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Des opérateurs allemands en observation (Photo AHK)

Deux importantes délégations d’hommes d’affaires britanniques et allemands se sont rendues en cette fin du mois de janvier à Alger pour s’informer du marché algérien et de ses besoins en matière de technologies et d’équipement.

Les Britanniques, 30 opérateurs au total, représentant des firmes  comme  General Dynamics, Rolls Royce et Cameron, qui a contribué au colmatage  de la plate-forme pétrolière  de BP  de DeepWater à l’origine de la catastrophe écologique fin avril 2010  au large de la Nouvelle-Orléans dans le Golfe du Mexique,  sont à la recherche de contrats dans les secteurs de l’industrie pharmaceutique, de l’énergie, des automatiques et de l’électronique pour usage militaire. Les Allemands, huit sociétés  spécialisées dans l’ingénierie et les équipements destinés  à la production des  énergies renouvelables, ont été invités par la chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK) pour une mission de prospection  dans le segment  de la génération électrique par le solaire considéré comme « prometteur » depuis l’annonce par le ministre de l’énergie et des mines, M. Youcef Yousfi,  du démarrage du « programme national de développement des énergies renouvelables » à partir du premier trimestre 2011.

Des  IDE en baisse

Le programme vise une production de 2.600 MW, et une capacité additionnelle de 2.000 MW qui pourrait être destinée à l’exportation, à l’horizon 2030. Trois sociétés allemandes ont d’ores et déjà soumissionné pour l’usine de fabrication de panneaux photovoltaïques de Rouïba (est d'Alger)  dont le financement, 100 millions de dollars, sera assuré totalement par le groupe public algérien Sonelgaz. Les offres commerciales étant à l’étude, le résultat des soumissions sera connu bientôt.Parmi les  opérateurs allemands et britanniques présents à Alger, certains  ont déclaré leur « souhait » d’investir en Algérie mais pas avant « d’avoir bien observé le marché », précisait mardi dernier à l’hôtel El Djazair (ex-Saint George) un opérateur allemand.

Le montant des projets annoncés en IDE pour l’Algérie, a baissé de 23% durant les six premiers mois de 2010, selon ANIMA-MIPO. « Cette baisse est, explique-t-on,  le résultat de la décrue des projets dans le secteur énergétique, qui représente le tiers de son portefeuille d’IDE depuis 2003, tandis que les annonces dans les autres secteurs sont stables par rapport à 2009 »