Alger parmi 14 villes portuaires méditerranéennes exposées aux risques d'inondations
Alger parmi 14 villes portuaires méditerranéennes exposées aux risques d'inondations
le 04.10.12 | 17h32
Une étude actuellement en cours de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE) a fait ressortir que 14 villes portuaires méditerranéennes avec plus de 1 million d’habitants sont de plus en plus exposées aux risques comme les inondations, a rapporté jeudi l'agence italienne Ansamed. La capitale du pays figure parmi ces villes très vulnérables à ces risques.
Selon cette étude qui a été approfondie par le "PPRD South" (Prévention, Préparation Réponse aux Désastres naturels et humains), il s'agit de risques liés, outre aux inondations dues aux ondes de tempête, au réchauffement et aux haussements du niveau de la mer ainsi que la subsidence du sol.
Le Programme PPRD South supporte la coopération internationale pour le renforcement des capacités de Protection civile entre l’Union Européenne, les pays partenaires méditerranéens et balkaniques sous l’égide de la Politique européenne de voisinage (PEV).
"Le risque peut être exacerbé par une planification urbaine insuffisante ou incontrôlée qui souvent porte beaucoup de personnes à vivre en zones de plus en plus vulnérables", a-t-on averti.
Selon cette étude OCDE, "plus d’1.5 millions de personnes habitant les villes portuaires méditerranéennes sont exposées à 1jusqu’à 100 inondations côtières possibles par an".
En terme de population exposée, les six premières villes méditerranéennes classées sont: Alexandrie (de loin la plus exposée avec 1,3 millions d’habitants à risque), Istanbul, Benghazi, Casablanca, Izmir et Alger, est-il précisé.
Ces villes sont suivies de Rabat, Beyrouth, Marseille-Aix-en-Provence, Barcelone, Tripoli, Athènes, Naples (...), est-il ajouté.
L’étude fournit aussi une analyse complète des biens exposés dans ces 14 villes portuaires méditerranéennes, et à l’heure actuelle, plus de 30 milliards d’euros sont à risque, est-il relevé.
En outre, d'ici à 2070, les analystes avertissent que la population à risques pourrait plus que tripler, en citant les causes de ces risques, à savoir les effets combinés du changement climatique (montée des eaux et tempêtes), l'érosion, la croissance démographique et l'urbanisation.