Dimanche 12 juillet 2009

Dimanche 12 juillet, 193e jour de l'année

Le dicton météorologique du jour:

"Rosée du jour de Saint-Savin,

Est, dit-on, rosée de vin"

Le proverbe du jour:

"Une paire de talons vaut deux paires de mains" (proverbe anglais)

La citation du jour:

"Les hommes veulent bien qu'on rie de leur esprit mais non de leur sottise" (Jonathan Swift)

1430 ÃáÃÍÏ  20 ÑÌÈ 

ÃáÃÍÏ 12 ÌéíáíÉ 2009

lehic.dz@hotmail.com


Pause-Café
Un été algérien (6)

Je t'écris ces quelques lignes pour te dire que les gens du village sont devenus totalement arriérés : ils n'achÚtent plus rien dans les magasins. Ils attendent le jour du souk pour aller, comme à Peshawar, se fondre dans la poussiÚre afin de faire leurs emplettes. Le type qui a récemment créé une supérette comme on en faisait il y a 50 ans dans les pays développés semble avoir eu une trÚs mauvaise idée. Et ce n'est pas tout : beaucoup de familles ne veulent plus aller chez le médecin. Elles préfÚrent confier leurs malades aux talebs qui pratiquent la «rokia». Elles sont aussi contre toute forme de progrÚs. Elles refusent la science, et la raison est leur ennemi mortel. Suite...


Saisie de plus de 3 tonnes de kif traité à Béchar

Le 11 juillet 2009, les gardes-frontiĂšres de Zegdou, en embuscade, ont, aprĂšs les sommations lĂ©gales, ouvert le feu en direction de deux vĂ©hicules Toyota Station dont les chauffeurs avaient refusĂ© de s'arrĂȘter. La fouille des deux vĂ©hicules a permis la saisie de deux tĂ©lĂ©phones cellulaires Thuraya, d'une paire de jumelles, de 3 tonnes et 111 kg de kif traitĂ©. Suite...


EXPLOSION DE DEUX BOMBES À LAKHDARIA
Un citoyen, un pompier et un policier blessés

Hier, aux environs de huit heures du matin, une bombe de fabrication artisanale a explosé sur le chemin communal menant vers Hezzama, village situé au nord de Lakhdaria, causant des blessures graves à un citoyen qui a perdu sa jambe droite. Suite...



Actualités : Une affaire, plusieurs raisons

Les «rĂ©vĂ©lations» du gĂ©nĂ©ral français Ă  la retraite sur l’assassinat des moines de Tibhirine n’ont certainement pas encore livrĂ© tous leurs secrets. La thĂšse de la bavure qui vise l’institution militaire donne non seulement du crĂ©dit aux adeptes du «qui-tue-qui» mais tente de mettre en difficultĂ© la partie algĂ©rienne. Il est Ă©videmment plus facile d’obtenir des concessions de la part d’un vis-Ă -vis ainsi discrĂ©ditĂ©.
Nawal ImĂšs - Alger (Le Soir) - Le gĂ©nĂ©ral Ă  la retraite qui a parlĂ© sous prĂ©texte de «libĂ©rer sa conscience» n’a certainement pas choisi ce moment prĂ©cis de maniĂšre fortuite. Ses propos, ajoutĂ©s Ă  ceux de plusieurs responsables français, Ă  leur tĂȘte le chef de l’Etat français, ne peuvent qu’ĂȘtre assimilĂ©s Ă  une ouverture des hostilitĂ©s en bonne et due forme. En s’attaquant ouvertement Ă  l’ANP, qui a des annĂ©es durant combattu le terrorisme dans un contexte de total isolement sur le plan international, les Français ne voudraient-ils pas pouvoir forcer la main Ă  l’AlgĂ©rie en matiĂšre de contrats d’armes ? Il n’est un secret pour personne que l’AlgĂ©rie a jusque-lĂ  privilĂ©giĂ© son partenaire russe pour l’achat des armes. Un choix que les Français n’apprĂ©cient pas puisqu’ils plaident pour la diversification des contrats. En mettant ainsi Ă  mal l’ANP, la tĂąche leur est facilitĂ©e. Un partenaire traĂźnĂ© dans la boue en public est plus enclin Ă  cĂ©der aux exigences. Mais cette levĂ©e de boucliers pourrait Ă©galement traduire une tension grandissante entre Alger et Paris au sujet de la tendance protectionniste de l’AlgĂ©rie en matiĂšre Ă©conomique. Les derniĂšres dĂ©cisions visant Ă  imposer aux investisseurs Ă©trangers une ouverture de capital Ă  hauteur de 51% au profit d’un partenaire algĂ©rien et l’obligation faite Ă  une sociĂ©tĂ© d’importation Ă©trangĂšre de cĂ©der 30% de ses parts Ă  une partie algĂ©rienne ont fait grincer beaucoup de dents cĂŽtĂ© europĂ©en. La France en tĂȘte ne voit pas d’un bon Ɠil ces mesures. Dans un contexte de crise financiĂšre qui n’épargne plus aucun pays, l’AlgĂ©rie a pu rester une destination intĂ©ressante pour les investisseurs Ă©trangers en quĂȘte de marchĂ©s. Les Français ne font pas exception et les nouvelles restrictions imposĂ©es par l’AlgĂ©rie sont perçues comme des freins aux ambitions des grandes entreprises françaises notamment. D’ailleurs, ces mĂȘmes mesures valent Ă  l’AlgĂ©rie aujourd’hui des rapports trĂšs tendus avec l’Union europĂ©enne qui reproche ouvertement au gouvernement algĂ©rien ni plus ni moins qu’une violation de l’accord d’association. Selon une source proche du dossier, ce ne sont pas moins de quatre articles qui auraient Ă©tĂ© foulĂ©s aux pieds par l’AlgĂ©rie. Les fonctionnaires de l’UE ne voient qu’une seule sortie de crise : le retrait de ces mesures restrictives qui, disent-ils, vont freiner l’investissement. Des exigences que l’AlgĂ©rie ne compte pas satisfaire. Lesdites mesures, mĂȘme si elles sont temporaires, ne vont pas ĂȘtre levĂ©es. Alger ne compte pas cĂ©der aux pressions exercĂ©es par les pays europĂ©ens. En cĂ©dant sur la question de la double tarification du gaz, l’UE espĂ©rait- elle un retour d’ascenseur de l’AlgĂ©rie ? Certainement mais les calculs des stratĂšges de Bruxelles peuvent ne pas s’avĂ©rer justes tant l’AlgĂ©rie ne compte pas faire marche arriĂšre face Ă  ce que le ministre des Affaires Ă©trangĂšres avait dĂ©jĂ  qualifiĂ© d’«abus» de la part de certains investisseurs. Que coĂ»tera cette position Ă  l’AlgĂ©rie ? Seul, l’avenir pourra apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse

