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Le Fifagate fait la une de la presse internationale. Au coeur de l'actualité, Sepp Blatter, le président de la Fédération, dont tout le monde ou presque annonce la fin du règne.
Dans sa première réaction publique lors de l'ouverture du Congrès de la FIFA, le président de la FIFA a expliqué « qu’il ne pouvait pas surveiller tout le monde ». Mais Sepp Blatter n’a pas feint l’optimisme explique le Washington Post: « Je suis sûr que d’autres mauvaises nouvelles vont suivre » a-t-il déclaré. La première de ces probables « mauvaises nouvelles » est sans doute la fin de son règne de 17 ans à la tête de la Fédération Internationale de Football: à 24 heures du prochain scrutin qui devait le reconduire à la présidence dans un fauteuil, le Suisse est sous pression pour qu’il présente sa démission. Un départ demandé entre autres par Michel Platini qui se dit « insulté et dégoûté » par ce scandale. Le président français de l’UEFA apporte son soutien à l’adversaire de Sepp Blatter, le Jordanien Ali bin Husein.
Sepp Blatter, l'Africain
Le Guardian dévoile comment Sepp Blatter est parti à la conquête de l’Afrique pour affermir son pouvoir. La Suisse s’est attaché tout au long de ses mandats à « rallier les têtes et les coeurs ». C’est ainsi, ajoute le quotidien britannique, qu’il est parvenu à convaincre la CAF, la Confédération Africaine de Football, qu’il était le seul à se préoccuper de l’Afrique du ballon rond. Pour ce faire, il a multiplié les les gestes symboliques et financiers à travers le Goal Development program de la FIFA qui est à l’origine de la construction de centaines de terrains de foot, de centres techniques, d’Académies à travers tout le continent. En veillant toujours à ce que son nom soit associé à ces investissements. « Les votes des pays africains ne lui ont donc jamais fait défaut » souligne le Guardian.
En revanche, en Amérique du Sud, la chute de la maison Blatter réjouit la légende argentine Diego Maradona. El Pibe de Oro rappelle qu’il dénonce depuis des années la corruption des dirigeants du foot international, ceux de son propre continent en particulier: « Ils disaient que j’étais fou ! Mais enfin la vérité éclate Ces gens détestent le football, ils détestent la transparence… » a déclaré l’ancien milieu de Naples sur les ondes d’une radio argentine. Le Guardian rappelle que tous les dirigeants de la FIFA impliqués dans le scandale sont originaires d’Amérique du Sud ou du Nord. Le cas le plus emblématique est celui de José Maria Marin, ancien président de la Confédération brésilienne de football, et surtout supporter inconditionnel de la dictature militaire qui a gouverné le pays de 1964 à 1985. José Maria Marin serait même directement impliqué dans la torture et la mort d’un opposant, le journaliste Vladimir Herzog, mort en 1975 dans sa cellule.
The Independent publie un « top A12 » des commentaires « les plus bizarres » du directeur de la communication de la FIFA Walter de Gregorio sur le scandale en cours: en n°1, « Dans cette affaire, c’est la FIFA qui est la partie lésée, c’est un moment très difficile pour nous ».
La coupe du monde en Enfer
Dans un article parodique irrésistible de drôlerie et de cynisme, le Telegraphrapporte que « le comité d’éthique de la FIFA a blanchi Lucifer et que la Coupe du Monde 2026 se déroulera bien comme prévu en Enfer ». Et le quotidien poursuit: « Bien sûr, certains s’inquiètent des températures élevées qui règnent dans le séjour des damnés et dénoncent certaines atteintes au droit de l’homme dont se seraient rendues coupables les hordes démoniaques. Toutefois, les responsables de la FIFA ont vanté les qualités des infrastructures infernales: ‘On pourrait y passer une éternité’ remarque un délégué de la Fédération.
Seul Poutine...
Bien seul depuis le début du FIFAGate, le président acculé s’est au moins trouvé un défenseur: Vladimir Poutine qui estime que l’enquête américaine est une « tentative claire » d’empêcher la réélection de Sepp Blatter et une nouvelle démonstration de la volonté des Etats-Unis « d’étendre leur juridiction à d’autres pays ».
LA FIFA : "UN MONDE DE COUPS TORDUS ET DE CORRUPTION ENDÉMIQUE"
Les agents du FBI ont été si convaincants qu’il a même accepté de porter un micro caché lors d’une rencontre avec des officiels de la FIFA en mai 2012 dans le restaurant d’un palace londonien. Cette amicale discussion, entièrement enregistrée, aurait fourni aux enquêteurs une vision d’ensemble des instances du foot international, «un monde de coups tordus et de corruption endémique», selon le résumé du «Times».
Une étrange reconversion pour celui que l’on considérait dans les années 80 comme le bon génie du soccer US avant de grimper tous les échelons du pouvoir dans la FIFA jusqu’à occuper la fonction de secrétaire général de la CONCAF, l’organisation qui régit le football en Amérique du Nord, en Amérique Centrale et dans les Caraïbes. Chuck Blazer a pu compter sur le soutien sans faille du représentant à la FIFA de Trinidad et Tobago, Jack Warner, accusé lui aussi de corruption. Il s’est rendu à la police de son île natal mercredi, en «précisant qu’il s’était retiré des affaires du foootball».
Quant Chuck Blazer, il vit actuellement à l’hôpital Presbyterian/Weill Cornell sous haute surveillance médicale et policière. Au «New York Times», qui a pu le joindre par téléphone, il a confirmé qu’il avait survécu à un cancer du colon mais que d’autres maladies graves lui avaient succédé. Son état serait désormais «sans espoir». A l’image de la FIFA…
Il y a 15 heures - Dès son arrivée à la tête de la Fifa en 1998, Sepp Blatter a dû faire face à des accusations selon lesquelles il avait été élu grâce à des soutiens ...
FINANCES, ÉNERGIE ET TRANSPORTS Quelles feuilles de route pour les nouveaux ministres ?
Etant dans l’air depuis quelques mois, le remaniement ministériel tant attendu du gouvernement a, finalement, eu lieu il y a quelques jours. Partiel certes, puisque l’actuelle équipe de Sellal a maintenu certains responsables dans leurs postes alors que d’autres se sont vu changer de portefeuille ; le récent remaniement a touché, cependant, au moins Suite...
Abdekka vient de valider le dernier découpage administratif du pays. Lui, dès qu’il s’agit de…
… découper l’Algérie, il valide !
Non ! N’essayez même pas de retenir mon attention avec vos programmes, vos invitations et vos tentatives de chambouler mon planning. Rien de rien ! Aujourd’hui, je n’ai inscrit qu’un point, une seule tâche à mon agenda. Réconforter Sellal, le Premier ministre. On a beau ne pas être tout le temps d’accord avec un dirigeant, le bâcher ici même, plutôt deux fois qu’une, tourner en dérision sa… propre dérision, mais lorsque cette personne traverse une période aussi traumatisante, il faut savoir taire ses différences, laisser de côté ses critiques et faire montre de compassion agissante. C’est que le gars semble secoué ! Je ne sais comment ni pourquoi des imbéciles heureux, forcément heureux du tour pendable qu’ils viennent de lui jouer, lui ont laissé entrevoir clairement, chiffres à l’appui, la Naqba qui guette l’Algérie, le cataclysme qui va s’abattre sur notre pays dans les prochains mois si la tendance baissière des hydrocarbures continue et si nos «décideurs» s’entêtent à faire ce qu’ils savent faire le mieux, ne rien décider du tout. Qui est l’illustre buse qui a donné ordre de mettre sous le nez de Si Abdelmalek le tableau noir ? Je veux qu’elle se dénonce ici, et tout de suite ! Dans quel état cet inconscient – ou ce criminel —nous a mis notre Premier ministre, c’est pas une honte ! Bon, maintenant, il me faut trouver les mots justes pour le consoler. On ne peut pas sortir n’importe quelle phrase à un homme qui découvre autant d’horreurs d’un coup, en vrac, en pack-crise full et haut-débit. Faut y aller mollo. D’abord, lui prendre la main et lui murmurer doucement à l’oreille : «Tu sais, Boumediène est mort !» Ah ben oui ! A un mec qui découvre en 2015 que la situation de l’Algérie est catastrophique, faut d’abord revenir aux fondamentaux, lui apprendre tout le reste, les épisodes antérieurs qui ont dû échapper à sa vigilance. Oui ! Oui ! Je sais ! Le coup de la nouvelle de la mort de Boum, ça va le mettre à genoux. Mais tant pis ! Il s’en relèvera. C’est pour son bien. Ensuite, lui raconter la fermeture du dernier magasin OFLA situé dans le premier village socialiste, Aïn-Nehala, commune de Aïn-Nekrouf, à Tlemcen (véridique !). Le principe, le but du jeu étant de l’amener petit à petit, sans le brusquer, à prendre conscience de l’évolution du pays depuis les campagnes de volontariat et la pub pour les huiles Naftal immortalisées à la télé par un gros monsieur à la moustache sympa qui nous jurait qu’un seul bidon de ce liquide miracle aiderait à faire triompher les trois révolutions, l’industrielle, l’agraire et la culturelle. Une fois ces nouvelles enfin admises par Si Abdelmalek, il pourra alors entrevoir autrement la situation actuelle, le drame qui nous guette au coin de la rue sans Souk-El-Fellah. Maintenant, je me vois contraint de vous quitter. Car, comme vous le voyez, pour arriver à consoler le monsieur devant tant de mauvaises nouvelles assénées d’un bloc, j’ai du boulot ! Et pour commencer, je vais lui apprendre à fumer du thé pour rester éveillé à son cauchemar qui continue. H. L.
