l’arrêté interministériel du 22 juillet 2010, publié au Journal n ° 66 du 3 novembre 2010, pour prétendre au grade d’éducateur principal ou à celui d’éducateur. Suite... |
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De violents affrontements ont opposé, hier, les jeunes du quartier de Diar-El-Kef dans la commune de Oued-Koriche aux forces de police. Les habitants du quartier ont contesté la démolition d’habitations illicites à proximité des immeubles de la cité. Criant leur colère, les jeunes ont accusé les collectivités locales d’avoir toléré la construction pour «venir ensuite avec force renforts démolir les habitations». Des dizaines de blessés ont été secourus hier en fin de matinée, alors que la situation reste très tendue dans le quartier populaire. F.-Zohra B. -Alger (Le Soir) - Aux jets de bombes lacrymogènes, les jeunes de Diar-El-Kef ont riposté, hier, par des jets de pierres. Retranchés à l’intérieur de la cité Chevalley, ils ont bloqué la rue principale Hocine-Nachef menant vers le Climat-de-France et brûlé des pneus et autres objets au milieu de la chaussée. «Nous sommes déjà morts et ils entendront parler de nous, nous ne nous avouons pas vaincus», ont crié les jeunes, qui n’arrivaient pas à contenir leur colère. Plusieurs habitants du quartier présentant des blessures principalement à la tête et au visage, témoignent que les brigades antiémeutes ont investi la cité dès l’aube pour faciliter l’opération de démolition et prévenir le mouvement de protestation des habitants des constructions illicites. Dans la matinée, le quartier et ses environs ont été investis par un dispositif sécuritaire impressionnant. L’opération de démolition a débuté dans une ambiance tendue et les affrontements entre policiers et jeunes du quartier ont été particulièrement violents. Refusant de se laisser faire, les propriétaires des baraques notamment ont tenté de résister en dressant des barricades autour du quartier. En vain, les membres des brigades précédés par un mini-char anti-émeutes ont avancé pour tenter de disperser les manifestants. Les tirs de bombes lacrymogènes s’ils ont dispersé les jeunes n’ont pas entamé leur détermination à en découdre avec les policiers. «Ils sont venus à six heures du matin et commencé à tirer leurs bombes. Plusieurs personnes ont été blessées dont des femmes et de jeunes enfants à l’intérieur des habitations», témoigne un habitant en colère en nous montrant ses blessures. Des tirs de bombes lacrymogènes dispersent, soudain, les présents qui s’enfuient dans tous les sens. Dans le quartier, toutefois la vie a repris son cours et les habitants rejoignent les petits commerces du quartier pour s’approvisionner en tentant de se frayer un chemin sans être «piégés» au milieu des affrontements. Aux alentours du quartier, la circulation avance difficilement, mais elle n’est cependant, pas interrompue. Les curieux sont rassemblés par petits groupes et les commentaires vont bon train sur les événements qui se déroulent en contrebas. Un camion de pompiers est appelé en renfort pour éteindre un feu qui s’est déclaré dans les barricades qui bloquent la route principale. Aux environs de midi, le calme revient dans le quartier de Diar-El-Kef. Les jeunes se dispersent et les jets de lacrymogène cessent. Les engins continuent inlassablement leur travail et les camions se succèdent pour évacuer les gravats dès que les baraques sont démolies. Les policiers, imperturbables, maintiennent leurs positions le temps de l’opération. En dépit de l’impression de calme, une atmosphère tendue règne sur le quartier populaire qui prend des allures de deuil. Les jeunes se regroupent de nouveau et se disent décidés à ne pas se laisser faire. «Pourquoi au niveau de l’APC nous ont-ils laissé construire, nous sommes pourtant à quelques mètre d’eux ? Pourquoi ne nous ont-ils pas arrêtés à ce moment-là ? Pourquoi maintenant ?» s’interrogent les jeunes qui n’arrivent pas à contenir leur colère. Quelques femmes inquiètes pour leurs enfants font le tour du quartier pour avoir de leurs nouvelles. On parle de blessés graves dans les deux camps. Si un calme précaire est revenu hier à Diar-El- Kef, les riverains craignent une reprise des affrontements d’un moment à l’autre. F.-Z. B.
