Edition du Dimanche 10 Avril 2011

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ActualitĂ© (Dimanche 10 Avril 2011)
 
La coordination autonome des Ă©tudiants durcit le ton
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Appel à une marche “millionnaire” le 12 avril
Par : Farid Abdeladim
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Le dĂ©partement de Harraoubia, qui croyait mettre fin au mouvement estudiantin par la tenue de la rĂ©cente ConfĂ©rence nationale de l’enseignement supĂ©rieur, doit “revoir sa copie”. 

 

UN MILLION D’ÉTUDIANTS MARCHERONT À ALGER
Attention aux dérapages!
Idir TAZEROUT  - Dimanche 10 Avril 2011 - Page : 4



Le 12 avril ne sera pas de tout repos pour les services de sécurité
Organisateurs et services de sécurité auront fort à faire pour assurer le calme.


Les Ă©tudiants promettent de braver l’interdit. Ils ont maintenu le principe de la marche millionnaire sur Alger. «Nous tablons sur la prĂ©sence de plus d’un million d’étudiants», a dĂ©clarĂ©, hier, Hamzaoui Abdelkrim, chargĂ© de liaison, de communication et de l’information au sein de la Coordination nationale autonome des Ă©tudiants (Cnae), lors d’une confĂ©rence de presse tenue Ă  la facultĂ© de BouzarĂ©ah. Un tsunami estudiantin risque de dĂ©ferler mardi prochain sur la capitale.
«On est obligĂ© d’investir la rue pour se faire entendre mais aussi pour tenter de sauver l’UniversitĂ© algĂ©rienne de l’impasse dans laquelle elle est placĂ©e», a ajoutĂ© le confĂ©rencier. Selon ce dernier, la marche du 12 avril se dĂ©roulera de la Grande Poste au Palais du gouvernement. MĂȘme les enseignants et les chĂŽmeurs diplĂŽmĂ©s se mettront de la partie. Ils ont accordĂ©, dĂ©sormais, leurs violons pour rĂ©ussir la marche millionnaire. «Y participeront des Ă©tudiants, des enseignants universitaires ainsi que des chĂŽmeurs diplĂŽmĂ©s. Il y va de notre avenir et de celui de notre pays», a insistĂ© M.Hamzaoui. Depuis l’amphithĂ©Ăątre Kateb-Yacine lieu de la confĂ©rence, les membres de la Coordination ont tirĂ© la sonnette d’alarme sur la situation chaotique dans laquelle se dĂ©bat l’UniversitĂ© algĂ©rienne. Ils disent rejeter en bloc les rĂ©sultats de la ConfĂ©rence nationale initiĂ©e par le dĂ©partement de Harraoubia, prĂ©textant l’exclusion des Ă©tudiants de cette rencontre.
M.Hamzaoui a lancé un appel aux étudiants dans la perspective de bùtir une université meilleure dans une Algérie meilleure.
Sur un autre plan, les confĂ©renciers sont revenus sur les derniers Ă©vĂšnements qui ont secouĂ© l’universitĂ© de BĂ©jaĂŻa avec l’incendie du rectorat, la marche des Ă©tudiants empĂȘchĂ©e et violemment rĂ©primĂ©e Ă  BoumerdĂšs, l’exclusion arbitraire de l’étudiant tunisien suite Ă  sa solidaritĂ© avec ses camarades algĂ©riens durant la grĂšve et les exactions subies par les Ă©tudiants Ă  l’universitĂ© d’Oran. Ils ont dĂ©noncĂ© Ă©galement l’agression dont a fait l’objet une Ă©tudiante de la citĂ© universitaire de Ben Aknoun durant la nuit de jeudi dernier alors qu’elle affichait l’appel Ă  la marche du 12 avril prochain. «Nous dĂ©nonçons tous les harcĂšlements, violences et agressions qu’ont subis les Ă©tudiants Ă  travers toutes les universitĂ©s», a martelĂ©, pour sa part, Yacine AissiouĂšne, membre du comitĂ© estudiantin de l’universitĂ© Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou (Ummto). Les reprĂ©sentants de la Cnae ont rĂ©itĂ©rĂ© l’ensemble de leurs revendications, insistant sur l’importance de leur dĂ©marche dans la conjoncture actuelle. Une plate-forme de revendications de 23 points, regroupant les deux volets, pĂ©dagogique et social, est Ă©laborĂ©e par ladite coordination. Les revendications concernent «la dĂ©mocratisation de l’universitĂ©, la reconnaissance des comitĂ©s autonomes, l’unification de la carte de l’étudiant, le maintien des deux systĂšmes, la valorisation des diplĂŽmes, l’augmentation des bourses...». Au mĂȘme titre que les enseignants, les Ă©tudiants revendiquent la tenue des Ă©tats gĂ©nĂ©raux de l’UniversitĂ© algĂ©rienne et sa dĂ©mocratisation. Deux revendications qui figurent dans le procĂšs-verbal de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des enseignants, tenue le 7 mars, Ă  l’UniversitĂ© des sciences et technologies Houari-Boumediene (Usthb), Ă  Alger. Quelle sera la rĂ©plique des autoritĂ©s Ă  la marche des Ă©tudiants? La rĂ©ponse est importante car un simple dĂ©rapage peut mettre le feu aux poudres. Les organisateurs doivent mettre en place un service d’ordre des plus draconiens. De son cĂŽtĂ©, la Dgsn est dĂ©jĂ  rompue Ă  la gestion des mouvements de foule et elle est capable d’assurer la sĂ©curitĂ© dans la capitale. Reste un troisiĂšme point: les baltaguis. Mais qui les encadre?

