C’est la rentrée ! 7,5 millions d’élèves sont concernés
C'est la rentrée !
7,5 millions d'élèves sont concernés
Finies les vacances ! Des millions d'écoliers et de lycéens ont repris, aujourd'hui, le chemin des classes et cette rentrée scolaire apporte son lot de nouveautés dans le système de l'enseignement.
Cette rentrée scolaire se distingue notamment par le nombre «important» de nouveaux inscrits : 628 500. Celui-ci a «sensiblement augmenté comparé à celui enregistré lors des cinq derniers exercices», selon le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid. Côté infrastructures, 64 nouveaux lycées, 165 CEM et 2 549 classes pour le primaire ont été réceptionnés, ce qui porte les capacités d'accueil globales à 24 449 établissements. A Alger, 18 nouveaux établissements et 6 500 nouvelles places pédagogiques ont été mis à la disposition du secteur de l'éducation. S'agissant des écoles privées agréées par l'Etat, leur nombre est de 112 réparties à travers 14 wilayas, dont 72 à Alger. 15 766 élèves, dont 3 909 dans le secondaire, 1 213 dans le moyen et 10 644 dans le primaire et le préscolaire, sont scolarisés dans ces établissements.
Concernant l'enseignement préparatoire, 120 000 élèves sont inscrits dans les structures de l'éducation. La rentrée scolaire est également marquée, cette année, par la poursuite de la mise en œuvre des réformes avec la mise en place de 56 nouveaux programmes pédagogiques dans les classes de 4e année primaire, 4e année moyenne et 2e année secondaire. 44 nouveaux manuels scolaires ont été édités à cet effet, selon le ministère de l'Education nationale qui a annoncé que 50 % des élèves, dont notamment ceux issus de familles démunies, bénéficieront gratuitement des livres scolaires «qui seront disponibles au niveau de l'ensemble des établissements dès le premier jour». Pour ce qui est de l'encadrement, quelque 9 000 postes budgétaires ont été ouverts. Sur ce registre, et dans le cadre de la promotion de l'enseignement de tamazight, 130 nouveaux postes pédagogiques ont été consacrés à l'enseignement de cette langue, dispensée à plus de 100 000 élèves à travers 14 wilayas. Au chapitre de l'action sociale, 6 milliards de dinars couvrant la prime de scolarité destinée à un total de 3 millions d'élèves ont été mis à la disposition des wilayas depuis la mi-juillet, selon le ministre de l'Education nationale qui a également fait état de l'ouverture de 2 300 nouvelles cantines.
Pour sa part, le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbas, a indiqué que plus de 9,7 milliards de dinars seront dégagés par l'Etat cette année, pour fournir cartables, transport et cantines à des millions d'élèves au titre de la «solidarité scolaire». Concernant le transport scolaire justement, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a mis à la disposition des APC 1 500 bus qui seront réceptionnés avant le mois de décembre 2006. Il y a lieu de signaler enfin que la rentrée pour les élèves des régions sud du pays aura lieu samedi prochain.
http://www.infosoir.com/edit.php?id=52863
K. I.
l Les potaches ont rejoint hier les bancs des écoles. Depuis la création, la fièvre de la rentrée a toujours été aussi forte et prenante. Mais force est de constater que chez nous, la rentrée est synonyme d'angoisse et de stress. On a vu, hier, des ouvriers affairés à badigeonner des établissements, alors que cela pouvait être fait durant l'été. Les élèves angoissent sur leur emploi du temps et leurs journées hachurées. Les parents eux aussi se tiennent le ventre à cause d'abord de ce satané emploi du temps, et puis du sempiternel spectre des grèves qui pointe à l'horizon. Les enseignants non seulement stressent, mais sont en plus en colère contre leur tutelle. Cette dernière, elle aussi, se tord de douleur de voir ses chiffres contredits par la réalité du terrain. Avec tout cela, l'Algérie compte plus de sept millions d'analphabètes, soit quelque 26 % de la population .
Si l'école pour les petits est un calvaire, que dire de celle des grands !
http://www.depechedekabylie.com/index.php
RENTRÉE SCOLAIRE
Les élèves étaient au rendez-vous
10 septembre 2006 - Page : 3
Des cartables et des bonbons ont été distribués aux nouveaux écoliers.
C'est parti. L'année scolaire 2006/2007 a démarré, hier, au niveau des trois paliers de l'éducation nationale. Après de longues vacances, les élèves ont repris, hier, les bancs de l'école pour entamer une nouvelle année.
En effet, ils sont 7575.000 élèves des trois paliers, dont 628.500 nouveaux qui franchissent pour la première fois les portes de l'école.