En recevant le MCA sur son terrain, à huis clos, ce vendredi pour le compte de la mise à jour des 8e de finale de la Coupe d’Algérie, les gars de Béjaïa auront à cœur d’arracher le ticket qualificatif pour faire oublier leurs déboires en championnat où les camarades de Megalthi, faut-il le souligner, n’ont pas réussi à gagner depuis leur écrasante victoire face à l’équipe d’El- Eulma (5-2) à la fin du mois de novembre 2010. Auteurs d’une longue série de six matches consécutifs sans la moindre victoire en championnat avec quatre nuls face à l’ASK (0-0), le CRB (1-1), le MCA (0-0), le CABBA (2-2) et deux défaites devant le MC0 (2-1)et l’ASO (2-0) le samedi dernier pour une maigre récolte de quatre points sur un total de 18 points mis en jeu, les Kabyles de la Soummam inquiètent sérieusement leurs fans qui nourrissent l’espoir d’une place au podium cette saison. Conscient de la situation qui risque de déboucher sur une crise, le staff technique béjaoui a vivement secoué, à la reprise des entraînements, lundi dernier, à 17 h, ses joueurs afin de se ressaisir dès demain devant le Doyen sachant qu’un billet qualificatif pour le prochain tour rassurera leur public et constituera par la même occasion une bouffée d’oxygène à tout le groupe pour préparer dans une totale sérénité cette phase retour du championnat de Ligue 1. La première séance d’entraînement observée lundi après une journée de repos accordée au lendemain de leur défaite devant le leader du championnat, l’ASO a été mise à profit par le coach vert et rouge pour remobiliser ses hommes afin d’entamer dans de bonnes dispositions mentales la préparation de ces 8es de finale. Durant toutes les séances de travail de la semaine, le driver béjaoui n’a pas manqué de sensibiliser ses joueurs sur la délicate tâche qui les attend devant les protégés de Zekri qui se déplaceront assurément dans la cité des Hammadites avec la ferme conviction d’effacer le cuisant échec contre le Dynamos (4-1), en terres zimbabwéennes, samedi dernier. Même s’ils ne pourront pas compter sur le soutien de leurs supporters demain dans leur antre, les camarades de Zafour, se sont jurés de relever le défi. S’adjuger le billet d’accès au prochain tour des quarts de finale de cette prestigieuse compétition nationale est l’unique mot d’ordre des Vert et Rouge pour se réconcilier avec leurs fans. Tout en mesurant la difficulté de leur mission, les protégés de Yemma Gouraya demeurent, toutefois, très confiants pour l’issue de la rencontre. Les Lions de la Soummam estiment qu’ils ont tous les moyens pour faire sortir de la course les Chnaoua. Pour booster ses joueurs, le chairman béjaoui a promis une prime conséquente en cas de qualification à ses joueurs. A. Kersani
Sports : COUPE D'ALGÉRIE (JEUNES CATÉGORIES) Programme des 1/4 de finale
Vendredi 25 mars à 10h • (U15) B.B.Arréridj : USM Blida- AS Khroub Boudouaou : JS Kabylie - USM Alger Djelfa : US Biskra - ASO Chlef Mascara : ES Mostaganem - NR Boukhrous. • (U17) Annaba : USM Annaba - Hamra Chlef : USM Blida - ASM Oran Tizi-Ouzou : USM Alger - ES Sétif Relizane : IRB Sougeur - ASO Chlef • (U20) Dar-El-Beïda : ES Setif - ASM Oran (10h) El Khroub : USM Annaba- MC El-Eulma (15h) Chlef : USM Blida - GC Mascara (15h) Relizane : ASO Chlef - MC Oran (15h).
