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SAISON ESTIVALE Trois millions d’Algériens ont passé leurs vacances à l’étranger
3 543 772 voyageurs dont 2 910 331 Algériens ont franchi les frontières durant la saison estivale passée. C’est ce qu’ont révélé des cadres de la Sûreté nationale exerçant au niveau de la Direction de la police aux frontières, lors du forum de la Sûreté nationale qui a eu lieu hier à l’Ecole supérieure de police. La même source a ajouté que le nombre d’étrangers ayant Suite...
3 543 772 voyageurs dont 2 910 331 Algériens ont franchi les frontières durant la saison estivale passée. C’est ce qu’ont révélé des cadres de la Sûreté nationale exerçant au niveau de la Direction de la police aux frontières, lors du forum de la Sûreté nationale qui a eu lieu hier à l’Ecole supérieure de police. La même source a ajouté que le nombre d’étrangers ayant franchi la frontière algérienne durant cette même période était de 633 441. Le forum de la Sûreté nationale dont c’est la 86e rencontre débattait autour des activités des services de la police aux frontières. Profitant de cette opportunité, les conférenciers ont tenu à rappeler le rôle que joue la Direction générale de la Sûreté nationale à travers sa direction de police aux frontières. Selon la même source et dans le cadre de l’application des conventions internationales, des lois et règlements nationaux, la Direction de la police des frontières et de l’immigration a pour mission de «contrôler la circulation des personnes et des biens aux frontières, de contribuer à la prévention et à la répression des infractions aux lois et règlements aux frontières, d’assurer la sécurité des sites portuaires et aéroportuaires, de contribuer à la recherche et à la collecte des renseignements dans les zones frontalières, d’assurer le contrôle de la circulation des véhicules, aéronefs, navires et embarcations de plaisance ou de pêche dans le cadre de ses prérogatives, de veiller à l’application de la réglementation découlant des conventions internationales en matière de mouvement de marchandises spécifiques (armes, produits radioactifs, chimiques, dangereux, toxiques, explosifs, etc.) et de lutter contre l’immigration clandestine». Les animateurs du forum ont rappelé les mesures prises par la Sûreté nationale en faveur des citoyens à savoir «l’assouplissement des procédures administratives relatives au voyage». Les informations contenues dans la fiche de police, faut-il le rappeler, sont disponibles sur la carte d'embarquement. Cette décision s’inscrit, dit-on, dans le cadre des efforts consentis par la police pour faciliter les procédures aux passagers qui se plaignent de la multiplication des mesures de contrôle qui retardent leur transit par l'aéroport. A. B. +++++++++
L’avantage, quand tu es assis, c’est que t’as le temps. Surtout lorsque t’es assis pour longtemps. Disons lorsque tu es immobilisé pour une raison ou pour une autre, ou pour les deux réunies, aux pieds de ton fauteuil peu roulant. Et donc, quand t’as autant de temps, tu le prends. Mais vraiment, tu le prends ! Pour échafauder ta vengeance. Parce que de tout… temps, du tien propre ou de celui que tu estimes t’avoir été volé, tu as toujours fonctionné en mode combiné vengeance-revanche. Mais attention ! Pas de cette vengeance bas de gamme, celle des supermarchés, soldée et fin de série. Non, bien sûr. Ta vengeance à toi, c’est de l’art florentin en bidon de 15 litres concentrés, un litre par saison de règne revêche. Normal, car je rappelle que sur un fauteuil, mis à part faire toc-toc de temps en temps sur son micro-casque, on n’a rien d’autre d’intéressant à se mettre sous le dentier que de bouger les lèvres face à la caméra. Oui ! C’est vrai ! Accessoirement, on peut meubler son temps vide et son ennui en virant le caméraman si l’on juge que les lèvres ne bougent pas assez vite à l’image du Petit Journal. Mais bon, en dehors de ça, on passe son temps assis à penser, à affiner, à ciseler, à dessiner, à échafauder, à tricoter, à égrener, à concocter, à mitonner, à bichonner (c’est bon ou je continue ?) à monter, à bâtir, à scénariser, à réaliser sa vengeance et à la traduire en revanche saignante. Oh ! Bien sûr, la difficulté ensuite, c’est d’identifier la chose, les faits comme émanant directement de cet acte de vengeance, puisque du temps a coulé sous les ponts mal construits par Ghoul, le footballeur. Mais si l’on prend à notre tour le… temps de bien lire les informations qui nous parviennent du Palais et de son agence agencée comme il se doit, nous découvrons à travers les lignes d’un communiqué se voulant anodin et restreint les marques de cette vengeance froide. Sans âme. Façonnée par le temps pris sur l’avenir des Algériens. Faire payer l’affaire Khelil ! En plongeant les têtes des magistrats qui n’ont pas «marché sur la ligne» (traduction littérale d’une expression que j’adore, empruntée à la derja) dans le bidon rance et vaseux des oubliettes de la justice. Faire payer au bout d’un certain temps, d’un temps certain, toutes celles et tous ceux qui ont eu l’outrecuidance de toucher à l’intouchable. Le fauteuil peu roulant, l’argent déroulant de la République, et l’impossibilité chronique, atavique, génomique de vivre avec son temps et l’avenir de l’Algérie permettent tout ça. Ce luxe pervers de la vengeance-revanche. Et je n’évoque ici que la justice «civile». Que dire alors de la justice militaire et du champ de victimes récentes qui jonchent ses cours ? Rien ! Juste fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
Crise oblige, le gouvernement redécouvre la fragilité des différentes caisses de Sécurité sociale laissées sous perfusion durant toutes les années de l’aisance financière. La Caisse nationale des retraites est en proie à des difficultés notamment à cause de l’incurie des dirigeants politiques.
C’est en temps de crise que se révèle le niveau de solidité des institutions et des établissements divers. Et voilà que se dévoile la situation financière de la CNAS et de la Casnos qui sombrent dans un état critique. La Caisse nationale des retraites n’est pas en reste. D’après le secrétaire général de l’Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA), elle serait déjà inexistante, n’était la solidarité entre les caisses de Sécurité sociale.
Implicitement, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a déclaré que les caisses de la CNR ont été sauvées de justesse grâce à la contribution d’un des organismes de Sécurité sociale, dont il s’est abstenu de dévoiler le nom. Cette situation calamiteuse, non dévoilée à l’opinion publique, impacte directement sur les pensions des retraités qui se retrouvent aujourd’hui menacées. Interrogé, le syndicaliste et ex-secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs retraités algériens, Azzi Abdelmadjid, confirme que la responsabilité de la situation des retraités et de la CNR incombe à l’Etat.
Il recense ainsi plusieurs dysfonctionnements dans les systèmes de sécurité sociale et de retraite. «Le premier dysfonctionnement est la subvention de l’Etat qui n’est en fait qu’une aide à des catégories bien précises, entre autres les anciens moudjahidine et la Caisse des retraites qui est chargée de les distribuer. Normalement, elle devrait être payée pour la prestation. Autre dysfonctionnement : les retraites avant l’âge, qui donnent à ces personnes des droits égaux à celles qui ont travaillé pour une retraite normale. Ce qui est grave. C’est une injonction décidée par l’Etat, contraire à toutes les normes et lois mondiales. Il impose à la CNR des choses qu’elle n’est pas censée faire», explique-t-il.
Et d’accuser l’Etat d’agir en tant qu’administrateur et responsable de la Caisse des retraites, alors qu’il n’est qu’un employeur qui cotise pour la faire fonctionner. Il appelle en substance à un débat national sur la Sécurité sociale dans le but de réviser tout son système. Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a lui-même donné l’alerte. Car il concède que les caisses des organismes de Sécurité sociale sont menacées et ne peuvent plus, crise financière oblige, faire soutenir cet effort à l’Etat qui a de moins en moins de moyens.
Mieux vaut tard que jamais, le ministre a affirmé que l’unique solution trouvée par l’Etat pour remédier à cette répercussion directe de la chute des prix du pétrole est de sommer les employeurs à régulariser leur situation vis-à-vis de la sécurité sociale et à payer leurs cotisations. Tout un programme qu’il n’a d’ailleurs, faut-il le souligner, jamais pu engager sur les rails tant les gouvernements successifs se sont montrés impuissants face aux fraudeurs.
Des mesures d’encouragement ont été adoptées dans ce sens dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2015. Elles prévoient un durcissement des sanctions pour les pourvoyeurs d’emploi qui ne se plient pas à la législation. L’Etat a tellement besoin de ressources financières que, dans le cadre de la même loi de finances, il lance un dispositif d’affiliation volontaire au profit des personnes activant dans l’informel.
Il leur permet de bénéficier d’une couverture sociale et d’une assurance maladie et maternité contre une cotisation qui s’élève à 12% assise sur une assiette égale au SNMG. M. El Ghazi a aussi lancé un appel aux non-salariés, leur demandant de se rapprocher de la Casnos pour payer leurs cotisations et bénéficier d’une couverture sociale. Ces mesures incitatives et coercitives à la fois prises par l’Etat sont, selon Djilali Hadjadj, spécialiste dans le domaine (lire l’entretien ci-dessous) «insuffisantes». Il a précisé que le gouvernement devrait tirer du tiroir le dossier des créances de plusieurs institutions publiques et privées en matière de cotisation. L’absence de volonté politique de les recouvrer serait en cause.