Comparativement aux années précédentes, le nombre des nouveaux élèves a sensiblement augmenté. D'ailleurs, le taux de scolarisation des enfants âgés de 6 ans est de l'ordre de 97%. Au premier jour de la reprise, les rues ont retrouvé leur charme.
Celles-ci étaient envahies, dès les premières heures de la matinée, par des bambins et des adultes vêtus des habits de couleurs différentes. Tablier, cartable à la main, les nouveaux élèves, accompagnés par leurs parents étaient impatients de découvrir cet espace tant désiré. Ces derniers ont été accueillis comme des invités de marque.
Une petite virée à l'école primaire de l'Indépendance, sise à la rue de la liberté nous a permis de constater ce fait. Sur place, une ambiance de liesse et de joie se lisait sur tous les visages. A l'instar des enseignants, des représentants de la mairie étaient présents à ce rendez-vous pour recevoir les élèves. Après la levée du drapeau national, les élèves ont regagné les classes.
Des cartables et même des bonbons ont été distribués à tous les élèves de la première année sans exception. Selon le directeur de cet établissement, toutes les conditions nécessaires ont été réunies pour assurer une entrée dans la sérénité. Ayant une expérience de 33 ans de service, cet instituteur axe beaucoup sur les rapports humains. «Un enfant a besoin de trouver un entourage chaleureux car il n'est pas facile pour lui de s'éloigner de ses parents», nous dit-il. Afin de passer un message solide aux enfants, la première leçon a été consacrée à la valeur du livre scolaire et la nécessité de le préserver.
Par ailleurs, la même ambiance de joie a caractérisé les deux paliers de l'éducation. Les élèves des CEM et des lycées étaient contents de retrouver leurs camarades de classe. La plage, les fêtes, les nouveaux singles étaient pratiquement les sujets du jour qui revenaient dans les bouches des adolescents.
Chacun racontait de son côté les aventures de l'été. «Après des vacances méritées, on doit retrousser les manches pour réussir au bac», nous confie une lycéenne rencontrée au lycée Emir Abdelkader d'Alger.
Certes, cette rentrée était un moment de bonheur pour les élèves, cependant, ce n'est pas le cas pour leurs parents. Pour ces derniers, c'était sans doute un véritable casse-tête. Procurer des fournitures scolaires et des habits tout neufs pour trois ou quatre personnes n'est pas du tout une tâche facile pour les pères de famille. Ces derniers ont dû dépenser toutes leurs économies de l'année pour satisfaire leurs enfants.
Vu la cherté des affaires scolaires et des vêtements, les porte-monnaie ont été sérieusement vidés. «Rien que pour mes deux gosses, j'ai dépensé une fortune», affirme une jeune dame croisée à l'entrée de l'école primaire. «Peu importe les dépenses, l'essentiel est que l'avenir de nos enfants ne sera pas compromis», intervient sur place un parent d'élève qui espère ne plus entendre le mot grève après l'augmentation des salaires.
Enfin et dans le cadre du processus de réforme, cette année verra la mise en place de 56 nouveaux programmes pédagogiques dans les nouvelles classes touchées par la réforme. Il s'agit des classes de la 4ème année primaire (11 programmes), la 4ème année moyenne (14 programmes) et la 2ème année secondaire (29 programmes), ce qui donne un total de 144 programmes réalisés depuis le lancement du processus de la réforme en 2002.
L'introduction de ces nouveaux programmes a induit l'édition de 44 nouveaux manuels scolaires représentant un total de 53 millions de manuels dont 50% des élèves en bénéficieront à titre gratuit, à savoir 3 millions d'élèves démunis et tous les élèves de la première année primaire.
Le fait le plus remarquable, c'est la disponibilité des manuels scolaires au niveau de l'ensemble des établissements dès le premier jour de la rentrée. Cet élément renseigne sur le niveau de préparation de cette rentrée.
Nadia BENAKLI
http://www.lexpressiondz.com/T20060910/ZA4-5.htm
Ils étaient plus de sept millions d'élèves à rejoindre hier les bancs de l'école, tous paliers confondus, au nord du pays. Les élèves du Sud reprendront le chemin de l'école samedi prochain.
