Hier, aux environs de huit heures du matin, une bombe de fabrication artisanale a explosé sur le chemin communal menant vers Hezzama, village situé au nord de Lakhdaria, causant des blessures graves à un citoyen qui a perdu sa jambe droite. Suite...
Actualités : Une affaire, plusieurs raisons
Les «rĂ©vĂ©lations» du gĂ©nĂ©ral français Ă la retraite sur lâassassinat des moines de Tibhirine nâont certainement pas encore livrĂ© tous leurs secrets. La thĂšse de la bavure qui vise lâinstitution militaire donne non seulement du crĂ©dit aux adeptes du «qui-tue-qui» mais tente de mettre en difficultĂ© la partie algĂ©rienne. Il est Ă©videmment plus facile dâobtenir des concessions de la part dâun vis-Ă -vis ainsi discrĂ©ditĂ©. Nawal ImĂšs - Alger (Le Soir) - Le gĂ©nĂ©ral Ă la retraite qui a parlĂ© sous prĂ©texte de «libĂ©rer sa conscience» nâa certainement pas choisi ce moment prĂ©cis de maniĂšre fortuite. Ses propos, ajoutĂ©s Ă ceux de plusieurs responsables français, Ă leur tĂȘte le chef de lâEtat français, ne peuvent quâĂȘtre assimilĂ©s Ă une ouverture des hostilitĂ©s en bonne et due forme. En sâattaquant ouvertement Ă lâANP, qui a des annĂ©es durant combattu le terrorisme dans un contexte de total isolement sur le plan international, les Français ne voudraient-ils pas pouvoir forcer la main Ă lâAlgĂ©rie en matiĂšre de contrats dâarmes ? Il nâest un secret pour personne que lâAlgĂ©rie a jusque-lĂ privilĂ©giĂ© son partenaire russe pour lâachat des armes. Un choix que les Français nâapprĂ©cient pas puisquâils plaident pour la diversification des contrats. En mettant ainsi Ă mal lâANP, la tĂąche leur est facilitĂ©e. Un partenaire traĂźnĂ© dans la boue en public est plus enclin Ă cĂ©der aux exigences. Mais cette levĂ©e de boucliers pourrait Ă©galement traduire une tension grandissante entre Alger et Paris au sujet de la tendance protectionniste de lâAlgĂ©rie en matiĂšre Ă©conomique. Les derniĂšres dĂ©cisions visant Ă imposer aux investisseurs Ă©trangers une ouverture de capital Ă hauteur de 51% au profit dâun partenaire algĂ©rien et lâobligation faite Ă une sociĂ©tĂ© dâimportation Ă©trangĂšre de cĂ©der 30% de ses parts Ă une partie algĂ©rienne ont fait grincer beaucoup de dents cĂŽtĂ© europĂ©en. La France en tĂȘte ne voit pas dâun bon Ćil ces mesures. Dans un contexte de crise financiĂšre qui nâĂ©pargne plus aucun pays, lâAlgĂ©rie a pu rester une destination intĂ©ressante pour les investisseurs Ă©trangers en quĂȘte de marchĂ©s. Les Français ne font pas exception et les nouvelles restrictions imposĂ©es par lâAlgĂ©rie sont perçues comme des freins aux ambitions des grandes entreprises françaises notamment. Dâailleurs, ces mĂȘmes mesures valent Ă lâAlgĂ©rie aujourdâhui des rapports trĂšs tendus avec lâUnion europĂ©enne qui reproche ouvertement au gouvernement algĂ©rien ni plus ni moins quâune violation de lâaccord dâassociation. Selon une source proche du dossier, ce ne sont pas moins de quatre articles qui auraient Ă©tĂ© foulĂ©s aux pieds par lâAlgĂ©rie. Les fonctionnaires de lâUE ne voient quâune seule sortie de crise : le retrait de ces mesures restrictives qui, disent-ils, vont freiner lâinvestissement. Des exigences que lâAlgĂ©rie ne compte pas satisfaire. Lesdites mesures, mĂȘme si elles sont temporaires, ne vont pas ĂȘtre levĂ©es. Alger ne compte pas cĂ©der aux pressions exercĂ©es par les pays europĂ©ens. En cĂ©dant sur la question de la double tarification du gaz, lâUE espĂ©rait- elle un retour dâascenseur de lâAlgĂ©rie ? Certainement mais les calculs des stratĂšges de Bruxelles peuvent ne pas sâavĂ©rer justes tant lâAlgĂ©rie ne compte pas faire marche arriĂšre face Ă ce que le ministre des Affaires Ă©trangĂšres avait dĂ©jĂ qualifiĂ© dâ«abus» de la part de certains investisseurs. Que coĂ»tera cette position Ă lâAlgĂ©rie ? Seul, lâavenir pourra apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse⊠N. I.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/07/12/article.php?sid=85659&cid=2 | |
ActualitĂ©s : TĂMOIGNAGE DE BUCHWALTER SUR LâASSASSINAT DES MOINES DE TIBHIRINE La rĂ©surrection loupĂ©e du «qui-tue-qui ?»