Culture
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11E ÉDITION DU FESTIVAL DU FILM AMAZIGH À AZEFFOUN Ils ont osé ! |
Azeffoun n’a jamais connu une aussi grande foule. Le festival du film amazigh dans sa onzième édition a changé la donne en prodiguant des couleurs très marquées à la localité. Il a permis en ce sens de rassembler, au-delà d’une foule venue nombreuse avant même son ouverture, une palette d’artistes. Suite... |
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Actucult |
CENTRE CULTUREL FRANÇAIS D’ALGER • Jeudi 24 mars à 19h : Concert de jazz : Quinet Clem avec Lénordo Montana : piano ; Lukmil Perez : batterie ; Felipe Cabrera : basse ; Laurent Maur : harmonica. Suite... |
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Les gentils exilés qui prennent de gentilles Zinitiatives |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Je rappelle qu’en marge du Salon de l’automobile d’Alger, un autre salon, celui du bricolage, bat son plein aux…
… Zae !
Non ! Wallah, juré promis que je ne vais pas vous la jouer «l’armée de l’intérieur contre l’armée de l’extérieur». Les choses sont bien évidemment plus compliquées que cela. Sûrement plus compliquées que la simple vision manichéenne d’un clown chroniqueur relégué en page 24 d’un quotidien, fût-il prestigieux. Il ne s’agit donc pas de tomber dans le raccourci qui consisterait à railler la résurrection miraculeuse, ces dernières heures, de compatriotes, «acteurs politiques, universitaires, médias» que je croyais très sincèrement morts, ensevelis sous des tonnes de terre qu’ils ont eux-mêmes mises entre leur pays et les contrées plus ou moins lointaines où ils ont échoué. Je remarque juste, à partir de ma tanière, de mon petit théâtre de guignols, que d’autres acteurs politiques, natifs de révolutions voisines, ont joint le geste à la parole. Je n’ai pas la berlue et pense avoir, comme vous tous, vu et bien vu les Tunisiens Moncef Merzougui et Rached Ghannouchi regagner Tunis. Tout comme j’ai vu débarquer à l’aéroport du Caire Mohamed Al Baradei. Ces acteurs-là ont accompli le geste suivant : le matin, au réveil, ils se sont douchés, ils ont pris leur petit-déjeuner en France, en Autriche ou ailleurs dans le monde. Ensuite, méthodiquement, ils ont empli une valise d’effets personnels divers, comme du change, une brosse à dents, un after-shave ou un déo, se sont dirigés vers un aéroport et y ont embarqué pour leur pays. Une fois sur place, ils ont intégré une dynamique, chacun à sa manière. Critiquable ou pas, ce n’est pas le sujet ici, aujourd’hui. Le fait étant là . Ils sont rentrés. Je dis ça, parce que je ne vois pas les arrivées de l’aéroport international d’Alger ou d’un quelconque autre aérodrome du pays encombrées par les débarquements en masse de nos gentils exilés auteurs de gentilles Zinitiatives. Pourtant, ça serait tellement bien s’ils venaient, s’ils rentraient. C’est chez eux ici ! C’est chez vous ! D’accord, vous avez quitté le pays sous la contrainte, parce que menacés dans votre vie, sûrement plus menacés que nous. Nous les vieilles peaux de rhinocéros trop dures, pas assez sensibles pour prendre conscience du danger et ayant commis l’acte irraisonnablement inconscient d’être restés ici. Non ! Maintenant, tout va bien en Algérie. Grâce à la concorde. Grâce à la réconciliation. Que vous appeliez d’ailleurs de tous vos vœux. Eh ben, c’est fait ! Nous sommes tous frères sous le soleil d’Algérie. Ne manquent plus que vous. Nous vous attendons ! Et puis, c’est tellement plus pratique de vous avoir en face de nous, à portée d’haleine, pour que vous nous expliquiez de vive voix vos gentilles Zinitiatives, que vous nous éclairiez de vos réflexions et autres contributions jusque-là envoyées par poste, par mail ou par fax. La technologie, c’est bien, mais la communication directe, c’est tellement mieux. Allez ! Revenez ! Wallah que vous nous avez manqué ! T’wahech’nakoum ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L. |
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