N. I.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/07/12/article.php?sid=85659&cid=2



ActualitĂ©s : TÉMOIGNAGE DE BUCHWALTER SUR L’ASSASSINAT DES MOINES DE TIBHIRINE
La résurrection loupée du «qui-tue-qui ?»


L’invraisemblable version de l’assassinat en 1996 des moines trappistes de Tibhirine que François Buchwalter, un gĂ©nĂ©ral français Ă  la retraite, a servi au juge TrĂ©vidic, signe incontestablement, l’épilogue de la hargneuse campagne des lobbies français pour le «qui-tue-qui ?» en AlgĂ©rie.
Sofiane AĂŻt Iflis - Alger (Le Soir) - Les mĂ©dias français, qui, par le passĂ©, rivalisaient dans la promotion des thĂšses travaillant Ă  crĂ©diter le fameux «qui-tue-qui ?», n’auront, avec les rĂ©miniscences mĂ©morielles, les ouie-dire de Buchwalter, rĂ©ussi qu’une campagne poussive. Non que leur manquait l’envie de remettre au goĂ»t du jour le leitmotiv mais parce qu’ils se sont brĂ»lĂ©s d’avoir tant de fois voulu faire feu de tout bois. Les babillages de l’ancien attachĂ© de dĂ©fense Ă  l’ambassade de France Ă  Alger, qui, treize ans aprĂšs, s’est dit dĂ©couvrir une conscience torturĂ©e, ont ratĂ© de constituer cette matiĂšre bĂ©nie dont raffole la presse de l’Hexagone solidement rivĂ©e au milieu des qui-tue-quistes. C’est qu’on ne sort pas indemne d’avoir longtemps fait choux gras des affabulations de truffions renĂ©gats. L’on se remĂ©more tout l’entrain mis par les mĂ©dias français Ă  rĂ©pandre les allĂ©gations d’un certain Abdelkader Tigha qui soutenait, lui, qu’aprĂšs leur enlĂšvement, les moines de Tibhirine ont Ă©tĂ© vus dans une caserne Ă  Blida. Dans les milieux mĂ©diatiques de l’Hexagone, on ne se sentait pas, Ă  l’époque, l’obligation professionnelle et Ă©thique de vĂ©rifier la vĂ©racitĂ© des dires du bidasse. Son conte est publiable et digne de promotion dĂšs lors qu’il renforce la thĂšse du «qui-tue-qui ?». Rina Sherman, compagne du journaliste Didier Contant, poussĂ© au suicide, et auteure du livre le huitiĂšme mort de Tibhirine, en sait quelque chose sur cette machine Ă  recycler l’interrogation autour de qui tue en AlgĂ©rie. Cette mĂȘme machine qui a tentĂ© de se remettre en marche avec les bavardages d’un gĂ©nĂ©ral Ă  la retraite. Vainement, puisque, outre l’inconcevabilitĂ© de la chose telle que Buchwalter l’a racontĂ©e, les contradicteurs, parisiens, ne se sont pas fait prier cette fois-ci. A commencer par Alain JuppĂ© et HervĂ© de Charette qui, dans leurs rĂ©actions, ont dĂ©clarĂ© s’en tenir Ă  la version qui endosse au GIA l’entiĂšre responsabilitĂ© dans l’assassinat des moines de Tibhirine. Hauts responsables politiques Ă  l’époque des faits, JuppĂ© et de Charrette ont nĂ©cessairement voie au tĂ©moignage. MĂȘme le prĂ©sident français, Nicolas Sarkozy, qui a cru un moment bon d’assaisonner la campagne du «qui-tue-qui ?» en manquant Ă  peine d’accuser l’AlgĂ©rie de mensonge, a fini par s’éveiller au vaudeville du gĂ©nĂ©ral Buchwalter. «Pourquoi voulez-vous qu’avec le prĂ©sident algĂ©rien nos relations s’en trouvent bouleversĂ©es ? La justice