Les ruelles d'Alger étaient encombrées, hier, par ces milliers de bambins, dont on pouvait bien distinguer les plus jeunes qui empruntent le chemin de l'école pour la première fois. Accompagnée de sa maman, Farah est toute anxieuse à l'idée d'aller à la rencontre de tout ce beau monde qu'elle a eu la surprise de découvrir à l'entrée de son établissement. Elle ne lève pas les yeux vers nous quand nous l'abordons. C'est sa mère qui a eu l'amabilité de répondre à sa place. «Autant elle était heureuse hier à l'idée d'aller à l'école, qu'aujourd'hui elle est toute muette. Je crois que c'est la joie qui la met dans cet état », nous raconte la maman. Et oui ! Qui n'a pas eu cette sensation à chaque rentrée scolaire. Notre tournée, qui nous a conduit dans différents établissements d'Alger, a confirmé ce sentiment de joie qui se dégageait des visages innocents qui sont de retour pour un meilleur labeur. «C'est une année très chargée pour moi, je passe mon bac cette année», exprime Amel, croisée à l'entrée du lycée Mohamed-Racim. On a toutefois constaté une certaine discrétion chez les élèves recalés de la 2e AS qui devraient passer les examens de rattrapage pour rejoindre la classe de terminale comme cela a été décidé par le ministère de l'Education nationale. Leurs camarades parlent à leur place. «C'est une très bonne chose de donner une nouvelle chance de réussite à nos camarades. On est contents pour eux», nous lance un groupe d'élèves. Pour rappel, le ministère de l'Education nationale a décidé d'accorder à ces élèves recalés de saisir une nouvelle chance pour passer à la classe supérieure. Vu le nombre considérable de recalés, la tutelle a pris cette mesure pour éviter au maximum d'élèves de s'embarquer dans les nouveaux programmes de réformes qui touchent cette année la 2e AS. L'inspection académique d'Alger ainsi que les directions des établissements scolaires sont à pied d'œuvre pour assurer les séances de rattrapage aux élèves et les préparer aux examens qui devraient intervenir d'ici quinze jours. Malheureusement, chaque rentrée scolaire a ses secrets qu'on a du mal à discerner au milieu de cette ambiance de joie et de convivialité. Poursuivant notre tournée, nous avons rendu hommage aux cinq collégiens, Lyès, Djamil, Mehdi, Yacine et Hicham, assassinés dans les grottes de Saint-Raphaël, durant les années 90. Une école d'Alger porte aujourd'hui leurs noms «Ecole des cinq innocents». La rentrée semble bien se dérouler dans cet établissement, qui pourtant a vécu un moment de perturbation dans la matinée. A la sonnerie de la cloche de midi, des parents d'élèves étaient à l'entrée de l'école. Ils veulent savoir pourquoi des élèves n'ont pas eu cours le matin. Furieux, un parent nous a fait part du problème. Au sein de cet établissement, une classe a été bel et bien squattée par une «surveillante », travaillant dans un lycée d'Alger et qu'elle a transformée en lieu d'habitation. «C'est scandaleux, comment peut-on tolérer de tels agissements dans une classe qui revient de droit aux élèves. Ce sont les élèves de la 2AM3 qui sont restés effectivement dans la cour de l'établissement, en attendant qu'une solution soit trouvée à ce problème. Selon les parents d'élèves rencontrés sur place, une délégation est montée à l'académie pour dénoncer cette situation. «Il paraît que personne n'a réussi à la déloger, c'est une protégée de l'ancien directeur d'académie», nous lance-t-on. Du côté de l'administration de cet établissement, c'est le statu quo. La directrice a refusé carrément de nous recevoir. Les élèves ont essayé de rassurer leurs parents, en disant qu'ils ont eu finalement droit à une classe. Contactée à ce sujet, la chargée de communication de l'académie d'Alger nous a confirmé que la direction de l'éducation a pris les mesures nécessaires pour procéder à l'expulsion de cette «femme», qui n'avait aucun droit de squatter un espace académique. Revenant aux nouveautés de cette rentrée, le secteur de l'éducation a réceptionné 64 nouveaux lycées, 165 collèges et 2 549 nouvelles classes pour le primaire. De ce fait, les capacités d'accueil globales sont ramenées à 24 449 établissements scolaires. Pour ce qui est de l'encadrement, le secteur de l'Education bénéficiera d'un total de 9 000 postes budgétaires dont 4 000 postes pédagogiques, le reste étant attribué à l'administration. Pour ce qui est de la poursuite de la mise en œuvre des réformes, la nouvelle année scolaire verra la mise en place de 56 nouveaux programmes pédagogiques dans les nouvelles classes touchées par la réforme. Il s'agit des classes de 4e année primaire (11 programmes), la 4e année moyenne (14 programmes) et la 2e année secondaire (29 programmes), ce qui donne un total de 144 programmes réalisés depuis le lancement de la mise en œuvre de la réforme en 2002. Rosa Mansouri
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Des élèves sans classe... au cœur d'Alger
Ils étaient plus de sept millions d'élèves à rejoindre hier les bancs de l'école, tous paliers confondus, au nord du pays. Les élèves du Sud reprendront le chemin de l'école samedi prochain.