Ces périls venus du Net Les groupes terroristes et autres sectes religieuses extrémistes trouvent sur internet un terrain propice au recrutement, mais aussi à la...
Algérie Télécom victime d’un incendie criminel à Alger
le 28.05.15 | 16h53
Le réseau de téléphonie et internet subit des perturbations depuis le début de la matinée de jeudi dans l'est d'Alger suite à un "acte de sabotage" sur des équipements d'Algérie Télécom à Kouba, a-t-on appris auprès de l'entreprise.
Ces perturbations ont été provoquées par un "incendie provoqué au niveau d'une chambre technique située au niveau de la commune de Kouba", a indiqué à l'APS le directeur de la communication d'AT, Abdelmalek Touati. "Cet acte de sabotage a perturbé le réseau de téléphonie et internet en fibre optique et en cuivre dans plusieurs quartiers de la capitale", a-t-il ajouté. "Aussitôt alerté, les services techniques d'AT ont procédé aux travaux de réparation en vue de rétablir le réseau", a-t-il affirmé.
Le rétablissement progressif des services "est en cours et la situation devrait se normaliser avant la fin de la journée", assure AT.
Mercredi, le réseau de téléphonie et internet avait également subit des perturbations dans les zones situées à l'ouest d'Alger, causées par des opérations de maintenance et de basculement vers de nouveaux équipements destinées à moderniser le réseau", avait indiqué AT dans un communiqué.
APS
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Ligue 1 (30e et dernière journée) : Qui accompagnera l’USMBA en Ligue 2
le 28.05.15 | 10h00
L’USMA et l’ASO s’affronteront dans un match aux...
L’ultime journée du championnat de Ligue 1, programmée pour demain, sera décisive pour désigner les deux dernières formations qui accompagneront l’USM Bel Abbès en Ligue 2, dont le sort a été scellé le week-end dernier.
Cinq équipes sont concernées par cette course au maintien, dont deux seront inévitablement reléguées en division inférieure : il s’agit du champion d’Algérie en titre, l’USM Alger qui se positionne à la 11e place avec 38 points, suivie du RC Arbaâ et du NA Hussein Dey (12e, 37 pts), et enfin des deux relégables l’ASO Chlef (14e, 36 pts) et le MC El Eulma (15e, 35 pts).
Cinq équipes qui vont tout faire pour éviter les deux places du purgatoire, avec un faux pas qui est interdit pour ces formations, même si les chances de maintien ne sont pas les mêmes pour tous. Ainsi, si le NAHD et le RCA semblent bien partis pour rester parmi l’élite en ayant leur destin en main, où ils doivent l’emporter à l’occasion de la réception de la JS Saoura et du Mouloudia d’Alger, ce ne sera pas le cas pour le MC El Eulma, qui reste l’une des équipes qui ont le moins de chance pour se maintenir, dans la mesure où la bande à Jules Acorsi n’a pas son destin en main.
Condamnés à l’emporter à l’occasion de la réception de l’ASM Oran, les Eulmis restent tributaires des résultats des quatre autres équipes sous la menace de relégation, avec notamment le NAHD et le RCA qui doivent être défaits pour espérer son maintien. C’est dire que ce serait un vrai miracle si le MCEE venait à sauver sa peau.
Les deux derniers menacés par la relégation, en l’occurrence L’USMA et l’ASO s’affrontent, demain à Bologhine et à huis clos, pour ce qui est considéré comme la finale pour le maintien.
Un match où le perdant sera assuré de quitter la Ligue 1, avec une menace plus pesante sur les Chélifiens, que même un match nul ne sauvera pas, contrairement aux Algérois à qui un seul point suffirait.
Tarek Aït Sellamet
Procès EL Khalifa Bank : «5 milliards de dinars avec des bouts de papier signés par le PDG»
le 28.05.15 | 10h00
L’expertise effectuée sur les 11 écritures entre sièges (EES), établies alors que la banque était sous administration, a démontré qu’elles ont été faites dans le but de camoufler un déficit de l’ordre de 3,2 milliards de dinars et de 1,99 milliard de dinars. L’expert Hamid Foufa a expliqué au tribunal criminel de Blida que ses recherches ont permis de retrouver des EES d’un montant de 88 milliards de dinars sur la somme globale de 97 milliards de dinars logée dans le compte d’ordre du bilan présenté par la banque pour l’année de 2002. Ce que confirme un membre de la commission bancaire entendu comme témoin par le tribunal.
C’est en fin de journée que le juge appelle l’expert comptable Hamid Foufa, Il avait été désigné le 6 novembre 2003 par le tribunal de Chéraga pour infirmer ou confirmer l’existence des 11 EES établies le 25 février 2003. Il déclare qu’«après vérification au niveau de la liquidation, des agences et de la caisse principale, il s’est avéré que ces écritures ont été établies dans le but d’équilibrer le stock physique de la caisse avec la comptabilité. Cette justification est venue de manière irrégulière et rapide dans la mesure où le destinataire qui a comptabilisé ne devrait pas recevoir de fonds. Mais la comptabilité a refusé la réception de ces écritures».
Selon lui, ces écritures ont été établies «dans la panique», précisant que «si la comptabilité avait accepté de les endosser, ce procès n’aurait pas eu lieu. Elles se seraient perdues dans la foulée de cette anarchie qui régnait et, probablement, seul le liquidateur aurait pu les déceler après des années». L’expert révèle que lorsqu’il a commencé à interroger les responsables des agences de Hussein Dey, El Harrach, Didouche Mourad, Koléa et Oran, il a découvert les mêmes écritures entre les agences et la caisse principale, qui elle-même a refusé de les valider parce qu’elles n’avaient pas de justificatifs.
«Nous avons retrouvé des bouts de papiers signés par Abdelmoumen Khalifa sur la base desquels les retraits de fonds ont été opérés. Nous sommes arrivé au montant de 3,2 milliards de dinars au niveau de la caisse principale et de 1,99 milliard de dinars au niveau des agences. A l’agence de Hussein Dey, nous avons obtenu une lettre du PDG adressée au chef d’agence dans laquelle il écrit qu’il a été informé du refus de remettre de l’argent aux personnes qu’il envoie.
De ce fait, il lui fait injonction d’exécuter ses ordres verbaux, oraux, sur bout de papier et à travers les personnes qu’il envoie.» Le juge : «Cette lettre a été envoyée parce que le directeur avait refusé de remettre l’argent ?» L’expert répond : «Certainement.» Foufa affirme que certains directeurs d’agence avaient gardé les bouts de papier, remis dans le dossier ; d’autres n’avaient aucun document. L’expert est formel : toutes les ponctions n’étaient pas justifiées.
Maître Meziane, avocat d’El Khalifa Bank en liquidation, lui demande s’il a travaillé sur le bilan de l’année 2002. Foufa : «J’ai justement travaillé sur ce bilan, surtout lorsque j’ai vu les lourds montants. J’ai eu peur de me tromper, d’autant que les 11 EES reflétaient 11 monnaies différentes et qu’il y avait même de petits montants. Ils ne pouvaient pas être récents ; ils remontaient à deux ou trois ans. Dans une banque les arrêtés de caisse se font quotidiennement.
A 15h, les portes se ferment et le personnel ne sort qu’une fois les comptes faits ; s’il y a un écart, il est tout de suite pris en charge. En remontant à 2002, nous avons trouvé le fameux chiffre de 97 milliards de dinars contenu dans le compte d’ordre, où étaient logées les écritures entre sièges en suspens d’une valeur de 88 milliards de dinars.» L’avocat lui demande combien d’EES il a trouvées en 2002. L’expert avance le nombre de 18 747, précisant que ce nombre a été revu à la hausse durant les années de liquidation.
Me Meziane lui fait savoir que pour la seule agence de Chéraga, il y a eu 31 774 EES et, au total, 251 000 écritures en suspens ont débouclées jusqu’en 2014 et ne restent que 21 000 en attente de débouclement. L’avocat lui demande si les 11 EES ont été établies avant ou après les opérations de retrait et l’expert affirme : «Généralement les EES accompagnent l’agent. Elles sont mises dans le sac de transport de fonds. Si elles sont établies après c’est uniquement pour faire un nivellement de ce qui aurait dû exister. Il faut comprendre que les EES sont une procédure normale qui existe dans toutes les banques. Elles constituent un problème lorsqu’elles viennent camoufler un déficit de caisse.»