Asma Bersali
Permanence des jours de l’Aïd El Adha
Crainte d’une défaillance des commerçants
le 23.09.15 | 10h00
Il est prévu que 32 689 commerçants seront mobilisés durant les deux jours de l’Aïd El Adha pour assurer l’approvisionnement des citoyens en produits de base à travers l’ensemble du pays, a appris l’APS auprès du ministère du Commerce. Le nombre de commerçants retenus pour la permanence, devenue obligatoire, est en hausse de 20,56% par rapport à l’Aïd El Fitr, où 27 114 commerçants avaient été réquisitionnés, soit environ 30% des commerces exerçant dans les secteurs ayant un rapport avec la production ou la commercialisation de produits de base au niveau de chaque commune.
«En plus des six activités habituelles (boulangerie, alimentation générale, commerces de fruits et légumes, boucheries, restauration et cafétérias), les autorités ont décidé, cette fois, de réquisitionner les producteurs de lait, les minoteries et les producteurs d’eau minérale. C’est une initiative louable, mais on risque de connaître encore une fois des perturbations, bien que les citoyens aient pris l’habitude de s’approvisionner la veille», a déclaré M. Boulenouar, porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Le «dérèglement» devrait être le fait de l’«absence d’information en direction du consommateur».
Des listes des commerçants devant assurer les permanence, confectionnées par les directions du commerce de wilaya, ne sont pas affichées par les APC. Les citoyens n’auront pas les bonnes adresses pour s’approvisionner en produits alimentaires. «D’après mes contacts, il n’y aurait à ce jour que 100 APC sur les 1541 que compte le pays à avoir pris le soin d’afficher les listes et ainsi informer les consommateurs des adresses des commerçants qui ouvriront le jour J. Les services des APC, complètement défaillants, auraient pu informer les citoyens en affichant les listes dans les sièges et même dans les espaces publics, et ainsi permettre aux citoyens de trouver une boulangerie ouverte au lieu de faire le tour de la ville», estime M. Boulenouar.
Difficultés d’approvisionnement et hausse des prix
Les commerçants, de fruits et légumes principalement, éprouveront des difficultés à s’approvisionner, malgré l’injonction faite aux mandataires d’assurer la permanence les jours de l’Aïd. «La DCP de Blida, par exemple, a appelé les commerçants des marchés de gros de Bougara et Boufarik à assurer la permanence. Mais ce qu’ignore cette direction, c’est que les mandataires s’approvisionnent quotidiennement auprès des agriculteurs, qui vont cesser toute activité à partir de mercredi (aujourd’hui, ndlr).
Les marchés de gros n’ont pas la possibilité de stocker une marchandise qui doit être fraîche et, par conséquent, les citoyens devront remarquer une augmentation», précise M. Boulenouar. La loi relative aux conditions d’exercice des activités commerciales, datant de 2013, prévoit la fermeture des locaux commerciaux pour une durée d’un mois, assortie d’une amende de 30 000 à 200 000 DA contre les contrevenants. 99,73% des 27 114 commerçants réquisitionnés durant les deux jours de l’Aïd El Fitr dernier avaient respecté le programme des permanences, selon le ministère du Commerce.
«Des commerçants ont été réquisitionnés cette fois-ci, alors qu’ils avaient assuré la permanence durant l’Aïd El Fitr. D’autres, et c’est la majorité, souffrent de l’absence de main-d’œuvre, généralement recrutée dans les wilayas de l’intérieur. Ces commerçants sont contraints de tricher en restant à l’intérieur de leur commerce pour éviter d’écoper d’un PV de défaillance des inspecteurs de la DCP. Toutes ces difficultés auraient pu être réglées en associant l’UGCAA», suggère le porte-parole de ce syndicat.
Réquisition de plus de 30 000 commerçants
Plus de 30 000 commerçants ont été réquisitionnés pour assurer la permanence durant les deux jours fériés de l’Aïd El Adha. Parmi les opérateurs concernés par la permanence 4976 boulangers, 20 148 commerçants activant dans l’alimentation générale et les fruits et légumes, 7155 opérateurs dans des activités diverses et 410 unités de production, dont 179 laiteries, 259 minoteries et 32 unités d’eau minérale.
Par répartition régionale, la région de Blida enregistre le plus grand nombre de réquisitionnés avec 6137 commerçants, suivie de la région d’Alger avec 6103, puis de celle de Sétif où 5211 commerçants ont été retenus pour la permanence.
Dans l’Oranie, 3766 commerçants seront mobilisés, alors que 3196 le seront pour la région de Batna, 2797 pour la région de Saïda et 2105 pour la région de Annaba. Dans le Sud, on retient 1988 commerçants pour la région de Ouargla et 1386 pour la région de Béchar. N. Id.
Nadir Iddir
Mercredi 23 septembre 2015 الأربعاء 23 سبتمبر 2015 م الأربعاء 09 ذو الحجة 1436 ه
L'un des plus grands rassemblements religieux du monde a commencé. Des centaines de milliers de musulmans en Arabie saoudite ont commencé mardi à faire mouvement de La Mecque vers la vallée proche de Mina au premier jour du hajj. Plus de deux millions de fidèles doivent effectuer le hajj cette année, selon les autorités saoudiennes qui ont déjà été confrontées le 11 septembre à un grave accident -l'effondrement d'une grue sur la Grande mosquée de La Mecque- ayant fait 108 morts et 400 blessés, dont des pèlerins étrangers.
Mercredi au petit matin, les pèlerins ont rejoint le Mont Arafat où, selon la tradition musulmane, le prophète Mahomet a donné son dernier sermon après avoir conduit ses disciples au pèlerinage. Le fidèle se prépare au hajj par l'«Ihram»: la proclamation de son intention d'effectuer ce rite spirituel. En arrivant dans un périmètre fixé autour de La Mecque, il doit être purifié et ne doit porter que des pièces de tissu blanc non cousues pour les hommes, alors que les femmes portent des habits couvrant entièrement le corps à l'exception des mains et du visage. En arrivant à La Mecque, le pélerin effectue le «Tawaf»: tournant sept fois autour de la Kaaba, autour de laquelle a été construite la Grande mosquée, et en direction de laquelle les musulmans prient cinq fois par jour. S'il le peut, il touche et embrasse la pierre noire incrustée dans l'un des coins de la Kaaba.
Le royaume a mobilisé plus de 100 000 policiers pour assurer la sécurité du hajj qui se déroule dans un contexte de violences au Moyen-Orient, sur fond de menaces djihadistes. Les autorités saoudiennes affirment être en état d'alerte maximum cette année contre de possibles attaques terroristes, l'EI ayant commis en mai des opérations suicide contre deux mosquées chiites dans l'est de l'Arabie saoudite. Le hajj cette année se déroule alors que l'Arabie saoudite mène d'importantes opérations militaires au Yémen voisin contre des rebelles chiites, soutenus par l'Iran. L'autre menace pesant sur le pèlerinage est le risque d'épidémie du Coronavirus MERS dont l'Arabie saoudite est le premier foyer au monde.
Ghardaïa continue à compter ses morts et ses blessés depuis les dernières 24 heures. Des sources concordantes retiennent le chiffre de 21 victimes dans la seule ville de Guerrara alors que la 22e est comptabilisée à Ghardaïa dans le quartier de Sidi Abbaz.
Au moment où le ministre de l’Intérieur arrivait à l’aéroport de Noumerate à la tète d’une importante délégation venue d’Alger, et qu’une cinquantaine de véhicules officiels soulevaient la poussière ambiante pour entrer au siège de la wilaya de Ghardaïa, en plein centre-ville, les rumeurs les plus folles circulaient à propos d’un nouveau bain de sang à Guerrara.
L’information est vite confirmée : après une nuit mouvementée, l’aube a été sanglante dans l’oasis d’Ahbas, une quinzaine de morts, tous tués avec des armes à feu. L’hôpital Docteur Tirichine de Sidi Abbaz est assailli de citoyens venus s’enquérir de la véracité du décès d’un parent, d’un voisin, d’une connaissance ou de l’état des victimes de la veille, on en dénombre quatre ayant succombé à leurs blessures hier matin, dont un adolescent de 15 ans, pendant que Guerrara faisait le bilan provisoire de sa nuit macabre.
Aucune source officielle n’a daigné confirmer le nombre de victimes, y compris la cellule de communication de la wilaya, celles de la Protection civile ou de la santé. Les téléphones sont bizarrement silencieux. Même topo du côté de la société civile.
Un silence triste et pesant dans cette ambiance de deuil général qui n’épargne ni les ibadites ni les malékites avec une propension tout de même constatée dans le deuxième camp. Dans la journée, une dépêche de l’agence officielle APS confirmait le nombre de 22 victimes, dont 19 à Guerrara.
Des renforts impuissants
C’est le bain de sang, sans métaphore aucune. Des hordes d’encagoulés sur de grosses motos sont signalées par certains témoins. D’autres s’accordent à parler de groupes extrêmement violents, munis d’armes à feu qui menacent de mort les habitants, les obligeant à quitter leurs habitations avant d’y mettre le feu.
