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Alger 1896. Vidéo rare !
envoyé par cristoumi
 
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              Politique ::        

            Histoire de l'Algérie

 

 

Une première explication voudrait que le nom Algérie vienne de l'arabe Al-Djaza'ir (الجزائر) « Les ÃŽles », qui se dressent face au port d'Alger et qui font partie de sa jetée actuelle. Alger est d'ailleurs prononcé en arabe algérien Eldzeyer (ou Jaza'yer selon les régions).

 

Une seconde explication voudrait que le nom Djazaîr soit rattaché à la dynastie des Zirides, du nom de son fondateur Bologhine ibn Ziri (de tiziri, « clair de lune » en berbère) qui a fondé Alger et régné un temps sur une bonne partie de l'Algérie actuelle. Les Algérois se désignent eux-mêmes sous le vocable de Dziri et désignent leur pays sous le nom de El-Dzayer.

 

Une troisième explication serait plus allégorique : la côte fertile de l'Algérie, coincée entre le vaste Sahara et la Méditerranée, apparaîtrait comme une île de vie, Al-Jaza'ir.

 

L'appellation Algérie a ensuite été étendue pour désigner l'ensemble du pays le 14 octobre 1839 par Virgile Schneider, ministre de la Guerre[3]. Selon l'historien Eugéne Guernier : « Il n'est pas sans intérêt de noter que cette appellation consacrait la conquête arabe et on peut se demander pourquoi les hommes politiques français du moment, tenant mieux compte du passé, n'ont pas adopté les noms de Berbérie, de Kabylie ou de Maurétanie. ».

 

 

 

Géographie/histoire

 

 

En 1954, l'Algérie compte huit millions de musulmans et un million d'Européens. À partir de 1954, le combat armé pour l'indépendance de l'Algérie se traduit par des exactions contre les populations civiles d'origine musulmane et européenne ainsi que par une guérilla, des maquis et des affrontements avec l'armée française, qui comprend également des unités de supplétifs musulmans appelés « Harkis ».

 

Le FLN organise son combat sur deux fronts. Sur le plan interne il organise une résistance à travers sa branche armée l'ALN, tandis que sur le front diplomatique, il organise ses activités sous la bannière du GPRA, qui orchestre une campagne tous azimuts en vue de plaider la cause algérienne, il réussit en 1958 à introduire pour la première fois dans l'agenda des Nations unies la question algérienne, ce qui représenta un franc succès pour la diplomatie algérienne.

 

Ce conflit fut inscrit dans le cadre du processus de décolonisation qui se déroule après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pour la France, cela concerne entre autres l'Algérie, l'Indochine, Madagascar, le Maroc, la Tunisie, l'Afrique équatoriale française et l'Afrique occidentale française. Le cas de l'Algérie se différencie des autres en ce sens qu'elle appartenait officiellement au territoire français, avec un million de citoyens (les « Pieds-Noirs ») qui y vivent, souvent depuis plusieurs générations.

 

Le bilan de la guerre d'Algérie[35] fait état de 25 000 tués chez les soldats français et 2 000 morts de la légion étrangère, un millier de disparus, et 1 300 soldats morts des suites de leurs blessures. Environ 450 000 Algériens sont morts durant le conflit (les Algériens avancent le chiffre de 1,5 million de morts), mais c'est sans compter les 8 000 villages incendiés, un million d'hectares de forêts incendiés, 2,1 millions de musulmans déportés dans des camps de regroupement et les dizaines de milliers de harkis massacrés à l'indépendance.

Population en liesse après la proclamation officielle de l'indépendance (5 juillet 1962)

 

 

Après l'indépendance

 

L'Algérie est donc devenue indépendante à l'issue d'une guerre longue et coûteuse (guerre d'Algérie) contre la présence coloniale. Une présence qui dura 132 ans, et qui prit fin officiellement le 5 juillet 1962. Cette indépendance a été acquise politiquement à la faveur du référendum d'autodétermination prévu par les accords d'Évian, et par le biais duquel les Algériens se prononcèrent massivement pour l'indépendance de l'Algérie. Les revendications culturelles ont donné naissance à une phrase culte : Tahia el Djazaïr, « vive l'Algérie ».