Le procureur général demande à l’expert comment il a pu établir les responsabilités au niveau de la comptabilité sachant que cette direction a deux responsables. «J’ai établi leur responsabilité par rapport au compte d’ordre et non pas aux EES, puisque c’est grâce à eux que nous avions pu déceler ces EES. Il aurait fallu qu’ils se rendent compte et attirent l’attention sur ce compte qui ne faisait que grossir.
Ils auraient dû faire actionner la procédure d’alerte.» Le procureur général l’interroge sur le poste de directeur général adjoint chargé de la caisse principale et celui de la direction des sports et Foufa estime que ce qui est important, ce ne sont pas ces postes prévus par l’organigramme mais, plutôt, les dirigeants mis à leur tête qui n’étaient pas à leur place. «S’ils avaient fait leur travail, la banque ne serait pas ici.»
A propos des commissaires aux comptes, il affirme que s’ils s’étaient déplacés au moins une fois au niveau des agences, ils auraient décelé les opérations illégales et constaté au niveau de la trésorerie et des caisses les bouts de papier avec lesquels l’argent était retiré. Me Lezzar, avocat de Abdelmoumen Khalifa, tente de déstabiliser l’expert en lui demandant comment il peut dire qu’il ne peut pas être commissaire aux comptes dans une banque vu la complexité du domaine, alors qu’il accepte d’expertiser les comptes de celle-ci. «J’ai déjà expertisé 2010 agences privées et publiques.» L’avocat revient à la charge : «Sur quelle base avez-vous établi que c’est Khalifa qui signait ces bouts de papier ?»
Foufa : «Sur la base des bouts de papiers récupérés dans les agences et qui comportaient la signature du PDG. Il y a même ses cartes de visite sur lesquelles il a apposé sa signature. De plus, j’ai la lettre trouvée à l’agence de Hussein Dey où il fait injonction au directeur d’exécuter ses ordres, qu’ils soient écrits sur des bouts de papier ou oralement. Elle prouve qu’il est le bénéficiaire de ces retraits. Lorsque j’ai entendu les directeurs des agences, ils m’ont confirmé cela.»
Me Lezzar lui demande s’il est possible que Khalifa ne soit pas au courant de ce qui se passait. L’expert : «Le PDG ne pouvait ignorer cette situation dans la mesure où il recevait quotidiennement les arrêtés de caisse. Il avait instauré une procédure pour avoir tous les jours les états des agences. Il connaissait très bien ce qu’il y avait dans sa trésorerie. Comment pouvait-il aller récupérer de l’argent s’il n’avait pas les informations ?»
Abdelmoumen Khalifa demande la parole. «Les 11 EES, quels sont les premiers chiffres qu’elles comportent ?» demande-t-il à l’expert et ce dernier répond : «008». Abdelmoumen conteste : «Normalement le code de la caisse principale est 1007...» Magistrat et membre de la commission bancaire, M. Namous a pu expliquer de manière très didactique la réalité des infractions constatées par les inspecteurs de la Banque d’Algérie.
L’OPPOSITION ET L’AGGRAVATION DE LA SITUATION ECONOMIQUE «On vous a pourtant prévenus !»
Les aveux du Premier ministre, avant-hier, quant à la gravité de la crise du pays n’ont pas été, comme il fallait s’y attendre, pour «déplaire à l’opposition». Loin de «s’applaudir» puisque, selon des chefs de partis de ce pan de la classe politique, il ne s’agit pas de «s’attribuer des glorioles alors que le pays sombre dangereusement Suite...
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Sellal, en installant le nouveau responsable de Sonatrach, a délivré des messages à l’attention de l’Union européenne, Bruxelles a compris. Ça sera rude pour tout le monde et que pour les parts de marché en Algérie, il faudra se battre à mort…
Bruxelles relève que Sellal n’a pas parlé comme Abdelhamid Brahimi qui a déclaré en 1986 : «Grâce au Président Chadli, l’Algérie est à l’abri de la crise actuelle et de toute crise à venir.» Les prophéties de Hamid la Science ont été ce qu’elles ont été, les Européens sont attentifs à la question algérienne, tant économique que politique. Le Vieux Continent a appris, à travers son histoire mouvementée, «à maîtriser les techniques de la natation tout en ayant l’œil sur la tenue de sortie laissée au bord de l’eau (ioôme ouiâsse ala houaidjou). Tant et tant de relations, d’accords, de conventions, de liens liés au réel et à l’irrationnel, raccordant les deux entités. En plus, les signaux du Premier ministre algérien, ont été lancés lors de l’installation du nouveau P-dg de Sonatrach. Encore une raison supplémentaire d’analyser avec minutie les propos de Sellal. L’Union européenne est dépendante des énergies fossiles algériennes et russes pour l’essentiel. Bruxelles a donc retenu le plus probant dans le discours — nouveau — du presque président, au moins au niveau protocolaire, de la parole d’Etat algérien. Trois points ont retenu l’attention, ici. Le premier est que le nouveau patron de Sonatrach n’est pas intérimaire et qu’il sait – selon des indiscrétions bruxelloises — consensuel au niveau des pouvoirs décisionnels du pays. C’est mieux qu’une gestion approximative due au fait que le responsable du secteur, non validé par une nomination effective d’Etat, ne peut rien entreprendre de sérieux. Surtout dans une zone d’influence par laquelle est passé Chakib Khelil ! Sur cette question, l’Union européenne ne joue pas aux dés, elle s’engage sur du sérieux, du long terme, pas sur du vent. Mazouzi semble, à cet égard, satisfaire l’interlocuteur européen. D’autant plus que Sellal, lors de l’intronisation du désormais gardien de la vache des orphelins algériens qu’est Sonatrach, a donné des garanties quant à non seulement la poursuite mais l’accélération des rythmes d’exploration et d’exploitation des énergies conventionnelles actuelles. C’est rassurant pour Bruxelles qui ne tient pas tant que ça à se rabattre sur la Russie exclusivement en cas de ralentissement de la production algérienne. C’était le deuxième point auquel les experts des 28 ont prêté, particulièrement, l’oreille. Le troisième étant la reconnaissance au plus haut niveau décisionnel de perturbations financières à la baisse. D’un mot, l’Algérie qui déclare «la situation à laquelle est confronté le pays est délicate», permet une lecture des enjeux actuels et à venir. Les Européens étant confrontés à une crise des plus angoissantes depuis, au moins, 2008, préfèrent ce diagnostic cruel aux fausses statistiques, aux chiffres erronés et aux promesses à l’emporte-pièce. L’UE sait, dorénavant, que l’Algérie — si tant est qu’elle ne le savait pas avant — importera moins de produits de la Vieille Dame (Europe et non pas Juventus de Turin) et que l’embellie financière du pays est derrière tout le monde. Mieux vaut le savoir en le disant et mieux vaut que Sellal le dise. Pourtant, la mauvaise passe dans laquelle se trouve l’Algérie ne réjouit pas Bruxelles. Loin s’en faut ! Les 28 savent, désormais, qu’il faudra se battre à mort pour conquérir les parts de marché en Algérie, hormis les hydrocarbures. Contre le reste du monde, d’abord (Chinois, Américains et autres) et entre eux. L’Union européenne étant un montage complexe où, certes, la devise est «un pour tous», alors que la réalité et «chacun pour soi». Les incursions françaises en Algérie et hors Union européenne ne plaisent pas, toujours, ici. Les Allemands, les Britanniques, les Italiens, les Espagnols ne resteront pas en reste du gâteau Algérie. Ils n’ont jamais, à vrai dire, été en reste. C’est rude pour tout le monde. Sellal n’a pas été sur les traces de Hamid la Science, c’est toujours ça de su pour Bruxelles. A. M.