est saisie ; que la justice dise la vĂ©ritĂ©. Moi, je m’en tiens quand mĂȘme au communiquĂ© n° 44 du GIA en 1996 en revendiquant l’assassinat des moines. Je n’ai accusĂ© personne, je veux que la vĂ©ritĂ© soit faite», a-t-il rectifiĂ©, diplomatique, depuis L’Aquila en Italie, en marge de la rĂ©union du G8. En rattrapant sa sortie d’il y a quelques jours Ă  Paris, Sarkozy met son grain de sable dans la machine Ă  produire le «qui-tue-qui ?». Ceci Ă©tant, les confessions tardives du gĂ©nĂ©ral français n’ont pas servi de carburant au redĂ©collage de la campagne pour le «qui-tue-qui ?» en AlgĂ©rie. Voulant faire admettre que l’assassinat des moines de Tibhirine relevait d’une bĂ©vue de l’armĂ©e algĂ©rienne, Buchwalter ne s’est pas rendu compte qu’il a Ă©crit le mauvais scĂ©nario. Un scĂ©nario dont rirent mĂȘme des anciens de la DST, Ă  l’instar de Raymond Nart et de Yves Bonnet. Le premier a soutenu dans les colonnes de Marianne que «si l’armĂ©e algĂ©rienne avait jouĂ© un rĂŽle dans l’assassinat des moines, jamais on n’aurait retrouvĂ© les tĂȘtes» et que «comment expliquer qu’un tir Ă  l’aveugle sur un bivouac n’ait touchĂ© que les corps des moines et pas les tĂȘtes ?». Le second, qui considĂšre la dĂ©position du gĂ©nĂ©ral comme affabulation, a produit le mĂȘme contre-argument. VoilĂ  deux avis techniques autorisĂ©s qui aideront Ă  mettre un terme aux toussotements dĂ©jĂ  gĂȘnĂ©s des qui-tue-quistes parisiens.
S. A. I.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/07/12/article.php?sid=85658&cid=2


ActualitĂ©s : EXPLOSION DE DEUX BOMBES À LAKHDARIA
Un citoyen, un pompier et un policier blessés


Hier, aux environs de huit heures du matin, une bombe de fabrication artisanale a explosé sur le chemin communal menant vers Hezzama, village situé au nord de Lakhdaria, causant des blessures graves à un citoyen qui a perdu sa jambe droite.
D’aprĂšs les informations en notre possession, l’explosion a eu lieu lorsque la victime, un dĂ©ficient mental, a marchĂ© sur la bombe enfouie dans le sol par les terroristes du GSPC. Moins d’une demi-heure aprĂšs, au moment oĂč les Ă©lĂ©ments de la BMPJ ainsi que ceux de la Protection civile, Ă©taient sur les lieux pour secourir la victime, une autre bombe, probablement actionnĂ©e Ă  distance — un procĂ©dĂ© maintes fois utilisĂ© par les terroristes du GSPC — a explosĂ©, blessant griĂšvement un policier et un Ă©lĂ©ment de la Protection civile qui a Ă©tĂ©, lui aussi, amputĂ© de la jambe. Les deux blessĂ©s ont Ă©tĂ© transportĂ©s vers l’hĂŽpital de Lakhdaria. Comme leur Ă©tat a Ă©tĂ© jugĂ© trĂšs grave, ils ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s vers l’hĂŽpital militaire de AĂŻn- NaĂądja. Rappelons que les forces de l’ANP sont depuis plus d’une semaine sur les traces d’un groupe terroriste qui activait sur les hauteurs de Lalla MossaĂąd, non loin du village Hezzama.
H. M.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/07/12/article.php?sid=85660&cid=2

 



12/07/2009
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