Lâinvraisemblable version de lâassassinat en 1996 des moines trappistes de Tibhirine que François Buchwalter, un gĂ©nĂ©ral français Ă la retraite, a servi au juge TrĂ©vidic, signe incontestablement, lâĂ©pilogue de la hargneuse campagne des lobbies français pour le «qui-tue-qui ?» en AlgĂ©rie. Sofiane AĂŻt Iflis - Alger (Le Soir) - Les mĂ©dias français, qui, par le passĂ©, rivalisaient dans la promotion des thĂšses travaillant Ă crĂ©diter le fameux «qui-tue-qui ?», nâauront, avec les rĂ©miniscences mĂ©morielles, les ouie-dire de Buchwalter, rĂ©ussi quâune campagne poussive. Non que leur manquait lâenvie de remettre au goĂ»t du jour le leitmotiv mais parce quâils se sont brĂ»lĂ©s dâavoir tant de fois voulu faire feu de tout bois. Les babillages de lâancien attachĂ© de dĂ©fense Ă lâambassade de France Ă Alger, qui, treize ans aprĂšs, sâest dit dĂ©couvrir une conscience torturĂ©e, ont ratĂ© de constituer cette matiĂšre bĂ©nie dont raffole la presse de lâHexagone solidement rivĂ©e au milieu des qui-tue-quistes. Câest quâon ne sort pas indemne dâavoir longtemps fait choux gras des affabulations de truffions renĂ©gats. Lâon se remĂ©more tout lâentrain mis par les mĂ©dias français Ă rĂ©pandre les allĂ©gations dâun certain Abdelkader Tigha qui soutenait, lui, quâaprĂšs leur enlĂšvement, les moines de Tibhirine ont Ă©tĂ© vus dans une caserne Ă Blida. Dans les milieux mĂ©diatiques de lâHexagone, on ne se sentait pas, Ă lâĂ©poque, lâobligation professionnelle et Ă©thique de vĂ©rifier la vĂ©racitĂ© des dires du bidasse. Son conte est publiable et digne de promotion dĂšs lors quâil renforce la thĂšse du «qui-tue-qui ?». Rina Sherman, compagne du journaliste Didier Contant, poussĂ© au suicide, et auteure du livre le huitiĂšme mort de Tibhirine, en sait quelque chose sur cette machine Ă recycler lâinterrogation autour de qui tue en AlgĂ©rie. Cette mĂȘme machine qui a tentĂ© de se remettre en marche avec les bavardages dâun gĂ©nĂ©ral Ă la retraite. Vainement, puisque, outre lâinconcevabilitĂ© de la chose telle que Buchwalter lâa racontĂ©e, les contradicteurs, parisiens, ne se sont pas fait prier cette fois-ci. A commencer par Alain JuppĂ© et HervĂ© de Charette qui, dans leurs rĂ©actions, ont dĂ©clarĂ© sâen tenir Ă la version qui endosse au GIA lâentiĂšre responsabilitĂ© dans lâassassinat des moines de Tibhirine. Hauts responsables politiques Ă lâĂ©poque des faits, JuppĂ© et de Charrette ont nĂ©cessairement voie au tĂ©moignage. MĂȘme le prĂ©sident français, Nicolas Sarkozy, qui a cru un moment bon dâassaisonner la campagne du «qui-tue-qui ?» en manquant Ă peine dâaccuser lâAlgĂ©rie de mensonge, a fini par sâĂ©veiller au vaudeville du gĂ©nĂ©ral Buchwalter. «Pourquoi voulez-vous quâavec le prĂ©sident algĂ©rien nos relations sâen trouvent bouleversĂ©es ? La justice est saisie ; que la justice dise la