«Aucune hésitation n’est tolérée, il faut quitter les lieux dans la minute, sans discuter, sinon c’est le carnage.» C’est dans ce contexte de fuite générale d’une population terrorisée que les habitants de Guerrara se sont vus confrontés à ce phénomène nouveau, où des bandes organisées sèment la terreur.
A Guerrara, on parle d’à peine 80 policiers chargés du maintien de l’ordre par rapport à une population nombreuse et une situation sécuritaire précaire.
Les policiers ont de plus été surpris par la quantité d’armes utilisées, ce qui les a poussés à se retirer en attendant les renforts, qui sont venus, hier, et ont constaté l’ampleur de la catastrophe. Une cinquantaine de bus transportant des URS sont arrivés en milieu de matinée à Guerrara entre-temps, l’effet boule de neige en plein Sahara rend la situation plus difficile à contenir.
Femmes courage
Confrontées à la réalité du terrain, les populations du M’zab se terrent désormais. Des villes vidées de leurs habitants, des commerces fermés, des administrations en chômage, des édifices publics clos.
Le paysage est désolant, l’ambiance est lourde, exacerbée par la rumeur de nouvelles victimes, le bruit persistant des hélicoptères et les barricades à l’entrée des quartiers chauds.
C’est toutefois, la tombée de la nuit qui est la plus angoissante. «Jusqu’à quand allons-nous continuer à vivre ainsi dans la peur des lendemains incertains ?» «La complaisance et le laxisme des autorités sont flagrants.» Malgré une crise qui persiste depuis plus de deux ans dans sa phase la plus récente, les Ghardaouis n’en reviennent pas que «des assassins et des pyromanes continuent à circuler librement, brandissant des armes à feu en toute impunité».
La reprise en main de la situation sécuritaire devient une nécessité vitale, «personne ne comprend pourquoi les arrestations sont inefficaces, pourquoi la justice tarde à prendre en charge sérieusement ce dossier».
Le quotidien est dur à vivre. «Pour se rendre au travail chaque matin, cela dépend de la sécurité de la voie que nous empruntons et de l’état de la ville.» Nabiha, ingénieur, témoigne d’une confrontation quotidienne avec le danger de mort : «Ma collègue n’a pas pu venir ces derniers jours, vu qu’il y a des affrontements entre les habitants de Mélika et de Thenia.
Le mois sacré est une autre source d’inquiétude de se faire attaquer à tout moment chez soi.» Vont-ils venir nous attaquer ? Est-ce qu’ils vont nous laisser jeûner tranquillement et terminer ce mois ? Vont-ils nous gâcher l’Aïd ? Les voisines s’interrogent et se rassurent mutuellement invoquant la bienveillance divine. Comme beaucoup de femmes de Ghardaïa, et malgré l’état de guerre qui sévit dans la région, Nabiha s’est rendue à son travail ce 8 juillet. Bizarrement, «ce sont les hommes qui se sont absentés», dit-elle.
Et d’ajouter : «Tout ce que je peux vous dire, c’est que chaque jour, en sortant de chez-moi, ma mère me récite le Coran, elle me dit je te confie à Dieu il veillera, et en traversant le quartier, je récite Ayat El Koursi, dans la crainte de recevoir une pierre jetée d’une terrasse, un cocktail Molotov ou une balle perdue. On nous traite de rouaa, des bergers.»
Les voix des notables ne portent plus
Pendant ce temps, une rencontre à huis clos a réuni le ministre de l’Intérieur avec les notables du M’zab, chaque communauté à part dans le salon bleu de la wilaya. Alors que les Mozabites se sont rendus en terrain conquis au bureau de Dadi Addoun Omar, président de l’APW de Ghardaïa, les Chaâmba ont attendu dans la salle de réunion leur tour.
Rien n’a filtré sur le contenu de la rencontre, ni sur les mesures prises au lendemain de l’installation de la commission interministérielle chargée de l’examen des voies et moyens à même de maîtriser la situation à Ghardaïa. Elle n’a visiblement pas pu éviter cette escalade ahurissante de violence ayant fait 25 morts, selon le bilan provisoire recoupé grâce aux sources médicales.
D’aucuns pensent que l’actuel ministre de l’Intérieur réitère les mêmes erreurs qui ont conduit à l’envenimation de la situation et à la défaillance flagrante des dispositifs de sécurité déclenchés depuis le début de la crise. «Les délégués de la société civile choisis par l’administration ne représentent personne en fait, ce sont des notables autoproclamés que personne n’écoute.» Preuve en est l’inefficacité de leurs démarches et la persistance des troubles.
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Je crains pour les enfants !
Les plus jeunes ne s’en souviennent pas. Ils ne s’en souviennent pas pour la simple raison qu’ils ne l’ont jamais vécu. Les plus âgés, si ! Petit rappel : la pratique du képi sur le tableau de bord de la voiture, ou sur la plage arrière. Posé bien en évidence, de préférence avec un liseré doré, ce qui signifiait que la voiture appartenait à un officier de rang de sous-lieutenant, au moins. Ce qui, pour l’époque, était un grade déjà fort respecté et même craint. Pas de contredanse, de contravention, et véhicule à l’abri des mauvaises surprises. Ne me dites pas non, s’il vous plaît ! Tous ceux qui ont passé leur service national l’ont pratiqué au moins une fois, même ceux qui n’avaient réussi à décrocher qu’un liseré argenté, de moindre grade. Ah ! Le bon vieux temps du képi identifiant ! L’armée consciente des dérives que cela avait entraînées, des dépassements ainsi occasionnés en avait ensuite fermement interdit la pratique et durement sanctionné les contrevenants. Aujourd’hui, autres temps, autres mœurs ! Les tableaux de bord ! Vous avez remarqué comme ils sont plus larges sur les modèles de voitures commercialisées en Algérie ? Si ! Si ! Je vous assure ! Les tableaux de bord sont bien plus larges qu’avant. Normal ! La ch’kara a remplacé le képi ! Autant avec un képi, un tableau de bord de dimension ancienne, modeste suffisait. Mais une ch’kara, il lui faut une plateforme respectable. Un espace imposant. Et aujourd’hui, il n’est plus choquant de voir des voitures stationnées n’importe comment, munies juste du «bon sésame», une ch’kara mise bien en évidence entre le volant et le pare-brise. Intouchable ! T’es flic ou gendarme, tu vas lui balancer un P-V à la bagnole ainsi équipée d’une ch’kara ? Non, bien sûr ! Une ch’kara dans une voiture, c’est le signal convenu. Le code entendu. Le signe de reconnaissance. Ça veut dire que tu fais partie des nouveaux hommes forts de ce pays. De ceux qui comptent. Qui comptent surtout leurs biffetons et ceux qu’ils vont encore et encore gagner dans ce futur algérien où la déesse Ch’kara règne en maîtresse revêche et capricieuse. Vous voulez que je vous dise ? Des fois, l’époque du képi sur le tableau de bord me manque un peu. On pourra tout dire, mais un képi, c’est tout de même un peu plus décoratif qu’une ch’kara d’argent sale sur un tableau de bord. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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De notre envoyée spéciale à Stokholm Salima Akkouche Les premiers flacons d’insuline produits en Algérie, suite à un partenariat entre le laboratoire danois Novo Nordisk et le groupe Saidal, seront mis sur le marché au premier semestre 2016. Les deux partenaires comptent exporter leurs produits vers les pays africains, asiatiques et du Moyen-Orient, une fois le marché national couvert. C’est ce qu’ont annoncé les responsables du laboratoire pharmaceutique danois, en marge de la 51e réunion annuelle de l’association européenne pour l’étude du diabète (EASD 2015). Les 4 000 professionnels de la santé réunis lors de cet événement pour décortiquer la maladie alertent sur son ampleur. 14 000 personnes sont décédées en Algérie en 2014 suite aux complications du diabète. Les résultats des études présentés dans le cadre de la 51e réunion annuelle de l’Association européenne pour l’étude du diabète ((EASD 2015) qui s’est déroulée du 14 au 18 septembre à Stockholm, en Suède, sont alarmants. La communauté du diabète (4 000 participants) réunie lors de ce congrès pour faire le diagnostic de la maladie et présenter les derniers résultats des recherches les plus récentes, appellent à prendre la pathologie au sérieux. En constante augmentation, le diabète touche actuellement 387 millions de personnes dans le monde et une personne sur deux vit avec la maladie sans le savoir. Le chiffre va encore augmenter pour atteindre, d’après les estimations, 592 millions de personnes dans le monde d’ici 2030. En 2014, la maladie a tué près de 4,5 millions de personnes et 90% des diabétiques de type 2 développent la maladie pendant plusieurs années sans le savoir. Selon les chiffres fournis par les participants au congrès de l’EASD 2015, qui se sont basés sur les statistiques de l’IDF (Fédération internationale du diabète), plus d’un million de personnes atteintes de la maladie sont amputées annuellement du pied, plus de 500 000 souffrent d’insuffisance rénale et plus de 1, 5 million développent une rétinopathie. En Algérie, les chiffres sont tout aussi alarmants. L’année dernière, 14 000 personnes sont mortes des suites des complications du diabète, selon les chiffres de l’IDF. Les malades algériens n’ont-ils pas suffisamment accès aux soins ? «Les Algériens ont accès aux soins mieux que leurs voisins des autres pays africains», affirme le vice-président de la région Afrique du laboratoire Novo Nordisk qui participait au congrès de l’EASD. La prévention, dit-il, reste le meilleur moyen en mesure de réduire l’ampleur de la maladie qui a un coût important. Par ailleurs, suite à un partenariat entre Novordisk et le groupe Saidal, l’insuline sera produite en Algérie. L’usine qui ouvrira ses portes en décembre prochain, à Constantine, pourra commercialiser ses produits à partir du premier semestre de 2016. «Une fois les besoins du marché local satisfaits, nous allons entamer la phase de l’exportation vers les pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient», a affirmé le vice-président de la région Afrique du laboratoire, Jean Paul Digy.
