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Le prix des viandes blanches, plus particulièrement celui du poulet, ont connu une hausse vertigineuse au cours de ces dernières semaines. Si cette situation est due principalement, selon les explications officielles, aux fortes chaleurs qui perturbent les élevages, il n'en demeure pas moins que 70 % de la production et de l'abattage du poulet se font dans l'informel, favorisant la spéculation. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Cette situation ne peut qu'engendrer des perturbations du marché et laisser libre cours à l'anarchie, selon M. Sellidj, chef de la division stratégie commerciale de l'Onab. Pour ce responsable, 7 % du marché est couvert par l'Onab, il est aussi approvisionné à raison de 25 % par 500 éleveurs et le reste est exploité par l'informel. Ceci concerne plus spécialement l'abattage qui est effectué, selon notre interlocuteur, sans vigilance sanitaire. «Pour le poulet que nous proposons, il y a une traçabilité. On sait quelle nourriture lui a été donnée et où il a été élevé notamment et même au niveau de l'abattoir, le produit est contrôlé et dispose d'un certificat sanitaire. Cela est important pour le consommateur», explique M. Sellidj. Selon ce responsable, l'Onab compte lancer une campagne massive en vue d'encourager les détaillants à opter pour ses produits. Actuellement, 155 commerçants les proposent aux consommateurs, ce qui reste dérisoire par rapport au nombre de revendeurs sur le marché. Les consommateurs fuient donc le poulet au niveau des marchés alors qu'il était prisé auparavant en raison de son prix abordable par rapport à celui des viandes rouges. Cédée à pas moins de 350 ou 360 DA le kilogramme, cette viande blanche est ainsi devenue un mets de luxe et beaucoup réfléchissent à deux fois avant de l'inclure dans le menu des tables ramadanesques. Par ailleurs, et selon les explications fournies par le ministère de l'Agriculture, cette hausse s'explique par «le manque de production due notamment aux difficultés des aviculteurs dans l'élevage durant l'été». Le poulet dit de chair a enregistré une hausse de 16 %. Le prix moyen affiché est de 340 DA le kilogramme, alors que l'année dernière à la même période, il était cédé à 292 DA le kilogramme. Les fortes températures enregistrées durant la saison estivale conjuguées au manque de moyens des aviculteurs ont, indique le ministère de l'Agriculture, engendré une tension sur le marché du poulet de chair. Selon les informations fournies par le chargé de la communication au même département, un dispositif d'accompagnement pour sécuriser les éleveurs, qui consiste à les aider à acquérir des équipements de contrôle d'ambiance, devrait être mis en place. Une autre donnée est aussi mise en évidence par les responsables du ministère de l'Agriculture et concerne la hausse des prix des viandes rouges. Cette situation a incité les ménages à se rabattre sur le poulet de chair, ce qui a provoqué tension et spéculation sur ce produit. Toutefois, une solution a été proposée pour la stabilisation du marché de poulet qui consiste en la mise sur le marché de poulets congelés. A cet effet, plus de 4 000 tonnes ont été stockées selon l'Onab en prévision du mois de Ramadan. Si ce produit est proposé à 250/DA le kilogramme, il n'est disponible actuellement qu'au niveau de 288 points de vente sur le territoire national, ce qui est loin de répondre à la demande importante exprimée durant le mois de Ramadan. Ceci bien que l'Office national de l'alimentation du bétail ambitionne d'étendre son réseau en incitant les revendeurs à opter pour ses produits. La tension que connaît actuellement le marché met en évidence la crise que traverse la filière avicole en mal d'aide et d'organisation. La loi de finances complémentaire 2008 avait pourtant introduit un article instituant pour une durée d'une année une exonération fiscale sur l'aliment du bétail importé. Mesure qui a plutôt profité, selon les professionnels du secteur, aux importateurs. La pression fiscale a aussi incité bon nombre d'éleveurs à abandonner officiellement leur activité et d'autres à opter pour l'élevage et l'abattage clandestins, soulignent les responsables de l'ONAB. Selon M. Sellidj, les éleveurs de la filière s'acquittent de 17 % de TVA, taxe que ne payent pas les éleveurs de viande rouge, par exemple. Le responsable expliquera que la création d'une association interprofessionnelle de la filière avicole est en cours. Elle regroupera l'Onab et les éleveurs privés agréés. F.-Z. B.
