Clinton et Belhadj derrière l’attaque du site de Tiguentourine !

Clinton et Belhadj derrière l’attaque du site de Tiguentourine !

Dalila Belkheir / version française: Moussa K.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’ambassadeur des États-Unis en Libye a joué le rôle d’intermédiaire dans l’approvisionnement d'Al-Qaîda en armes et le Qatar et la Turquie ont contribué à leur acheminement. Les États-Unis ont permis à «AQMI» d'avoir des quantités de munitions qui lui ont été fournies par des miliciens hostiles au régime de Mouammar Kadhafi, dont des armes lourdes et des missiles utilisés dans l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine, ayant fait 39 victimes et la mort de 29 terroristes de différentes nationalités.

Un rapport des services secrets américains, publié par le site électronique américain « WND », a révélé que « des experts militaires américains ont enquêté sur l’activité du département d’Etat américain sous Hilary Clinton et se sont rendus compte qu’il y avait eu des facilitations d’acheminement des armes en 2011 au mouvement d'Al-Qaïda, dont l’ambassadeur américain en Libye, Christopher Stevens aurait établi un plan pour les faire parvenir en secret aux milices appartenant à Al-Qaîda.  Pour mener à bien son plan, Stevens a fait appel aux services d'Abdelhakim Belhadj, l’actuel leader du parti politique libyen Al-Watan et certains chefs dudit mouvement, dont Mokhtar Belmokhtar, l’émir de la faction des « Signataires par le sang » en vue d’acheminer les armes en Libye via la Turquie et le Qatar.

 Le document a également révélé les zones d’ombre à la fois de la guerre déclarée par les USA aux groupes terroristes et leur soutien, affirmant que la politique américaine en Libye a plongé le pays dans un chaos, provoqué l’arrêt de l’industrie pétrolière, la circulation http://panel-private.echoroukonline.com/ara/privadmin/index.phpdes armes tombées aux mains des terroristes. Ce qui suscite tant de questionnements sur les tentatives de Washington de tromper l’opinion publique mondiale, en faisant croire qu’il a envoyé une délégation pour enquêter sur la circulation des missiles anti-aériens en Libye.

La même source a ajouté que Stevens s’est rendu en Libye à bord d’un navire en sa qualité d’ « émissaire auprès des rebelles libyens » et après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, le responsable américain a chapeauté l’opération d’acheminement des armes libyennes aux rebelles syriens, devenus plus tard membres de Daesh et du front Al-Nosra.  

« WND » a indiqué qu’il y a une coordination entre lui (Stevens) et les autorités turques dans le transfert des armes en question, et qu’une délégation émiratie s’était rendue en Libye, après la mort de Kadhafi, réclamant le prix des armes fournies par les EAU et transportées par Qatar.

Un ancien expert de la CIA a affirmé que Washington a voulu tenir secrètes les opérations de trafic d’armes, et estimé que le plus choquant, ce n’était pas le fait qu’Obama avait violé le droit international, mais c’était plutôt le fait que Stevens, dans l’exercice de ses missions en tant que fonctionnaire au département d’Etat s’implique dans le transfert des armes aux milices libyens appartenant à Al-Qaîda et de faire parvenir des armes depuis la Libye aux membres dudit mouvement en Syrie. « Stevens a facilité l’acheminement des armes fabriquées en Europe de l’Est, transportées à un centre de services logistiques au Qatar aux frais des Emirats arabes unis (EAU) et puis en Libye ».

Quant à l’attaque contre le consulat américain à Benghazi en 2011 ayant entraîné la mort de Christopher Stevens, le même document révèle qu’il y a un lien entre les leaders des « Frères musulmans » en Libye et le groupe libyen « Ansar El Charia » relevant d'Al-Qaîda.

Kadhafi avait l’intention de quitter le pouvoir

Selon toujours la même source, l’administration Obama aurait refusé la proposition de Kadhafi de quitter le pouvoir, si on lui assure la sécurité à lui, à sa famille et ses proches. 

Le document a indiqué qu'un officier retraité de la marine américaine aurait entrepris des contacts ,le 21 mars 2011, avec Tripoli et Africom afin de parvenir à une médiation entre Washington et Tripoli. Kadhafi aurait ,de son côté, tenté vainement à nouveau de négocier pour quitter le pouvoir et lui assurer un asile en dehors de la Libye. Pour montrer sa bonne intention, il a procédé au retrait de ses forces de certaines villes libyennes. L'appel de Kadhafi n'a pas reçu d'écho à Washington qui a décidé de soutenir des terroristes d'Al-Qaïda pour renverser le régime de Mouammar Kadhafi.



28/01/2015
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