ACTUALITÉS DU Dimanche 03 NOVEMBRE 2019
Journal d'information du 19H: 03-11-2019 Canal Algérie
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Dimanche 03 NOVEMBRE 2019
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VENDREDI 1er NOVEMBRE 2019
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Dimanche 03 NOVEMBRE 2019
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Urgent : Des gendarmes antiémeute envahissent la Cour de justice d’Oran
November 3, 2019

La Cour de justice d’Oran a vécu, aujourd’hui dimanche, un événement gravissime.
Des gendarmes antiémeute ont envahi dimanche le siège de la Cour d’Oran où se tenait un sit-in de protestation des magistrats. Des vidéos, diffusées sur Facebook, montrent les gendarmes, armés de boucliers, bousculant les magistrats.
Les magistrats algériens sont en grève depuis une semaine.
Après la forte mobilisation du 1er Novembre :
Comment ignorer le message du hirak ?
November 3, 2019
La référence aux icônes historiques, dont les 22 déclencheurs de la Révolution
ainsi que Lakhdar Bouregaâ, a été au cœur des manifestations ( photo : sami k. )
L’Algérie entière a connu, vendredi 1er novembre, un moment historique. Des
millions d’Algériens ont investi les rues et places d’Alger et des différentes
villes du pays pour exprimer, comme un seul homme, leur attachement à la
satisfaction pleine et entière des revendications du hirak.
C’est l’écrasante majorité du corps électoral, convoqué le 15 septembre
dernier, qui a choisi de signifier, dans une sorte de méga-référendum de la rue
, aux tenants du régime son rejet de la présidentielle programmée pour le 12
décembre prochain. Une élection dans laquelle les concurrents sont en
majorité, selon le verdict de l’ANIE, des hommes ayant longtemps servi sous
l’autorité du président déchu, Abdelaziz Bouteflika. Drôle de changement
promis ! Mais les Algériens sont loin d’être dupes. Leur grandiose mobilisation
à l’occasion de la date anniversaire du déclenchement de la Guerre de Libération nationale en est la preuve irréfutable.
Les slogans scandés sont : «Pas d’élection avec les bandes !» «Gaïd Salah et
Bensalah doivent partir !» «Indépendance !», «Algérie libre et
démocratique !»… Avec détermination, les manifestants, qui ont occupé des
heures durant les rues et les espaces publics, se disent prêts à faire barrage à
cette nouvelle mascarade électorale pour parachever la lutte entamée, il y a 65
ans, par les enfants de Novembre 1954.
La référence aux icônes historiques, dont les 22 déclencheurs de la Révolution, le groupe des Six ainsi que le baroudeur de la Wilaya IV historique
actuellement en détention, Lakhdar Bouregaâ, l’attachement du peuple aux
idéaux de Novembre pour lesquels se sont sacrifiés leurs aïeux. Lors de ce
vendredi 1er novembre, le mouvement populaire a prouvé une nouvelle fois
que«ce n’est pas un groupuscule» ou «quelques éléments» qui s’opposent
«au plan» concocté par les tenants du pouvoir.
Des leçons à retenir
Le hirak, qui a déjà fait échouer deux rendez-vous électoraux, à savoir celui du
18 avril et l’élection du 4 juillet, ne cesse de donner des preuves de sa maturité.
Une maturité qui s’est matérialisée notamment avec le maintien du caractère
pacifique des manifestations en dépit de la répression injustifiée et disproportionnée.
Mais pas seulement.
La solidarité et l’union, malgré les tentatives de division, font également la
force de ce mouvement unique dans l’histoire de l’Algérie post-indépendance.
Un mouvement qui a aussi résisté à tous les coups de boutoir des représentants du système et de leur propagande médiatique indigne.
En effet, en dépit du verrouillage des champs médiatique et politique ne
laissant aucune place au libre débat, le hirak est resté intact et reprend même,
de l’avis de tous les observateurs, un nouveau souffle, synonyme de la volonté d’aller au bout de cette révolution pour cueillir son fruit mûr : la démocratie.