Problème de remboursement et d’enregistrement de nouvelles molécules Le marché du médicament dédié au diabète et les recherches cliniques pour l’amélioration de la prise en charge des malades se développent d’année en année. Le marché algérien vit-il en marge de cette technologie ? Leader international sur le marché d’insuline, Novordisk, dit son vice président, «veut mettre à la disposition du marché algérien toute sa gamme d’insuline». Le problème, le laboratoire, qui attend depuis 2012 l’autorisation de la mise sur le marché de deux de ses médicaments innovants, peine toujours à faire aboutir son dossier de remboursement pour son médicament Victoza auprès du ministère de Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.
«La situation économique de l’Algérie n’aura aucun impact sur nos futurs investissements» La situation économique déprimante de l’Algérie liée à la baisse du prix du pétrole ne va pas freiner les investissements du groupe pharmaceutique danois en Algérie, assure-t-on. Le laboratoire implanté en Algérie depuis 1936 compte au contraire élargir ses investissements. «L’Algérie est un partenaire stratégique, elle est l'un des sept pays à travers le monde où nous avons une usine de production et il y a encore du travail à faire en Algérie. C’est vrai que la situation économique de l’Algérie n’est plus ce qu’elle était avant la chute des prix du pétrole mais ceci ne va pas nous dissuader d’augmenter nos capacités d’investissements, la situation économique d’un pays n’est jamais figée, nos investissements ne sont pas basés sur du moyen terme mais sur du long terme et actuellement nous sommes en train de revoir le débit de nos investissements pour augmenter notre business en Algérie», a souligné Mike Doustdar Exécutive Vice-Président (EVP) de la région des opérations internationales Novo Nordisk, en marge du 51e congrès européen du diabète. L’engagement de Novo Nordisk, dit-il, est de ramener les produits les plus innovants sur le marché algérien. «Nous avons lancé Victoza et nous sommes en cours d’enregistrement de nouvelles insulines», a-t-il indiqué.
33 000 personnes ont été prises en charge depuis 2011 par la clinique mobile
Constantine et Oran, pôles d’attraction La cinquième journée du championnat de Ligue 1 Mobilis se poursuivra aujourd’hui avec le déroulement des six dernières joutes. Des explications prometteuses dominées par quelques affiches à l’instar de DRBT-USMH, ESS-MOB, CSC-USMA et MCO-CRB. Notre collaborateur Hamid Chabaraka a sélectionné ces deux derniers duels et a tenté de brosser le tableau de bord de chacune de ces confrontations qui ont des conséquences certaines sur le classement provisoire de la Ligue 1 et probablement sur l’issue finale de l’exercice 2015-2016. Les quatre formations en opposition, en l’occurrence le CSC, l’USMA, le MCO et le CRB, ont affiché leurs prétentions dès les premières étapes du challenge national. Des ambitions à confirmer dès ce soir. M. B.
CS Constantine-USM Alger Duel de coachs ! Certains faits et donne trufferont cette confrontation entre deux ensembles qui se connaissent fort bien et qui s’expliqueront sur la très belle pelouse du stade Hamlaoui. D’abord pour la petite histoire, sur le banc constantinois, se trouveront un coach et son adjoint qui ont changé de bord en cette saison. Il s’agit d’Hubert Velud et de Mounir Zeghdoud qui ont atterri à Cirta après avoir quitté le banc «usmiste» dans des conditions peu orthodoxes car tout simplement virés sans façon. Aussi, ils auront sûrement «une dent» contre leur ancien employeur Haddad. Sur le terrain footballistique, des oppositions sont attendues pour agrémenter les 90 minutes que le très nombreux public escompté des deux galeries vivra. Ce sera entre l’arrière-garde constantinoise et l’attaque algéroise. Ainsi, le coach Velud comptera sur la tour de défense Aksas pour diriger ses coéquipiers et fermer tous les couloirs et ne laisser aucune brèche à des attaquants algérois qui crachent le feu que ce soit en «Champions League» qu’en Ligue 1 Mobilis. Il est vrai que l’armada usmiste a de quoi donner des soucis à tout coach et à ses éléments comme en témoignent les 7 réalisations réussies en quatre matchs sans compter celles des rencontres comptant pour la compétition africaine. Chanceux, le coach algérois Hamdi a l’embarras du choix pour composer sa ligne avant selon sa stratégie à adopter avec ou sans avant-centre. Mais en évoluant avec un joueur en pointe, cela ne lui réussit pas souvent malgré l’armada composée d’Aoudia, Nadji, Darfalou ou Seguer. Mais en élargissant son front d’attaque, alors là, un autre quatuor de rêve ayant pour noms Belaïli, Khoualed, Beldjilali et Meftah augmente la pression sur la défense adverse. Mais pour le bonheur des Sanafir, souvent Aoudia, Nadji ou Darfalou sont en manque d’inspiration. L’autre face-à-face sera entre la défense algéroise et les attaquants adverses. Si Aksas et compagnie arrivent à rester infranchissables, ils pourraient participer aussi à l’alimentation de leurs virtuoses attaquants que sont Voavy, Koné et le toujours jeune Bezzaz. Ces derniers tenteront de profiter de la fébrilité constatée souvent chez les défenseurs usmistes surtout sur les balles arrêtées comme les deux buts encaissés dernièrement face aux Mouloudia d’ Oran le confirment aisément. Donc les gardiens de but Zemmamouche ou Mansouri sont appelés à se surpasser pour éviter des situations désespérantes défensivement.
MC Oran-CR Belouizdad Entre deux équipes «blessées» Tous deux «refroidis» par leurs précédents ratages, le Mouloudia d’Oran et le Chabab de Belouizdad n’ont qu’un objectif, celui de se racheter mais avant l’entame de cette rencontre, la position des Hamraoua semble plus préoccupante que celle des Algérois sur le plan des résultats et de leurs prestations. Quelque peu défavorisés par le calendrier qui les a contraints d’évoluer à trois reprises à l’extérieur, en ne recevant qu’une seule fois chez eux, les Mouloudéens courent après leur premier succès de la saison. C’est vrai qu’avec cette opportunité de jouer devant leur public, ils pourraient le réaliser. Mais certaines donnes semblent en défaveur des protégés de Cavalli pour le réussir. A revoir les productions du Mouloudia, le constat est bizarre lorsqu’on voit son attaque scorer souvent grâce à Zaâbiya et le prodige Moussi mais «déboussolée» par une défense «passoire». Mis en face de cette réalité, le coach oranais a dû secouer ses éléments pour qu’ils puissent se corriger lors des séances d’entraînement. En face, le rusé coach Alain Michel qui semble plutôt rassuré que ses éléments aient redescendu sur terre, après leur tonitruante entame de l’exercice, a dû analyser les stat’s de son adversaire du jour et les traduire par une stratégie fructueuse pour son équipe et rester à l’avant-garde. Au lendemain de leur semi-échec face aux Canaris, les Bélouizdadis ont tourné la page pour se focaliser sur le rendez-vous de cet après-midi. Bien que privé de Boubakeur Rebih, le coach bélouizdadi récupérera N’Gomo tout en comptant sur le trio Derrag, Nekkache, Aoudou pour emmener les «Rouge et Blanc» vers un résultat qu’ils désirent positif. A lire les sorties médiatiques dans les deux camps, il semble bien que c’est le coach oranais qui est sous pression lui qui vient de sortir d’une turbulence. H. C.
CS Constantine Vers une première pour Meghni L’équipe du CS Constantine est «très motivée» avant la réception, aujourd’hui au stade Hamlaoui, de l’USM Alger dans le cadre de la 5e journée du championnat. Après deux victoires, une défaite et un match nul, le CS Constantine essayera de rattraper les points perdus pour ne pas se faire distancer, surtout que l’actuel leader, l’USM Harrach, ne le devance que de 3 points. Les coéquipiers de l’Ivoirien Koro Koné ont en tous cas fait montre d’un excellent esprit de groupe pendant leur dernière séance d’entraînement, ce qui risque de fausser les calculs du demi-finaliste de la Ligue des champions d’Afrique. L’ancien meneur de jeu de la Lazio de Rome, Mourad Meghni, qui devrait être de la partie face aux Algérois, commence à retrouver «petit à petit» ses sensations. Il a déclaré, à propos de cette rencontre qui devrait drainer la grande foule, que ce sera «une rencontre contre l’équipe la plus forte, actuellement». Le N°10 constantinois a fait part de sa détermination à donner le meilleur de lui-même pour aider ses co-équipiers à glaner les trois points. De son côté, Velud qui connaît bien l’USMA pour l’avoir entraînée durant l’exercice 2014-2015, a estimé que la tâche «ne sera pas aisée face à une équipe de grand potentiel». «Néanmoins», a-t-il ajouté, «nous avons la capacité de damer le pion à notre adversaire du jour, d’autant que nous évoluerons sur notre terrain en présence de notre public qui est appelé à nous soutenir durant les 90 minutes du match».
