Edition du Dimanche 02 Octobre 2011

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Dilem du Dimanche 02 Octobre

  

2011 | Vu 1605 fois

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Edition du Dimanche 02 Octobre 2011

Editorial

Cumulards

 

Par : Mounir Boudjema 


On ne s’attardera pas Ă©galement sur des ministres aux allĂ©geances multiples, aux dĂ©clarations fracassantes qui minent, chaque jour, le peu qui reste de la cohĂ©rence et de la discipline gouverne-mentales et qui dĂ©fient les lois de l’apesanteur car ne se sentant sans aucun pouvoir et donc sans aucune responsabilitĂ© vis-Ă -vis de nous autres.

MĂȘme si les algĂ©riens ont lĂąchĂ© “l’affaire” politique depuis un moment, se dĂ©tournant de cet univers dĂ©composĂ© et perverti, ce qui se dĂ©roule comme affrontements autour de l’article 93 du nouveau code Ă©lectoral mĂ©rite, tout de mĂȘme, une halte explicative.
De quoi s’agit-il ? Eh bien ! tout simplement, d’un article, le 93 du nouveau projet de loi Ă©lectorale qui “exige des membres du gouvernement, envisageant de se porter candidats aux prochaines lĂ©gislatives, de dĂ©missionner trois mois avant la date du scrutin”. En d’autres termes, il faut choisir entre ĂȘtre dĂ©putĂ© Ă  la lĂ©gislature de 2012 ou demeurer ministre. 
La levĂ©e de boucliers observĂ©e, surtout au sein de l’alliance prĂ©sidentielle (FLN-RND-MSP), contre cet article 93 renseigne les mortels sur l’idĂ©e que se font les ministres, et au sens le plus large les politiques, sur la responsabilitĂ© en politique, l’éthique et la noblesse de ce mĂ©tier. Aucun ministre n’a trouvĂ© logique de quitter son portefeuille afin de se prĂ©senter aux Ă©lections lĂ©gislatives. En bons cumulards de postes, les ministres ont fait bloc contre un Ould Kablia usĂ© par le dĂ©bat partisan, pour retirer cette “incongruitĂ©â€ politique. Cette “tare” organique qui priverait les ministres d’un avenir balisĂ© est proprement scandaleuse.
Mais cela nous renseigne surtout sur la dĂ©liquescence de l’exercice politique mĂȘme au sein de ce gouvernement qui a Ă©tĂ© remaniĂ© une douzaine de fois par la rumeur et jamais par le prĂ©sident. On ne s’attardera pas sur la position intenable d’Ahmed Ouyahia qui, Ă  sa dĂ©charge, dirige un exĂ©cutif qu’il n’a pas choisi, tranche des conflits claniques qu’il n’a pas crĂ©Ă©s (entre ministres du prĂ©sident et les autres, ou entre ministres partisans et les autres) et possĂšde une libertĂ© de mouvement quasi nulle qui voit ses ministres et les prĂ©sidents sortir sur le terrain. Sauf lui !!
On ne s’attardera pas Ă©galement sur des ministres aux allĂ©geances multiples, aux dĂ©clarations fracassantes qui minent, chaque jour le peu qui reste de la cohĂ©rence et de la discipline gouvernementales et qui dĂ©fient les lois de l’apesanteur car ne se sentant sans aucun pouvoir et donc sans aucune responsabilitĂ© vis-Ă -vis de nous autres.
Mais le prix Nobel de l’impunitĂ© arrive avec ce fameux 93. Se considĂšrent-ils comme des ministres Ă  vie ? Est-ce qu’un dĂ©cret prĂ©sidentiel sous Bouteflika est une garantie d’avoir, pour sa retraite, 28 fois le SNMG (nouveau) et un CDI que mĂȘme la loi ne peut rompre ? Il faut croire que les ministres, dont certains n’ont jamais croisĂ© un juge d’instruction, se croient au-dessus des lois, fussent-elles promulguĂ©es par “son Excellence” qui, avec son entĂȘtement Ă  ne pas changer cette Ă©quipe, vient de leur offrir le luxe insultant de se considĂ©rer comme pouvant ĂȘtre nommĂ©s et Ă©lus en mĂȘme temps. 