Le sort réservé aux candidats à la candidature, qui ont peiné pour trouver des signataires pour leurs formulaires de souscription est aussi un autre signe de
rejet de cet agenda électoral.
Selon les statistiques révélées, hier, par l’Autorité des élections, sur les 10
millions de formulaires remis aux prétendants à la prochaine course électorale,
seulement un peu plus de 800 000 ont été remplis et remis à l’ANIE.
Ce sont là autant de leçons adressées directement à ceux qui détiennent les
leviers du pouvoir en Algérie.
Ces derniers les retiendront-ils ? Continueront-ils à faire dans la fuite en avant
et priver, de ce fait, le pays d’une solution consensuelle et durable à la crise de
gouvernance dans laquelle il patauge depuis des décennies ?
Conférence de Berlin sur la Libye
Qui veut écarter l’Algérie ?
Des sources diplomatiques très au fait du dossier libyen laissent entendre que les Américains ne seraient pas étrangers à cette décision unilatérale.

L’envoyé spécial de l’ONU, Ghassen Salamé, a beau tenter d’expliquer les objectifs «sincères» de la conférence de Berlin sur la crise libyenne à la fin de ce mois de novembre, il n’arrive pas à dissiper les doutes sur ce rendez-vous. Qui et pourquoi veut-on écarter de cette conférence un pays comme l’Algérie qui partage près de 1000 km de frontières avec la Libye ? Pourtant, l’Algérie a toujours prôné la nécessité d’une solution et s’est toujours refusé les ingérences étrangères. Des sources diplomatiques très au fait du dossier libyen laissent entendre que les Américains ne seraient pas étrangers à cette décision unilatérale. La raisons ? L’Oncle Sam estime, à tort, que l’Algérie n’est pas suffisamment engagée sur le terrain des opérations. Selon les mêmes sources, cette explication aurait été donnée par l’ambassadeur américain en Libye actuellement basé à Tunis, après avoir été approché par la partie algérienne voulant comprendre les raisons de cette exclusion.
Or, pour l’Algérie, la non-intervention de son armée en territoire étranger relève d’un sacro-saint principe : il n’est pas question que l’armée algérienne intervienne en dehors de son territoire. Qu’à cela ne tienne. L’Algérie n’est pas restée les bras croisés depuis. La machine diplomatique a été actionnée pour rallier un maximum de pays à sa cause, à savoir une participation à ce rendez-vous qui la concerne directement. C’est ce qui a été évoqué en marge du sommet Russie-Afrique qui s’est déroulé le 25 octobre dernier à Sotchi. On croit savoir que l’accord de principe a été donné pour que l’Algérie puisse prendre part à des rencontres élargies lors de la conférence de Berlin. Hier, c’est le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, qui a rallié la « cause algérienne ». Luigi Di Maio s’est interrogé sur l’absence de l’Algérie au Congrès mondial sur la crise libyenne trouvant ce fait « inédit et étrange ». Il en veut pour preuve que l’Algérie est un pays voisin de la Libye avec qui il partage plus de 1000 km de frontières terrestres. Un argument suffisant à ses yeux pour que l’Algérie soit associée à toutes les décisions qui concernent la Libye. A l’instar de plusieurs autres diplomates européens, le chef de la diplomatie italienne, ne trouve pas d’explication à cette décision de l’Allemagne, organisatrice du congrès de ne pas convier l’Algérie. Il a rappelé que l’Algérie a apporté son soutien à la communauté internationale lors du congrès de Paris et celui de Palerme, concernant la question libyenne.
En déplacement il y a une semaine en Azerbaïdjan dans le cadre du Sommet des pays non-alignés, le chef de l’Etat Abdelkader Bensalah a évoqué cette question en dénonçant «les tentatives faites pour isoler la Libye de ses voisins» dans le cadre des initiatives internationales visant à résoudre le conflit dans le pays. Bensalah a appelé les parties libyennes « à privilégier les intérêts du pays », tout en rappelant que l’Algérie avait toujours cru aux pourparlers et au règlement pacifique de la crise libyenne et était attachée aux principes de base de l’ONU et du droit international.
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jt 19h 02-11-2019