MC Oran-ASM Oran Les Hamraoua veulent décaler le derby de 48 heures Initialement programmé pour jeudi 1er octobre à 18h au stade Zabana d’Oran, le derby oranais qui mettra aux prises le MC Oran à l’ASM Oran, comptant pour la 7e journée du championnat professionnel de la Ligue 1 Mobilis, devrait être décalé de 48h. En effet, les dirigeants de l’équipe des Hamraoua ont sollicité la Ligue de football professionnel (LFP) lui demandant de décaler le derby de 48h, soit au samedi 3 octobre, afin de permettre aux joueurs de bien récupérer de la 6e journée programmée pour lundi 28 septembre. Ah. A.
ES Sétif Quatre forfaits pour la venue du MOB L'ES Sétif se présentera aujourd’hui à domicile amoindrie par l'absence de quatre joueurs face au MO Béjaïa, en match comptant pour la 5e journée du championnat de Ligue 1 Mobilis. Ainsi, l'Entente devra se passer des services de Nemdil, Haddouche, ainsi que des deux défenseurs centraux Benlamri et Kenniche, tous blessés. Le club sétifien, champion d'Algérie en titre, reste sur un match nul décroché sur le terrain du nouveau promu le RC Relizane (1-1). Eliminée sans gloire de la phase de poules de la Ligue des champions d'Afrique, dont il est le tenant du trophée, l'ESS peine à amorcer son départ en championnat en comptabilisant 5 points sur 12 possible, soit à cinq longueurs du leader, l'USM Harrach.
USM Alger Benayada, El-Orfi et Mazari non retenus… Dans l’effectif devant se rendre à Constantine pour affronter le CSC, aujourd’hui, comptant pour la 4e journée du championnat de la Ligue 1 Mobilis, le staff technique de l’USM Alger n’a pas retenu trois joueurs à savoir Hocine Benayada, El-Orfi et Mazari. Dans l’entourage du club, on explique cela par des choix purement techniques. Toutefois, si El-Orfi et Mazari avaient été retenus pour la rencontre USMA-MCO, ce n’est pas le cas de Hocine Benayada qui n’est pas retenu pour la 2e fois en une semaine. D’ailleurs, même lors du match de la 6e journée de poules de la Ligue des champions d’Afrique, l’ex-défenseur de l’ASMO n’a pas été du voyage au Soudan. Il avait été laissé au repos (!). Est-il blessé ou ne rentre-t-il plus dans le système de jeu de Hamdi ?
… Aoudia, Andria et Chafai convoqués Non convoqués pour la dernière sortie des Rouge et Noir à domicile face au MC Oran, lors de la mise à jour de la 4e journée de la Ligue 1, Aoudia, Andria et Chafaï ont été retenus par le staff technique de l’USMA pour le déplacement de l’équipe pour Constantine. Ah. A.
Liste des 18 Usmistes Zemmamouche, Mansouri, Boudebouda, Meftah, Chafaï, Khoualed, Koudri, Benkhemassa, Bouchama, Baïteche, Seguer, Belaïli, Beldjilali, Ferhat, Benmoussa, Aoudia, Nadji, Andria. MO Béjaïa Aguid et Chatal écartés jusqu'à nouvel ordre Les deux joueurs du MOB, Aguid et Chatal ont été écartés jusqu'à nouvel ordre, a indiqué le porte-parole du MOB lors d’une conférence de presse tenue mercredi soir au salon d’honneur de l’Opow. Aguid et Chatal se sont bagarrés la semaine dernière lors d’une séance d’entraînement et ont réglé leurs problèmes à coups de poing. Depuis, les deux joueurs ont été renvoyés par la direction. Par ailleurs, la direction du MOB a décidé de sanctionner Tedjar financièrement pour son écart de discipline.
Hamzaoui opérationnel Bonne nouvelle pour les Crabes. L’attaquant Okacha Hamzaoui devrait faire son retour face à Sétif aujourd’hui. Hamzaoui fait partie des 18 convoqués par le staff technique pour la rencontre ESS-MOB.
L’équipe exige 300 millions de Meliani La direction du MOB, lors de son point de presse, exige le remboursement de 300 millions et de 3 mois de salaire du joueur Meliani comme dommages et intérêts après avoir quitté le club sans donner signe de vie depuis le match face au MC Oran de la 3e journée. Le porte-parole du MOB a affirmé que le dossier de Meliani est déposé auprès de la CRL. Ah. A.
Start
Joué Jeudi : MC Alger-ASM Oran 2-0.
Joué hier soir : RC Arbaâ-USM Blida.
Aujourd’hui
A Tadjenanet stade Lahoui-Smain (16h30): DRBT- USM El Harrach.
A Oran stade Ahmed-Zabana
(17h) : MCO-CR Belouizdad (en direct sur Canal Algérie).
A Constantine stade Chahid-Hamlaoui (17h) : CSC-USM Alger(en direct sur A3).
A Alger stade du 20-Août (18h) : NA Hussein Dey-JS Saoura.
A Tizi-Ouzou stade du 1er-Novembre (18h) : JS Kabylie-RC Relizane.
Austérité. Sellal en appelle à éviter les dépenses superflues. Comme celle…
… d’allumer la télé pour le voir et l’écouter ?
Et dire que ça ne suscite pas plus que cela de commentaires ! La nouvelle tombe et nous continuons notre chemin en sifflotant. Quelle nouvelle ? Mais celle du nombre de piliers que comportera la Grande Mosquée Abdekka ! 618 piliers. C’est écrit noir sur blanc. C’est gravé dans le marbre que les Chinois placent déjà dans cet édifice en chantier. 618 ! Vous vous rendez compte ? S’il fallait un indice sérieux de la lutte des clans, il est là, tout entier dans ce chiffre : la mosquée du Raïs adoré s’appuiera sur 618 colonnes. Attention ! On n’arrive pas à ce chiffre de 618 comme ça, juste parce que de petits architectes ont gribouillé des plans et tapoté, pianoté sur des calculettes. Ce chiffre est le résultat sanglant d’une guerre qui se déroule là-haut, dans le Palais et ses périphéries, et dont ne nous parviennent que les échos effroyables, sous la forme d’une addition de piliers. Il faut maintenant tout le concours, la science et l’éclairage halogène surpuissant des experts pour nous expliquer ce que veut dire ce chiffre de 618 colonnes. Si la Grande Mosquée Abdekka compte 618 colonnes, cela veut-il dire que nous serions revenus au point de départ de l’Histoire, 1962, et cette Algérie des colonels qui rentrent au pays à dos de chars ? 618 piliers, est-ce le nombre exact de congressistes réclamé au FARS, le FIS Bis de Madani Mezrag, pour qu’il puisse tenir son congrès constitutif et obtenir son agrément plus rapidement ? 618 colonnes, cela se traduira-t-il par une nouvelle stratégie en matière d’écoute des communications téléphoniques des citoyens, privilégiant la 4G fixe et la traçabilité des modems achetés sur Ouedkniss.com ? 618 colonnes, est-ce un code subliminal, un truc tordu des Illuminati pour nous indiquer que le manuscrit de la future Constitution est caché sous la 619e colonne de la Grande Mosquée ? Un pilier marqué de la lettre T. Le T pouvant prendre la place de toutes les autres lettres dans l’alphabet algérien, contrairement à ce qu’enseignent les nouveaux grammairiens du pays, tous issus de l’école fondamentale. Donc peu fiable ! Et surtout, pas du tout versés dans la science des colonnes, des colonels et des vrais piliers en terre d’islam. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
Samedi 19 Septembre 2015
السبت 19 سبتمبر 2015 م
السبت 05 ذو الحجة 1436 ه
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La consommation nationale de sucre est estimée à 1,2...
Depuis une dizaine de jours, des perturbations et une hausse soudaine du prix du sucre ont été constatées dans plusieurs wilayas du pays, notamment du Sud et de l’Est.
Le spectre de la pénurie des produits de première nécessité de janvier 2011, qui avait provoqué des émeutes, risque de refaire surface. Depuis une dizaine de jours, des perturbations de l’approvisionnement et une hausse soudaine du prix du sucre ont été constatées dans plusieurs wilayas du pays, notamment celles du Sud et de l’Est. En plus des rumeurs sur la rareté de ce produit, les prix ont augmenté de 5 DA dans la capitale et les wilayas du Centre et de 10 DA dans les Hauts-Plateaux et au Sud.
