CAN 2012. Algérie – Centrafrique (20h30) au 5 Juillet
CAN 2012. Algérie – Centrafrique (20h30) au 5 Juillet
Une victoire pour l’honneur et pour la relance
le 09.10.11 | 01h00 Réagissez
Centrafrique - Algérie lors du match aller à Bangui (2-0).
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La sélection nationale de football disputera, ce soir (20h30) au stade du 5 Juillet, son dernier match des éliminatoires de la CAN-2012 contre la République centrafricaine.
Un match sans enjeu pour les camarades du gardien de but M’bolhi, déjà éliminés de la course à moins d’un miracle. Mais les Verts vont jouer à fond leur dernière carte, ne serait-ce que pour l’honneur et quitter la compétition par une victoire qui relancera l’équipe dans les prochaines échéances. Le patron des Verts, le Bosnien Vahid Halilhodzic, avait souligné lors du point de presse, mardi passé, l’importance de cette rencontre pour le moral et la confiance des joueurs. «Ce match est très important pour nous, même si nous sommes éliminés de la compétition. Nous devons le jouer avec toute la rigueur comme s’il s’agissait d’un match de qualification pour la Coupe du Monde», avait déclaré Halilhodzic qui souhaite, à travers une victoire, mettre fin à la spirale des contre-performances que traverse l’équipe depuis le Mondial 2010. Pour y arriver, le coach Vahid a convoqué 23 joueurs dont six locaux, lesquels ont été regroupés depuis dimanche au Centre technique national de Sidi Moussa. Une séance vidéo pour décortiquer le match contre la Tanzanie a été programmée vendredi passé à la salle de conférences du 5 Juillet.
300 DA le billet
L’entraîneur comptera néanmoins sur le soutien du public pour pousser leurs idoles à la victoire. La FAF a mis 40 000 billets en vente pour le match à un prix de300 DA l’unité. La vente des billets débutera ce matin à 9h au niveau des guichets du stade du 5 Juillet. Le public espère que la pelouse sera en bon état après les pluies diluviennes qui se sont abattues dans la nuit de vendredi à samedi sur la capitale. Selon les prévisions météorologiques, le climat sera ensoleillé aujourd’hui et la température ne dépassera pas les 25°C. Par contre, la Centrafrique, qui n’a jamais pris part à une phase finale de Coupe d’Afrique, jouera son va-tout pour décrocher le sésame. Les capés de Jules Accorsi se sont déplacés à Alger avec la ferme intention de gagner tout en espérant un faux pas des Marocains face à la Tanzanie. «Nous sommes ici à Alger pour gagner, ça c’est clair, on n’a pas d’alternative», a indiqué à l’APS le coach Accorsi.
Yahia out, Belhadj incertain
Après la défection de Mehdi Lacen (Getafe, Espagne) et Rabie Meftah (USMA) qui ont été libérés par le coach jeudi et remplacés respectivement par Saâd Tedjar (JSK) et Abderrahmane Hachoud (ESS), les déboires n’en finissent pas pour les joueurs. Cette fois c’est le défenseur axial, Antar Yahia de déclarer forfait pour le match, annonce la FAF sur son site. Après des examens médicaux complémentaires effectués par le staff médical de l’équipe nationale, hier, le défenseur Antar Yahia est mis au repos et est donc déclaré forfait pour le match de ce soir.
De son côté, le latéral gauche, Nadir Belhadj, ménagé lors de la séance d’entraînement de vendredi, a été autorisé à reprendre les entraînements hier, mais sa participation est incertaine. Tout dépendra de l’avis de l’entraîneur qui veut attendre quelques heures avant le début du match pour arrêter la liste des joueurs devant y prendre part. Enfin, l’attaquant de l’Olympiakos (D1 grecque), Rafik Djebbour, qui était incertain au départ, est officiellement apte pour le match. Il sera d’entrée de jeu en pointe, apprend-on de source proche de la sélection.
Trio d’arbitres sénégalais
Le match sera officié par un trio d’arbitre sénégalais composé d’Osmane Fall, directeur de jeu, assisté de ses compatriotes Djibril Camara et Samba El Hadji Malik. A noter enfin que l’Algérie évoluera en tenue totalement blanche, tandis que la Centrafrique jouera en bleu, a annoncé la FAF, après la réunion technique qui s’est déroulée au siège de la Fédération en présence des représentants des deux pays.
Slimane Mekhaldi
CAN 2012 : Maroc - Centrafrique, le duel à distance
Jules Accorsi (Centrafrique) et Éric Gerets (Maroc) s'observeront mutuellement le 9 octobre. © Montage jeuneafrique.com
Le Maroc, qui accueille la Tanzanie dimanche 9 octobre à Marrakech, est maître de son destin. Une victoire le qualifierait pour la phase finale de la CAN 2012. Mais la Centrafrique, en déplacement en Algérie, peut le doubler.
Il y a un an, l’hypothèse faisait sourire. Aujourd’hui, plus personne n’écarte la possibilité de voir la Centrafrique éliminer le Maroc, après avoir contribué à l’élimination de l’Algérie, mondialiste il y a encore un peu plus d’un an. L’Égypte et le Cameroun, déjà éliminés, pourraient être rejoints au cimetière des éléphants par la Tunisie, en grand danger dans le groupe D, et le Maroc d’Éric Gérets. « On sait depuis longtemps qu’il n’y a pratiquement plus de petites sélections sur le continent. La Tanzanie et la Centrafrique le prouvent, et cela nous oblige à rester très concentrés », explique Youssouf Hadji, l’attaquant du stade Rennais et des Lions de l’Atlas.
La situation comptable du Maroc, à égalité de points avec les Centrafricains mais nanti d’une différence de buts favorable (+ 4 contre + 2), reste malgré tout confortable. « L’avantage, c’est que nous sommes maîtres de notre destin. On doit également se souvenir que la Tanzanie conserve une petite chance de se qualifier. Elle doit gagner à Marrakech, et on peut s’attendre à un match plutôt ouvert. »
La révélation centrafricaine
Au même moment à Alger, une des révélations de ces qualifications, la Centrafrique, tentera de battre des Fennecs éliminés mais pas démobilisés. « C’est dommage que nous n’ayons pas les cartes en main », déplore le défenseur Eloge Enza-Yamissi (Troyes, Ligue 2 française). « Mais nous avons accompli tellement de chemin depuis le premier match qualificatif de cette CAN au Maroc [0-0, le 4 septembre 2010, NDLR]. Ce résultat, suivi de notre victoire face à l’Algérie à Bangui (2-0, le 10 octobre 2010), ont constitué un véritable déclic. »
La Centrafrique est dirigée depuis un an par Jules Accorsi, un corse sexagénaire qui a bourlingué en Asie (Oman, Vietnam) et surtout en Afrique (Tunisie, Maroc, Algérie, Madagascar, Bénin). « Il a apporté sa grinta corse, mais a aussi professionnalisé la sélection. Et pour nous, une élimination ne serait pas un coup d’arrêt. Il faudrait se servir de ce que nous avons accompli pour continuer à avancer. »
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