Dilem du Dimanche 03 Octobre 2010 | Vu 4773 fois
Edition du Dimanche 03 Octobre 2010
Actualité
LâAlgĂ©rie est perçue comme un important marchĂ© dâavenir
Selon un haut responsable de la banque HSBC
La banque britannique HSBC perçoit lâAlgĂ©rie comme un important marchĂ© dâavenir en raison de ses ressources humaines et ses importantes ressources en hydrocarbures, a indiquĂ© hier le directeur du dĂ©partement Moyen-Orient et Afrique de cette institution, M. Michel Hodges, Ă la veille dâune visite dâune grande dĂ©lĂ©gation Ă©conomique britannique Ă Alger. âConsidĂ©rant lâimportance du marchĂ© algĂ©rien, HSBC a ouvert sa premiĂšre agence Ă Alger en 2008 et compte ouvrir une seconde agence avant la fin de cette annĂ©eâ, a dĂ©clarĂ© Ă lâAPS M. Hodges qui se fĂ©licite de lâexistence du conseil dâaffaires algĂ©ro-britannique qui tend Ă promouvoir les relations entre les deux pays. M. Hodges a tenu Ă souligner que lâAlgĂ©rie, qui figure parmi les pays les plus riches du continent africain, est reconnue en tant que âterrain dâinvestissement probantâ et quâau vu des potentialitĂ©s qui sâoffrent au plan bilatĂ©ral, âles sociĂ©tĂ©s britanniques ont un rĂŽle important Ă jouer sur le marchĂ© algĂ©rienâ. âLes conflits amers des annĂ©es 1990 sont loin derriĂšre et aujourdâhui ce pays est stable et est sur la voie du dĂ©veloppementâ, a affirmĂ© le reprĂ©sentant de cette institution, ajoutant par ailleurs que par rapport au monde extĂ©rieur, âlâimage de lâAlgĂ©rie a Ă©tĂ© reformulĂ©e avec un succĂšs tel quâaujourdâhui, les ressources pĂ©troliĂšres et gaziĂšres de ce pays reprĂ©sentent une grande part dans les plans Ă©nergĂ©tiques europĂ©ensâ. De plus, lâĂ©conomie algĂ©rienne devrait connaĂźtre une croissance de 4% en 2011, sans oublier que le secteur hors hydrocarbures a enregistrĂ© une croissance de 9% en 2009, a-t-il ajoutĂ©. Mais le plus important pour ce banquier est que âlâAlgĂ©rie est appelĂ©e Ă franchir dâautres Ă©tapes et connaĂźtre une croissance Ă©conomique soutenue et câest cette perspective qui va inciter les compagnies britanniques Ă sâatteler Ă cette dynamique de croissanceâ, explique M. Hodges.
Edition du Dimanche 03 Octobre 2010
Actualité
LâuniversitĂ© algĂ©rienne face Ă la pression des flux
1,2 million dâĂ©tudiants rejoindront les campus demain
Par : MALIKA BEN
Le discours officiel âprĂ©ditâ une nouvelle annĂ©e universitaire sereine et rĂ©ussie en raison de la rĂ©ception de plusieurs infrastructures et la disponibilitĂ© de places pĂ©dagogiques. Mais les prĂ©cĂ©dentes expĂ©riences ont prouvĂ© quâentre les dĂ©clarations officielles et la rĂ©alitĂ© du terrain, un fossĂ© de contraintes et autres cafouillages se dĂ©voile au grand jour.