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LE RADAR

Concours de recrutement à Algérie Télécom

Quid de l’enquĂȘte dĂ©clenchĂ©e par la direction gĂ©nĂ©rale ?

Par : Rubrique Radar 

Lu : (116 fois)

Suite aux anomalies constatĂ©es lors du dĂ©roulement du concours externe portant sur le recrutement d’agents qui englobe 40 postes d’emploi, le personnel de la direction opĂ©rationnelle des tĂ©lĂ©communications (DOT)

 

Aménagement urbain de la ville de BoumerdÚs

Des citoyens crient à l’arnaque

Par : Rubrique Radar 

Lu : (141 fois)

Les habitants du centre-ville de BoumerdÚs ont été surpris par le sort réservé au gazon naturel, planté il y a tout juste deux mois dans leur quartier.

 

Auteur des “Chroniques Tizi-ouziennes”

Jean de Crescenzo, un passionnĂ© de l’histoire de la Kabylie s’en va

Par : Rubrique Radar 

Lu : (155 fois)

 Auteur d’un magnifique recueil sur l’histoire ancienne de la Kabylie, rĂ©alisĂ© en deux tomes et intitulĂ© Chroniques tizi-ouziennes, Jean de Crescenzo

 

Aïn M’lila (Oum El-Bouaghi)

Le wali blĂąme les responsables de l'EPH Slimane-Amirat

Par : Rubrique Radar 

Lu : (41 fois)

Lors de la visite d’inspection effectuĂ©e derniĂšrement Ă  l’établissement public hospitalier Slimane-Amirat d’AĂŻn M’lila (61 km Ă  l'ouest d'Oum El-Bouaghi),

 

HĂŽpital Mohamed-Boudiaf de Bouira

Sommé de pointer toutes les deux heures

Par : Rubrique Radar 

Lu : (247 fois)

AprĂšs dix-neuf ans de service au niveau de l’hĂŽpital Mohamed-Boudiaf de Bouira, il reçoit une note particuliĂšre qui le soumet Ă  un rĂ©gime spĂ©cial.

 

Maison des Amrouche Ă  Ighil-Ali (BĂ©jaĂŻa)

Le propriétaire apporte un démenti

Par : Rubrique Radar 

Lu : (264 fois)

 Le SOS lancĂ© par l’association culturelle Taous et Jean Amrouche d’Ighil-Ali (Radar du 27 septembre 2011) a suscitĂ© la rĂ©action du nouveau propriĂ©taire de la demeure M. Rabah KĂ©bir ; ĂągĂ© de 90 ans

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Edition du Dimanche 02 Octobre 2011

Actualité

Les ministres refusent de quitter le gouvernement !

L’article 93 de la loi Ă©lectorale les dĂ©range

Par : Nadia Mellal 


La raison en est que la disposition de loi met le ministre candidat Ă  la dĂ©putation dans les mĂȘmes conditions matĂ©rielles que n’importe quel citoyen prĂ©tendant arracher un siĂšge Ă  l’AssemblĂ©e nationale.