 

Après plusieurs années de gestion autocratique des affaires de l'État, l'Algérie se lance à partir de l'année 1988, dans une expérience inédite de démocratisation suite notamment aux émeutes d'octobre de la même année. Cette ouverture s'accompagne en 1991 de l'entrée des islamistes dans le champ politique, ce qui provoqua l'intervention de l'armée, qui interrompit le processus électoral de l'année 1992 marqué par un très fort taux d'abstention mais lors duquel les islamistes avaient gagné très largement le premier tour. Cette évolution entraîna l'Algérie dans une vague de violence et de terrorisme qui aura duré une décennie.

 

 

 

Politique intérieure .

Abdelaziz Bouteflika, Président de la République algérienne.

 

Sur le plan politique, l'Algérie a adopté un régime républicain depuis l'avènement de son indépendance en 1962. La Constitution actuelle confère au chef de l'État un rôle central dans la gestion des affaires du pays, c'est ainsi qu'en vertu de ses articles, le président de la République est le chef de l'exécutif, chef suprême des forces armées et ministre de la Défense.

Le chef de l'État détient également le pouvoir de nommer son premier ministre et les membres du gouvernement sur proposition de ce dernier. L'élection du président de la République se fait au suffrage universel direct, tous les cinq ans. L'actuel président en exercice est Abdelaziz Bouteflika, élu pour un premier mandat de 1999 à 2004, il est réélu à la même année pour un second mandat qui s'achèvera en 2009.

 

Par ailleurs, le pouvoir législatif est quant à lui constitué de deux chambres (de type bicaméral) :

 

    * le Conseil de la Nation (Chambre haute) : composé de 144 membres dont le tiers est désigné par le président de la République ;

    * l'Assemblée Populaire Nationale (Chambre basse) : Composée de 389 membres élus au suffrage universel direct pour une mandature de cinq ans.

 

La Constitution algérienne a été adoptée le 10 septembre 1963. Elle a par la suite été révisée à trois reprises. D'abord en 1976, cette première révision constitutionnelle fut initiée sous l'impulsion de Houari Boumediène, elle visait en premier lieu le parachevement des institutions de l'État algérien en le dotant d'une Assemblée législative, et en créant également le poste de Président de la République, soumis au suffrage universel direct et ce, en remplacement à la fonction de Président du Conseil de la Révolution. La deuxième révision de la Constitution fut menée le 28 février 1989, date à laquelle le multipartisme et la liberté d'expression furent instaurés, c'est donc dans le sillage de cette réforme que le régime du parti unique fut dissous et que beaucoup de partis politiques furent créés par la même occasion. En 1996.

 

La troisième et dernière révision constitutionnelle fut menée avec comme principal objectif l'instauration d'un Parlement bicaméral. Ces institutions furent élues le 5 Juin 1997, et constituent le premier Parlement pluraliste de l'Algérie indépendante.

 

Actuellement l'Algérie compte plus de 40 partis politiques en activité.

 il s'agit du Front de libération nationale (FLN),

le Rassemblement national démocratique (RND)

et le Mouvement de la société pour la paix (MSP).

Les principaux partis d'opposition sont le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD),

le Mouvement pour la réforme nationale (MRN),

le Parti des Travailleurs (PT)

et le Front des forces socialistes (FFS).

 

Cependant, ces mêmes partis ne peuvent en vertu de l'article 42 de la Constitution « être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale » , ils doivent aussi recevoir l'agrément du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales pour être en mesure de se présenter aux différentes échéances électorales.

 

Politique extérieure

 

Sur le plan extérieur, l'Algérie inscrit son positionnement par rapport aux différentes questions internationales sur la base de la doctrine qu'elle a puisée du combat libérateur qui a permis à son peuple de recouvrer sa pleine souveraineté. C'est aussi au nom de cette morale que ce pays soutint durant les années soixante et soixante-dix un nombre important de mouvements révolutionnaires de par le monde, ce qui lui valut d'être considéré comme « le phare du tiers monde ».