La presse nationale est à nouveau endeuillée par la perte de l'une de ses brillantes journalistes. Ghania Mekhoukh, plus connue sous le nom de Ghania Cherif, est décédée dans la nuit de lundi à mardi, au service Pierre-et-Marie- Curie de l'hôpital Mustapha- Pacha où elle a été admise jeudi dernier. Journaliste à la Radio nationale Chaîne III, Ghania Cherif, ravie à l'affection des siens et de la famille de la presse à l'âge de 44 ans, souffrait d'une leucémie qu'elle avait déjà eu à soigner entre 2003 et 2004, subissant avec réussite une greffe. La maladie s'est rappelée de notre consœur pour lui être fatale. Nourrie aux luttes estudiantines et au militantisme syndical, depuis ses années de faculté à l'université de Bouzaréah où elle suivit des études en langues étrangères sanctionnées par une licence de français, Ghania Cherif était restée une battante tout au long de sa carrière professionnelle. La défunte a accompli toute sa carrière professionnelle à la Radio Chaîne III qu'elle avait intégrée en 1991. Elle avait le titre de rédactrice en chef spécialisée. Elle gérait le service reportage en même temps qu'elle animait elle-même une émission hebdomadaire «En Toute franchise» depuis le Parlement. Avec ses invités, députés et sénateurs, elle abordait tout ce qui avait trait à l'actualité politique, économique et sociale. Affectionnant l'échange et le débat contradictoire, Ghania Cherif avait eu aussi à animer des émissions dont «l'Invité de la rédaction» et des débats sur la question du Sahara occidental. Notre consœur a tiré sa révérence, laissant derrière elle un mari inconsolable et une fille de deux ans. Des confrères de la radio et de la presse écrite, consternés d'apprendre la triste nouvelle, ont accouru à l'hôpital Mustapha. La tristesse se lisait sur tous les visages. «Ghania est partie », lâche au bord du sanglot Hacène Arab, journaliste à la Chaîne III, membre du pool reportage que dirigeait la défunte. Oui, elle est partie, terrassée par cette maladie dont elle s'est débarrassée à tout jamais, après l'avoir traitée il y a sept ans de cela. Fatale récidive ! Ghania Cherif nous quitte un peu plus d'une année après ses deux collègues Meriem Yacine et Mohand Saou. Le directeur général de la radio, Tewfik Khelladi, a présenté hier ses condoléances à la famille de la défunte. «Une grande professionnelle qui a mis tout son talent et ses capacités au service de son métier», a-t-il affirmé. La famille de la défunte a annoncé l'organisation d'une veillée funèbre au domicile conjugal sis à Baïnem et l'enterrement aujourd'hui au cimetière de Aïn-Benian. S. A. I.
SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES (SNJ) Condoléances
C'est avec une grande tristesse que le Syndicat national des journalistes a appris le décès de sa chère consœur et amie, Ghania Cherif journaliste à la Chaîne III de la Radio nationale, survenu le mardi 24 août 2010 des suites d'une longue maladie. En cette douloureuse circonstance, l'ensemble des membres du SNJ présentent leurs condoléances à la famille de la défunte ainsi qu'au DG de la Radio, au directeur de la Chaîne III et à l'ensemble des travailleurs de la Radio nationale. A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons. P/Le Syndicat national des journalistes, le secrétaire général Kamel Amarni
Actualités
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VIANDE BLANCHE L’informel impose sa loi |
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MAGTAÂ-KHEIRA La dinde provoque le rush |
Magtaâ Kheira, cet endroit où l’on vendait il y a quelque temps de la dinde à ciel ouvert, n’a aujourd’hui plus rien de clandestin. En effet, les commerçants sont, depuis presque deux ans, regroupés dans un petit marché couvert qui porte une enseigne à l’entrée, et un petit abattoir à l’intérieur. Mais malgré l’organisation de la vente de la dinde dans cette région, il faut dire que l’hygiène laisse à désirer. Suite... |
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ILS SONT DE PLUS EN PLUS UTILISÉS PAR LES PARENTS Ces enfants arrachés à l’innocence |
Si le travail des enfants est strictement interdit et que l’Algérie figure parmi les pays ayant ratifié les deux principales conventions relatives au travail des enfants et à l'âge légal du travail, il n’en demeure pas moins que sur le terrain, et à longueur de journée, nous voyons de plus en plus cette frange vulnérable de la société se démener. Par Yazid Yahiaoui Suite... |
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RAMADAN Les plages désertées |