Les ruelles d'Alger étaient encombrées, hier, par ces milliers de bambins, dont on pouvait bien distinguer les plus jeunes qui empruntent le chemin de l'école pour la première fois. Accompagnée de sa maman, Farah est toute anxieuse à l'idée d'aller à la rencontre de tout ce beau monde qu'elle a eu la surprise de découvrir à l'entrée de son établissement. Elle ne lève pas les yeux vers nous quand nous l'abordons. C'est sa mère qui a eu l'amabilité de répondre à sa place. «Autant elle était heureuse hier à l'idée d'aller à l'école, qu'aujourd'hui elle est toute muette. Je crois que c'est la joie qui la met dans cet état », nous raconte la maman. Et oui ! Qui n'a pas eu cette sensation à chaque rentrée scolaire. Notre tournée, qui nous a conduit dans différents établissements d'Alger, a confirmé ce sentiment de joie qui se dégageait des visages innocents qui sont de retour pour un meilleur labeur. «C'est une année très chargée pour moi, je passe mon bac cette année», exprime Amel, croisée à l'entrée du lycée Mohamed-Racim. On a toutefois constaté une certaine discrétion chez les élèves recalés de la 2e AS qui devraient passer les examens de rattrapage pour rejoindre la classe de terminale comme cela a été décidé par le ministère de l'Education nationale. Leurs camarades parlent à leur place. «C'est une très bonne chose de donner une nouvelle chance de réussite à nos camarades. On est contents pour eux», nous lance un groupe d'élèves. Pour rappel, le ministère de l'Education nationale a décidé d'accorder à ces élèves recalés de saisir une nouvelle chance pour passer à la classe supérieure. Vu le nombre considérable de recalés, la tutelle a pris cette mesure pour éviter au maximum d'élèves de s'embarquer dans les nouveaux programmes de réformes qui touchent cette année la 2e AS. L'inspection académique d'Alger ainsi que les directions des établissements scolaires sont à pied d'œuvre pour assurer les séances de rattrapage aux élèves et les préparer aux examens qui devraient intervenir d'ici quinze jours. Malheureusement, chaque rentrée scolaire a ses secrets qu'on a du mal à discerner au milieu de cette ambiance de joie et de convivialité. Poursuivant notre tournée, nous avons rendu hommage aux cinq collégiens, Lyès, Djamil, Mehdi, Yacine et Hicham, assassinés dans les grottes de Saint-Raphaël, durant les années 90. Une école d'Alger porte aujourd'hui leurs noms «Ecole des cinq innocents». La rentrée semble bien se dérouler dans cet établissement, qui pourtant a vécu un moment de perturbation dans la matinée. A la sonnerie de la cloche de midi, des parents d'élèves étaient à l'entrée de l'école. Ils veulent savoir pourquoi des élèves n'ont pas eu cours le matin. Furieux, un parent nous a fait part du problème. Au sein de cet établissement, une classe a été bel et bien squattée par une «surveillante », travaillant dans un lycée d'Alger et qu'elle a transformée en lieu d'habitation. «C'est scandaleux, comment peut-on tolérer de tels agissements dans une classe qui revient de droit aux élèves. Ce sont les élèves de la 2AM3 qui sont restés effectivement dans la cour de l'établissement, en attendant qu'une solution soit trouvée à ce problème. Selon les parents d'élèves rencontrés sur place, une délégation est montée à l'académie pour dénoncer cette situation. «Il paraît que personne n'a réussi à la déloger, c'est une protégée de l'ancien directeur d'académie», nous lance-t-on. Du côté de l'administration de cet établissement, c'est le statu quo. La directrice a refusé carrément de nous recevoir. Les élèves ont essayé de rassurer leurs parents, en disant qu'ils ont eu finalement droit à une classe. Contactée à ce sujet, la chargée de communication de l'académie d'Alger nous a confirmé que la direction de l'éducation a pris les mesures nécessaires pour procéder à l'expulsion de cette «femme», qui n'avait aucun droit de squatter un espace académique. Revenant aux nouveautés de cette rentrée, le secteur de l'éducation a réceptionné 64 nouveaux lycées, 165 collèges et 2 549 nouvelles classes pour le primaire. De ce fait, les capacités d'accueil globales sont ramenées à 24 449 établissements scolaires. Pour ce qui est de l'encadrement, le secteur de l'Education bénéficiera d'un total de 9 000 postes budgétaires dont 4 000 postes pédagogiques, le reste étant attribué à l'administration. Pour ce qui est de la poursuite de la mise en œuvre des réformes, la nouvelle année scolaire verra la mise en place de 56 nouveaux programmes pédagogiques dans les nouvelles classes touchées par la réforme. Il s'agit des classes de 4e année primaire (11 programmes), la 4e année moyenne (14 programmes) et la 2e année secondaire (29 programmes), ce qui donne un total de 144 programmes réalisés depuis le lancement de la mise en œuvre de la réforme en 2002.
Rosa Mansouri
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2006/09/10/article.php?