Edition du Dimanche 03 Avril 2011

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LE RADAR
Par : Rubrique Radar 
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Edition du Dimanche 03 Avril 2011

RADAR

L’ambassadrice d’Autriche crée la surprise
Volontariat pour nettoyer la cité Malki à Ben Aknoun

Par : Rubrique Radar 


Les habitants de la cité Malki de Ben Aknoun ont été étonnés et ravis en même temps, vendredi dernier.
En effet, organisés pour une demi-journée de volontariat pour nettoyer leur cité, ils ont vu arriver l’ambassadrice d’Autriche, gantée et manches retroussées, pour participer à cette action. 
Habitant non loin de là, où elle fait ses courses, elle s’est considérée concernée. 
Ce n’est pas un poisson d’avri
l.

 

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Edition du Dimanche 03 Avril 2011

Actualité

La marche de nouveau empêchée
La CNCD se réunit aujourd’hui pour adopter un règlement intérieur

Par : Karim Kebir


Brandissant quelques pancartes où on pouvait lire notamment “Système dégage”, les manifestants ont entonné les slogans classiques appelant au départ du régime. “Djazaïr houra démocratia”, “Pour un changement radical du système”.

Encore une fois, la police était au rendez-vous, hier, samedi, à la place du 1er-Mai, à Alger, d’où devait s’ébranler la marche, désormais consacrée, à laquelle a appelé la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (aile-partis politiques). Même en nombre réduit, comparativement aux précédentes manifestations, les policiers n’ont pas manqué de se déployer autour de la place du 1er-Mai. 
Les camions, d’ordinaire présents ostensiblement, ont été stationnés loin de là, en haut du boulevard de l’Indépendance, à proximité de la Cour des comptes, et au boulevard Hassiba-Ben-Bouali, non loin de la Maison de la presse. Des barricades métalliques ont été également dressées autour des placettes, histoire d’empêcher tout regroupement, et tout le long d’une partie du boulevard Mohamed-Belouizdad. 
Mais ce déploiement n’a pas pour autant dissuadé quelques dizaines de manifestants, dont des députés du RCD, comme Mohcine Bellabes, le Dr Khendek, Athmane Mazouz, Arezki Aider, Mme Feta Sadat, des responsables du PLD comme Moulay Chentouf, du MDS, à l’image de Yacine Teguia, ou encore Mme Chitour Boumendjel, la fille du célèbre avocat du FLN du temps de la Révolution et Omar Abed du collectif des victimes de la banque El Khalifa, de se regrouper autour de l’infatigable président d’honneur de la Laddh, Me Ali Yahia Abdenour. Très vite, avec une mécanique désormais bien huilée, ils seront ceinturés et confinés par une escouade de policiers. Seuls les cris de révolte ne seront pas maîtrisés. Brandissant quelques pancartes où on pouvait lire notamment “Système dégage”, les manifestants ont entonné les slogans classiques appelant au départ du régime. “Djazaïr houra démocratia”, “Pour un changement radical du système”. Devenu célèbre depuis la Révolution tunisienne, le slogan “Echaâb Yourid esqat ennidham” (le peuple veut la chute du régime) a été également repris par les manifestants. De guerre lasse, après une heure, les manifestants se sont dispersés dans le calme. Rendez-vous peut-être samedi prochain.

Karim Kebir

 


Actualité

Les préalables du PLJ
À propos des “réformes politiques envisagées”

Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) a réitéré son appel pour l’ouverture du champ politique. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction hier et signé par son secrétaire général, Mohamed Saïd, ce parti est revenu sur le “préalable aux réformes politiques envisagées”. Ainsi, le “débat engagé sur fond de simples intentions du pouvoir de procéder à des réformes politiques” est décrit par le SG comme “un débat d’appareils”. Il a affirmé que “décider aujourd’hui des réformes (…) conduira tout simplement à une redistribution des cartes entre les mêmes acteurs et à une exacerbation du malaise politique et social qui pourrait dégénérer en désordre en poussant à la radicalisation la frange populaire, la plus active et la plus déterminée”. Mohamed Saïd demande au “pouvoir” de “se conformer au préalable et avant toute réforme à la Constitution en levant l’interdiction illégale d’autoriser des forces nouvelles à s’organiser en partis politiques, en syndicats ou en associations dans le cadre du respect des lois de la République, et en cessant de confisquer le droit des citoyens à manifester pacifiquement”.


www.liberte-algerie.com

 

 


