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Neuf militaires tués en AlgérieFayez Nureldine AFP ¦ L'attentat le plus meurtrier de ce mardi a visé la gendarmerie de Si Mustapha, un bâtiment de deux niveaux abritant plusieurs dizaines de gendarmes. Il a été dévasté par l'explosion. Un convoi militaire est tombé dans une embuscade sur une route traversant une forêt au lieu-dit Tiziouine, dans la commune de Ben Allel, au nord-est d'Aïn Defla entre cette localité et la ville côtière de Tipaza, selon les mêmes sources. Neuf militaires ont été tués et cinq blessés dans l'accrochage qui a suivi l'attaque et entre six et dix des assaillants auraient été tués, ont déclaré ces sources. Leurs corps ont été emportés par le reste du groupe, fort de 40 à 50 hommes, ont ajouté les mêmes sources. L'armée a déclenché une opération de recherche, utilisant des hélicoptères et des chars. Des tirs d'artillerie ont été entendus durant toute la nuit, selon des habitants, joints par téléphone. Le 3 mars, trois Algériens et un Russe avaient été tués et au moins cinq personnes blessées dans un attentat à la bombe contre un autobus transportant des employés d'une société russe dans cette même région d'Aïn Defla au lieu-dit Hayoun, au sud de cette ville. (Mardi 12 Septembre 2006) Conséquences de la fusion Canal Sat/tps sur les algériens
TPS et nous : écran noir en novembre Par : Yacine Kenzy http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=64082 |
Rien ne changera dans l'immédiat dans le cryptage des deux bouquets et les crackers algériens peuvent poursuivre leurs tentatives de percer le système de verrouillage en place. Il faudra attendre le mois de novembre avant qu'un nouveau mode unique de cryptage soit mis en place. La France, à l'instar des autres pays européens, ne disposera à la fin de cette année que d'un seul bouquet satellitaire de télévision payante, après le feu vert donné le 31 août par le gouvernement à la fusion de CanalSat et de TPS. La décision du ministère de l'Économie intervient plus de 8 mois après l'annonce du projet de rapprochement entre les deux frères ennemis qui va donner naissance, au quatrième trimestre 2006, à un groupe baptisé provisoirement Canal+ France. Ce nouvel ensemble sera détenu, à terme, à 65% par le groupe Canal+ (contrôlé par Vivendi Universal), 20% par Lagardère (aéronautique et médias), 9,9% par TF1 et 5,1% par M6. Selon les chiffres actuels, il compte quelque 10 millions d'abonnés et pèse plus de trois milliards d'euros de chiffre d'affaires. Cette fusion était notamment rendue nécessaire par l'apparition de nouvelles offres télévisées concurrentes : les opérateurs de télécoms deviennent distributeurs de télévision via l'ADSL, la télévision numérique terrestre (TNT) monte en puissance et les câblo-opérateurs se regroupent. Pour préserver la concurrence, le groupe Canal+ et Vivendi ont promis de respecter 59 "engagements", pour une durée maximale de 5 à 6 ans, selon les cas. Le groupe Canal+ a assuré que cette opération se ferait "au bénéfice des consommateurs". Canal+ et Vivendi "ont donné un certain nombre de garanties afin de maintenir un degré suffisant de concurrence" pour l'achat de droits cinématographiques et sportifs, selon le ministère de l'Économie. Canal+ s'engage "à faciliter l'accès des opérateurs de télévision et de vidéo à la demande" aux droits cinématographiques et sportifs. Pour cela, la durée des futurs accords, passés par Canal+ avec les studios américains, est limitée à trois ans, les concurrents auront "un accès non discriminatoire" au catalogue de StudioCanal (la société de production de Canal) et le groupe renonce à solliciter des offres couplées pour différentes catégories de droits cinématographiques ou sportifs. Autre volet de ces "engagements", Canal+ met à disposition de ses concurrents (les distributeurs d'offres de télévision payante) "plusieurs chaînes de qualité". Elles sont sept : TPS Star (la chaîne vedette du bouquet TPS), CinéStar, CinéCulte et CinéToile (3 chaînes à thématique cinéma du bouquet