) L'Expression


TRAMWAY D’ALGER
Le 1er tronçon opérationnel le 8 mai
R.N  - Dimanche 10 Avril 2011 - Page : 9


La mise en exploitation commerciale du premier tronçon du tramway d’Alger, reliant Bordj El Kiffan Ă  Bab Ezzouar (est d’Alger) sur 7,4 km, est prĂ©vue pour le 8 mai prochain, a annoncĂ© le ministre des Transports, Amar Tou, lors d’une visite d’inspection au projet. M.Tou a annoncĂ©, par ailleurs, que le lancement de «la marche Ă  blanc» des rames du tramway sur ce premier tronçon, composĂ© de 14 stations, se fera Ă  compter du 16 avril courant. Pendant une durĂ©e de 20 jours, les 12 rames du tramway d’Alger circuleront, sans voyageurs, entre Bordj El Kiffan et Bab-Ezzouar de 6 heures du matin jusqu’à 21 heures, et ce, en prĂ©paration au lancement commercial programmĂ© pour le 8 mai. Au terme de cette visite d’inspection au cours de laquelle le dernier essai technique a Ă©tĂ© effectuĂ©, le ministre a remis les permis de conduire et des attestations de qualification (Certificat de capacitĂ© Ă  la conduite du tramway) Ă  la premiĂšre promotion de conducteurs comprenant 24 hommes et deux femmes. Les chauffeurs relĂšvent de l’Entreprise de transport urbain et semi-urbain (Etusa) qui s’est vu confier l’exploitation commerciale du tramway d’Alger en vertu d’un contrat signĂ© la semaine derniĂšre, a prĂ©cisĂ© M.Tou. Les essais techniques de la premiĂšre partie de ce projet urbain avaient Ă©tĂ© entamĂ©s en dĂ©cembre 2010. Dans sa totalitĂ©, le tramway d’Alger, qui assurera quotidiennement le transport de 185.000 voyageurs, desservira 38 stations au total sur une ligne de 23,2 km. Il reliera la banlieue est d’Alger au centre-ville. Des extensions du projet sont prĂ©vues notamment de la rue des FusillĂ©s Ă  Bir Mourad RaĂŻs dont l’avis d’appel a Ă©tĂ© lancĂ© il y a prĂšs d’un mois. Sur les 17 projets de tramways lancĂ©s Ă  travers le pays, 3 sont en cours de rĂ©alisation Ă  savoir ceux d’Alger, Oran et Constantine, 6 en phase d’attribution des Ă©tudes de dĂ©tails et 8 en cours d’étude de faisabilitĂ©. Les six wilayas, dont les Ă©tudes de dĂ©tails sont en cours d’attribution au niveau de la Commission nationale des marchĂ©s sont SĂ©tif, Ouargla, Annaba, Batna, Mostaganem et Sidi Bel AbbĂšs.