Edition du Dimanche 03 Avril 2011

Chronique

Un air de campagne d’après-Bouteflika
 

On pouvait croire qu’en paraphrasant Giscard d’Estaing sur la présidence de la République comme “la rencontre d’un homme avec son destin”, Ouyahia voulait exprimer qu’il n’était ni pour ni contre sa candidature.
Mais, quand, le lendemain, l’agence de presse officielle titrait qu’“Ouyahia n’écarte pas sa candidature à la présidentielle 2014”, il devient certain qu’une partie des conditions requises par cette option est déjà réunie. La première étant qu’un quatrième mandat de Bouteflika soit, pour une raison ou pour une autre, définitivement exclu. Cette donnée, nécessaire, n’est pas suffisante.
Son élection dépendra alors des conditions politiques de l’heure : l’Algérie aura-t-elle, à ce moment-là, fait sa mue démocratique ou en sera-t-elle au système actuel qui fait que les questions qui concernent le destin soient encore aux mains d’une junte de décideurs ?
Dans le premier cas, la question de la candidature d’Ouyahia ou de n’importe quel prétendant ne se pose pas, la volonté populaire ayant acquis la souveraineté du choix de ses dirigeants. Dans le second cas, plus probable, l’actuel Premier ministre devra acquérir le quitus de “candidat du consensus”, comme on disait en 1999, avant que l’état n’organise son “élection”.
Si le pouvoir réel juge qu’une autre personnalité convient mieux à l’étape historique du système et le lui préfère, il continuera “à servir l’Algérie”, comme il aime à le dire. Et servir l’Algérie, de son point de vue, ne peut se faire que dans le régime, à la place qui lui est impartie.
D’une certaine manière, Ouyahia ne nous a rien appris dans son intervention télévisée de mercredi, sinon sur le départ de Bouteflika, devenu certain pour 2014 et très probable pour avant.
Et si l’actuel président devait partir avant la fin de son troisième mandat, ce sera nécessairement parce que la survie du système le commande. Les réformes constitutionnelles, répétitivement évoquées ces derniers temps, comme les possibles élections anticipées à devancer d’éventuels mouvements populaires de remise en cause du régime. 
Dans ce contexte de veille, Ouyahia, pourtant habitué à défendre le bilan du pouvoir, sans la moindre concession, exprime soudain quelques regrets : concernant l’échec de la politique économique, les largesses sociales aventureuses parce que sans contrepartie productive, la perte d’autorité de l’état face à la mafia des finances et du commerce informel et l’impuissance à maîtriser le problème du logement. Lui qui, dans “l’intérêt du pays”, pouvait être aussi résolu éradicateur qu’intraitable réconciliateur, prend des distances avec les erreurs du “chef” de maison. 
Cette désolidarisation du bout des lèvres d’avec le Président augure de ce que sera la campagne pour “le changement” : mettre tout sur le dos de l’autoritarisme personnel du Président sortant. Et celui qui, depuis douze ans, symbolise “l’état fort” incarnera bientôt la déliquescence d’un état otage des chantages des islamistes et des affairistes.
Il reste à savoir si, entre-temps, et comme cela se passe dans les autres pays de la région, la souveraineté aura été récupérée par le peuple ou si le système aura, encore une fois, tout le loisir de se remaquiller et de perdurer. La question du prochain président deviendra alors dérisoire. Le pire sera alors à venir. Et pas forcément “le moins pire”.

M. H.




Edition du Dimanche 03 Avril 2011

Actualité

Vers une reprise de la protestation dans les campus ?
Assemblées générales au niveau des grandes écoles et des universités

Par : MALIKA BEN


 Non satisfaits des résultats de la conférence nationale du 27 mars dernier et des déclarations du ministre, la plupart des délégués des étudiants sont pour la poursuite du mouvement de grève. Reste à savoir quelle sera la position de la base estudiantine.

Après deux semaines d’accalmie, l’université algérienne risque de renouer avec la contestation. En effet, les vacances universitaires prennent fin ce matin dans une ambiance particulièrement tendue. S’il est quasi certain que les étudiants reprennent officiellement le chemin des facultés et des écoles aujourd’hui, il n’est pas très sûr, par contre, qu’ils reprendront leurs cours.
Le premier jour de la reprise sera consacré aux assemblées générales au niveau des écoles et des universités pour débattre des conclusions et recommandations de la conférence nationale du 27 mars dernier tenue à l’USTHB dans le cadre des débats portant passerelles et correspondances entre le système classique et le LMD.
Une rencontre élargie aux délégués des étudiants mais la participation de ces derniers a été qualifiée de poudre aux yeux tant qu’ils n’ont pas pu imposer leurs points de vue. Preuve en est qu’ils en sont sortis pour leur majorité mécontents et déçus. Le fait que la conférence ait eu lieu pendant les vacances universitaires n’a pas permis aux étudiants de débattre des dernières résolutions. Le rendez-vous est donc pris pour cette matinée au niveau de toutes les écoles et universités paralysées par un large mouvement de grève afin de se réunir et prendre position.
Les délégués des grandes écoles se retrouveront entre eux pour une première analyse de la situation avant d’en débattre avec le reste des étudiants des écoles respectives. “Des flous persistent et nous devons les éclaircir pour définir notre démarche et de la suite à donner à notre mouvement”, a estimé un des délégués de l’EPAU dans une déclaration à Liberté. Et d’ajouter que “l’assemblée générale qui se tiendra aujourd’hui tranchera”. Abondant dans le même sens, un autre délégué de l’université de Dély-Ibrahim dira : “Si ça ne tenait qu’aux délégués, je dirais que nous sommes pour la relance de la grève. Mais nous sommes obligés de discuter et de prendre l’avis de la base.” Idem pour l’université de Bouzaréah. “Les étudiants auront le dernier mot. Mais les maigres résultats de la conférence ne laissent pas de doutes sur la décision des étudiants”, souligne un autre représentant. Et d’enchaîner : “Nous pensions que la conférence et les débats allaient bouleverser l’université mais ce ne fut pas le cas. Je ne vois pas pourquoi on arrêterait la grève ?”. Se tourner vers la base estudiantine pour décider de la suite du combat lancé depuis deux mois a été la première réaction de tous les délégués autonomes qui ont pris part aux travaux de la conférence nationale, notamment ceux de l’intérieur du pays.
La seule université qui semble avoir tranché la question est celle de Boumerdès. “Les étudiants seront convoqués pour une assemblée générale en vue de décider des nouvelles actions de protestation à mener dès cette semaine”, nous dit l’un des délégués de l’université Saâd-Dahleb de Boumerdès. Ce dernier considère “inconcevable de reprendre les cours après les propos de Harraoubia. Une position de principe s’impose car il n’a fait que jeter de l’huile sur le feu au lieu de régler les problèmes pédagogiques”. Il faut dire que pour de nombreux délégués, la décision est prise. Reste à savoir quelle sera la position de la base mais avec cette inconnue, la communauté universitaire prendra-t-elle le risque d’une année blanche.

