dimanche 28 mars 2010 --lib
RABAH SAĂDANE ANNULE LE STAGE DE COVERCIANO
Les Verts dans le brouillard
LE RADAR
Dilem du Dimanche 28 Mars 2010 | Vu 7637 fois
Par : K. REGUIEG-YSSAAD Lu : (371 fois)
Noureddine-Yazid Zerhouni, ministre dâĂtat, ministre de lâIntĂ©rieur et des CollectivitĂ©s locales, a prĂ©sidĂ©, hier, au siĂšge de la wilaya dâOran |
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Par : Badreddine Khris Lu : (169 fois)
La stratĂ©gie industrielle Ă©laborĂ©e par le ministre de lâindustrie et de la promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar |
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Quâest-ce donc une supputation si ce nâest une interprĂ©tation du silence obstinĂ© que dâaucuns opposent aux questionnements des journalistes agissant en relais dâopinion ? Quâest-ce une supputation si ce nâest une tentative de dĂ©jouer les black-out organisĂ©s ?
Quâun ministre nâaime pas la presse, cela se comprend : elle pose quelquefois des questions qui mettent mal Ă lâaise ceux auxquels elle les adresse. Des questions comme celles portant sur les scandales en sĂ©rie qui Ă©claboussent Sonatrach, par exemple. Mais quâun ministre de la RĂ©publique sâen irrite au point de tenir envers des journalistes des propos Ă la limite de lâinsulte, voilĂ qui nous permet, pendant quâon y est, et puisque nous sommes âpayĂ©s pour celaâ, dâoser quelques supputations, dont celle-ci : la corruption au sein de Sonatrach dĂ©passerait, et de loin, les quelques dossiers parvenus jusquâici aux instances judiciaires. Ou encore celle-ci : lâargent de Sonatrach aurait permis Ă des privilĂ©giĂ©s, dit-on, dâacquĂ©rir des maisons de luxe aux Ătats-Unis. Mais trĂȘve de supputations⊠pour lâinstant.
Car enfin, quâest-ce donc une supputation si ce nâest une interprĂ©tation du silence obstinĂ© que dâaucuns opposent aux questionnements des journalistes agissant en relais dâopinion ? Quâest-ce une supputation si ce nâest une tentative de dĂ©jouer les black-out organisĂ©s ?
Or, et M. Khelil le confirme chaque fois quâil rencontre la presse, le silence et le black-out sont de mise quant Ă lâaffaire Sonatrach.
Il est dâailleurs bien dommage que notre ministre de lâĂnergie qui a fait lâessentiel de son parcours professionnel aux Ătats-Unis ne soit pas imprĂ©gnĂ© de cette culture de la communication Ă©rigĂ©e en rĂšgle et au nom de laquelle, lĂ - bas, nul ne doit constituer un obstacle Ă la circulation de lâinformation. Surtout pas les ministĂšres qui sont, grĂące Ă des services presse dignes de ce nom, les plus prompts Ă rĂ©agir aux Ă©vĂ©nements qui les concernent et Ă rĂ©pondre aux journalistes, de jour comme de nuit, et mĂȘme les week-ends.
Il est vrai que si cela fonctionnait ainsi chez nous, on en saurait peut-ĂȘtre beaucoup trop aux yeux de certains, notamment ceux qui sont payĂ©s pour mettre en place des stratĂ©gies de dĂ©veloppement sectoriel et qui, dans les faits, condamnent le pays au sous-dĂ©veloppement intĂ©gral. Dans le silence, de prĂ©fĂ©rence. Câest encore une supputation, mais il faut bien mĂ©riter son salaire, nâest-ce pas ? ActualitĂ©
RABAH SAĂDANE ANNULE LE STAGE DE COVERCIANO
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