 

 

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Edition du Dimanche 10 Avril 2011

Editorial

Les dangers de la logique financiĂšre


Par : Salim Tamani 


La caisse est ouverte. L’argent est disponible. La paix sociale n’a pas de prix. Mais elle a un coĂ»t. Et ce coĂ»t, personne, aujourd’hui, ne peut en mesurer les consĂ©quences qu’il pourrait engendrer Ă  l’avenir.

Tout le monde s’y met. AprĂšs les gardes communaux, les enseignants, les Ă©tudiants, les mĂ©decins, les pompiers et les fonctionnaires, c’est au tour des GLD et des Patriotes de revendiquer. La logique est simple. DĂšs lors que les autres ont eu gain de cause, alors pourquoi pas moi ? Cette logique va au-delĂ  de ce que l’on pourrait penser. L’État a ouvert la boĂźte de Pandore. Face aux revendications de l’ensemble des secteurs d’activitĂ©, le gouvernement a rĂ©pondu favorablement, exceptĂ© pour les mĂ©decins rĂ©sidents oĂč la justice a Ă©tĂ© saisie pour dĂ©clarer la grĂšve illĂ©gale. 
La caisse est ouverte. L’argent est disponible. La paix sociale n’a pas de prix. Mais elle a un coĂ»t. Et ce coĂ»t, personne, aujourd’hui, ne peut en mesurer les consĂ©quences qu’il pourrait engendrer Ă  l’avenir sur la stabilitĂ© du budget de l’État dĂšs lors que l’AlgĂ©rie demeure dĂ©pendante de la rente pĂ©troliĂšre. Et si demain le prix du baril tombait en dessous des normes, quelle serait alors la solution ?
Dans l’urgence, le gouvernement actionne la planche Ă  billets pour taire les revendications sociales. Du coup, il contente certaines catĂ©gories d’entre elles mais il contribue en mĂȘme temps Ă  l’accroissement de l’inflation qui va inĂ©vitablement rattraper les maigres augmentations octroyĂ©es vu que les commerçants ont revu les prix Ă  la hausse pour gagner, eux aussi, au change. Et les choses en resteront lĂ . À commencer par le problĂšme du logement oĂč l’État a dĂ©libĂ©rĂ©ment cassĂ© des formules pouvant absorber les demandes de larges couches de la sociĂ©tĂ© pour permettre un trafic de l’immobilier des plus scandaleux au point oĂč un logement Ă  Alger est beaucoup plus cher qu’à Madrid ou Ă  Paris. 
Autre problĂšme de fond qui est Ă  l’origine des mouvements de grĂšve : les salaires. Sur ce point bien prĂ©cis, l’AlgĂ©rien est le moins payĂ© dans la rĂ©gion du Maghreb alors que la rĂ©munĂ©ration est la principale motivation d’un employĂ©. Bien payer permet d’avoir une adhĂ©sion des masses Ă  un projet, si projet il y a bien sĂ»r. L’État s’est volontairement fait prisonnier de sa propre logique d’argent. Mais nul ne sait oĂč va mener cette logique




Edition du Dimanche 10 Avril 2011

RADAR

Les modalitĂ©s d’attribution fixĂ©es au “Journal officiel”
Locaux commerciaux au profit des jeunes chĂŽmeurs