MALIKA BEN


 

 


Edition du Dimanche 03 Avril 2011

Actualité

Le baril frôle les 108 dollars sur les marchés internationaux
Conséquence de la dégradation de la situation en Libye

Par : R. E.


Les cours à terme du pétrole ont fini en hausse vendredi, les investisseurs anticipant une augmentation de la demande après l'amélioration de la situation de l'emploi aux états-Unis tandis que la guerre en Libye et l'agitation dans le monde arabe suscitent toujours des inquiétudes sur l'offre.

Sur le New York Mercantile exchange, le brut léger américain pour livraison en mai a gagné 1,22 dollar ou 1,14%, à 107,94 dollars le baril, son niveau le plus élevé depuis septembre 2008. Sur la semaine, le brut US a gagné 2,54 dollars. Sur l’ICE, le baril de Brent à même échéance a fini en hausse de 1,34 dollar à 118,70 dollars le baril. Sur la semaine, le Brent a gagné 3,11 dollars. “Le pétrole continue d’être dopé par la faiblesse du dollar et les inquiétudes grandissantes concernant non seulement la Libye mais aussi Bahreïn, le Koweït, la Syrie et le Yémen”, a énuméré Phil Flynn, de PFG Best. “Dans le contexte de ce qu’on appelle le printemps arabe, le marché se demande d’où viendra la prochaine perte d’offres de pétrole”, a-t-il poursuivi. La revue Pétrole et Gaz arabes, dans son dernier numéro, rappelle que, par la voix M. Ali Tarhoni, chargé des questions économiques, financières et pétrolières, le Conseil national de Libye (CNL), une très prochaine reprise des exportations pétrolières qui pourrait intervenir dans moins d’une semaine. “Ce n’est pas la première fois que l’opposition aborde un tel sujet et ce n’est pas techniquement impossible car l’une des filiales d’exploration-production de la National oil corporation (NOC), l’Arabian Gulf oil company (Agoco), avait pris, assez tôt dans ce conflit, le parti de la rébellion en faisant en quelque sorte sécession vis-à-vis de sa société-mère”, estime PGA, précisant que l’Agoco avait indiqué qu’elle envisageait de se doter de son propre département chargé de la commercialisation. “Si le contrôle par l’opposition de certains champs, parmi les plus importants et de certains terminaux pétroliers sur la côte méditerranéenne rend un tel scénario possible, les maillons faibles de la chaîne sont le transport maritime de ce brut et l’assurance. Dans les conditions actuelles, les entreprises prêtes à assurer ces services ne se bousculent pas, comme M. Tarhoni l’a reconnu lui-même”, rapporte PGA. Par ailleurs, pour Samuel Ciszuk, spécialiste du pétrole chez IHS Energy, “il faudra au moins un an pour relancer toute la production pétrolière.” Selon lui, avant la crise, la Libye exportait 1,4 million de barils par jour en moyenne. La Libye produit moins de 2% du pétrole mondial mais elle recèle les plus grandes réserves d’or noir du continent africain, entre 40 et 60 milliards de barils. Et la qualité de son pétrole, pauvre en soufre, à l’exploitation aisée, est appréciée des raffineurs. Des voix s’élèvent pour critiquer l’opération militaire internationale en Libye estimant qu’elle constitue un “énorme danger pour l’Opep”. “Le but fondamental de la coalition impériale est de contrôler le pétrole  libyen”, “non seulement en raison de sa qualité”, mais aussi “de la situation  géographique de ce pays, proche de l’Europe”, affirme Ali Rodriguez, qui a  dirigé l’Opep de 2000 à 2002, dans une interview au site officiel cubain Cubadebat.

R. E.


www.liberte-algerie.com



03/04/2011
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