Edition du Dimanche 16 Janvier 2011


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Dilem du Dimanche 16 Janvier 2011 | Vu 12088 fois


 
Actualité
Par : Merzak Tigrine
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Par : M. A. Boumendil
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Par : M. BEN
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Par : DJAMILA L.
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Edition du Dimanche 16 Janvier 2011

Chronique

Tunisie, un Octobre réussi


Ben Ali aura tout tentĂ© pour assurer la survie de son systĂšme. AprĂšs avoir dĂ©noncĂ©, dĂšs le 28 dĂ©cembre, “la rĂ©cupĂ©ration politique” du suicide du jeune Mohamed Bouazizi, il montrait du doigt, le 10 janvier, les “voyous cagoulĂ©s” qui commettaient “des actes terroristes” et promettait 300 000 emplois pour 2011-2012 ; le 12 janvier, il limogeait son ministre de l’IntĂ©rieur et dĂ©signait une commission d’enquĂȘte sur la corruption et la libĂ©ration des manifestants n’ayant pas “participĂ© Ă  des actes de vandalisme” ; le soir mĂȘme, le couvre-feu Ă©tait instaurĂ© pour Tunis ; le 13, il s’engageait Ă  quitter le pouvoir en 2014, dit “avoir compris” les manifestants et promet la libertĂ© totale de la presse et la dĂ©mocratie ; le 14, il limoge son gouvernement et promet, encore, des lĂ©gislatives “dans six mois”, puis quitte le pays aprĂšs avoir dĂ©signĂ© son Premier ministre pour le remplacer “provisoirement”.
Mais aprĂšs son dĂ©part, ses hĂ©ritiers cĂšdent sur le provisoire et adoptent la situation de la vacation dĂ©finitive du pouvoir en proclamant la prĂ©sidence par intĂ©rim du prĂ©sident de l’AssemblĂ©e nationale. Tout au long de ces “concessions”, le soulĂšvement s’est amplifiĂ© et la rĂ©pression s’est aggravĂ©e. Il devient, au fil des heures, clair que les Tunisiens veulent mettre fin au systĂšme Ben Ali et exigent que le mode de transition les mette Ă  l’abri d’une rĂ©gĂ©nĂ©ration du systĂšme.
MĂȘme aprĂšs le pathĂ©tique “je vous ai compris” du maĂźtre de Carthage, et y compris dans sa fuite, il n’a pas Ă©chappĂ© aux Tunisiens et observateurs que Ben Ali n’a pas renoncĂ© Ă  la virtualitĂ© d’un retour et encore moins Ă  la perpĂ©tuation d’un Benalisme sans Ben Ali.
S’ils ne l’avaient Ă  l’esprit, le destin du soulĂšvement d’octobre 1988 en AlgĂ©rie conforte objectivement la vigilance du mouvement tunisien et la clairvoyante rĂ©solution d’aller jusqu’au bout de l’objectif de renversement du systĂšme politique.
En AlgĂ©rie, les rĂ©formes partielles du lendemain des Ă©meutes d’octobre 88 n’ont pas abouti Ă  l’instauration de la dĂ©mocratie justement parce que la condition d’évacuation du systĂšme politique n’ayant pas Ă©tĂ© remplie. Celui-ci a exploitĂ© son rĂŽle de maĂźtre d’Ɠuvre du projet dĂ©mocratique pour se rĂ©gĂ©nĂ©rer. Une scĂšne politique polluĂ©e par l’irruption programmĂ©e de l’intĂ©grisme, l’entretien tactique du rĂ©gionalisme, une libertĂ© de presse Ă©crite seulement, des moyens financiers suffisants pour la corrompre et convertir les opposants
 Ajoutons Ă  ces atouts, une Ă©cole qui a Ă©radiquĂ© la citoyennetĂ© et une sociĂ©tĂ© qui a troquĂ© les valeurs de civisme contre un intĂ©grisme religieux dĂ©bridĂ© et l’on comprend que, plus de vingt ans aprĂšs Octobre, les AlgĂ©riens subissent un rĂ©gime encore plus autoritaire que celui contre lequel ils se sont soulevĂ©s. Ce dĂ©ficit sociopolitique algĂ©rien qui explique l’impasse dans laquelle finissent toutes les initiatives contestataires en AlgĂ©rie.
Mais la Tunisie, quant Ă  elle, en plus de ne pas subir “la malĂ©diction du pĂ©trole”, n’offre pas Ă  son rĂ©gime les moyens de corrompre les consciences Ă  grande Ă©chelle et entretenir une sociĂ©tĂ© civile maison ; elle a fait “l’erreur” de construire une Ă©cole moderne qui forme Ă  la citoyennetĂ© et des institutions qui diffusaient le sens de l’état dans la sociĂ©tĂ©. C’est ce qui explique la clartĂ© et la tĂ©nacitĂ© de la demande populaire d’une dĂ©mocratie rĂ©publicaine.