Les modalitĂ©s et les conditions de mise Ă  disposition des locaux rĂ©alisĂ©s dans le cadre de “l’emploi des jeunes” ont Ă©tĂ© dĂ©finies dans un dĂ©cret exĂ©cutif publiĂ© au Journal officiel n°17. 
Le texte prĂ©cise que les dispositions prĂ©vues concernent les locaux rĂ©sultant des opĂ©rations d’amĂ©nagement et de rĂ©habilitation des actifs rĂ©siduels des Aswak
et des entreprises de distribution des Galeries algĂ©riennes (EDGA) dissoutes, ainsi que des programmes neufs. ConformĂ©ment Ă  la loi de finances 2011, les locaux prĂ©vus sont mis Ă  la disposition des bĂ©nĂ©ficiaires sous forme de location et ne peuvent faire l’objet de cession, souligne le dĂ©cret.
S’agissant de la location, elle est formalisĂ©e
par un contrat entre le prĂ©sident de l’APC et le bĂ©nĂ©ficiaire, qui prĂ©cise le caractĂšre suspensif de la location dans le cas de non-rĂšglement de 3 mensualitĂ©s consĂ©cutives. 
Il est précisé, en outre, que le bénéficiaire doit exploiter personnellement et directement le local et le mettre en exploitation sous peine de résiliation du contrat de location, dont la durée est fixée à 3 ans renouvelables par tacite reconductio
n.

 


Dilem du Dimanche 10 Avril 2011 | Vu 9754 fois

 

PAS D’EUROS DANS LES BANQUES ET PAS DE DINARS DANS LES BUREAUX DE POSTE
La mafia a «pompé» votre argent
Tahar FATTANI  - Dimanche 10 Avril 2011 - Page : 3



En plus de la pĂ©nurie de devises, c’est maintenant le dinar
Ahmed Ouyahia, Premier ministre, a jetĂ© un pavĂ© dans la mare: «OĂč va l’argent du pays?» s’est-il interrogĂ©.