Une nouvelle annĂ©e universitaire sâouvre dĂšs ce 4 octobre Ă travers toutes les facultĂ©s et autres instituts dâenseignement supĂ©rieur du territoire national. Ils seront 237 543 Ă dĂ©couvrir le revers de la mĂ©daille des facultĂ©s vers lesquelles ils ont Ă©tĂ© orientĂ©s, alors que 186 000 empocheront leurs diplĂŽmes. Ce sont au total un peu plus de 1 200 000 Ă©tudiants qui rejoindront les bancs des amphithĂ©Ăątres. Dans quelles conditions ? Le discours officiel est Ă©videmment des plus optimistes. Pour les responsables de lâenseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifique, Ă leur tĂȘte Rachid Harraoubia, âla rentrĂ©e universitaire 2010-2011 aura lieu dans de bonnes conditionsâ. Autant dâarguments sont avancĂ©s pour appuyer ce traditionnel optimisme. Ă commencer, bien sĂ»r, par les fameuses rĂ©formes lancĂ©es par le dĂ©partement de tutelle depuis quelques annĂ©es et qui se poursuivront cette nouvelle annĂ©e encore, notamment par la diversification des offres de formation, le dĂ©veloppement de la formation doctorale et lâextension du rĂ©seau des Ă©coles prĂ©paratoires et des filiĂšres nationales Ă mĂȘme de relever le niveau des futurs diplĂŽmĂ©s. Il faut savoir Ă ce propos que 4 nouvelles Ă©coles prĂ©paratoires viennent sâajouter au 6 dĂ©jĂ opĂ©rationnelles. Ces Ă©coles sont spĂ©cialisĂ©es dans lâenseignement des sciences techniques, des sciences commerciales et technologies, et des sciences Ă©conomiques et gestion. Ă cela sâajoutent deux classes prĂ©paratoires intĂ©grĂ©es ouvertes cette rentrĂ©e au niveau de lâĂcole nationale supĂ©rieure dâinformatique de Oued Smar et lâĂcole polytechnique dâarchitecture et dâurbanisme dâEl-Harrach. Ceci, sans oublier les 17 pĂŽles d'excellence Ă inscription nationale qui viennent s'ajouter aux 13 ouverts l'annĂ©e derniĂšre. Bien entendu, ces nouveaux Ă©tablissements supĂ©rieurs ne sont pas ouverts Ă nâimporte quel bachelier. DĂ©crocher une bonne moyenne au baccalaurĂ©at est la condition sine qua non pour postuler Ă une place pĂ©dagogique dans ces Ă©coles. Câest, en quelque sorte, le premier collĂšge qui formera la future Ă©lite du pays, comme ce fut le cas pour lâĂcole nationale dâadministration. Il faut dire que la facilitĂ© avec laquelle le baccalaurĂ©at est dĂ©crochĂ©, voire offert pour faire croire Ă la rĂ©ussite des rĂ©formes engagĂ©es dans le secteur contraint le dĂ©partement de lâEnseignement supĂ©rieur Ă faire un tri sĂ©lectif pour garantir une bonne formation aux meilleurs bacheliers. Le reste des bacheliers se contentera de la formation imposĂ©e et dĂ©criĂ©e par les Ă©tudiants qui nâont pas dâautre choix : le LMD (licence, master, doctorat) qui verra sa gĂ©nĂ©ralisation Ă toutes les filiĂšres cette annĂ©e. Le discours officiel âprĂ©ditâ donc une reprise sous de bons auspices. Mais les prĂ©cĂ©dentes expĂ©riences prouvent quâentre les dĂ©clarations officielles et la rĂ©alitĂ© du terrain, un fossĂ© de contraintes et de cafouillages se dĂ©voile au grand jour dĂšs les premiĂšres semaines de la reprise. Loin de partager lâoptimisme des responsables du MESRS, les spĂ©cialistes du secteur ont, quant Ă eux, âprĂ©ditâ une annĂ©e universitaire difficile au lendemain de lâannonce des rĂ©sultats du baccalaurĂ©at 2010 avec un taux inattendu de plus de 61%. OĂč allons-nous mettre tous ces Ă©tudiants ? CâĂ©tait la grande question Ă laquelle dâautres ont vite fait de rĂ©pondre que la surcharge et des amphis et des salles de TD, ainsi que les chambres des citĂ©s universitaires sera lâunique alternative. Une alternative Ă double tranchant. Car les conditions de vie et dâenseignement ne permettront point une bonne formation.
Edition du Dimanche 03 Octobre 2010
Actualité
Probable retour Ă trois par chambre
LâOffice national des Ćuvres universitaires rassure les Ă©tudiants
Par : M. B.
