Edition du Dimanche 01 Août 2010

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LE RADAR
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Le projet de loi portant criminalisation du colonialisme, initié par le député FLN Mustapha Abdi, est visiblement mort et enterré.



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Les services des Douanes nationales de Béjaïa viennent d’intercepter un voyageur en possession de la somme de 32 340 euros en espèces



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À Mostaganem, le recours au groupe électrogène n’est plus le palliatif d’appoint à même de juguler les pannes de desserte en électricité.



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Au terme des travaux de réhabilitation du nouveau CEM de Tigzirt en mai 2008, l’entreprise ETB-TCE Laoufi Hacen de Boukhalfa (Tizi Ouzou)



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Les autorités de la wilaya de Sétif ont accueilli, jeudi, l’animateur de MBC, Mustapha El-Agha, comme un ministre.  Des responsables de la wilaya se sont déplacés avec lui à Djemila



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La semaine culturelle de la ville des Roses dans la wilaya de Skikda, qui a été fortement appréciée par la population locale, a été malheureusement entachée, jeudi, d’un évènement malheureux qui ne fait pas honneur à son auteur qui est de surcroît un artiste



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Ce jeudi 5 août, le village d'Aghribs, dans la wilaya de Tizi Ouzou, va inaugurer la mosquée ancestrale Sidi Djaffar, restaurée et rénovée.




Edition du Dimanche 01 Août 2010

RADAR

Aghribs va célébrer l’événement le 5 août
Inauguration de la mosquée restaurée Sidi Djaffar

Ce jeudi 5 août, le village d'Aghribs, dans la wilaya de Tizi Ouzou, va inaugurer la mosquée ancestrale Sidi Djaffar, restaurée et rénovée. Une waâda à laquelle sont conviés tous les villages des archs environnants sera organisée à cette occasion. La restauration de la mosquée Sidi Djaffar est “le fruit d'une mobilisation sans faille de tout le village”, lit-on dans le communiqué qui fait état de cet événement. Par la réalisation de ce lieu de culte qui “respecte parfaitement l'architecture et la pratique religieuse de nos anciens”, le village d’Aghribs contribue indéniablement à “la sauvegarde de nos traditions de plus en plus menacées par une idéologie rétrograde que des groupes d'aventuriers émargeant à des fonds occultes tentent de répandre à travers toute la Kabylie”, ajoute le communiqué. On se rappelle que le projet de restauration de la mosquée Sidi Djaffar a été contrarié, pendant un certain temps, par le lancement de la construction d’une autre mosquée, à proximité de la première, à l’initiative d’une association groupusculaire et sans le consentement des habitants. La réaction énergique et déterminée de ces derniers a fini par triompher.


www.liberte-algerie.com

 
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Edition du Dimanche 01 Août 2010

Editorial
Enjeux

Il ne faut surtout pas remplacer une terreur par une autre. Les violations des droits de l’homme et les atteintes aux libertés publiques qui en découleraient sont inacceptables par principe. Pis, cela risquerait de provoquer bien des désordres car elles auraient pour effet immédiat d’altérer l’adhésion des citoyens à la lutte antiterroriste, et cela équivaudrait déjà à un scénario catastrophe.

Les habitants d’Alger et les vacanciers qui s’y trouvent l’ont constaté, quelquefois à leurs dépens : les contrôles policiers se sont renforcés de manière notable ces derniers jours. Le signe le plus remarqué de ce regain de l’activité de surveillance policière est certainement la multiplication des barrages sur les axes routiers, en ville comme à la périphérie. Mais il y a aussi ce tour de vis supplémentaire qui prolonge la durée d’attente à chacun de ces barrages, les agents de police vérifiant les véhicules plus massivement que de coutume. Le pire est que ces vérifications sont quelquefois accompagnées de dérapages verbaux qui n’honorent pas la police et qui ne servent pas la lutte contre le terrorisme et la criminalité.
Parce que les Algériens sont, dans leur écrasante majorité, contre le terrorisme, il n’est pas besoin de leur dire que le combat contre les poseurs de bombes et autres kamikazes implique une mobilisation accrue et sans relâche des forces de sécurité. Ils le savent d’autant plus qu’ils connaissent mieux que quiconque les affres du terrorisme pour en avoir souffert pendant si longtemps. Il n’est pas besoin, non plus, de leur dire qu’un tel combat engendre inévitablement des désagréments qu’il convient d’accepter stoïquement et que leur sécurité est à ce prix.
Mais les enjeux sont énormes et il ne faut surtout pas remplacer une terreur par une autre. Les violations des droits de l’Homme et les atteintes aux libertés publiques qui en découleraient sont inacceptables par principe.
Pis, cela risquerait de provoquer bien des désordres car elles auraient pour effet immédiat d’altérer l’adhésion des citoyens à la lutte antiterroriste, et cela équivaudrait déjà à un scénario catastrophe.
Car, dans cette lutte contre la succursale algérienne d’Al-Qaïda, il est vital que population et forces de sécurité soient du même côté de la barrière. Le GSPC lui-même semble avoir compris les enjeux de cette équation, lui qui tente, depuis des années, de s’allier la sympathie du peuple en ne s’attaquant qu’aux membres des corps constitués.