A peine le mois de Ramadan entamé, que les plages se sont vidées des estivants. Par crainte d’avaler de l’eau et de rompre leur jeûne, nombreux sont ceux qui ont interrompu leurs vacances. Seuls les enfants des colonies de vacances continuent à peupler les plages. Suite... |
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LA PRESSE NATIONALE EN DEUIL Ghania Cherif nous a quittés |
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TIARET Un homme meurt noyé à Sidi-Ouadah |
Avant-hier, peu avant la rupture du jeûne, un homme âgé de 37 ans s’est noyé au moment où il tentait de se rafraîchir dans un plan d’eau, non loin de Sidi- Ouadah, localité réputée pour ses cascades, dans la wilaya de Tiaret, a-t-on appris de sources hospitalières. Suite... | |
Sports
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Erratum |
L’édition d’hier était un condensé d’erreurs et de confusion, dans les pages sportives. Il est vrai que Ramadan a bon dos pour justifier ces coquilles… Aussi, la première concernait le club où évolue actuellement l’international algérien Chadli Amri, convoqué par Saâdane au prochain match contre la Tanzanie. Suite... |
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WOLFSBURG L’aveu de Karim Ziani |
Le milieu international algérien du Vfl Wolfsburg (Bundesliga allemande), Karim Ziani, a indiqué qu'il comptait honorer son contrat avec son équipe, après avoir été annoncé de retour en Ligue 1 française, rapporte hier le site du quotidien sportif l'Equipe. Suite... |
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FULHAM Rafik Halliche a signé |
Le défenseur international algérien du Benfica Lisbonne Rafik Halliche s'est engagé pour les trois prochaines saisons avec Fulham (Premier League anglaise), soit jusqu'à 2013, a annoncé hier le club londonien sur son site internet. Suite... |
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O MARSEILLE Loïc Rémy peut continuer sa carrière |
L'attaquant international français Loïc Rémy, recruté par l'OM, «peut continuer sa carrière de haut niveau», a annoncé hier le médecin du club Christophe Baudot, qui avait diligenté des examens complémentaires après la découverte d'une anomalie cardiaque chez le joueur. Suite... | |
Ahhhhh ! J’étouffe ! |
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Par Hakim Laâlam Email : laalamh@yahoo.fr |
Un célèbre et inestimable tableau de Van Gogh volé dans un musée du Caire. Encore un coup de…
…Zaher et de la Fédé égyptienne de foot !
Je savais bien que cela allait arriver un jour ! Eh ben on y est ! Jusque-là , ces dernières années, on le disait juste pour rigoler, entre nous, au café, sous forme de boutade, comme pour mieux supporter l’insupportable. Entre deux rasades de thé avec glaçons ou de café avec mousse, il n’était pas rare que l’un de nous lâchât : «Tu vas voir ! Au rythme où ils nous étouffent, bientôt, on va manquer d’air. Et même l’air, l’oxygène, ils sont capables de nous le faire payer les bougres !» C’est fait mon grand ! J’apprends à l’instant que les médecins tirent la sonnette d’alarme devant une grave pénurie… d’oxygène dans les hôpitaux. Des malades risquent de mourir faute d’air à respirer. Oh ! Bien sûr, pour l’heure, c’est juste dans les CHU que l’oxygène vient à manquer. Mais faudra pas longtemps avant que le manque d’air et l’étouffement ne gagnent le reste du pays. En même temps, cette pénurie d’air à respirer ne doit pas vraiment nous étonner. Une fois le sous-sol pompé, fallait bien qu’ils passent au «sur-sol» hein ? En bas, z’ont tout siphonné, au tour d’en haut ! Moi, depuis que j’ai appris cette terrible nouvelle, je fais des réserves. D’ailleurs, ma pauvre épouse en a entendu des vertes et des pas mûres hier. Je lui ai passé un savon, mémorable. Faut dire qu’elle l’avait un peu cherché. Elle jetait systématiquement les bouteilles d’eau vides à la poubelle. MALHEUREUSE ! J’ai vite stoppé ce crime. Tout en lui expliquant que ces bouteilles vides allaient devenir notre principal allié. Fébrilement, j’ai pris les bouteilles qui avaient échappé à la frénésie de ménage de ma moitié et je les ai consciencieusement remplies… d’air. Je dois dire que l’opération n’en est qu’à ses débuts, mais je suis déjà assez fier de moi. J’ai stocké de quoi remplir une pièce de l’appartement en bouteilles pleines d’air. De quoi voir venir, tenir un peu en vie moi et les miens et ne pas devoir aller faire la queue en bas de l’immeuble devant les citernes de la commune. Parce qu’on va y venir, moi je vous le dis. Ça ne va pas tarder les camions citernes de la commune qui vont procéder à la distribution d’air dans les quartiers. Ahhhhhhh ! J’étouffe ! Et plus j’étouffe, plus je fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L. | |