La Société de distribution de l’électricité et du gaz d’Alger (SDA) a souffert d’un déficit de plus de 8 000 millions de dinars en 2014. Le fait n’est pas inédit puisque l’entreprise est déficitaire depuis plusieurs exercices. C’est ce qu’a révélé le premier responsable de cette entreprise. Le chiffre d’affaires positif enregistré par la SDA d’Alger en 2014, (23 122 millions de dinars soit une évolution de plus de 7% par rapport à 2013), n’a pas réussi à faire d’elle une entreprise prospère. Le résultat de la société reste déficitaire, depuis plusieurs exercices consécutifs avec 8 844 millions de dinars en 2014. C’est ce qu’a indiqué Chabane Merouane, P-dg de la SDA d’Alger qui a présenté hier le bilan de l’entreprise pour l’exercice 2014. Ceci est dû particulièrement, dit-il, à l’inadéquation entre le tarif administré des énergies, figé depuis 2005, ramené au coût réel supporté par la société. Selon Chabane Merouane, le phénomène de la fraude sous toutes ses formes contribue à hauteur de 15% minimum à la dégradation du taux de perte d’électricité. L’entreprise a d’ailleurs recensé l’année dernière 162 sites de fraude. Ce qui correspond en nombre de foyers à 25 223 avec une perte d’électricité estimée à 90 GWH. L’entreprise a donc décidé de faire la chasseaux fraudeurs dorénavant pour limiter son déficit et aussi recouvrir ses créances auprès des administrations et institutions publiques. Celles-ci s’élèvent à 5 713 millions de dinars. La SDA compte 796 116 clients au réseau électrique, 510 673 pour le réseau gaz et plus de 11 km de réseau électrique. Chabane Merouane a indiqué que l’entreprise va renforcer son réseau électrique avec la réalisation de 200 km de réseau et 100 postes de transformation dont la réalisation qui est à 80% devra être achevée d’ici mi-juin. Ces projets, dit-il, devront assurer un été sans souci pour les Algérois. Salima Akkouche
Le président de l’ES Sétif, Hassen Hammar, a affirmé qu'il misait sur la commission de règlement des litiges (CRL) pour libérer le défenseur de la JS Kabylie Djamel Benlamri au profit de son équipe qui vient d'être sacrée championne d'Algérie à une journée de la fin de la compétition. Hammar a fait savoir dans une déclaration à TSA que Benlamri lui a affirmé n'avoir pas perçu ses salaires de la direction de la JSK, avec laquelle il est sous contrat jusqu'à 2016, depuis 9 mois et que cette dernière lui doit aussi 11 primes de matchs, ce qui l'a poussé à déposer une plainte auprès de la CRL, habilitée dans ce cas de figure à libérer le joueur de son club actuel. «Hannachi dit que le joueur a été payé. Maintenant, il y a une instance qui va trancher (CRL, ndlr). D’après ce que j’ai entendu, d’autres joueurs de la JSK ont déposé leurs dossiers auprès de la CRL afin d’obtenir leur dû ou leur libération. En attendant, je peux vous dire que Benlamri sera signataire à l’Entente la saison prochaine», a soutenu le patron de l'Aigle noir. Hammar a déjà entamé son opération de recrutement en vue de la saison prochaine, surtout que son équipe est qualifiée pour la phase des poules de la Ligue des champions — dont elle est détentrice de la précédente édition — et qui débutera fin juin prochain. Dans le même registre, et s'agissant du joueur Abdelmoumen Djabou, dont l'ESS annonce le retour au bercail après trois saisons au Club Africain de Tunis, le président de l'Aigle noir s'est montré là aussi rassurant, malgré le démenti de la formation tunisoise. «Djabou est avec nous. Je lui ai parlé et on s’est entendu. Maintenant, ce que racontent les dirigeants du Club Africain ne m’intéresse en rien. Moi ce que je sais, c’est que le joueur m’a donné son accord», a-t-il répliqué. «Ils prétendaient, au début, que Djabou était encore lié à leur club. Par la suite, ils ont déclaré vouloir vendre son contrat au Ahly du Caire et aujourd’hui ils avancent que le joueur leur a promis de rempiler», a ajouté Hammar. Djabou, qui se trouve actuellement à Sétif, sera indisponible pour au moins six mois. Il vient d'être opéré des ligaments croisés du genou.
Musée National des beaux-arts (El-Hamma, Alger) Samedi 30 mai à 14h30 : L’association culturelle «Nawafedh Thakafia» organise une rencontre littéraire avec le lauréat du 3e prix Charjah du roman arabe 2015, le romancier et journaliste Miloud Yabrir. Musée national du Bardo (3, rue Franklin-Roosevelt, Alger) Du 30 mai au 6 juin : Exposition des travaux des élèves de l'atelier Art'Landz, intitulée «Asia by kids» (travaux artistiques pluridisciplinaires de dessin, peinture, art'textile, art'nature, art'paper, et art'déco réalisés autour de la culture asiatique (Japon, Chine, Indonésie, Iran, Inde). Salle de Conférences Tahri-Miloud de la Wilaya de Souk-Ahras Du 30 mai au 1er juin : Colloque intarnational «Regards croisés sur Apulée». Galerie Asselah (39, Rue Asselah-Hocine, Alger ) Jusqu’au 9 juin : exposition de l’artiste peintre Zahra Saïbi. Galerie d’Arts Aïcha-Haddad (84, Rue Didouche-Mourad, Alger) Jusqu’au 3 juin : Exposition de l’artiste peintre Saïd Ihaddaden, sous le thème : «Peinture et figures chantournées». Bibliothèque multimédia Didouche (38, Rue Didouche-Mourad, Alger) Mercredi 27 mai à 14h30 : Dans le cadre des «Mercredis du verbe», rencontre avec des femmes autour de leur ouvrage collectif intitulé Femme ici et ailleurs, paru aux Editions El Ibriz. Galerie d’art Dar El-Kenz (lot Bouchaoui 2 n°125, ChÉraga, Alger) Du 30 mai au 20 juin : exposition «1, 2, 3» des artises Yasmina Saâdoun, Kamel Benchemakh et Amar Briki. Vernissage le samedi 30 mai à partir de 15h. La galerie est fermée le vendredi et le samedi. Basilique de Notre-Dame d’Afrique (Bologhine, Alger) Jeudi 28 mai à 19h30 : concert de chants lyriques avec piano animé par Felicia Bongiovanni, organisé en collaboration avec l’Institut culturel italien d’Alger. Entrée sur invitation à retirer à la basilique ou à l’Institut culturel italien d’Alger (4 bis, rue Mazouni, El-Biar), à partir du lundi 18 mai. Ezzou’Art Galerie au Centre Commercial & de Loisirs de Bab-Ezzouar (Alger) Jusqu’au 3 juin : Exposition de peinture «Préface » de l’artiste peintre Hichem Sahli. Galerie Civ’œil (3, rue Latrèche-Mohamed, Miramar, Oran) Jusqu’au 30 mai : Exposition de l’artiste Affif Cherfaoui. Galerie des ateliers Bouffée d’Art (résidence Sahraoui, Les Deux-Bassins, Ben Aknoun, Alger) Jusqu’au 13 juin : 1re édition du Salon du jeune talent. Galerie Baya du Palais de la culture Moufdi-Zakaria (Kouba, Alger) Jusqu’au 30 mai : Exposition «60 ans et quelques printemps » de l’artiste peintre Selka Abdelouahab. Aïda Gallery (villa 132, Hey El-Bina, Dély Ibrahim, Alger) Jusqu’au 28 mai : Exposition des céramistes sculpteurs contemporains Mohamed Belaïd et Nathalie Andris. La galerie est ouverte tous les jours sauf les jours fériés, de 14h à 18h30. Galerie Art 4 You (17, rue Hocine-Beladjel, Sacré-Cœur, Alger) Jusqu’au 31 mai : Exposition collective «Tondo Tant d’art», par les artistes Abderrahmane Aïdoud, Ahmed-Salah Bara, Nouredine Chegrane, Moncef Guita, Mohamed Tahar Laraba, Rachid Talbi et Rezki Zerarti. Musée national d’art moderne et contemporain d’Alger (rue Larbi-Ben -M’hidi) Jusqu'au 9 juillet : Exposition «La saga de la création de la Cinémathèque algérienne» à l’occasion du cinquantenaire de sa création.
Selon une étude très sérieuse, les enfants algériens sont parmi les plus heureux du monde. C’est vrai ! Je confirme ! J’en connais au moins deux qui sont très heureux.
Ils habitent Neuilly-sur-Seine !
Les motifs et explications sont toujours les mêmes ! Si le pouvoir procède à des remaniements ministériels et à des changements de patrons d’entreprises, c’est pour, je cite : «Redynamiser les secteurs d’activité concernés par ces changements.» De prime abord, ça se tient. Sauf qu’avant ce remaniement et ces dégommages-nominations de P-dg, il y en a eu d’autres, similaires dans le procédé, juste différentes dans les noms des changés et des permutés. Et déjà, à l’époque, on était venu devant micros et caméras nous expliquer que s’il y a eu «remaniement ministériel et changement des patrons d’entreprises, c’est pour redynamiser les secteurs d’activité concernés par ces changements». Donc, d’un point de vue langagier, linguistique et d’énonciation, il me semble plus correct de dire aujourd’hui, au mois de mai de l’an 2015 : «Le remaniement ministériel et les changements de patrons d’entreprises, c’est pour re-re-re-re-re-re-re-dynamiser les secteurs d’activité concernés par ces changements.» Et je suis sûr d’avoir égaré en route quelques «re» tellement il y a eu de remaniements et de dégommages censés dynamiser notre vie économique et sociale. A force de dynamiser, de redynamiser et de re-re-dynamiser, nous allons tous être déclarés positifs au contrôle anti-dopage ! Chargés comme des mules ! Hyper-dynamisés à gros CC, en doses massives. A côté, l’EPO passerait pour une tisane à la camomille ! Comme le faisait si génialement remarquer Coluche, à propos des lessives et de leurs performances «extraordinaires», le produit d’avant lavait déjà plus blanc que blanc. Et celui d’aujourd’hui, s’il est meilleur, il rend le linge comment ? Transparent ? Eh oui, mon frère ! Le gouvernement d’avant était déjà chargé de redynamiser. Les P-dg d’avant avaient aussi pour mission de redynamiser. Et ceux qui les remplacent aujourd’hui, ils vont faire quoi ? Exploser les compteurs des ministères et des entreprises, éclater les ampoules et les néons, fissurer les dalles et murs, faire fondre les bureaux et machines tellement ils seront shootés à la redynamisation ? Dans ce cas-là, plutôt que de les nommer aux ministères et aux sociétés, faisons-leur jouer une version algérienne des X-men ! Là, au moins, tout le monde aura bien conscience qu’il ne s’agit que de … cinéma ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
Mercredi 27 Mai
27 Mai 2015
L'info en continu
Ces périls venus du Net Les groupes terroristes et autres sectes religieuses extrémistes trouvent sur internet un terrain propice au recrutement, mais aussi à la...