Les ministres candidats Ă  la dĂ©putation ne veulent pas dĂ©missionner de leur poste trois mois avant les lĂ©gislatives. C’est, 
du moins, ce que rĂ©vĂšle une source proche de l’alliance prĂ©sidentielle. 
Depuis l’adoption en conseil des ministres, le 9 septembre passĂ©, du projet de loi organique relatif au rĂ©gime Ă©lectoral instituant Ă  travers l'article 93 l’obligation pour le ministre candidat Ă  l’AssemblĂ©e populaire nationale (APN) la dĂ©mission du gouvernement trois mois avant la date du scrutin, le ministre de l’intĂ©rieur, Daho Ould Kablia, fait face Ă  de multiples pressions. Et ce sont les chefs de partis membres de l’alliance prĂ©sidentielle, le rassemblement national dĂ©mocratique (RND), le front de libĂ©ration nationale (FLN) et le mouvement de la sociĂ©tĂ© pour la paix (MSP) qui “lui font subir ces pressions et quotidiennement”. 
Ces chefs de parti disent Ă  Ould Kablia le refus des ministres de dĂ©missionner du gouvernement : “Vous nous avez foutus dans une vĂ©ritable galĂšre Ă  travers cette loi Ă©lectorale, les ministres ne veulent pas partir du gouvernement. Il y a mĂȘme ceux qui disent ne pas le quitter dans tous les cas de figure”, nous explique-t-on. Et ce sont justement les ministres membres du gouvernement ambitionnant de se porter candidats Ă  la dĂ©putation qui ont demandĂ© Ă  leur patron de parti de jouer les intermĂ©diaires auprĂšs du ministĂšre de l’intĂ©rieur dans le but de remettre en cause l’article 93 de la loi Ă©lectorale. Cependant, Ould Kablia reste stoĂŻque et ne veut pas changer d’un iota le projet de loi Ă©lectorale : “j’ai le ok du prĂ©sident”, rĂ©pond-il Ă  chaque fois aux patrons de parti le sollicitant Ă  ce propos. 
Et devant l’insistance des chefs de parti, ould Kablia leur rĂ©pond : “moi, j’ai fait la loi et j’ai fini mon travail, le projet est actuellement Ă  l’APN, il est entre les mains de vos dĂ©putĂ©s et c’est Ă  eux d’apporter les changements que vous dĂ©sirez.”  Sur cette question, il faut dire que les membres de la commission juridique de l’assemblĂ©e nationale qui dĂ©battent depuis pratiquement deux semaines l’avant-projet de loi relatif au rĂ©gime Ă©lectoral ont approuvĂ© les dispositions de l’article 93 de ce texte de loi.  La raison en est qu’elle met le ministre candidat Ă  la dĂ©putation dans les mĂȘmes conditions matĂ©rielles que n’importe quel citoyen prĂ©tendant arracher un siĂšge Ă  l’assemblĂ©e nationale. “avant, le ministre venait avec les moyens de l’État, voitures, gardes du corps et le wali pour faire sa campagne Ă©lectorale, ce qui lui donne une longueur d’avance sur le simple citoyen candidat Ă  la dĂ©putation, mais avec l’article 93, le ministre et le simple citoyen sont sur un pied d’égalitĂ©.”  Autrement dit, les ministres se trouvent actuellement piĂ©gĂ©s par cet article, eux qui n’ont pas osĂ© souffler mot Ă  ce propos devant le prĂ©sident de la rĂ©publique Ă  l’occasion du conseil des ministres. La seule option qui reste donc aux partis pour remettre en cause l’article 93 de la loi est de l’amender lors des dĂ©bats en plĂ©niĂšre.  En attendant, les ministres actuellement en poste se sentent en danger de rater la dĂ©putation et de perdre leur ministĂšre en cas de dĂ©miss

www.liberte-algerie.com


Edition du Dimanche 02 Octobre 2011

Actualité

Faux billets de 1 000 DA : la cote d’alerte

LE RÉSEAU QUI SÉVISSAIT ENTRE ALGER, SÉTIF ET M’SILA DÉMANTELÉ

Par : Farid Belgacem 


Le manque de liquiditĂ©s dans les postes, les marchĂ©s aux bestiaux, de l’électromĂ©nager, de la voiture, des fruits et lĂ©gumes inspirent les contrefacteurs qui recourent Ă  des technologies de pointe pour fabriquer de faux billets de banque.

