Il dispose d’un effectif étoffé, un mixte savant d’expérience et de jeunesse. Avec des joueurs qui évoluent en Serie A italienne, en Premier League anglaise et en Espagne. Sous la direction du sélectionneur James Kwesi Appiah, le groupe a réalisé une solide préparation du côté de Dubaï. En témoignent ces trois dernières victoires probantes devant le Cap-Vert (1-0), l’Egypte (3-0) et la Tunisie (4-2). Un rythme de champion.
Il faut dire que les Black Stars attendent beaucoup de cette CAN après avoir raté le coche en 2008 chez eux (troisièmes), en 2010 (finaliste) et en 2012 ( quatrièmes). Mais ils savent qu’ils devront cravacher dans un groupe B moins facile qu’il n’y paraît. Leur premier adversaire, la RD Congo, rêve de retrouver les sommets après avoir été tenu à l’écart des affaires du football africain entre 2006 et 2012. Certes, les jours ayant précédé le début de la compétition ont été cahotiques et marqués par une grève des joueurs en signe de solidarité avec le staff technique que la Fédération congolaise a “oublié” de payer. Ce n’est pas la première fois que la RD Congo entame une phase finale dans de telles conditions.
Mais en général, les Léopards sortent toujours plus forts des épreuves les plus compliquées. Cette solidarité du groupe provoquée par des éléments extérieurs peut se transformer en un formidable atout le jour du défi. Et puis, les coéquipiers de Trésor Mputu vont pouvoir profiter profiter de la science de leur entraîneur, Claude Le Roy, qui connaît si bien le potentiel du Ghana pour l’avoir dirigé entre 2006 et 2008. “On sait que ce sera difficile, a d’ailleurs déclaré le technicien français la veille du match, Il faudra se montrer créatif pour se qualifier. J’ai dit aux joueurs qu’on avait deux objectifs: être correct au niveau du comportement et montrer une belle qualité de football.” Il serait étonnant que le choc entre ces deux équipes se termine sans but et sans vainqueur. Gageons qu’il y aura du spectacle sur la pelouse du Nelson Mandela Bay.
Source : Starafrica