Pour mettre fin à la polémique sur une éventuelle pénurie de sucre sur le marché, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a réfuté toute pression sur le stock national, reconnaissant néanmoins une perturbation de l’approvisionnement. Dans une déclaration à l’APS, Abdelaziz Aït Abderrahmane, directeur général de la régulation et de l’organisation des activités au ministère, confirme les déclarations de son responsable et affirme que les quantités de sucre disponibles sur le territoire national sont largement suffisantes pour les 871 jours à venir, soit jusqu’à début 2018.
Le même responsable appelle les consommateurs à ne pas céder à la panique et surtout à éviter de constituer des stocks. Pour l’Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA), il n’y a aucune raison valable pour cette perturbation, encore moins l’augmentation du prix. «Depuis fin mai, les cours du sucre sont en baisse, du fait d’une production mondiale qui ne cesse d’atteindre de nouveaux records, explique Boulenouar Hadj Tahar, porte-parole de l’UGCAA.
Nous avons pris attache avec les distributeurs et les fournisseurs de ce produit de base et nous avons été rassurés quant à sa disponibilité en quantité ssuffisante. Même le président du groupe Cevital, principal producteur de sucre en Algérie, a confirmé ce constat et a infirmé la présence d’une quelconque pénurie.»
Selon son porte-parole, l’UGCAA aurait saisi les ministères du Commerce et des Finances pour diligenter une commission d’enquête afin de déterminer les causes de cette perturbation. «Nous craignons que cette perturbation soit voulue par des spéculateurs. Si les causes ne sont pas dévoilées et les responsables sanctionnés, cette perturbation persistera et touchera d’autres produits importés, dont le café ou l’huile. Une augmentation des prix est alors automatique, comme cela a été le cas pour le sucre ces derniers jours. Les instigateurs de cette inflation la justifieront par la dévaluation du dinar», affirme-t-il. Et d’insister sur l’importance de lancer une enquête et d’appeler à la révision du prix du sucre non pas à la hausse, mais à la baisse.
Le principal producteur de sucre au niveau national, le groupe Cevital, a fait savoir par ailleurs, par la voix de son premier responsable s’adressant à des médias, qu’il ne voyait pas de raison à la pression actuelle en dehors de la spéculation. Il a ajouté que son groupe allait «inonder» le marché pour contribuer à y remédier. Signalons que la consommation nationale de sucre est estimée à 1,2 million de tonnes par an, selon les données du ministère.
Ramtane Lamamra s’entretient à Alger avec Federica...
Depuis la conclusion de cet Accord, la position commerciale de l’UE n’a eu de cesse de se renforcer au détriment de l’économie nationale. La démarche d’évaluation réclamée par l’Algérie «ne vise nullement à remettre en cause l’Accord d’association, mais à l’utiliser pleinement».
Le processus de révision de l’Accord d’association sera lancé dans les semaines à venir», a déclaré, jeudi, la Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, tenue à l’issue des entretiens entre les deux parties.
L’Algérie a déjà saisi la Haute Représentante de l’UE pour demander officiellement l’ouverture de discussions sur une évaluation conjointe objective de l’Accord d’association, signé en 2002 et mis en œuvre en septembre 2005. «Il est temps d’évaluer cet Accord pour mieux l’adapter au contexte nouveau dans lequel évoluent les relations bilatérales et aux attentes des deux parties», a affirmé, de son côté, Ramtane Lamamra.
La démarche d’évaluation réclamée par l’Algérie «ne vise nullement à remettre en cause l’Accord d’association, mais au contraire à l’utiliser pleinement dans le sens d’une interprétation positive de ses dispositions permettant un rééquilibrage des liens de coopération», a confié une source proche du dossier à l’APS.
Dix ans après l’entrée en vigueur de ce nouveau cadre de coopération qui a instauré un dialogue ouvert et une collaboration globale incluant les dimensions politiques, sécuritaires, économiques, commerciales, financières, culturelles et humaines, l’Accord d’association n’a pas pour autant permis d’atteindre les résultats escomptés par la partie algérienne. Depuis la conclusion de cet Accord, la position commerciale de l’UE n’a eu de cesse de se renforcer au détriment de l’économie nationale. En 2010, cette situation a amené le gouvernement algérien à procéder au gel unilatéral des concessions tarifaires accordées à l’UE en vertu de l’Accord d’association. Après huit rounds de laborieuses négociations, un compromis sur le report de la zone de libre-échange, prévue en 2017, à 2020 a été trouvé.
Cependant, la tendance à l’accroissement du déficit commercial hors hydrocarbures s’est poursuivie, en témoignent les chiffres des sept premiers mois de 2015. Sur 30,560 milliards de dollars d’importations globales de l’Algérie, 15,67 milliards proviennent de l’UE, soit 50,62%, selon les Douanes algériennes. En même temps, un faible afflux d’investisseurs de l’UE vers l’Algérie a été constaté. Selon les données de l’ANDI, seuls 316 projets d’une valeur de 7,7 milliards d’euros ont été réalisés par des investisseurs européens de 2002 à 2014.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, estime que «cette visite va nous encourager à densifier la coopération entre l’Algérie et l’UE et réaliser des objectifs encore plus ambitieux». «Nous avons des relations qui se portent bien avec la volonté de les développer et de les renforcer davantage», a-t-il ajouté, soulignant que «les résultats en matière de coopération politique sont appréciables». Dans le même sillage, le chef de la diplomatie algérienne a relevé que l’Algérie et l’UE «ont des réalités qu’il faut prendre en charge en matière de partenariat économique».
Federica Mogherini, a eu également un entretien avec le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika. A l’issue de cette rencontre, Mme Mogherini a qualifié sa visite en Algérie de «très positive» et «très utile». «Nous avons eu (avec le président Abdelaziz Bouteflika) un bon échange de points de vue et je pense que c’est une bonne manière de conclure une visite que je considère très positive et très utile pour relancer le partenariat entre les deux parties dans différents domaines», a déclaré Federica Mogherini, qui a indiqué également avoir évoqué avec le chef de l’Etat la situation régionale et internationale et les projets communs «que les deux parties peuvent développer pour soutenir les efforts de solution politique des crises, notamment en Libye, en Syrie et au Yémen».
D’autres questions liées au travail que peuvent faire ensemble l’Algérie et l’UE pour faire face au problème de migration, la lutte contre le terrorisme international, à la stabilisation de la région ainsi que les questions de la paix et du développement en Afrique ont été évoquées, a ajouté Mme Mogherini, qui a rencontré également le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Le gouvernement promet de ne pas toucher aux subventions
le 19.09.15 | 10h00
En évoquant les subventions alimentaires ou celles touchant les carburants, l’eau et l’électricité, le ministre des Finances reste sur ses gardes et ne s’avance pas, contre toute logique économique, sur un calendrier qui permettrait à l’Exécutif de se délester d’un poids qui pèse lourdement sur les équilibres budgétaires.
Malgré son discours sur l’austérité, le gouvernement ne compte pas effectuer de changement immédiat dans sa démarche économique et sociale, préférant s’accrocher encore au système de subventions et de dépense publique. Il se refuse ainsi, selon les déclarations du ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, à rogner sur les subventions malgré les recommandations du FMI, estimant, selon ce que déclare le ministre, que cela pourrait constituer «un grand danger».
Un risque social que le ministre ne nomme pas, mais que le gouvernement n’est apparemment pas prêt à prendre, au vu des répercussions qu’il pourrait avoir sur la stabilité politique du pays dont se targuent depuis des années les pouvoirs publics. Une stabilité qui a été maintenue à maintes reprises à coups de milliards de dinars de subventions, notamment lors des différents épisodes de ce que l’on nomme le Printemps arabe ayant touché les pays voisins.
Le gouvernement veut maintenir la paix sociale ainsi achetée grâce à la rente pétrolière malgré la pression économique dont il est l’objet depuis plus d’une année, suite à l’effondrement des cours du baril. En évoquant les subventions alimentaires ou celles touchant les carburants, l’eau et l’électricité, le ministre des Finances reste sur ses gardes et ne s’avance pas, contre toute logique économique, sur un calendrier qui permettrait à l’Exécutif de se délester d’un poids qui pèse lourdement sur les équilibres budgétaires.
La politique des subventions des carburants a d’ailleurs été évoquée avec insistance par le gouvernement, avant qu’il ne décide, en fin de compte, de faire l’impasse sur les mesures annoncées et prévues dans la loi de finances complémentaire pour 2015, à l’image de la carte de consommation plafonnée des carburants. Selon M. Benkhalfa, «le changement doit être progressif».
Evasif, il a déclaré jeudi, en marge de son passage à l’APN, lors de l’adoption de l’ordonnance portant loi de finances complémentaire pour 2015, que la définition d’une échéance précise n’est pas possible. La dépense publique est maintenue à moyen terme. Par ailleurs, le ministre parle de garder le cap et insiste sur un passage graduel de la politique économique actuelle à une nouvelle approche, plus rationnelle.
Il a souligné, selon l’APS, que le gouvernement va passer graduellement, dans sa politique budgétaire, d’une dépense publique massive à des financements basés sur les ressources du marché, même si le cap de ces dépenses «sera maintenu» à moyen terme afin d’atteindre les objectifs de croissance hors hydrocarbures.