Les deux principaux cerveaux du rĂ©seau de faux-monnayeurs d’Alger, de SĂ©tif et de M’sila viennent d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©s par les enquĂȘteurs de la Section de recherche de la Gendarmerie nationale (SRGN), relevant du groupement d’Alger. Originaires d’El-Eulma, ces deux contrefacteurs, commerçants dans l’outil informatique, ont recouru Ă  de hautes technologies pour fabriquer de fausses coupures de billets de banque de 1 000 DA. SĂ©vissant sur l’axe du mal pour Ă©couler ces sommes colossales, les contrefacteurs ont organisĂ© une vĂ©ritable toile, dont les ramifications remontent Ă  AĂŻn Taya, AĂŻn El-Kahla (Rouiba), Alger, Berhoum (M’sila), AĂŻn OulmĂšne et Ă  El-Eulma (SĂ©tif). 
Entre faux-monnayeurs et fournisseurs, le rĂ©seau est composĂ© de 4 individus, dont deux cerveaux qui abritent une vĂ©ritable manufacture de faux billets de banque. En trois jours d’investigations, les Ă©lĂ©ments de la SRGN ont rĂ©ussi Ă  rĂ©cupĂ©rer 700 faux billets de 1 000 DA, soit 700 000 DA et 6 autres faux billets de 500 DA, soit 3 000 DA, dont les numĂ©ros de sĂ©rie sont similaires. "N’était le fond de la filigrane et l’effigie des personnages historiques y figurant, personne ne croirait qu’il s’agit de faux billets. 
Une chose est sĂ»re, de grosses sommes ont Ă©tĂ© Ă©coulĂ©es sur le marchĂ©. Les commerçants et les consommateurs doivent redoubler de vigilance. Car, selon, les rĂ©vĂ©lations des mis en cause, c’est la premiĂšre fois qu’ils recourent Ă  ce genre de pratiques. Mais, l’expertise des billets par l’Institut national de la criminologie et de la criminalistique (INCC) de Bouchaoui et la banque d’AlgĂ©rie a dĂ©montrĂ© que ces billets ressemblent aux vraies coupures. Nous les avons Ă©galement expertisĂ©s Ă  notre niveau. Mais, l’exploration du matĂ©riel saisi, notamment l’unitĂ© centrale nous permettra de savoir depuis quand ce rĂ©seau activait et quelle est la somme imprimĂ©e Ă  El-Eulma", a expliquĂ©, hier lors d’un point de presse, le patron de la SRGN. L’enquĂȘte enclenchĂ©e depuis Alger, aprĂšs l’arrestation d’un contrefacteur Ă  Rouiba Ă  bord d’une Toyota Echo en possession de 300 000 DA dissimulĂ©s sous forme d’une ceinture explosive, a dĂ©montrĂ© que cette filiĂšre a effectivement Ă©coulĂ© des dizaines de millions sur le marchĂ©. Surtout que certains numĂ©ros de sĂ©rie se rĂ©pĂštent sur ces fausses coupures. 
Jeudi dernier, aprĂšs extension de compĂ©tence, les gendarmes sont finalement arrivĂ©s Ă  la tĂȘte de cette pĂšgre basĂ©e dans l’Est algĂ©rien. En plus de trois arrestations opĂ©rĂ©es, dont l’intermĂ©diaire qui transportait l’argent de SĂ©tif vers Alger, 400 000 dinars en faux billets ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s. Les deux autres individus, Ă  savoir M. Y. et L. A. ont rĂ©vĂ©lĂ© aux enquĂȘteurs ĂȘtre derriĂšre tout ce rĂ©seau. La fouille des domiciles a permis la dĂ©couverte de deux scanners de derniĂšre gĂ©nĂ©ration, d’une unitĂ© centrale de marque Compaq, de plusieurs DVD gravĂ©s, de filigranes, de rouleaux de papiers servant Ă  la confection de billets, de spĂ©cimens de fausses coupures, de disques durs externes, de clĂ©s USB ainsi que des liasses prĂȘtes Ă  l’usage. 
PrĂ©sentĂ©s vendredi devant le procureur de la RĂ©publique prĂšs le tribunal de Rouiba, trois mis en cause ont Ă©tĂ© placĂ©s sous mandat de dĂ©pĂŽt Ă  la prison de Tidjelabine alors que le quatriĂšme individu est placĂ© sous contrĂŽle judiciaire. L’enquĂȘte se poursuit. À l’approche de l’AĂŻd, la vigilance est de mise. 




02/10/2011
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