 

 Par extension et grâce à ses richesses sur le plan énergétique ainsi qu'à sa position particulièrement privilégiée dans le flanc sud de la Méditerranée, l'Algérie jouit d'une influence certaine au niveau des ensembles régionaux auxquels elle appartient (Union africaine, Ligue arabe, dialogue euro-méditerranéen, etc.). Aussi, l'Algérie a su montrer son importante puissance d'influence parfois supérieure à son « potentiel propre » (économique, militaire, population)[36].

 

 Elle a en effet contribué avec succès au règlement d'un certain nombre de crises comme la libération des otages américains en 1981, et plus récemment avec la signature de l'accord de paix entre l'Érythrée et l'Éthiopie.

 

 

    Politique :: Histoire de l'Algérie

 

 

 

Les organisations internationales auxquelles participe l'Algérie sont recensées dans le tableau ci-dessous :

 

AIEA · APPA · BAD · BADEA · BAFD · BIRD · BIsD · CCD · CIO · CMT · CNUCED · CICR · FADES · FAO · FMA · FMI · FIDA · G-15 · G-19 · G-24 · G-77 · HCR · IFRCS · ISO · Inmarsat · Intelsat · Interpol · LA · MNA · MONUC · OACI · OCI · OEA (observateur) · OIAC · OIM (observateur) · OHI · OIT · OMC (candidat) · OMI · OMM · OMPI · OMS · OMT · OPAEP · OUA · ONU · ONUDI · OPEP · OSCE (partenaire) · UA · UIT · UMA · UPU · UNESCO

 

Forces militaires

 

L'Armée algérienne est appelée Armée nationale populaire (ANP).

 

Son principal fournisseur a été l'Union soviétique. Depuis la fin de la guerre froide, l'Algérie a procédé à une diversification de ses approvisionnements en armes, en se tournant notamment vers des pays comme les États-Unis d'Amérique, la Chine et l'Afrique du Sud.

 

Mais il reste que le matériel russe occupe toujours une place prépondérante au sein du parc militaire algérien, cette position a été davantage renforcée par la signature en 2006 d'un contrat très important de livraisons militaires[37].

 

Par ailleurs, l'armée algérienne construit certains types d'armements, cela va des corvettes et frégates pour la Marine de guerre, jusqu'aux véhicules blindés de transport de troupes pour l'armée de Terre.

 

Sur un autre plan, l'armée algérienne s'est lancée à partir de l'année 2000 dans un processus de professionnalisation, qui vise à terme à adapter l'organisation de cette institution aux standards internationaux (notamment ceux de l'OTAN), le corollaire de cette transformation est l'intégration de l'Algérie au sein du dispositif de l'OTAN en Méditerranée.

 

Économie

 

L'Algérie est parmi les pays les plus riches du continent africain.

Elle est la deuxième puissance économique en Afrique avec un PIB annuel de 113.6 milliards USD en 2006, après l'Afrique du Sud avec 240,1 milliards USD.

Sa monnaie est le dinar algérien (DA) abréviation courante ou (DZD) abréviation bancaire.

 

 

L'Algérie est un important producteur et exportateur de gaz naturel (5e producteur et 4e exportateur) et de pétrole (13e producteur et 9e exportateur), et dispose aussi de réserves importantes de fer au Sud-Ouest, ainsi que d'or, d'uranium et de zinc à l'extrême Sud.

 

Le pétrole et le gaz naturel, exploités par la société nationale Sonatrach, sont les principales sources de revenus. L'Algérie a su diversifier son économie en réformant son système agraire et en modernisant son industrie lourde, mais les hydrocarbures constituent encore la quasi-totalité des exportations.

En outre, même si parmi les productions agricoles de l'Algérie, le pays est dans le monde

le 1er producteur de fève verte,

5e de figue, 6e de datte,

9e d'abricot ou encore 10e d'amande,

il est le 5e pays qui exporte le moins sa production agricole.