M. H.
musthammouche@yahoo.fr         

 


Edition du Dimanche 16 Janvier 2011

Actualité

Les régimes arabes craignent un effet dominos
Un président expulsé par la rue

La Jordanie et la Libye ont anticipĂ© les Ă©meutes de la vie chĂšre en procĂ©dant aussi Ă  la baisse des prix  des produits alimentaires de premiĂšre nĂ©cessitĂ©. Les rĂ©gimes arabes ont en partage tous les facteurs qui ont conduit in fine Ă  l’expulsion de Ben Ali.

Un prĂ©sident chassĂ© par sa rue ! Une premiĂšre dans les annales de l’histoire politique du monde arabe pourtant largement ponctuĂ©e de coups d’État, de transmissions au sommet des pouvoirs, d’instaurations de rĂ©gimes dynastiques et de rĂ©pressions violentes. 
Les Ă©meutes en Tunisie ont Ă©tĂ© suivies avec inquiĂ©tude dans le monde arabe oĂč des situations plus ou moins identiques pourraient advenir. Les mĂȘmes causes produisent les mĂȘmes effets dans d'autres pays aussi vulnĂ©rables Ă  la contestation. Et il n’y a pas un seul pays arabe qui, aujourd’hui, peut se targuer d’ĂȘtre un havre de paix, encore moins un Ăźlot de sĂ©curitĂ©. L’AlgĂ©rie vient de connaĂźtre des troubles imputĂ©s Ă  l’huile et au sucre ! 
La Jordanie et la Libye ont anticipĂ© les Ă©meutes de la vie chĂšre en procĂ©dant aussi Ă  la baisse des prix des produits alimentaires de premiĂšre nĂ©cessitĂ©. Les rĂ©gimes arabes ont en partage tous les facteurs qui ont conduit in fine Ă  l’expulsion de Ben Ali. L’image du prĂ©sident tunisien fuyant prĂ©cipitamment le palais de Carthage pour voler au-dessus de la MĂ©diterranĂ©e plus de six heures avant d’obtenir l’asile en Arabie Saoudite est certainement dans leurs esprits. 
MĂȘme la France qui l’a protĂ©gĂ© durant les Ă©meutes,  aprĂšs avoir fermement couvĂ© sa dictature, ne s’est pas sentie redevable de quoi que ce soit, dĂšs lors qu’il n’était plus assis sur le fauteuil prĂ©sidentiel. Une leçon Ă  mĂ©diter par tous les pairs de Ben Ali qui estiment tirer des forces d’appuis Ă©trangers. Et l’histoire est pleine de ces dirigeants abandonnĂ©s Ă  leur sort comme l’ont Ă©tĂ© le shah d’Iran et le dictateur des Philippines, pour ne citer que des piĂšces maĂźtresses de stratĂ©gies amĂ©ricaines. Et cette autre image plus frappante : des membres et clients de la nomenklatura, abandonnant des biens mal acquis pour essayer de joindre par mer, des cieux plus clĂ©ments, aĂ©roports et frontiĂšres terrestres leur Ă©tant fermĂ©s. Il est vrai cependant que la situation en Tunisie est assez diffĂ©rente de ce qui prĂ©vaut sur la scĂšne arabe. C’est toute la Tunisie qui est descendue pour dire non Ă  Ben Ali. Refusant toutes les concessions de celui-ci, les Tunisiens sont restĂ©s fermes dans leur revendication de voir s’instaurer chez eux la dĂ©mocratie, l’universelle et non plus celle spĂ©cifique, inventĂ©e par les autocrates et dictateurs arabes : les droits de l’homme, le pain dans la dignitĂ©, c’est-Ă -dire une bonne gouvernance transparente et rĂ©vocable par des Ă©lections libres et une presse libre. Le sempiternel paradigme sĂ©curitaire a volĂ© en Ă©clats, dĂ©montrant, s’il en est besoin, que l’histoire de rempart au terrorisme est derriĂšre le pays. Le plus, qui a caractĂ©risĂ© les Ă©meutes tunisiennes, est que dans ce pays, paradoxalement, Ben Ali aura rĂ©ussi le pari de forger une vĂ©ritable classe moyenne, bien Ă©duquĂ©e, entrepreneuriale et au sens aigu du service public. Dans les pays pĂ©troliers, les “bagarras” ont pris la place des classes moyennes en gestation pour miner des apparatchiks dans l’accumulation par la rapine. C’est ce qu’a fait la belle-famille de Ben Ali dont les biens ont Ă©tĂ© particuliĂšrement ciblĂ©s par les pilleurs Ă  propos desquels on ne finit pas de s’interroger chez les manifestants tunisiens. Reste que les Ă©vĂšnements de Tunis ont montrĂ© en tout cas que des rĂ©volutions de velours peuvent se faire dans un pays arabe. Pour la premiĂšre fois, des gens se sont levĂ©s pour dire ça suffit et cela a Ă©tĂ© une rĂ©ussite. Quel que soit le montage du nouvel attelage, le nouveau pouvoir qui apparaĂźtra devra composer avec la rue.Tout a Ă©tĂ© verrouillĂ© sous Ben Ali, tout est donc Ă  revoir. Il lui sera difficile de ne pas tenir compte de ce miracle tunisien dans un monde arabe tĂ©tanisĂ© par ses dirigeants : les Tunisiens ont montrĂ© qu’ils ne sont plus un peuple qui sombre dans l’obĂ©issance, ils ont dĂ©sobĂ©i mĂȘme en payant le prix fort. Ce rĂ©veil doit ĂȘtre la hantise chez de nombreux rĂ©gimes arabes. L’effet de dominos de la rĂ©volution tunisienne n’est pas du tout une vue de l’esprit.             

