Bénéficiaires de logements LSP à Rouiba
sit-in devant l’OPGI de Bir Mourad Raïs
le 13.03.13 | 10h00
Les bénéficiaires attendent leur logement depuis 2008.
Une centaine de bénéficiaires de logements LSP ont organisé, avant-hier, un sit-in devant la direction de l’OPGI de Bir Mourad Raïs. La
raison : le retard mis dans l’octroi des logements à leurs attributaires, au nombre de 700. Le projet, qui est domicilié à Rouiba, comprend des quotas pour les communes de Kouba, El Maqaria et Rouiba. Les bénéficiaires ont déposé leur dossier en 2008 dans leur APC et affirment s’être acquittés des premiers versements au début de l’année 2009. Cependant, cela ne leur a pas permis d’avoir leur logement en temps voulu, puisque jusqu’à l’heure actuelle, ils attendent toujours. «Nous avons été convoqués en 2008, nous nous sommes acquittés de la première tranche des versements en 2009, cela fait donc cinq ans que nous attendons nos logements, mais en vain», affirme un bénéficiaire de la commune de Kouba.
La centaine d’attributaires frondeurs ont dû déléguer cinq représentants qui se sont entretenus avec le directeur de l’OPGI de Bir Mourad Raïs. «Nous avons été reçus par le nouveau directeur de l’OPGI, il nous a promis de prendre en charge notre problème», rapportent nos interlocuteurs. D’après lui, les travaux de viabilisation sont à l’origine du retard. «Le directeur de l’OPGI s’est engagé à relancer les travaux de viabilisation dans les plus brefs délais», soulignent-ils, et d’ajouter : «Il nous a, par ailleurs, fixé la date du 4 avril prochain pour une autre rencontre. Il sera question lors de ce rendez-vous de déterminer avec exactitude la date de la remise des logements. On espère que ces promesses seront tenues.»
En attendant que la situation de ces souscripteurs soit clarifiée, ils devront s’acquitter, comme c’est le cas pour la plupart d’entre eux, des charges locatives, qui pèsent lourdement sur leur budget. «Chaque mois qui passe équivaut à une somme d’argent que nous versons à nos bailleurs», déplorent-ils. En effet, ces pères de famille, qui plus est ont de faibles revenus, louent des logements à des prix inabordables. «Nous n’avons jamais failli à nos obligations, particulièrement en ce qui concerne le respect des versements que nous avons toujours effectués dans les délais impartis. On souhaite que cette attitude soit également celle des responsables de l’OPGI», fulminent-ils.
En tout état de cause, il faut attendre la date du 4 avril pour être fixé définitivement sur le devenir de ces citoyens.
Les responsables de l’OPGI sont appelés à faire preuve de compréhension envers ces pères de famille, qui ont mis tout leurs espoirs dans ce projet.