DILEM GALERIE DU 29 AVRIL AU 10 MAI 2009
Sport Charmante Ă souhait, sĂ©ductrice Ă plein temps et follement attirĂ©e par les meilleurs, la plus belle dame dâAlgĂ©rie, Dame coupe, finira par Ă©pouser, dĂšs cette fin dâaprĂšs-midi, la destinĂ©e dâun de ses deux prĂ©tendants finaux, le coutumier des faits, Chabab de Belouizdad, oĂč le novice Ă lâambition dĂ©cuplĂ©e, le Chabab Ahly de Bordj Bou-ArrĂ©ridj. Et entre deux âChababâ Ă©perdument amoureux de cette Ă©preuve si populaire dont la magie envoĂ»tante a transformĂ© lâhistorique quartier de Belcourt et lâhospitaliĂšre place bordjie en gigantesque kermesse Ă ciel ouvert, le combat promet dâĂȘtre acharnĂ©, gigantesque et passionnel. Câest que, entre deux prĂ©tendants, seul lâamour fou dâune si particuliĂšre consĂ©cration nationale, rĂ©unit, il est clair que de cadeaux, lâon ne se fera point ! Attendue avec effervescence depuis lâan de grĂące 1995 et cette toujours vivace dans les mĂ©moires, folle soirĂ©e aprĂšs une juste victoire aux dĂ©pens dâune tenace et olympique formation de MĂ©dĂ©a, cette Coupe dâAlgĂ©rie fait rĂȘvasser le tout Belouizdad du football. Misant Ă©normĂ©ment sur lâintelligence tactique et lâinstinct stratĂ©gique du âCheikhâ Mohamed Henckouche, qui a dĂ©jĂ eu Ă goĂ»ter aux dĂ©lices dâun pareil sacre en 1996 avec les autres Rouge et Blanc, ceux du Mouloudia dâOran, le Chabab de Belouizdad refuse ne serait-ce que dâimaginer dâailleurs tout autre scĂ©nario que celui qui le replongerait dans les instants fĂ©Ă©riques dĂ©jĂ vĂ©cus au dĂ©but du millĂ©naire, sous les cris de âCampeone, Campeoneâ, fredonnĂ©s en chĆur sous lâĆil amusĂ© du regrettĂ© Mourad Abdelouahab. Silence et recueillement, car aux cris et larmes de joie dâun possible et Ă©ventuel sacre cet aprĂšs-midi, nul doute que des soupirs de tristesse viendront rappeler aux nostalgiques toute la joie de vivre quâapportait le dĂ©funt driver du Chabab. De la vie, du bonheur et du galon, câest ce que pourrait apporter au CABBA cette mĂȘme coupe, si dâaventure, les bras bientĂŽt quadragĂ©naires du capitaine-courage Merouane Kial venaient Ă la soulever dans lâair cĂ©leste de la ville des Roses. Depuis le temps que toute la vallĂ©e bordjie attend cela !
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Edition du Jeudi 21 Mai 2009
Insolent de rĂ©alisme en demi-face Ă lâogre et voisin sĂ©tifien, soudain retombĂ© de son piĂ©destal Ă la vue de ces tĂ©mĂ©raires combattants de lâimpossible, rĂ©unis sous la banniĂšre jaune et noire du conquĂ©rant Ahly, le CABBA du discret LaĂŻche aura lĂ une authentique opportunitĂ© dâenterrer sa vie de âsans-gradeâ du football algĂ©rien et dâen inaugurer une nouvelle, celle dâune nouvelle puissance sportive de lâest du pays.
Dâun cĂŽtĂ© comme de lâautre, cette finale choc aux enjeux trĂšs chics revĂȘt une importance particuliĂšre et reprĂ©sente beaucoup plus quâune simple victoire Ă lâissue dâun long et passionnant challenge sportif. Mais dâun cĂŽtĂ© comme de lâautre, lâon apprĂ©hende Ă©galement tout Ă©chec qui sonnerait comme une colossale dĂ©sillusion. Cruelle, mais si belle incertitude du sportâŠ
Sport La coupe est, dans tous les pays, un Ă©vĂ©nement exceptionnel. Elle est pour les Ă©quipes, notamment pour les plus petites et les plus humbles, lâopportunitĂ© rĂȘvĂ©e pour se faire connaĂźtre du grand public. Une occasion de damer le pion Ă mieux nantis, mieux considĂ©rĂ©s, mieux classĂ©s. Lâhistoire de la coupe est partout parsemĂ©e dâexploits de âcendrillonsâ qui, chaussures aux pieds, ont montrĂ© des qualitĂ©s, un savoir-faire, une volontĂ© assez exceptionnels. Cela a donnĂ© lieu Ă quelques exploits dâanthologie. Ă des surprises de taille. Ă des victoires finales, surprenantes, mais nullement usurpĂ©es.
Edition du Jeudi 21 Mai 2009
Dans les pays de football, la coupe est une institution. Elle a un rĂšglement spĂ©cifique, des coutumes particuliĂšres, des traditions profondĂ©ment ancrĂ©es dans lâimaginaire populaire. Elle a sa place dans la mĂ©moire et lâhistoire des nations et des peuples.
La finale a un cĂ©rĂ©monial particulier. Lâambiance, le cadre, le protocole, le dĂ©roulement, rehaussent lâĂ©vĂ©nement et lui donnent un cachet exceptionnel. Disputer la finale est dĂ©jĂ en soi un exploit, un honneur. On se rappellera par la suite les moindres dĂ©tails de la rencontre quâelle ait Ă©tĂ© gagnĂ©e ou perdue. Câest lâĂ©vĂ©nement dâune saison, dâune carriĂšre, dâune vie. Lâultime match est lâaboutissement, le couronnement dâefforts, de sacrifices, souvent aussi dâauthentiques performances. LâapothĂ©ose, câest au stade, face aux camĂ©ras, en prĂ©sence de milliers de spectateurs et des plus hautes autoritĂ©s sportives et politiques. La finale de coupe a ses traditions nationales et mondiales. Dans le pays qui a donnĂ© naissance au football moderne, gagner la Cup est plus motivant et plus cotĂ© que remporter nâimporte quel autre trophĂ©e. Partout la coupe est synonyme de ferveur, dâambiance, toutes particuliĂšres. Jeunes et vieux supporters prĂ©parent le spectacle et y assistent Ă grands renforts de banderoles, de pĂ©tards, de chants. Hors du terrain, dans les rues, les quartiers, les tribunes, le spectacle est tout en sons et couleurs. Une fois lâan, la finale permet une mobilisation, un dĂ©foulement Ă nul autre pareil. GĂ©nĂ©ralement dans le plus pur esprit sportif. Que le meilleur gagne est le leitmotiv, avec toutefois, un petit pincement au cĆur quand câest lâautre qui est couronnĂ©. Mais quâimporte ! LâĂ©vĂ©nement restera dans les mĂ©moires. Avec ou sans coupe, il demeurera les images, les anecdotes, les souvenirs, le billet, lâauthentique, celui qui aura Ă©tĂ© confectionnĂ© avec le plus grand soin pour ĂȘtre Ă la hauteur de lâĂ©vĂ©nement.
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