«L’ordonnance portant loi de finances complémentaire pour 2015 s’inscrit dans les orientations du Conseil des ministres de décembre 2014 (…). Nous allons maintenir le cap pour les trois ou quatre années à venir», a indiqué M. Benkhalfa à l’APN, lors de la séance consacrée au vote de cette ordonnance. «Ce cap s’articule autour de trois orientations : la valorisation des ressources, l’encouragement des entreprises créatrices de valeur ajoutée et la sauvegarde des progrès en termes de politique sociale», a-t-il précisé. Cette politique sociale «ne sera en aucun cas secouée de manière brusque» en dépit de la baisse des prix du pétrole et des revenus extérieurs de l’Algérie, a-t-il promis.
Le passage d’une économie basée quasi-exclusivement sur la dépense publique vers une économie financée par les ressources extrabudgétaires se fera donc «de manière progressive», selon le ministre. Pour ce faire, «l’Algérie a besoin d’une mobilisation soutenue des ressources internes», a-t-il ajouté dans une déclaration à la presse, en insistant de nouveau sur le fait que le programme de mise en conformité fiscale volontaire, lancé en août dernier pour tenter de bancariser l’argent informel, «ne représente ni une amnistie fiscale ni un encouragement du blanchiment d’argent».
Par ailleurs, évoquant le projet de loi de finances pour 2016, approuvé récemment par le gouvernement, il a avancé que ce texte révisera à la baisse le prix du marché du baril de pétrole, établi à 60 dollars dans le cadre de la LFC 2015. La poursuite de l’assainissement des comptes d’affectation spéciale (CAS) se fera dans le cadre de ce texte qui introduira, en outre, «un retour à la taxe intérieure sur la consommation (TIC) dans l’objectif d’encourager la production nationale», a-t-il dit, sans fournir plus de détails.
Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué une attaque menée hier contre la base aérienne de Mitiga, à Tripoli, qui, selon un responsable de la sécurité de l’aéroport libyen, a fait trois morts parmi les forces de l’ordre.
«Un groupe armé a mené ce matin une attaque contre la prison située dans la base aérienne de Mitiga, pour tenter de libérer des détenus», a déclaré ce responsable cité par l’AFP. Et d’ajouter : «Au début il y a eu une explosion (...) et ensuite un accrochage à l’arme automatique (…). Trois gardiens ont été tués ainsi que tous les assaillants, il y en avait au moins huit.» La Libye compte actuellement deux autorités rivales : l’une à Tripoli dirigée par Fajr Libya, une coalition de milices qui a pris le contrôle de Tripoli en août 2014, et l’autre ,reconnue par la communauté internationale, à Tobrouk (est).
Par ailleurs, le Parlement libyen reconnu par la communauté internationale a mis fin à ses divisions sur un projet d’accord présenté par l’Organisation des Nations unies (ONU) pour former un gouvernement d’unité nationale et va reprendre les pourparlers de paix. C’est ce qu’a a annoncé hier l’émissaire de l’ONU pour la Libye. Bernardino Leon. «Il y a eu un accord» entre la délégation du Parlement qui rejetait le texte proposé par l’ONU et voulait cesser les discussions et la délégation qui voulait aller de l’avant, a déclaré l’émissaire onusien à Skhirat, au Maroc, où se tiennent des pourparlers de paix entre les deux autorités rivales qui se disputent le contrôle de la Libye.
Il a toutefois souligné que le Parlement basé à Tobrouk et son rival à Tripoli, le Congrès général national (CGN), devaient encore donner leur feu vert définitif à ce texte. Une partie des députés du Parlement de Tobrouk ont rejeté le projet à cause de l’intégration au texte initial de certains amendements réclamés par les rivaux de Tripoli. Malgré la fin des divisions au sein du Parlement reconnu, B. Leon a souligné qu’«aucun accord final» n’est encore sur la table. Les discussions devraient donc se poursuivre au Maroc où doivent arriver les représentants du Parlement de Tripoli après des consultations dans la capitale libyenne. L’émissaire de l’ONU a indiqué qu’il espère signer un accord avant le 20 septembre.
Ils sont plusieurs milliers installés dans les villes du nord du pays. Migrants, venus des pays subsahariens, ils tentent de se faire une place. Mais sans carte de séjour, les acquis obtenus par les associations sont très fragiles.
«C’est bon ! J’y suis allée ce matin !» Cheveux courts, grands anneaux dorés aux oreilles, la jeune femme apostrophe son ami qui passe en voiture sur une grande rue du centre-ville d’Oran. Ce jour-là, elle a inscrit son enfant à l’école publique. L’homme dans la voiture, Roland, sourit. Ce migrant camerounais vit en Algérie depuis 10 années et l’accès aux droits est sa bataille quotidienne. «C’est possible, mais il faut lutter contre les peurs, les idées reçues du côté des migrants, du côté des autorités et du côté des associations elles-mêmes, mais c’est possible !» Sans carte de séjour, des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants vivent en Algérie. L’environnement géopolitique régional a poussé ces migrants à rester plus longtemps sur le territoire. Une enquête associative a évalué la durée moyenne de séjour en Algérie à 3 ans. «L’Algérie n’est pas un pays plus raciste que le Maroc ou la Libye.
Les gens sortaient plus vite d’Algérie à cause du cliché du Maroc, pays proche de l’Espagne, de la France, de l’Europe. Mais au Maroc, la sociabilité n’est pas la même, la vie n’est pas aussi facile et puis, ici, le travail de base est plus facile à trouver. Quand tu es manœuvre sur un chantier et que tu es payé 400 DA la journée, en Algérie, tu arrives à te payer de quoi manger et mettre 200 DA de côté en plus. Ce n’est pas le cas au Maroc et le logement y est plus cher», explique Roland*. Sans droits théoriques, les migrants obtiennent, jour après jour, de petites améliorations dans leur quotidien. A Alger, les autorités ont autorisé cet été la scolarisation de plusieurs enfants à la demande des associations.
A la rentrée, certaines familles avaient déjà quitté le pays, mais «c’est un bon signal», souligne un acteur associatif. Jusqu’à aujourd’hui, certains parents réussissent à inscrire leurs enfants dans les écoles privées. Lili, 7 ans, a sa blouse rose et son cartable. La petite fille a d’excellents résultats en français et est très douée en arts plastiques selon la directrice de son école. «Bon, pour l’arabe, elle est loin derrière ses camarades. J’ai convoqué ses parents. Sa mère s’est mise à pleurer dans mon bureau», explique-t-elle.
Lili a du mal à déchiffrer une phrase, malgré les cours particuliers qu’elle suit. Deux fois par semaine, puis une seule fois. Son enseignante affirme que la petite a fait de gros progrès et demande à ce «qu’elle travaille plus». «L’institutrice voudrait qu’elle soit aussi forte que les autres, mais ce n’est pas possible. Dans la maison, on parle français», lance sa mère. La petite Lili vit au milieu des adultes, dans une pièce qui sert de chambre à ses parents et son petit frère, mais aussi de lieu où les habitants du reste du bâtiment se retrouvent.
Garages
Douze morts dans des intempéries à Tamanrasset
le 18.09.15 | 10h00
Suite au débordement de l’oued Amsel causé par les intempéries survenues dans la nuit de mercredi à hier dans la wilaya de Tamanrasset, douze personnes ont été emportées par les crues.
Les victimes, trois Algériens et neuf ressortissants subsahariens, auraient tenté de traverser l’oued à bord de deux véhicules utilitaires lorsqu’elles furent surprises par les torrents. Aussitôt alertés, les éléments de l’unité principale de la Protection civile ont dépêché des moyens humains et matériels importants pour l’opération d’intervention. Les victimes ont malheureusement été repêchées mortes, a-t-on appris de la direction de la PC de Tamanrasset, où l’on a précisé que les dépouilles mortelles ont été toutes transférées à la morgue de l’hôpital du chef-lieu de wilaya pour identification.
Ravah Ighil
Putsch au Burkina Faso : l’Algérie condamne un «coup de force»
le 18.09.15 | 10h00
L’Algérie a condamné hier fermement le «coup de force» commis, mercredi, au Burkina Faso et appelé à la libération «immédiate» et «sans conditions» des responsables de la transition.
«L’Algérie condamne fermement le coup de force commis mercredi au Burkina Faso et appelle à la libération immédiate et sans conditions des responsables de la transition», indique un communiqué du ministère de Affaires étrangères. «L’interruption violente et illégale du processus de transition politique en cours, à quelques jours de la tenue des élections devant consacrer le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans ce pays frère, est un acte inacceptable qui compromet gravement les chances d’une sortie rapide de la crise politique que traverse le Burkina Faso», souligne la même source.
«Tout en réaffirmant son attachement à la décision adoptée lors du sommet de l’OUA à Alger, en juillet 1999, sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement et aux autres résolutions pertinentes de l’Union africaine, de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies, l’Algérie appelle l’ensemble des acteurs en présence à faire valoir la voix de la raison et de la sagesse et à éviter tout acte de nature à exacerber la tension pour prémunir le pays contre les risques de glissements dans l’incertitude», conclut le communiqué du MAE.
APS
Alger veut faire extrader Rachid Mesli
le 18.09.15 | 10h00
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé hier que l’Algérie présenterait à l’Italie, dans les délais, la demande d’extradition de l’ex-avocat de plusieurs dirigeants du Front islamique du salut (FIS) dissous, Rachid Mesli, objet d’un mandat d’arrêt international.