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Actualité
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L’arrivée du général-major Hamel à la tête de la DGSN a coïncidé avec une démonstration de force de la police
sur le terrain. L’ancien responsable de la Garde républicaine semble vouloir donner un style plus autoritaire à la police, mais attention aux excès !

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Par : F. Lamia
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 Deux personnes ont été grièvement blessées, jeudi dernier, lors d’une rixe qui a éclaté entre les membres de deux familles voisines, dans la wilaya de Batna. 20 autres personnes ont été arrêtées par les services de sécurité.



Par : S. LESLOUS
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Deux bombes de fabrication artisanale ont explosé, hier, dans la commune de Mizrana, à quarante kilomètres au nord de la ville de Tizi Ouzou



Par : NEïLA B.
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Les contrôles de police se sont multipliés au niveau de la capitale ces dernières semaines d’une manière très visible dans le cadre du renforcement du dispositif sécuritaire à l’approche du mois de Ramadhan.

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Par : Neila B
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Le général-major Hamel, directeur de la police, a insisté sur les bonnes relations avec le citoyen dans le cadre de la police de proximité. Il s’est engagé à améliorer, continuellement, la relation police-citoyen.



Par : DJAZIA SAFTA
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A quelques jours du mois de Ramadhan, l’Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) se veut rassurante. Lors d’un point de presse organisé, hier à Alger, le secrétaire général, Salah Souilah, a martelé que “durant le mois sacré tous les aliments seront disponibles”.

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Par : NOUREDDINE BENABBOU
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“La chute des prix prouve que le produit est disponible et qu’il fallait attendre la hausse des prix pour réguler le marché”, affirme un cadre de l’Onab. Cependant, des rumeurs font état d’un mauvais stockage dans les frigos, ce qui a provoqué la multiplication des germes qui ont affecté la pomme de terre.



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La laiterie de l’Office régional du lait de Tizi (Mascara) procédera, à partir de la semaine prochaine, à la multiplication de la production de lait pasteurisé en prévision du mois sacré du Ramadhan



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Les produits agricoles de large consommation seront disponibles en quantités suffisantes durant le mois de Ramadhan prochain, à Annaba, grâce à un programme spécial destiné à sécuriser et à réguler les approvisionnements des marchés en fruits et légumes



Par : K. REGUIEG-YSSAAD
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Plus de 60% des propositions faites par l’association ont été retenues dans le nouveau code des marchés publics. Il s’agit essentiellement de décisions conditionnant les activités professionnelles des entrepreneurs algériens du secteur du BTPH.

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Les prix du blé ont bondi de 38%, en juillet, sur les marchés financiers, remontant à leur plus haut niveau depuis plus d’un an, à cause de la canicule qui ravage les cultures en Europe de l’Est, notamment en Russie.



Par : Moussa Ouyougoute
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Effet du sous-emploi oblige. Les pouvoirs publics essaient de gérer tant bien que mal les périodes où l’offre excède la demande d’emploi, comme c’est le cas présentement




Dilem du Dimanche 01 Août 2010 | Vu 8771 fois


Edition du Dimanche 01 Août 2010

Actualité

Le général-major Hamel enterre l’héritage Tounsi
LA FERMETÉ AU DÉTRIMENT DE LA PROXIMITÉ

L’arrivée du général-major Hamel à la tête de la DGSN a coïncidé avec une démonstration de force de la police
sur le terrain. L’ancien responsable de la Garde républicaine semble vouloir donner un style plus autoritaire à la police, mais attention aux excès !