Les barons du marchĂ© informel de la devise dictent leur loi. Le taux de change de l’euro sur le marchĂ© parallĂšle dĂ©passe 140 DA. Les citoyens se plaignent de la pĂ©nurie de devises qui se font de plus en plus rares au niveau des banques. Les bureaux de poste sont en panne de monnaie nationale. Ce constat n’est pas nouveau. Les retraitĂ©s, qui encaissent leurs pensions en devise dans les guichets de la Banque de l’agriculture et du dĂ©veloppement rural (Badr), ont souffert le martyre.
Depuis l’annĂ©e Ă©coulĂ©e, les clients de la Badr Ă©taient obligĂ©s de «patienter» durant des mois pour espĂ©rer toucher la moitiĂ© de leur pension. Le manque de liquiditĂ©s dans les bureaux de poste est devenu une coutume. Cette situation persiste depuis plus de deux ans. Le gouvernement a beau essayer d’avancer des justificatifs quant Ă  cette pĂ©nurie et les nombreux et divers arguments avancĂ©s par le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication sont loin d’ĂȘtre convaincants, selon les experts financiers.
Moussa Benhamadi a, maintes fois, expliquĂ© que les bureaux de poste sont surchargĂ©s et ils n’ont pas pu rĂ©pondre Ă  la demande. «Cette situation s’explique par deux facteurs. Le premier est liĂ© aux augmentations enregistrĂ©es dans les salaires et le paiement avec effet rĂ©troactif de certains fonctionnaires et la seconde est que la majoritĂ© des versements des fonctionnaires se font Ă  la mĂȘme date, Ă  savoir la fin du mois.» Le gouvernement avance les raisons, mais il peine toujours Ă  trouver des solutions. Ce marchĂ© Ă©chappe, semble t-il, au contrĂŽle de l’Etat. Ahmed Ouyahia, Premier ministre, Ă©voque l’existence de la mafia financiĂšre.
Pour M.Ouyahia, elle est Ă  l’origine mĂȘme du manque de liquiditĂ©s au niveau des bureaux de poste. «La Banque d’AlgĂ©rie a augmentĂ© en octobre dernier l’émission de billets de banque de 10 Ă  18 milliards de DA par jour (...) Les fonds Ă©manant des centres de chĂšques postaux ont, quant Ă  eux, augmentĂ© de 250%», a-t-il rappelĂ©, lors de son passage Ă  la TĂ©lĂ©vision nationale, il y a dix jours. Et de s’interroger: «OĂč va donc cet argent?» La question est posĂ©e. Une telle interrogation Ă©manant du patron de l’ExĂ©cutif est loin d’ĂȘtre une simple reconnaissance ou un aveu d’échec. C’est cette mĂȘme question que posent les experts et les simples citoyens. OĂč va cet argent?
En attendant que le gouvernement trouve une rĂ©ponse Ă  ce questionnement et surtout une solution Ă  cette problĂ©matique, M.Ouyahia accuse la contrebande et le commerce illicite d’ĂȘtre Ă  l’origine de la surĂ©valuation de la devise sur le marchĂ© parallĂšle. Le taux de change a atteint les 140 DA pour un euro, alors que les Ă©tablissements financiers posent sĂ©rieusement le problĂšme de pĂ©nurie de la devise. Selon les observateurs, rien ne justifie une telle surĂ©valuation.
L’augmentation du taux de change dans l’informel intervient, entre autres, dans des conjonctures assez particuliĂšres. En effet, Ă  l’approche de la saison du pĂšlerinage et des vacances de fin d’annĂ©e, le taux de change enregistre une surĂ©valuation.
A quelques mois de la saison estivale qui sera marquée par le retour des émigrés, le marché informel de la devise est censé connaßtre une forte baisse. Le gouvernement a pris quelques mesures pour mieux contrÎler la circulation de cette monnaie.
Il s’agit, notamment du durcissement des mesures de transfert de l’argent Ă  l’extĂ©rieur ainsi que du renforcement des dispositifs douaniers au niveau des frontiĂšres. Cela suffit-il pour faire barrage Ă  cette mafia financiĂšre? Les dispositifs de contrĂŽle se doivent d’ĂȘtre renforcĂ©s.
D’autres mesures doivent ĂȘtre prises en urgence, estiment les experts. Dans un autre registre, l’introduction, vers la fin du mois en cours, du billet de banque de 2 000 DA s’inscrit dans la politique de l’Etat de mieux contrĂŽler le marchĂ© financier espĂ©rant trouver des solutions Ă  la sortie de cette crise et faire face, entre autres, Ă  la menace de l’informel sous l’emprise des barons.


) L'Expression

 

Les Canaris picorent le Chabab

JS Kabylie 4 – CR Belouizdad 2

le 10.04.11 | 01h00

 
 Sofiane Younes a Ă©té l’homme du match
| © Sami K.

Sofiane Younes a Ă©tĂ© l’homme du match


C’est la premiĂšre fois en Coupe d’AlgĂ©rie que les Kabyles sont parvenus Ă  dominer assez nettement les Belouizdadis tant leurs confrontations ont toujours Ă©tĂ© trĂšs serrĂ©es.