En marge de la séance de vote du code de procédure pénale à l’APN, M. Louh a souligné que la justice italienne avait accordé un délai de 40 jours à l’Algérie pour préparer le dossier de la demande d’extradition de Rachid Mesli, à compter de la date (début août) de son arrestation. Le ministre a affirmé que «le dossier sera fin prêt dans les délais avant son envoi par voie diplomatique». «Cette affaire n’est pas la première du genre et elle ne sera pas la dernière», a estimé M. Louh, précisant qu’outre la législation nationale, la justice algérienne agit conformément aux conventions bilatérales signées avec certains pays, dont l’Italie et des conventions internationales ratifiées par l’Algérie. Rachid Mesli fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par Interpol sur la demande des autorités algériennes, pour son implication dans des affaires liées au terrorisme.
APS
L’Algérie fait mieux qu’à Maputo
le 18.09.15 | 10h00
Nassima Saïfi, toujours égale à elle-même
A la veille de la clôture des 11es Jeux africains de Brazzaville, l’Algérie, 3e au classement, a largement atteint son objectif en décrochant au total, hier, 109 médailles (38 en or, 39 d’argent et 32 en bronze).
L’Algérie est classée derrière l’Egypte et l’Afrique du Sud. La délégation algérienne qui regagnera Alger dimanche matin a fait mieux qu’en 2011 à Maputo, où elle s’est classée en cinquième position avec 84 médailles (22 en or, 29 d’argent et 33 en bronze). Le bilan semble aujourd’hui satisfaisant au vu des nombreuses médailles décrochées. Le directeur des sports au MJS, Mohamed Djeraoui, avait déclaré avant le début de la compétition : «L’Algérie visera le maximum de médailles aux prochains Jeux africains de Brazzaville.» Chose faite.
La belle moisson de médailles a été obtenue grâce aux disciplines de la gymnastique, judo, boxe, karaté, etc. L’excellent bilan de Brazzaville n’est pas le fruit du hasard, surtout quand de grands moyens ont été consentis depuis plus d’une année par le MJS envers les athlètes d’élite. Le Comité olympique et sportif algérien n’a pas lésiné également sur les moyens afin que les élites algériennes puissent bénéficier des centres de préparation. L’athlétisme algérien a été sauvé grâce aux athlètes Abdelmalik Lahoulou (400m haies) et Hichem Khalil Cherabi (perche), qui ont décroché chacun la médaille d’or. En plus du titre, Lahoulou a réalisé un temps de niveau mondial avec ses 48’’67.
Le perchiste Khalil Cherabi, loin de son record d’Algérie (5,50m), a tout de même honoré sa participation. En revanche, Taoufik Makhloufi que tout le monde attendait s’est contenté de la médaille d’argent après sa défaite (2e sur 800m) devant le Botswanais Nijel Amos. La fin de saison a été difficile pour l’athlète algérien qui n’a pu conserver son titre de Maputo. Pour justifier son échec, Makhloufi a déclaré à Brazzaville : «Amos était tout simplement plus fort.» Certes, le Botswanais, âgé de 21 ans, qui n’est plus à présenter, était considéré comme le grand favori, mais il semblerait bien que Makhloufi n’était tout simplement pas prêt pour cette compétition.
Handisports
Hier, l’Algérie a engrangé de nouvelles médailles, notamment en handisports. Ainsi, dans l’épreuve du lancer de poids F54-57, Nassima Saïfi a décroché l’or avec un essai à 10,66 m La médaille d’argent est revenue à Safia Djalal, avec un lancer à 10,65m. La troisième place a été l’œuvre de la Nigériane Nijdeka Iyiazi (10,46m). Aux 400 mètres en T13, Souhila Lounis a décroché la première place et la médaille d’or avec un temps de 59’’62.
Elle est suivie de la Mozambicaine Denise Dividas (1:01.02) et la Sud-Africaine Johanna Pretorius (1:02.16). Dans la course du 400 mètre T13, Abdelatif Baka a décroché la seconde place avec un temps de 48’’68. Il a été devancé par le Namibien Johannes Nambala (48’’49). La troisième place est revenue à l’Ethiopien Demisse Tamiru (49’’61). Sofiane Hamdi a également décroché la médaille d’argent dans l’épreuve du 100 mètres T37. Il a terminé la course en 12’’36 derrière le Sud-Africain Fanie Vd Merne (11’’60) et devant le Malien Oumar Sidibe (12’’81).
Commentant ces résultats, le DTN adjoint de la FAH, Saïd Saâd, dira : «Ce sont des résultats appréciables que viennent de réaliser nos athlètes en raison de la configuration réglementaire à l’avantage du pays organisateur. Un athlète comme Abdelatif Baka, qui est un champion sur 1500 mètres et 800 mètres, était obligé de s’aligner sur 400 mètres.» Par ailleurs, le ministre El Hadi Ali a tenu à féliciter les fédéations sportives pour les résultats obtenus.
Chafik Boukabes
Le 5 Juillet à l’épreuve des Verts
le 18.09.15 | 10h00
La pelouse a marqué de bons points, mais il reste l’ensemble...
Le stade mythique du 5 Juillet abritera le 28 septembre prochain le second derby algérois entre l’USM Harrach et le MC Alger, de même que les deux matchs amicaux en octobre entre l’Algérie– Guinée et Algérie– Sénégal.
«Les deux matchs amicaux de la sélection algérienne seront un véritable test pour voir si le stade du 5 Juillet est prêt à accueillir les grandes affiches du football», indiquait le président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, hier. Il faut dire que la réouverture du stade du 5 Juillet le 10 septembre dernier, à l’occasion de la confrontation USM Harrach – NA Hussein Dey, n’a pas dissipé de nombreuses imperfections constatées lors du derby algérois. Problème d’éclairage, fuite des eaux usées des tribunes, absence de sièges au niveau des tribunes inférieures du stade.
Beaucoup ont fustigé ces anomalies, surtout que le stade a été fermé pendant deux annés pour rénovation et à la suite du décès de deux supporters algérois lors du derby USMA–MCA, à cause d’une chute des tribunes supérieures ayant entraîné la mort des deux jeunes. Plus encore, sa réfection aurait coûté 600 milliards de centimes. Même le premier responsable de la LFP n’a pas caché sa crainte, en affirmant : «Ce qui m’inquiéte le plus c’est le problème d’éclairage.» Certains comprennent peut-être un peu mieux aujourd’hui pourquoi le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, avait à plusieurs reprises repoussé le retour des Verts au stade du 5 Juillet.
Mahfoud Kerbadj avait déclaré, le mois d’août dernier, que le stade du 5 Juillet n’était pas opérationnel pour le premier derby de la saison entre le MC Alger et le CR Belouizdad. Critiqué vigoureusement à la suite de cette sortie médiatique, le temps semble avoir donné raison au président de la Ligue nationale de football.
Beaucoup attendent désormais les prochains matchs, notamment le derby algérois entre l’USM Harrach et le MC Alger ainsi que les sorties des Verts le 9 et le 13 octobre devant la Guinée et le Sénégal, pour se fixer sur la capacité de ce stade à abriter de grands rendez-vous ou non. La satisfaction reste peut-être la bonne pelouse, dont beaucoup, notamment les joueurs, avaient relevé sa très bonne qualité. Mais pour assurer un spectacle, il faudra aussi veiller au bien-être des supporters. Et c’est pour cette raison que les responsables devront mettre les bouchées doubles pour dissiper toutes les anomalies relevées lors de la réouverture du stade mythique du 5 Juillet.
Farouk Bouamama
Constantine : décès de la veuve du chahid Zighoud Youcef
le 18.09.15 | 10h00
Hier, à 3h du matin, s’est éteinte à son domicile, dans le quartier du Coudiat à Constantine, Aïcha Trifa, veuve du chahid Zighoud Youcef, à l’âge de 90 ans.
Celle qui a vécu les dures années de la Révolution aux côtés de son défunt mari, militant de la cause nationale, membre du Groupe des 22, puis responsable de la Zone 2 (qui deviendra la Wilaya II historique) après la mort de Didouche Mourad, puis l’un des membres influents du Congrès de la Soummam, est née en 1925 à El Harrouche.
Tous ceux qui ont connu la défunte témoignent de sa bravoure, surtout après les durs moments de la répression coloniale ayant suivi le déclenchement de la Révolution dans la région du Nord constantinois, mais aussi après les attaques du 20 Août 1955. Aïcha Trifa a de tout temps soutenu son mari, et elle est restée toujours fidèle à sa mémoire. Après l’indépendance, elle vivra dans un modeste appartement dans le quartier du Coudiat à partir de 1964.
Elle restera toujours cette femme modeste, humble, réservée et surtout désintéressée, car n’ayant jamais cherché à se mettre sous les feux de la rampe. Véritable mémoire vivante, Aïcha Trifa a montré une grande disponibilité pour apporter son témoignage à chaque fois qu’elle a été sollicitée par la presse. Hier, une foule nombreuse a accompagné la défunte à sa dernière demeure au cimetière de Djebel Ouahch.