vĂ©ritĂ©. Moi, je mâen tiens quand mĂȘme au communiquĂ© n° 44 du GIA en 1996 en revendiquant lâassassinat des moines. Je nâai accusĂ© personne, je veux que la vĂ©ritĂ© soit faite», a-t-il rectifiĂ©, diplomatique, depuis LâAquila en Italie, en marge de la rĂ©union du G8. En rattrapant sa sortie dâil y a quelques jours Ă Paris, Sarkozy met son grain de sable dans la machine Ă produire le «qui-tue-qui ?». Ceci Ă©tant, les confessions tardives du gĂ©nĂ©ral français nâont pas servi de carburant au redĂ©collage de la campagne pour le «qui-tue-qui ?» en AlgĂ©rie. Voulant faire admettre que lâassassinat des moines de Tibhirine relevait dâune bĂ©vue de lâarmĂ©e algĂ©rienne, Buchwalter ne sâest pas rendu compte quâil a Ă©crit le mauvais scĂ©nario. Un scĂ©nario dont rirent mĂȘme des anciens de la DST, Ă lâinstar de Raymond Nart et de Yves Bonnet. Le premier a soutenu dans les colonnes de Marianne que «si lâarmĂ©e algĂ©rienne avait jouĂ© un rĂŽle dans lâassassinat des moines, jamais on nâaurait retrouvĂ© les tĂȘtes» et que «comment expliquer quâun tir Ă lâaveugle sur un bivouac nâait touchĂ© que les corps des moines et pas les tĂȘtes ?». Le second, qui considĂšre la dĂ©position du gĂ©nĂ©ral comme affabulation, a produit le mĂȘme contre-argument. VoilĂ deux avis techniques autorisĂ©s qui aideront Ă mettre un terme aux toussotements dĂ©jĂ gĂȘnĂ©s des qui-tue-quistes parisiens. S. A. I.
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Actualités : EXPLOSION DE DEUX BOMBES à LAKHDARIA Un citoyen, un pompier et un policier blessés
Hier, aux environs de huit heures du matin, une bombe de fabrication artisanale a explosĂ© sur le chemin communal menant vers Hezzama, village situĂ© au nord de Lakhdaria, causant des blessures graves Ă un citoyen qui a perdu sa jambe droite. DâaprĂšs les informations en notre possession, lâexplosion a eu lieu lorsque la victime, un dĂ©ficient mental, a marchĂ© sur la bombe enfouie dans le sol par les terroristes du GSPC. Moins dâune demi-heure aprĂšs, au moment oĂč les Ă©lĂ©ments de la BMPJ ainsi que ceux de la Protection civile, Ă©taient sur les lieux pour secourir la victime, une autre bombe, probablement actionnĂ©e Ă distance â un procĂ©dĂ© maintes fois utilisĂ© par les terroristes du GSPC â a explosĂ©, blessant griĂšvement un policier et un Ă©lĂ©ment de la Protection civile qui a Ă©tĂ©, lui aussi, amputĂ© de la jambe. Les deux blessĂ©s ont Ă©tĂ© transportĂ©s vers lâhĂŽpital de Lakhdaria. Comme leur Ă©tat a Ă©tĂ© jugĂ© trĂšs grave, ils ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s vers lâhĂŽpital militaire de AĂŻn- NaĂądja. Rappelons que les forces de lâANP sont depuis plus dâune semaine sur les traces dâun groupe terroriste qui activait sur les hauteurs de Lalla MossaĂąd, non loin du village Hezzama. H. M.
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