Le caricaturiste Tahar Djehiche acquitté « Ce dénouement positif ne doit pas nous faire oublier les condamnations en cascade d’autres défenseurs des droits de l’Homme...
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Les groupes terroristes et autres sectes religieuses extrémistes trouvent sur internet un terrain propice au recrutement, mais aussi à la propagation de leur discours takfiriste et de leurs idées sanguinaires. Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, affirme que l’enjeu actuel est de faire face à la mouvance du takfir qui utilise les réseaux sociaux pour propager l’extrémisme et le terrorisme sanguinaire au nom de la religion, en récupérant des jeunes en perte de repères.
Il est temps de revoir le contenu du discours religieux et d’uniformiser les méthodes pour une information cultuelle correcte, pour renforcer les liens entre musulmans», plaide le ministre à partir de Mostaganem, à l’occasion de l’ouverture du colloque international sur «L’information religieuse». Le ministre, favorable à un discours religieux présentant un islam tolérant, avec des valeurs constructives, alerte sur le danger des sites takfiristes et autres comptes sur les réseaux sociaux qui versent dans l’apologie du terrorisme et le recrutement pour les organisations terroristes.
Selon M. Aïssa, «des études modernes ont recensé, entre septembre et décembre 2014, quelque 46 000 comptes Twitter faisant l’apologie du terrorisme et appelant à l’adhésion à la sinistre organisation Daech». Et de préciser que «90% des terroristes européens ont été manipulés à travers internet et non pas par les mosquées, les écoles coraniques et les médias traditionnels». «L’information religieuse à laquelle nous aspirons doit faire connaître les personnalités de référence, démentir les doutes et les allégations colportées contre l’islam, corriger son image et perpétuer ses valeurs prônant l’humanisme et l’illumination», a déclaré le ministre. Le discours extrémiste n’est pas resté prisonnier des canaux classiques de communication en Algérie, qui connaît actuellement un essor dans l’utilisation des nouvelles technologies d’information et de communication.
Les jeunes «hyperbranchés» sont perpétuellement exposés aux discours extrémistes des islamistes. Des appels à la violence et autres aspects relevant de l’apologie du terrorisme masqués dans des campagnes de «moralisation» sont «offerts» quotidiennement à des jeunes sans aucune protection. Facebook Twitter ou YouTube continuent d’être le moyen idéal pour les sanguinaires de Daech et d’Al Qaîda et autres groupes terroristes de «partager» leurs «exploits» et continuer à propager la haine et la terreur à travers le monde.
Même si les services de sécurité rassurent quant à leur mobilisation contre «cette force de nuisance», les campagnes de soutien aux sinistres organisations et sites d’endoctrinement continuent d’orner les pages sur lesquelles surfent quotidiennement et durant de nombreuses heures des jeunes vulnérables, qui constituent la cible idéale pour le renforcement des réseaux terroristes, que ce soit pour le recrutement ou pour l’endoctrinement.
Des terroristes condamnables mais non identifiables
Mhand Benouared, ancien magistrat, avocat et vice-bâtonnier, estime que la législation algérienne a subi plusieurs amendements pour «faire du code pénal un texte répondant au besoin de protection et de sécurité suivant l’évolution des technologies». Il rappelle que les amendements introduits ces dernières années dans le code pénal permettent de lutter contre le cyberterrorisme.
«L’arsenal juridique confectionné ces dernières années témoigne d’une volonté politique sans faille pour la lutte contre les différentes formes de criminalité, mais la difficulté réside dans la traque des cyberdélinquants», souligne M. Benouared, qui ajoute : «Les tribunaux traitent tous les jours des affaires liées à l’apologie du terrorisme, au soutien à ces groupes terroristes ou autres formes de cybercriminalité. Les criminels sont condamnables, mais parfois non identifiables.»
Après l’enquête des services de sécurité, c’est la justice qui est intervenue et le wali à son tour suspend le P/APC et « ses acolytes », depuis la matinée du 26 mai.
L’APC de Cherchell en pleine déliquescence demeure maudite, à l’instar de nombreuses communes de la wilaya. Il aura fallu qu’un seul citoyen (artisan, ndlr) se manifeste et dénonce les actes incohérents de gestion, pour qu’il provoque l’intervention des policiers. Ces derniers découvrent en fin de compte que la contestation de celui-ci est amplement justifiée. Si les pouvoirs publics s’étaient montrés réellement soucieux et attentifs à la préservation des deniers publics et au respect des règles des cahiers de charge, ces dérives maffieuses n’auront jamais existées.
En effet ; les enquêteurs auraient pu mettre à nu les dessous des connivences entre ces autorités locales et des opérateurs, des complicités pas du tout saines, ayant permis l’émergence des individus qui se croient tout autorisé, au vu et au su de tout le monde. Néanmoins, cette suspension du staff de la commune suscite les commentaires des administrés, de surcroit soulagé par cette mesure prise tardivement à l’encontre de cette APC gérée au rythme des scandales, hélas étouffés.
Etrangement, cette APC est parrainée par un imâm qui a le verbe facile pour « endormir les faibles », afin de perpétuer ses actes qui ne sont pas dictés par la loi divine, mais pour s’enrichir au détriment du vrai intérêt de la société. Pour rappel, nombreux sont les P/APC et des élus des commues de la wilaya qui avaient fait l’objet des enquêtes avaient été jetés en prison, en revanche d’autres avaient échappé. La transparence dans la gestion des affaires publiques locales et l’élection locale n’est pas à l’ordre du jour d’une part et d’autre part le marasme et la malvie continuent.
M'hamed Houaoura
Révision fiscale : Le patronat s’en félicite
le 27.05.15 | 10h00
L’annonce du Premier ministre, Abdemalek Sellal, de réviser à la baisse l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) et la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) dans le cadre de la prochaine loi de finances complémentaire, qui sera présentée en juillet au Parlement, est diversement accueillie par le patronat algérien.
A la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), on salue l’annonce de la réduction de la pression fiscale. «Nous sommes satisfaits et ne pouvons que nous réjouir d’une telle annonce», a réagi Mohand-Saïd Naït Abdelaziz, président de cette organisation. La CNPA, à l’instar d’autres associations patronales, avait vivement critiqué la mesure instituée dans la loi de finances 2015, qui consiste à unifier le taux de l’IBS à 23%, alors qu’il était auparavant de 19% pour les entreprises de production et de 25% pour les sociétés d’importation.
«Nous avons jugé insensé de mettre dans le même panier les entreprises créatrices de richesses et les importateurs», a rappelé notre interlocuteur, pour qui le gouvernement, acculé par la crise qui guette le pays suite à la chute brutale des prix de pétrole, commence à prendre conscience de la nécessité de mettre l’entreprise algérienne au centre de ses préoccupations.
Le président de la CNPA cite l’exemple de la nomination du nouveau ministre des Finances, un homme qui, d’après lui, «connaît les problèmes et est en mesure de reprendre les choses en main». Selon lui, il reste maintenant à aller au charbon et mettre en pratique toutes les mesures nécessaires de soutien à l’entreprise nationale. Pour sa part, Boualem M’rakech, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), estime que cette annonce arrive bien tard. «Cela fait plus de quinze ans que nous demandons une véritable refonte fiscale.
Or, l’entreprise, élément essentiel du développement, avait été placée sur un pied d’égalité avec l’importateur, une manière de tuer l’entreprise. Créée pour une conjoncture avant de devenir une taxe permanente, la TAP ne devrait pas exister», juge-t-il, en espérant que cette annonce du Premier ministre sera suivie d’une application effective, car le gouvernement est réputé pour ses effets d’annonce.
Pour preuve, le président de la CAP rappelle que peu de mesures bénéfiques pour les entreprises, entérinées lors des différentes réunions de la tripartie, ont trouvé une application sur le terrain. A rappeler que l’Algérie est l’un des pays où le taux d’imposition est le plus élevé en Afrique, selon un dernier rapport «Paying Taxes», réalisé par la Banque mondiale et le cabinet PwC.