Les contraintes qui pĂšsent sur chaque rentrĂ©e universitaire sont lâhĂ©bergement et la restauration. Deux principales prestations que les Ă©tudiants ont toujours dĂ©criĂ©es. Ă en croire les responsables de lâOffice national des Ćuvres universitaires (Onou), chargĂ© de ces prestations, la prise en charge des Ă©tudiants se fera âdans de bonnes conditionsâ. Selon M. Zellagui, directeur de lâamĂ©lioration des conditions de vie des Ă©tudiants Ă lâOnou, âil nây aura pas de dĂ©ficit. Toutes les demandes dâhĂ©bergement seront satisfaites.â Cent mille demandes au niveau national sont dĂ©jĂ enregistrĂ©es au niveau de lâoffice. 64% pour les filles et 36% pour les garçons. Lâoffre (ou les places disponibles) de lâOnou est de 170 000 lits pour faire face Ă une Ă©ventuelle nouvelle demande. âLe stock de 70 000 lits sera utilisĂ© pour rĂ©pondre Ă de nouvelles demandes suite, par exemple, Ă un transfert ou pour absorber la surcharge de certaines rĂ©sidences universitairesâ, explique M. Zellagui. Et dâajouter que pour lâheure lâoffice comptabilise 430 000 rĂ©sidents Ă travers tout le territoire national. Pour ce qui est des rĂ©sidences universitaires de la capitale, la demande enregistrĂ©e est de 6 500 dont 4 500 filles et 2 000 garçons. Lâoffre de lâOnou est de 100 000 places rĂ©elles. âCe qui veut dire que nous sommes Ă lâaise et pas en situation de dĂ©ficit puisque nous avons un stock de 3 500 lits.â Ce stock, explique le directeur de lâamĂ©lioration des conditions de vie des Ă©tudiants Ă lâOnou, âsera utilisĂ© Ă©galement pour dâĂ©ventuelles demandes suite Ă un transfert justifiĂ© ou pour pouvoir revenir Ă la capacitĂ© rĂ©elle et thĂ©orique de chaque rĂ©sidence universitaireâ. Les nouvelles demandes dâhĂ©bergement suite Ă un quelconque transfert, qui sont minimes, ne seront satisfaites par lâOnou que si le transfert est justifiĂ©. C'est-Ă -dire si la filiĂšre vers laquelle lâĂ©tudiant a eu lâaccord de changement nâexiste pas dans la wilaya de rĂ©sidence, car lâorientation des bacheliers se fait sur la base de la carte universitaire. Le renforcement du rĂ©seau dâĂ©tablissements et autres centres universitaires du secteur de lâEnseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique, qui a ârapprochĂ©â plusieurs filiĂšres de la wilaya de rĂ©sidence de lâĂ©tudiant, fait que le taux dâhĂ©bergement diminue au fil de la rĂ©ception de nouvelles structures. Nombreux sont les bacheliers qui ne sont plus contraints de se dĂ©placer vers la capitale ou une autre grande ville pour suivre leurs Ă©tudes supĂ©rieures. âLe taux dâhĂ©bergement national a baissĂ© par rapport aux prĂ©cĂ©dentes annĂ©es et ne reprĂ©sente que 42 %.â Question : Des places disponibles et point de dĂ©ficit au niveau des diffĂ©rentes rĂ©sidences universitaires mais Ă combien dâĂ©tudiants par chambre ? En fait, la situation nâest pas identique dans toutes les citĂ©s. Tout dĂ©pend du lieu et de la demande enregistrĂ©e. Si certaines rĂ©sidences sont fermĂ©es et affichent zĂ©ro demande telle celle de Jijel, dâautres fonctionnent avec leur capacitĂ© rĂ©elle de 2 Ă 3 par chambre, au niveau des grandes villes oĂč la demande est beaucoup plus importante, une certaine surcharge peut ĂȘtre enregistrĂ©e. En dâautres termes, les Ă©tudiants sont contraints de cohabiter Ă 5 par chambre ! Le problĂšme se pose beaucoup plus au niveau des rĂ©sidences pour filles car le taux des bacheliĂšres dĂ©passe celui des bacheliers et la distance entre le lieu de rĂ©sidence et la facultĂ© qui ouvre droit Ă une chambre universitaire, est plus courte par rapport Ă celui des garçons. Mais, se voulant rassurant, M. Zellagui prĂ©cise que âdes efforts sont fournis pour absorber la surcharge et pouvoir revenir Ă la capacitĂ© rĂ©elle de chaque rĂ©sidenceâ. C'est-Ă -dire pour un maximum dâoccupation de 3 par chambre. Et câest Ă lâissue de lâinscription de tous les Ă©tudiants que lâOnou se tournera vers le stock pour allĂ©ger les rĂ©sidences surchargĂ©es. Un problĂšme qui tend Ă disparaĂźtre, note lâorateur avec la rĂ©ception de nouvelles structures. Dâailleurs, pas moins de 35 nouvelles rĂ©sidences sont en cours dâinauguration Ă travers plusieurs grandes villes comme Constantine, SĂ©tif, Oran, Sidi Bel-AbbĂšs⊠AccĂšs gratuit au net pour les rĂ©sidents Autre instruction du premier responsable de lâOffice national des Ćuvres universitaires, la gĂ©nĂ©ralisation de lâutilisation de lâinternet, wifi, par les rĂ©sidents. âLâaccĂšs est totalement gratuit. Avant, les rĂ©sidents payaient un prix symbolique de 20 Ă 40 DA mais Ă partir de cette rentrĂ©e le service est gratuit.â Enfin, pour ce qui est du transport, il n y a aucun problĂšme puisque lâOnou dispose dâun parc de 4 400 bus Ă travers tout le territoire national dont prĂšs de 1 000 au niveau de la capitale.
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