Double attentat à la bombe à Boumerdès

 
 
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Double attentat à la bombe à Boumerdès

Décidément, Al Qaïda Maghreb n’en finit pas de frapper dans la wilaya de Boumerdès et d’endeuiller des familles entières. Hier, c’est la localité de Beni Amrane, située à 25 km au sud-est du chef-lieu de la wilaya, qui a été secouée par un double attentat à la bombe.     

  BENI AMRANE
Un double attentat terroriste fait 2 morts et 1 blessé
09 Juin 2008 - Page : 24
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Beni Amrane renoue avec la violence

 

Un regain de violence terroriste a été enregistré sur la scène sécuritaire ces derniers jours. Deux bombes ont explosé hier, près d’un dépôt de matériel de la société française de BTP, Razel, causant la mort de deux personnes dont un Français de 57 ans, Pierre Loyatey, et un Algérien de 40 ans répondant au nom de Sayed Samir. Un agent de la Protection civile a également été blessé.
Le dépôt ciblé par l’attentat est situé à proximité de la gare ferroviaire de Beni Amrane distante de 25km au sud-est de Boumerdès. Cet attentat intervient quatre jours après l’attaque kamikaze ayant ciblé la caserne de la Garde républicaine à Bordj El Kiffan (Alger), et deux jours après celui ayant coûté la vie à 6 militaires à Cap Djinet. Rappelons que la société Razel a déjà fait l’objet d’un attentat terroriste en septembre 2007 qui a fait 9 blessés.

Mohamed BOUFATAH                                                                                                                            

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Algérie: treize morts dont un ingénieur français dans deux attentats

Par Hassen ZENATI AFP - Dimanche 8 juin, 23h38

ALGER (AFP) - Un double attentat a tué dimanche en Algérie treize personnes dont un ingénieur français, portant à cinq le nombre d'actions terroristes en cinq jours dans une région aux confins de la Kabylie, où l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique reste active.
Ces attaques, commises dimanche en fin d'après-midi près de Lakhdaria, à l'est d'Alger n'ont pas été revendiquées et marquent une recrudescence de la violence attribuée aux islamistes après plusieurs mois de relative accalmie.

Le président français Nicolas Sarkozy a condamné "les violences barbares" dans un message adressé à son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika. Il a également assuré "l'Algérie de la pleine solidarité de la France et de son soutien indéfectible dans sa lutte déterminée contre le terrorisme".

Parmi les treize morts figurent huit membres des forces de sécurité, trois agents de la protection civile, un ingénieur français et son chauffeur algérien, selon des sources sécuritaires.

L'ingénieur qui travaille pour la société de travaux publics Razel a été tué dans sa voiture, qui a sauté sur une bombe actionnée à distance, alors qu'il quittait le chantier de réfection de la voie ferrée de la gare de Beni Amrane.

Trois autres français qui travaillaient sur le chantier au moment de l'attentat n'ont pas été touchés, a indiqué la société Razel.

Les autres victimes, huit militaires et trois membres de la protection civile, ont été tuées par une seconde bombe déclenchée quelques minutes plus tard alors qu'elles portaient secours à l'ingénieur, selon le quotidien Annhar Online.

Immédiatement après ces attentats, les téléphones mobiles ont été neutralisés par les autorités de crainte d'autres attentats.

La dernière opération islamiste d'envergure avait visé le 11 décembre le siège de l'ONU, dans le quartier résidentiel de Hydra, et le siège du Conseil constitutionnel à Ben Aknoun, sur les hauteurs d'Alger, faisait 41 morts, dont 17 agents de l'ONU, et plusieurs dizaines de blessés.

C'est la deuxième fois depuis septembre, que des Français sont visés par un attentat. Le 21 septembre deux Français et un Italien, employés également par Razel, avaient été blessés près de Lakhdaria (ex-Palestro) dans un attentat à la bombe visant leur véhicule. Cinq gendarmes algériens qui les escortaient avaient été blessés.

Cet attentat avait déclenché une vague de départs de familles d'employés de sociétés françaises en Algérie et l'ambassade de France avait lancé plusieurs appels à la vigilance.

La nouvelle vague d'attentats survient dans un contexte marqué par la tenue vendredi à Alger d'une conférence des ministres des Affaires étrangères de la Méditerranée, à laquelle participait Bernard Kouchner.

Elle avait été précédée depuis début mai par une série de visites d'autres ministres français, dont la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et de l'Environnement Jean-Louis Borloo. Ils seront suivis lundi par la secrétaire d'Etat au commerce extérieur Anne-Marie Idrac.

C'est le cinquième attentat en cinq jours. Jeudi dernier, six militaires ont été tués et quatre blessés à Cap Djinet, à l'est d'Alger, dans un attentat attribué à un groupe islamiste.

Auparavant, deux attentats simultanés avaient été perpétrés mercredi à Bordj El Kiffan, dans la banlieue est d'Alger, blessant six personnes et entraînant la mort d'un kamikaze. L'attaque, également attribuée à un groupe islamiste, visait une caserne de la garde républicaine et un café populaire du littoral.

Les groupes armés islamistes restent actifs dans cette région des confins de la Kabylie, qui leur sert de zone de repli et de base arrière et où ils sont harcelés régulièrement par l'armée.

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  • Deux attentats successifs ont fait une douzaine de morts dont un ingénieur français, son chauffeur algérien et des membres des forces de l'ordre dimanche près de Lakhdaria, à l'est d'Alger, a-t-on appris de sources sécuritaires dimanche.

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  • Douze tués dans un attentat en Algérie, un ingénieur français parmi les victimes

     

    Nicolas Sarkozy a condamné dimanche soir «les violences barbares» en Algérie, après les deux attentats qui ont coûté la vie dimanche à une douzaine de personnes, dont un ingénieur français, à l'est d'Alger.

    Le chef de l’Etat «tient à assurer l'Algérie de la pleine solidarité de la France et de son soutien indéfectible dans sa lutte déterminée contre le terrorisme» et «adresse au président Bouteflika, ainsi qu'aux familles algériennes et françaises des victimes, à leurs proches et au peuple algérien tout entier, ses plus sincères condoléances».

    Deux attentats successifs ont fait une douzaine de morts dont un ingénieur français, son chauffeur algérien et des membres des forces de l'ordre, dimanche près de
    Lakhdaria, à l'est d'Alger, a appris l’AFP auprès de sources sécuritaires dans la capitale algérienne.

    La voiture de l'ingénieur français a sauté sur une bombe à la sortie d'un chantier de travaux publics. Les autres victimes ont été tuées par une seconde bombe qui a été déclenchée lorsqu'elles se sont portées au secours de l'ingénieur.



    20Minutes.fr, éditions du 08/06/2008 - 23h20 

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09/06/2008
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