Vers l’interdiction des chaînes TV «dogmatiques»
le 27.05.15 | 10h00
Les participants à un colloque international sur l’information religieuse ont appelé, hier à Mostaganem, l’Autorité de régulation de l’audiovisuel à élaborer des textes de loi interdisant la création de chaînes de télévision basées sur un rite ou un dogme.
Les recommandations ayant sanctionné les travaux des deux premières journées de cette rencontre ont porté également sur la création d’un cadre médiatique à même de présenter une «matière religieuse aux normes reconnues mondialement», l’activation du rôle de l’information religieuse objective et sa dotation en moyens humains et matériels permettant de renouveler et de diversifier tant sa forme que son fond.
Les participants ont demandé, en outre, aux organes de presse de «se conformer à l’éthique» et de concevoir une information religieuse «au service de la société, de son harmonie et de sa sécurité intellectuelle, prônant la tolérance et la cohabitation, loin de tout ce qui incite à la division et à l’extrémisme». La question de «la fatwa (édit) dans les médias» a été proposée comme thème de la prochaine (deuxième) édition de ce colloque.
APS
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Crise au FLN : Les opposants manifestent à Alger
le 26.05.15 | 10h00
Un important dispositif policier a empêché les opposants à Amar Saadani d’approcher du siège du FLN, à Hydra.
Très tôt le matin, les forces de maintien de l’ordre ont pris position autour du siège du FLN, bloquant tous les accès. Les premiers opposants arrivés sur place ont été embarqués au commissariat de Hydra pour vérification d’identité. Il a fallu l’intervention des organisateurs de la manifestation pour qu’ils soient libérés et qu’un accord soit trouvé afin que se tienne un rassemblement de protestation contre la direction actuelle du FLN. Finalement, c’est près du bureau de poste de Hydra que les opposants ont pu se retrouver, encadrés par des éléments des forces antiémeute et de plusieurs policiers en civil.
Au même moment, des bus transportant des militants venus de plusieurs wilayas étaient stoppés aux barrages, selon les organisateurs. «Plusieurs cars sont actuellement bloqués dans des barrages. Ce sont des centaines de militants qui sont interdits d’exprimer leur rejet de cette direction et de la tenue du 10e congrès», a dénoncé Boualem Djaffar, sénateur FLN.
Pour l’ancien membre du bureau politique Aïssa Kassa, l’attitude de la direction du parti est symptomatique d’«une équipe qui a peur et qui a recours à la police pour se protéger». Et de rappeler : «Lorsque les opposants à Abdelaziz Belkhadem ont manifesté, nous leur avions ouvert la cour intérieure du siège pour qu’ils puissent s’exprimer, sous les fenêtres du secrétaire général. On n’avait pas fait appel à la police.» Pour autant, les ténors de l’opposition n’ont pas fait le déplacement à Hydra.
Ni Abderrahmane Belayat (coordinateur du mouvement), ni Salah Goudjil, ni les anciens ministres Rachid Harraoubia et Amar Tou, pourtant présents aux réunions qui se tiennent à la permanence parlementaire d’El Biar, n’étaient là. Seuls Abdelkrim Abada et l’ancien ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, ont assisté au rassemblement. Une situation qui n’a pas été du goût de certains manifestants. Pour l’opposition, la manifestation d’hier intervient au moment où une partie de poker menteur se joue au plus haut sommet de l’Etat.
Si la justice doit se prononcer, demain, sur la demande des adversaires au secrétaire général pour le report du 10e congrès, la manifestation a lieu alors que la direction du parti fait profil bas depuis plusieurs jours. Même Amar Saadani, pourtant habitué à donner son avis et à s’en prendre à ses adversaires, n’a toujours pas commenté la décision du tribunal de Bir Mourad Raïs. Du coup, les plus folles suppositions sont avancées par ses adversaires, qui y voient la possibilité d’un retournement de situation.
C’est le cas de Abdelkrim Abada, qui se rattache à ce qui s’était passé lors de la plainte déposée lors du comité central du 29 août 2013. Pour lui, la justice hésite car le pouvoir hésite. «On ne peut pas ne pas rattacher le report de la décision à la volonté de régler le problème du parti», affirme-t-il, tout en avertissant qu’une autre plainte sera déposée au niveau du Conseil d’Etat pour bloquer le congrès s’ils venaient à être déboutés.
Mesbah Salim
Finale de l’Europa League :
Séville pour l’histoire, le Dniepro au nom de l’Ukraine
le 27.05.15 | 10h00
Les Andalous veulent conserver leur trophée pour un...
La finale de l’Europa League, ce soir à Varsovie (19h45), a tout du rendez-vous chargé de symboles : le FC Séville, tenant du titre, va tenter d’entrer dans l’histoire en s’offrant un 2e doublé en C3, alors que le Dniepropetrovsk veut redonner sa fierté à une Ukraine déchirée par la guerre civile.
Comme l’a déclaré à l’AFP le défenseur français Benoît Trémoulinas, c’est un moment «extraordinaire» que s’apprête à vivre le club andalou, qui serait, en cas de succès, le premier à inscrire quatre fois son nom au palmarès de l’épreuve, après les sacres de 2006, 2007 et 2014. Les paillettes et les stars sont du côté du FC Barcelone ou du Real Madrid, en Espagne, mais la régularité des Sévillans sur la scène européenne a de quoi forcer le respect et c’est logiquement en favoris qu’ils débarqueront dans la capitale polonaise. Véritable spécialiste de la compétition, le FC Séville peut en outre s’appuyer sur son expérience de l’exigeante Liga, bouclée à la 5e place malgré un effectif sans lustre particulier.
Quasiment personne n’a pu lui résister cette saison en Europa League et hormis une défaite sans conséquence en phase de groupes à Rotterdam (2-0), son parcours s’est apparenté à une aimable promenade, surtout avec le début des matchs à élimination directe où Mönchengladbach, Villarreal, le Zenit Saint-Pétersbourg et surtout la Fiorentina en demi-finale n’ont pas trouvé la faille. Le Dniepro est donc prévenu, d’autant que l’entraîneur sévillan, Unai Emery, disposera de ses principales forces vives, avec une équipe très solide au milieu et très rapide en contres. Seuls manqueront à l’appel le défenseur central argentin, Nico Pareja, très bon cette saison, et le milieu uruguayen, Sebastian Cristoforo.
Force mentale
Mais les Ukrainiens sont habités par une force qui dépasse le cadre strictement sportif et leur a permis de renverser des montagnes en C3. Jamais le club n’avait jusqu’ici dépassé les quarts de finale d’une compétition continentale et le voilà aux portes d’un titre qui serait une petite bouffée d’oxygène pour un pays en proie, à l’est, à un conflit entre les forces gouvernementales et des milices pro-russes ayant fait 6000 morts et un million de déplacés depuis fin 2013, selon l’ONU. Une fois la qualification pour la finale actée aux dépens du Napoli (1-1, 1-0), l’entraîneur, Myron Markevich, a tenu à la dédier aux victimes des combats dans la partie orientale de l’Ukraine.
Le Dniepro a subi les effets directs de la guerre civile, puisqu’il a dû délocaliser ses matchs européens à Kiev, à près de 400 km de ses bases. Le défi reste de taille pour un club qui aspire à marcher sur les traces du Dynamo Kiev du légendaire Valery Lobanovsky, double lauréat de la Coupe des Coupes sous les couleurs soviétiques (1975, 1986), et du Shakhtar Donetsk, seul vainqueur ukrainien d’un tournoi européen depuis l’indépendance (Coupe de l’UEFA en 2009). Mais son tableau de chasse (Ajax Amsterdam, Olympiakos Le Pirée, Naples), son gardien de fer (Denys Boyko) et le mental à toute épreuve qui se dégage de cette formation devraient inciter les Sévillans à la prudence. «S’ils ont battu ces équipes, ils sont capables de battre Séville», a déclaré Unai Emery.
AFP
L’Algérie face au djihad 2.0
le 27.05.15 | 10h00
Et si les nouvelles technologies de l’information et de la communication, et plus spécialement les réseaux sociaux et internet, s’avéraient les repaires privilégiés des apologistes du terrorisme, du takfirisme et autres propagateurs du djihadisme à la sauce Daech ? C’est une réalité vérifiée en Europe et cela semble, hélas, aussi le cas chez nous, bien que nous soyons encore à l’âge de la pierre en termes de développement des technologies de la communication.
Que le ministre des Affaires religieuses en parle est le signe qu’il y a forcément des données pas très rassurantes quant à la prolifération de l’extrémisme et de la propagande terroriste en Algérie. C’est connu, les Algériens sont férus de facebook et de YouTube, un peu moins de Twitter où ils disent l’indicible et diffusent l’interdit. Ils ne sont donc pas immunisés contre ces milliers de comptes pas très recommandables. Déclinés sous forme de portraits angéliques de femmes tout droit sorties de Hollywood, elles cachent parfois des visages hideux de terroristes qui aguichent nos jeunes pour les attirer vers le monde infernal de Daech et consorts.