TPS), Piwi et Teletoon (2 chaînes jeunesse de TPS) et Sport+, la seule de ces chaînes éditée par Canal+. D'autre part, les concurrents de Canal+ France pourront incorporer à leur plate-forme les chaînes TF1 et M6. Canal+ promet également de permettre aux chaînes conventionnées indépendantes, en langue française, d'être reprises au sein des offres satellitaires de la nouvelle entité. "La proportion actuelle" de ces chaînes indépendantes (sans lien avec Canal+, Lagardère, TF1 ou M6) dans les offres du nouveau groupe "sera au minimum préservée". Enfin, côté financement du cinéma (Canal+ est l'un des principaux bailleurs de fonds du cinéma français), le groupe estime que la fusion "contribuera à promouvoir la diversité de la production cinématographique française et européenne", via notamment une politique d'acquisition "riche et diversifiée". Le secteur du cinéma craint en effet qu'un guichet unique "TPS-Canal+" soit moins généreux que ne le sont, séparément, ces deux groupes. Pour taire les inquiétudes suscitées dans les milieux du cinéma et des opérateurs de téléphonie, Canal Plus a affiché la liste des 59 engagements pris, avec sa maison mère Vivendi, et qui visent à préserver la concurrence. Les garanties données par le groupe Canal Plus et Vivendi concernent, notamment les droits cinématographiques et sportifs et la mise à disposition auprès des concurrents de plusieurs chaînes du futur bouquet, dont M6 et TF1. Du côté du cinéma, pour "les films américains récents", le groupe Canal+ s'engage à limiter à trois ans, auprès des studios, la durée des contrats-cadres, nouveaux ou reconduits. Canal+ s'engage également à "ne pas acquérir" de droits d'exploitation en "pay per view" (PPV, paiement à la séance) ou en vidéo à la demande (VOD), en exclusivité, pour les contrats à venir. Pour les contrats en cours, Canal+ va mener des "négociations de bonne foi" pour exploiter ces droits sur une base non exclusive. Pour les films français récents, Canal+ promet de ne pas conclure ou renouveler des contrats cadres avec des producteurs français. De même que pour les films étrangers, Canal+ promet de mener des négociations pour ne pas exploiter les droits en PPV ou en VOD en exclusivité. Pour les films appartenant au catalogue de Studio Canal, la société propriété de Canal+, le groupe s'engage à céder les droits d'exploitation PPV et VOD des films à "tout service qui en fera la demande", dans des conditions de marché normales. Pour les séries américaines, le groupe va négocier les droits pour chaque fenêtre de diffusion pour 12 mois au maximum, soit 36 mois pour trois fenêtres (qui correspondent à trois ans). Pour les droits sportifs, Canal+ va limiter la durée des contrats à trois ans. Si ces droits sont vendus pour une durée supérieure, Canal+ offrira aux détenteurs des droits la possibilité de résilier le contrat sans pénalités, après trois ans. Pour les droits portant sur des événements sportifs ayant lieu tous les deux ou quatre ans (coupes et championnats du monde, jeux Olympiques...), Canal+ promet de ne pas formuler d'offres pour plusieurs éditions de l'événement, si l'éditeur l'accepte. Autre volet des engagements : la mise à disposition de certaines chaînes du bouquet auprès des concurrents. Le groupe Canal+ s'engage à distribuer le service Canal+ en numérique (soit Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport et Canal+ Décalé) aux plateformes concurrentes (câble, ADSL et TNT) qui en feraient la demande, dans des conditions transparentes. Tous les distributeurs, sauf la TNT et les câblo-opérateurs, auront accès à TPS Star, la chaîne vedette de TPS, trois chaînes cinéma et deux chaînes jeunesse de TPS, une chaîne sport (Sport+). TPS Star continuera de proposer au moins 100 films de première exclusivité, et un contenu de qualité en matière de sport est également garanti. Canal+ garantit aussi la reprise d'une proportion minimale de chaînes indépendantes conventionnées par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, calculée selon la situation actuelle. Y. K. |