Alger a vécu une semaine particulière, marquée par le retour des interpellations dans la rue – certains parlent de rafles –, de contrôles aléatoires des automobilistes et une présence policière au mètre carré à faire pâlir la Tunisie. Ce retour à une police omniprésente et visible s’est accompagné d’un comportement policier envers les citoyens assez limite. Les “bleues” sont déployées sur un terrain sécuritaire et social assez fragile, ce qui ne manque pas d’inquiéter les observateurs.
Le général-major Hamel, nommé après 5 mois de vacance de poste après l’assassinat d’Ali Tounsi, sait qu’il a peu de temps pour s’imposer. Sa nomination s’est faite au détriment d’un enfant de la boîte, en l’occurrence le jeune Abdelaziz Affani, favori de Yazid Zerhouni, et d’autres hauts gradés de l’armée ou d’anciens des services secrets qui avaient davantage le profil. Son intronisation ne s’est pas faite en douceur puisqu’il aura fallu toute l’intransigeance du président Bouteflika pour adouber ce gendarme de carrière qui aura le “désavantage” d’être originaire de Tlemcen et l’inconvénient majeur de n’être pas un ancien flic ; si l’on se réfère aux critiques des cadres de la police qui ont accueilli sa désignation.
Ainsi, le général-major Hamel, qui avait laissé de bons souvenirs à Oran quand il commandait le groupement régional de la Gendarmerie nationale, semble avoir entamé une course contre la montre pour s’affirmer, intra-muros, et pour donner une nouvelle feuille de route pour la police nationale qui vivait un malaise insoutenable. Statut du policier en jachère, revendications salariales, formation nombreuse mais inefficiente ou encore affaires de corruption et de trafic d’influence qui ont miné un corps au bord de l’implosion avec l’affaire Tounsi qui en fut le paroxysme le plus dramatique.
Pour convaincre, le général-major Hamel se devait de frapper les esprits. La DGSN bruit de rumeurs concernant son nouveau cabinet confié à d’anciens militaires de carrière et la volonté de Hamel d’imposer sa griffe a, paradoxalement, arrangé les affaires des cadres de la police qui voyaient dans le style de Tounsi une perte d’autorité de la police dans la société algérienne.
Car la seconde mort d’Ali Tounsi est là. Si feu “El Ghaouti” avait fait de la formation, notamment sur les droits de l’homme, de la sanction exemplaire, de la discipline et du respect cardinal du citoyen, ses axes d’effort, cela ne s’est pas fait sans heurts en interne. Nombreux sont les cadres de la police qui voyaient dans cette approche une perte de crédibilité du policier qui était rentré dans les rangs au point d’être assimilé à un fonctionnaire. La réactivation de l’IGS et les radiation et suspension à tour de bras ont fini par démobiliser les policiers qui se plaignaient aussi bien du procureur qui relâchait facilement un délinquant arrêté ou des citoyens qui outrepassaient leurs droits au point de se défouler sur la police en toute circonstance.
La reprise en main actuelle est-elle pour autant un bon moyen de redorer le blason de la DGSN ? Rien n’est moins sûr, surtout que les consignes de fermeté peuvent être mises à profit par des revanchards. Si l’incivisme des citoyens, notamment les automobilistes, la montée en puissance du banditisme, les risques d’attentats kamikazes, la délinquance endémique et la prolifération des réseaux de drogue sont autant de chantiers que la police se fait fort de contenir, ou de traiter, la manière ne semble pas trop présente. Dans un climat social toujours en ébullition à cette période de l’année, marquée par une campagne sensible de relogement et l’arrivée d’un Ramadhan par de fortes chaleurs, les policiers doivent mettre des gants pas seulement pour verbaliser un automobiliste en infraction. Car l’attitude de la police nationale a toujours été le baromètre le plus visible des intentions de l’État et est souvent porteuse de messages à la société. Sur ce plan, le message de fermeté, avec un zèle inégalé, n’est pas propice à apaiser les tensions sociales.

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01/08/2010
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