On doit donc prendre conscience que le djihadisme et la propagande terroriste évoluent au gré des moyens technologiques du moment. Il y a plus de chance de mettre la main sur un apprenti djihadiste sur facebook que dans une mosquée ou une école coranique.
Mohamed Aïssa s’appuie sur une récente étude qui a révélé qu’entre septembre et décembre 2014, pas moins de 46 000 comptes Twitter faisant l’apologie du terrorisme et appelant à l’adhésion à l’organisation Daech ont été découverts en Europe. Le ministre soutient que l’Algérie est bien ciblée par cette monstrueuse campagne de propagande internationale via le Net. Quand on apprend que 90% des terroristes européens ont été «fabriqués» par internet, il y a de quoi avoir peur pour l’Algérie.
Sommes-nous capables de faire face au djihadisme 2.0 qui sévit sur facebook, YouTube, Viber et peut-être même par mail ? En l’état actuel du développement embryonnaire des technologies de la communication, il n’est pas sûr que les autorités disposent d’outils de pointe pour faire face à ce terrorisme high-tech. Il y a une année, une étude internationale avait révélé que l’Algérie faisait partie des pays les plus vulnérables aux cyberattaques.
On peut alors légitimement penser que notre pays est aussi très exposé à la propagande terroriste.
Les autorités, qui passent leur temps à traquer les commentaires des journalistes et activistes de la société civile sur facebook et Viber, seraient mieux inspirées de replacer leurs curseur sur les recruteurs de Daech et les «muftis» de la haine qui écument le Net. Il ne faut pas se tromper d’ennemi : la plume du journaliste n’est pas aussi tranchante que la lame du djihadiste.
L’Etat est interpellé pour faire en sorte, et par tous les moyens, d’éviter que nos jeunes ne tombent dans les rets de l’extrémisme sous toutes ses formes. C’est une question trop sérieuse de sécurité nationale, qui ne s’accommode pas de «tchatche»…
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LA SITUATION ÉCONOMIQUE INQUIÈTE LE GOUVERNEMENT La relance version Sellal
«La situation à laquelle est confronté le pays est délicate», avouait, hier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, devant les cadres du secteur de l’énergie, révélant l’inquiétude du gouvernement. Le Premier ministre, qui invite Sonatrach à accroître la production d’hydrocarbures, indiquera, par ailleurs, que la loi de finances complémentaire pour 2015 prévoit Suite...
«La situation à laquelle est confronté le pays est délicate», avouait, hier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, devant les cadres du secteur de l’énergie, révélant l’inquiétude du gouvernement. Le Premier ministre, qui invite Sonatrach à accroître la production d’hydrocarbures, indiquera, par ailleurs, que la loi de finances complémentaire pour 2015 prévoit des mesures en faveur des investisseurs et producteurs, dont la révision de l’IBS et de la TAP. Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) Assez significative l’était la réunion que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a tenue hier avec les cadres du secteur de l’énergie dont le nouveau ministre, Salah Khebri, ainsi que les deux nouveaux P-dg de Sonatrach et de Naftal, Amine Maâzouzi et Hocine Rizou. Significative dans la mesure où le Premier ministre a reconnu que l’économie nationale subissait directement l’impact de la conjoncture économique internationale, essentiellement les «fortes variations à la baisse des prix du pétrole». De fait, Abdelmalek Sellal concédera que «les récentes perturbations du marché pétrolier mondial commencent à se répercuter sur l’économie». Ainsi, il citera, la considérant comme imprévue, la «baisse brutale» des prix des hydrocarbures sur les marchés mondiaux, passant de 99,17 dollars en moyenne pour 2014 contre 55 dollars pour le premier trimestre 2015. Il fera également état de la baisse du rapatriement sur les exportations des hydrocarbures de l’ordre de 45% (-7,8 milliards de dollars), un déficit de 1,7 milliard de dollars de la balance des paiements, une inflation à 4,96% ... Voire, «la situation à laquelle est confronté le pays est délicate. Nous devons en être conscients. La baisse des prix des hydrocarbures risque de s’étaler dans le temps et d’impacter négativement les ressources des pays producteurs», dira le Premier ministre. Des réserves de change de 9 milliards de dollars en 2019 ? Estimant, certes, que la situation «demeure sous contrôle» et que «la liberté d’agir demeure entre les mains du gouvernement», Abdelmalek Sellal n’écartera pas, cependant, quoique de manière tacite, le retour à l’endettement extérieur. Et cela même si le remboursement anticipé de la dette a permis de «soulager» l’Algérie, relèvera-t-il. Comme il considérera que même si les ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) ainsi que les réserves de change sont disponibles et permettent de tenir «sans problème» jusqu’à 2019, le risque qu’elles s’épuisent reste toutefois avéré. Ainsi, le Premier ministre relève que si le prix du pétrole poursuit sa baisse aux niveaux de 60 dollars, les réserves de change n’atteindraient que 38 milliards de dollars en 2019, voire 9 milliards de dollars avec un baril à 50 dollars. Une éventualité certes mais qui implique nécessairement d’agir au-delà des mesures décidées durant les derniers mois en termes de report ou gel de certains projets d’équipement, le recours au financement bancaire local ainsi que le renforcement de la lutte contre la fraude et le transfert illicite de capitaux.
La LFC 2015, des pistes de relance En ce sens, Abdelmalek Sellal explicitera un nombre de mesures à même de remédier à la situation, d’impulser et relancer le développement économique. A ce titre, il indiquera que la loi de finances complémentaire pour 2015 qui sera finalisée en juillet compte plusieurs mesures à même de stimuler et faciliter l’acte d’investir et de produire. Au-delà du fait qu’elles répondent aux desiderata de plusieurs opérateurs économiques et associations patronales dont le Forum des chefs d’entreprises, ces mesures concernent la réduction de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP, actuellement fixée à 2% sur le chiffre d’affaires) et la révision de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) en vue d’«un plus grand équilibre» au profit des producteurs. Il sera également question dans la LFC 2015 d’«introduire» des modifications concernant le paiement des importations par le biais du crédit documentaire, dans le cadre du renforcement du contrôle du commerce extérieur et la lutte contre le gaspillage des devises, ainsi que des mesures d’amélioration des prestations et recouvrements fiscaux. De même, Abdelmalek Sellal évoquera la nécessité d’œuvrer à mobiliser les liquidités non bancarisées, celles du marché informel et estimées à 3 700 milliards de dinars, tout en ne précisant pas cependant les modalités. Comme la LFC devrait porter, outre le développement de l’agriculture, le tourisme et les nouvelles technologies, sur la maîtrise de la consommation de carburants, dont la consommation nationale s’est accrue, indiquera le Premier ministre qui écarte toute augmentation des prix mais incite à «la solidarité nationale». De fait, le Premier ministre laisse entendre que l’importation et la distribution des carburants en termes de quantités notamment seront revues, voire réduites, dans la mesure où la facture a «explosé». Pour autant, Sellal récuse toute fermeture du marché national, l’importation restant libre, à charge cependant de répondre réellement aux besoins du pays (dans le domaine de l’automobile, du médicament…) et d’être pratiquée «sans ruse».
Ce que Sonatrach est invitée à faire L’opportunité pour Abdelmalek Sellal, prônant «une sortie progressive de l’état de dépendance des hydrocarbures» et «une autre vision», d’adresser néanmoins quelques directives à Sonatrach. Ainsi, il appellera la compagnie pétrolière à accroître l’exploration du domaine minier dont à peine 43% ont été exploités, accroître la production et la valorisation des hydrocarbures, avec le soutien de l’Etat mais en comptant sur ses capacités (managériales, techniques, humaines) propres. En ce sens, Abdelmalek Sellal invitera Sonatrach à accroître l’exploration «en onshore et en offshore», développer son cœur de métier, «son domaine de compétences», et à «ne pas se disperser» dans les activités notamment minières ou à l’international, «sauf nécessité». Il arguera d’autre part que les cadres et managers de l’entreprise ont toute latitude d’action sur le plan «technique» et économique, «sans interférences» et de manière «décentralisée», même si le ministre de l’Energie assume quant à lui une mission «politique», l’exécution de la politique de l’exécutif. Dans cet ordre d’idées, Abdelmalek Sellal, qui appelle à «ne pas jeter l’opprobre sur les cadres», indiquera que la révision de la législation et de la réglementation relatives à l’acte de gérer (la dépénalisation) et à la passation de marchés publics, est en bonne voie de finalisation. D’autre part, le Premier ministre, qui évoquera la nécessité de développer le mix énergétique, la valorisation des énergies renouvelables dont le solaire et l’économie d’hydrocarbures, invitera, ce faisant, le groupe Sonelgaz à engager des efforts en vue de juguler les importantes déperditions d’électricité, un phénomène «inadmissible, inacceptable, difficile à gérer», selon lui. Il s’agira également de promouvoir la maîtrise de la consommation de l’énergie, même si la question de la révision des tarifs a été éludée. C. B.