 

La dette extérieure de l'Algérie s'élevait en décembre 2006 à 4,7 milliards USD contre 17,5 milliards USD en 2005 – le pays est en train de rembourser par anticipation de vastes parts de ses dettes, utilisant ainsi l'afflux de devises inattendues liées à la hausse du prix du pétrole (voir : Pic pétrolier).

 

En 2006, l'Algérie a achevé le remboursement anticipé de la totalité de sa dette rééchelonnée. En effet, des accords ont été signés sur le remboursement par anticipation de dettes notamment avec la Pologne, l'Arabie saoudite, la Turquie, l'Inde, la Slovénie et le Portugal, selon la presse locale. Avec ses créanciers publics du Club de Paris, l'Algérie a clos à la mi-novembre tout le processus de remboursement anticipé pour un montant global de 7,75 milliards de dollars. Elle avait également remboursé par anticipation sa dette rééchelonnée avec le Club de Londres en septembre dernier pour un montant de 800 millions de dollars.

 

Grâce à la hausse des prix de pétrole sur le marché international, la trésorerie de l'Algérie, membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), est relativement solide, ce qui lui permet non seulement de rembourser par anticipation ses dettes extérieures, mais aussi de lancer plusieurs importants projets d'infrastructures.

 

 

 

 

 

 

 

  Politique :: Histoire de l'Algérie

 

 

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L'Algérie comptait 32.9 million d'habitants en juillet 2006 avec un taux de croissance annuel de 1.22 %.

 

Environ 90 % des Algériens vivent sur un peu plus de 10 % du territoire, concentrés le long des côtes méditerranéennes. La densité de population moyenne du pays de 13 hab./km2 est donc trompeuse, elle dépasse en effet les 100 hab./km2 pour les régions du nord, principales régions peuplées de l'Algérie. Près de la moitié des Algériens a moins de 19 ans L

 

Le pays connaît aussi un taux important d'émigration. La France abrite la plus importante communauté algérienne à l'étranger, estimée à 900 000 personnes, dont près de 450 000 bi-nationaux[10]. Le taux de migration est cependant négatif (- 0,35 ‰), car le taux d'émigration est en partie compensé par l'immigration de population venue des pays du sud.

 

L'Algérie abrite également dans la région de Tindouf, près de 165 000 réfugiés sahraouis, ayant fui le Sahara Occidental suite à l'invasion marocaine de 1975.

 

Les Algériens sont principalement de souches berbère (amazigh), et les différentes vagues de peuplement composées de Phéniciens, de Romains, de Vandales, de Byzantins et enfin d'Arabes qui se sont succédé jusqu'au premier millénaire de notre ère ont peu modifié la composition ethnique de la population. Les musulmans orientaux ont converti l'ensemble du Maghreb à l'islam au VIIe siècle et y ont établi leur religion et la langue arabe, langue liturgique.

 

L'apport démographique arabe n'a cependant été significatif en Algérie qu'à partir du XIe siècle, notamment par l'arrivée de tribus d'Hilaliens, estimées à quelques dizaines de milliers[12] et environ 250 000 sur l'ensemble de l'Ifriqiya[13]. D'après cette estimation, la souche berbère est majoritaire[14],[15]. Les « invasions hilaliennes » furent donc un facteur, principalement important, dans l'arabisation linguistique de la Berbérie[16]. L'arabisation plus massive de l'Algérie est relativement récente et s'est surtout accélérée, paradoxalement, durant la colonisation Française entre 1850 et 1950 .

 

Ainsi selon l'historien Ch.Robert Ageron, en 1886, l'Algérie était encore majoritairement peuplée de Berbères (Kabyles et autres) puisque leur nombre était d'environ 1,2 million contre environ 1,1 million d'« Arabes ».

 

Parmi les régions restées berbérophones, notamment en raison de leur enclavement géographique (montagnes, oasis) ou religieux, les Kabyles et les Chaouis sont les plus nombreux.

L'islam est la religion dominante en Algérie.                                                                                                                                                 

 articles lus sur le net(www.vconcept.ch)



26/07/2007
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