Mais pour ce quart de finale, les Kabyles ont Ă©tĂ© plus forts que leurs adversaires du jour. Et ce ne sont pas les fans du CRB qui nous contrediront, eux qui ont quittĂ© les gradins du stade dĂšs le 3e but des locaux. Des locaux qui avaient dĂ©marrĂ© comme l’aurait fait un moteur diesel. Il aurait fallu voir SaĂŻbi, un ex-Canari, rater d’un cheveu un centre de Boukedjane (12’) pour les voir accĂ©lĂ©rer et passer Ă  la vitesse supĂ©rieure. D’autant que cette fois-ci, ils semblaient bien en place et respectueux des consignes de leur coach. Younes, qui a fait un tabac face Ă  ses «ex», Ă©tait pratiquement dans tous les buts kabyles. En effet, le n°10 kabyle a Ă©tĂ© le passeur des deux buts de Hamiti, Ă  l’origine du penalty qui a amenĂ© le 3e but aprĂšs avoir mis sur orbite Remache et enfin l’auteur de la 4e et derniĂšre rĂ©alisation des Canaris. Des Canaris qui ont eu le mĂ©rite de ravir leurs fans qui, pour la circonstance, se sont dĂ©placĂ©s en plus grand nombre et ne sont guĂšre repartis déçus par cette affiche du jour. Ils ont eu droit Ă  six buts. Et surtout assistĂ© Ă  de belles facettes de jeu.

D’un cĂŽtĂ© comme de l’autre, les deux staffs ont alignĂ© leurs meilleurs Ă©lĂ©ments. Belhout avait associĂ© cette fois Yahia Cherif-Hamiti et replacĂ© Nessakh sur le flanc gauche de la dĂ©fense en lieu et place de Oussalah, confiant le jeu Ă  YounĂšs. Hamiti lance le festival des buts en reprenant d’une tĂȘte rageuse un centre de Younes alors qu’il Ă©tait au milieu de trois dĂ©fenseurs visiteurs (14’). Une ouverture du score qui rassure un peu plus les locaux avant que les visiteurs ne reviennent dans la partie Ă  la 40’ suite Ă  un coup franc rageur d’un ex-Kabyle, SaĂŻbi, qui fusille Berrefane. On pensait dĂšs lors que le premier half allait s’achever sur ce score de paritĂ©, mais c’était sans compter sur ce diable de Hamiti qui a cette qualitĂ© d’ĂȘtre toujours au bon endroit.

En effet, suite Ă  un centre tir de Younes, Aksas dĂ©gage mal son ballon en le remettant dans les pieds de Hamiti qui ne se fait pas prier pour redonner l’avantage Ă  son Ă©quipe, au grand dĂ©sespoir des fans belcourtois qui ont fait le dĂ©placement et dont la joie de cette Ă©galisation n’a Ă©tĂ© que de courte durĂ©e. Et ce, avant qu’ils ne soient totalement laminĂ©s par ce troisiĂšme but de Tedjar sur penalty, Ă  la 53’, suite Ă  un fauchage de Remache, puis un 4e but de Younes. Les hommes de Gamondi ont bu le calice jusqu’à la lie. Et ce, mĂȘme s’ils sont parvenus, dans les cinq derniĂšres minutes, Ă  attĂ©nuer la douleur par un 2e bu

 


ActualitĂ©s : L’HÔTEL DES MONNAIES CONFRONTÉ À UN ÉPINEUX PROBLÈME DE SÉCURISATION
Le lancement du passeport biométrique reporté


