Bonne nouvelle pour les travailleurs licenciés de la zone industrielle de Rouiba

Zone industrielle de Rouiba

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98% des revendications satisfaites

Bonne nouvelle pour les travailleurs licenciés de la zone industrielle de Rouiba. La démonstration de force des cadres syndicaux de cette zone a donné ses fruits. En effet, la tutelle, en l’occurrence les ministères du Travail, de la Sécurité sociale et celui de l’Industrie ont répondu à 98% des doléances des travailleurs de la zone industrielle de Rouiba.


«98% des revendications des travailleurs de la zone industrielle de Rouiba sont satisfaites», a déclaré, hier, au Jeune Indépendant, Mokdad Messaoudi, secrétaire général de l’union locale de l’UGTA. Joint hier par téléphone, M. Messaoudi a indiqué que «le problème des 43 travailleurs licenciés [37 de secteur privé et 6 autres du secteur public], a été réglé. Les licenciés ont reçu la semaine dernière des décisions de réintégration à leurs postes normalement aujourd’hui ou demain.»
L’homme fort de la zone industrielle estime que les autorités ont tenu leurs engagements et que «les problèmes sont en train de se régler au fur et à mesure». S’agissant du deuxième point des revendications des travailleurs, à savoir le droit à l’activité syndicale, notre interlocuteur a indiqué que «le droit syndical et le libre exercice de l’activité syndicale au sein de plusieurs entreprises de la circonscription de Rouiba est actuellement reconnu par les employeurs. Certains employeurs persistent cependant dans leur entêtement, mais ils vont finir par céder. D’ailleurs, il a souligné qu’on a déjà installé plusieurs sections syndicales dans ces entreprises. 
Concernant la dernière revendication des travailleurs, à savoir le départ de tous les cadres dirigeants à la retraite, M. Messaoudi a indiqué que l’administration fait son travail correctement. Elle est en train de mettre fin aux fonctions de tous les cadres retraités», a déclaré M. Messaoudi.
Pour rappel, les travailleurs de la zone industrielle du Rouiba ont accordé un ultimatum de 10 jours, lors du rassemblement observé le 26 décembre dernier, devant la centrale syndicale à Alger, aux autorités compétentes afin de répondre favorablement à leurs doléances. Ayant considéré que les pouvoirs publics armés d’une bonne volonté pour la prise en charge de leurs revendications, les cadres syndicaux de la zone industrielle de Rouiba, réunis le 9 janvier dernier, ont accordé un deuxième ultimatum de 15 jours. Quelques jours avant la fin du premier ultimatum, le ministère de tutelle avait renvoyé quatre cadres dirigeants de la SNVI et le directeur général de l’entreprise ERC. En outre, les inspecteurs du ministère du Travail avaient mis en demeure les entreprises accusées par l’UGTA de refuser à leurs employés le droit de se syndiquer.
Mohammed Zerrouki

 



29/01/2012
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