Près d'un millier de participantes de 8 à 77 ans devraient concourir à la 12e édition du Marathon de fitness d'Alger, prévue le 30 mai à la salle omnisports Ahcen-Moutchou de Aïn Bénian (Alger), a indiqué la responsable d'un club sportif amateur local, Sarah Bouali Sahli. «Les organisateurs ont mené une véritable course contre la montre pour veiller à ce que cet évènement soit une totale réussite», a affirmé la responsable de l'Amal Riadhi de Aïn Bénian (ARAB), Sarah Bouali Sahli, en mettant l'accent sur «le gros travail médiatique effectué en parallèle, pour attirer un maximum de participantes». Selon la même source, «il a été décidé que l'accès aux tribunes de la salle Ahcen-Moutchou soit gratuit, pour attirer un maximum de spectateurs» à cette compétition, dédiée à la mémoire du président-fondateur de l'Amal Riadhi de Aïn Bénian, Noureddine Sahli. La compétition se déroulera en trois heures, non-stop, dans trois catégories différentes, suivant la tranche d'âge : enfants (8-13 ans), adolescents (14-18 ans) et adultes (19-77 ans). «Les 15 premiers dans chaque catégorie d'âge seront considérés comme vainqueurs et recevront des cadeaux», a indiqué Sarah Bouali Sahli, ajoutant que «des récompenses spéciales seront accordées aux personnes handicapées, à la doyenne du marathon, ainsi qu'aux familles restées fidèles à cette compétition depuis la 4e édition». Le fitness est une discipline sportive, désignant un ensemble d'activités physiques, relevant à la fois de l'aérobic et de la gymnastique rythmique, visant à améliorer la condition physique, dans un souci de bien-être.
Parmi les journées de compétition qui se sont succédé depuis l’entame de cet exercice, celle d’aujourd’hui est parmi les plus importantes de par le nombre de compétitions nationales. En effet, trois groupes d’équipes seront engagés dans trois compétitions différentes avec à la clé soit une qualification à une finale, soit un positionnement idéal pour une accession.
Coupe d’Algérie messieurs (Demi-finale) Spectacle assuré Il faut remonter à de longues années pour retrouver un tel quatuor encore en course pour un trophée que les quatre formations en présence n’ont jamais remporté bien qu’elles aient tenté leurs chances face à l’ogre du GSP. A quelques heures du déroulement de ces duels, certains observateurs semblent pencher pour la qualification de deux formations tonitruantes en ces dernières semaines même si, avec Dame Coupe, il n’est pas indiqué de trop s’avancer en pronostics. A la salle Opow de Bordj-Bou-Arréridj, le DRB Baraki ne devrait pas sous-estimer Chelghoum-Laïd. En analysant le parcours de ces deux formations, il n’y a pas photo : les Algérois partent largement favoris vu que l’équipe est un potentiel candidat au titre de champion et même au doublé si elle décroche ce trophée alors que leurs adversaires de ce tour ont disputé le tournoi du play-down de la division Excellence et ont réussi à s’y maintenir. Pour aborder cette rencontre, les observateurs estiment que les banlieusards d’Alger forment un ensemble constellé de gros bras, sous la houlette de Karim Bechkour alors que les gars de Chelghoum-Laïd forment un ensemble compact loin de toute émergence d’une quelconque star que drive Badis. Bien que Baraki soit pressenti pour arriver en finale, il faudra s’attendre à un fort répondant du côté de Chelghoum-Laïd. Dans la banlieue d’Alger, les regards se focaliseront sur la salle de Aïn Taya où une opposition quelque peu similaire aura lieu entre Bordj-Bou-Arréridj et El-Biar. D’un côté, les Bordjiens, sous la houlette de Moulay Abdellah, restent sur un excellent résultat au play-off de l’Excellence, alors que les El-Biarois, repris dernièrement par Sofiane Draouci, viennent d’être «assommés» en chutant de la division Excellence après des dizaines d’années passées parmi l’élite. Déjà, les éléments du Chabab «se frottent» les mains et pensent que l’affaire est «pliée». Mais la formation bordjienne se doit de se méfier d’une «bête blessée». H. C.
Start Cet après-midi (16h) A Bordj Bou-Arréridj (Salle Opow) : CRB Baraki-C Chelghoum-Laïd. A Aïn Taya : CR Bordj Bou-Arréridj-HBC El-Biar.
En réaction à l’article paru, le mardi 19 mai 2015, dans la rubrique «Le Soir retraite», nous souhaitons faire insérer les éclairages relatifs à la pension complémentaire de retraite. La pension complémentaire de retraite est un concept constitué d’une combinaison inspirée du système national de retraite du régime général et d’un système conventionnel sectoriel, issu de l’initiative d’employeurs, d’organisation syndicale et d’acteur du domaine institutionnel, en l’occurrence la Mutuelle de l’industrie du pétrole (MIP), relevant du secteur du pétrole, gaz, chimie et mines. Créée pour être une prestation sociale, avec un statut assez particulier, qui a pris une forme de couverture, que l’on peut appeler complémentaire. Dès l’année 1998, on a vu naître sur la base de conventions conclues avec la majorité des entreprises du secteur du pétrole, gaz, chimie et mines, la pension complémentaire de retraite au profit de tous les travailleurs et ayants droit. Les traits saillants de ces conventions tripartites prédéterminaient l’employeur exclusivement, comme bailleur de fonds et pré-compteur de cotisation du salarié maintenu en activité ; constitutifs au sein même de leur entreprise ; d’un «fonds entreprise/pension complémentaire de retraite». En dernier ressort, ils confèrent à la mutuelle de l’industrie du pétrole (MIP), par subrogation, la qualité de comptable gestionnaire pour le compte de l’entreprise. Du point de vue de la localisation des décisions et des marges d’initiative, susceptibles de réaménager les clauses conventionnelles, évaluer et faire des bilans, restent souverainement du domaine de l’employeur, en collaboration du partenaire social. Les transformations des dispositifs «fonds entreprise/pension complémentaire de retraite», exercées par la tension sur les critères d’autofinancement, amènent toujours l’employeur bailleur de fonds, en collaboration avec le partenaire social, à prendre les décisions adaptées pour assurer une pérennisation du «Fonds». La modification du taux d’attribution, passant de 0,625%, au lieu de 1%, étalé sur une durée d’activité équivalente à 32 ans au lieu de 20 ans, en est une illustration juste et équitable. MIP
Abdekka ordonne le changement des P-dg des entreprises et institutions du secteur étatique. Ah bon ! Donc, ça va bouger à la tête du…
… FFS !
ça va mal ! ça va très mal là-haut. Maintenant, j’en ai la preuve irréfutable. Abdekka n’a nommé qu’un seul nouveau patron à la tête de Sonatrach. Oui M’sieur ! Même chose pour Air Algérie ! Un P-dg ! Pas deux ! Pas trois ! Mais un seul boss. C’est pas un signe ça que rien ne va plus au Palais ? Bien sûr que si ! La «logique» et la désormais fameuse jurisprudence lamamrienne auraient voulu, par exemple, qu’il nomme deux P-dg pour la compagnie aérienne nationale. Un patron pour les lignes intérieures, un autre pour les lignes internationales. Voire même plus, puisqu’il aurait pu aussi distinguer dans l’internationale, les destinations Maghreb des destinations arabes, africaines et du reste du monde autour de nous. A Sonatrach, c’est encore «plus pire». Tout le village – le village façonné à la doctrine bouteflikienne – s’attendait à deux P-dg pour diriger la compagnie pétrolière. L’un chargé de forages dits conventionnels et traditionnels et l’autre à la tête de Sonatrach-Gaz-de-Schiste. Il ne l’a pas fait, c’est donc que Abdekka est en position de faiblesse, en difficulté manifeste. Si même les difficultés se mettent à manifester, me direz-vous ! Celle-là, je n’ai pas pu m’empêcher de la faire, passons ! Je vais suivre maintenant la suite des remaniements des P-dg dans les autres secteurs. Là, à travers le nombre de patrons nommés pour une seule société ou institution, nous pourrons juger de l’état des rapports de force. Prenez la SAA ! Deux boss, ça réass… je veux dire ça rassurerait le clan ! ça voudrait dire que le patriarche a encore la faculté non universitaire de faire tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi. Idem pour les reclassements de patrons déchus. Si Boutef’ remet sur les rails l’ex-boss par intérim de Sonatrach en le nommant à la SNTF, c’est un bon point pour ceux qui sont derrière cet intérimaire, car comme chacun sait, un train peut en cacher un autre, même si je suis conscient qu’avec cette vanne, nous atteignons l’arrière-train de l’humour à deux balles. A deux balles ? Vous avez dit deux balles ? Mon Dieu ! Abdekka va donc aussi procéder au dégommage des présidents de fédérations sportives. Là, franchement, s’il le fait, il aura définitivement prouvé qu’il tient les rênes du pouvoir. Au fait, il nomme qui aux sports équestres ? Un cheval à deux têtes, pardi ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
Sellal reconnaît la gravité de la crise Le Premier ministre a employé hier le langage de vérité en reconnaissant que le pays vit une situation des plus délicates au...