Le lancement du passeport biomĂ©trique va encore ĂȘtre retardĂ©. L’HĂŽtel des monnaies a dĂ©cidĂ© d’annuler le contrat qui le lie Ă  Fasver, l’entreprise chargĂ©e de la sĂ©curisation physique du document de voyage. Un processus est actuellement en cours pour sĂ©lectionner un nouveau fournisseur. 
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les AlgĂ©riens devront encore attendre longtemps avant de pouvoir voyager avec un passeport biomĂ©trique. L’HĂŽtel des monnaies, institution chargĂ©e de rĂ©aliser le document de voyage, fait face Ă  d’importantes difficultĂ©s en termes de sĂ©curisation. Le film plastique, ou laminat, fourni par l’entreprise française Fasver s’est avĂ©rĂ© totalement inefficace. «Le laminat de Fasver est de qualitĂ© mĂ©diocre. Lors des tests, les techniciens de l’HĂŽtel des monnaies ont constatĂ© de multiples problĂšmes, notamment en matiĂšre d’adhĂ©sion du film sur le papier du livret du passeport. Des difficultĂ©s d’ordre technique ont Ă©galement Ă©tĂ© constatĂ©es dans le process d’impression. Le film de Fasver est incompatible avec les imprimantes Bookmaster et Dilleta», explique une source au fait du dossier. La situation est rĂ©ellement prĂ©occupante. En effet, il est important de savoir qu’un passeport biomĂ©trique est dotĂ© de plusieurs systĂšmes pour assurer son inviolabilitĂ©. Le laminat, qui est apposĂ© sur le champ rĂ©servĂ© Ă  la photographie et aux donnĂ©es personnelles du dĂ©tenteur du passeport, est lui-mĂȘme composĂ© de plusieurs Ă©lĂ©ments de sĂ©curitĂ©, dont une sĂ©rie d’hologrammes. «ThĂ©oriquement, l’HĂŽtel des monnaies aurait dĂ» acquĂ©rir son propre systĂšme de fabrication de laminat. La rĂ©alisation de ce film devrait ĂȘtre du ressort exclusif de l’Etat. C’est une question de souverainetĂ©, pour ne pas dire de sĂ©curitĂ© nationale. Mais les conditions d’acquisition du systĂšme de passeport biomĂ©trique font que l’HĂŽtel des monnaies a Ă©tĂ© dans l’obligation de sous-traiter cette partie du projet», prĂ©cise notre interlocuteur. Fasver a remportĂ© le marchĂ© du Laminat au terme d’un avis de sĂ©lection restreint lancĂ© par l’HĂŽtel des monnaies en faisant une offre de moins de 600 000 euros. Certains n’hĂ©sitent pas Ă  parler de «bradage». En fait, Fasver est loin d’ĂȘtre une grosse pointure en matiĂšre de laminat. InstallĂ©e Ă  Baillargues, petit village du dĂ©partement de l’HĂ©raut, dans le sud de la France, la PME n’est qu’une simple imprimerie familiale. Selon un site internet spĂ©cialisĂ©, Fasver Ă©tait classĂ©e Ă  la 202e position des imprimeries de France en 2009. Ces derniĂšres annĂ©es, ses rĂ©sultats financiers sont en chute libre. Pire, elle ne dispose mĂȘme pas d’un site web. Un fait plutĂŽt Ă©trange pour une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les nouvelles technologies
 Alors comment Fasver a-t-elle pu s’imposer en AlgĂ©rie en dĂ©crochant un marchĂ© aussi important que celui de la sĂ©curisation du passeport biomĂ©trique ? Ce «succĂšs» serait Ă  mettre sur le compte d’une autre entreprise française, Oberthur en l’occurrence. Pour des raisons qui restent encore Ă  Ă©lucider, Oberthur a rĂ©ussi Ă  fournir Ă  l’HĂŽtel des monnaies le livret et la puce du passeport biomĂ©trique. Selon certaines indiscrĂ©tions, cette entreprise aurait «facilitĂ© » l’introduction de Fasver. Au mĂȘme titre d’ailleurs que Keynectis, l’entitĂ© chargĂ©e de rĂ©aliser la certification Ă©lectronique (PKI) du passeport biomĂ©trique. Aujourd’hui, pour sĂ©curiser le document de voyage, l’HĂŽtel des monnaies n’a d’autre choix que de relancer un nouveau processus de sĂ©lection. L’institution a rĂ©cemment pris attache avec quatre opĂ©rateurs : un français, un britannique, un chinois et un suisse. Les quatre figurent parmi les plus importantes entreprises de rĂ©alisation de laminat au niveau international. L’opĂ©rateur qui dĂ©crochera le marchĂ© devrait, dans le meilleur des cas, mettre en Ɠuvre sa solution dans 5 Ă  6 mois. Entre-temps, l’AlgĂ©rie aura perdu un temps prĂ©cieux pour lancer son passeport biomĂ©trique. 
T. H.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/04/10/article.php?sid=115543&cid=2




10/04/2011
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