           www.liberte-algerie.com



Edition du Dimanche 16 Janvier 2011

Actualité

“La nation est en danger et le pays Ă  la dĂ©rive”
Le constat sans appel de Benbitour

Par : Omar Ouali 


L’ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, cherchant visiblement Ă  rebondir sur les rĂ©centes Ă©meutes, en partant du fait qu’elles n’ont pas seulement pour origine la flambĂ©e des prix, a rendu public hier un communiquĂ© dans lequel il appelle Ă  “un rassemblement des forces du changement”. Son constat, justifiant cette initiative, est sans appel, “la nation est en danger et le pays Ă  la dĂ©rive”, dit-il en estimant que “le moment est venu d’exprimer notre solidaritĂ© avec la jeunesse”.
L’ancien chef du gouvernement pointe dans son appel la crise de confiance irrĂ©mĂ©diable entre le pouvoir et la population. “Les mĂ©contents, c’est-Ă -dire l’immense majoritĂ© de notre peuple, n’ont aucune confiance dans ce pouvoir. Ils ne rĂ©agiront positivement Ă  aucun geste des autoritĂ©s en place. C’est l’impasse”, insiste-t-il en avertissant que “cette double violence du pouvoir et de la sociĂ©tĂ© menace de devenir incontrĂŽlable Ă  tout moment”. AprĂšs le constat, Benbitour dĂ©finit les objectifs de son appel. Ils sont trois : le premier est d’“unifier les forces du changement pour obtenir l’instauration des conditions minimales du changement pacifique”, en prĂ©cisant que ces conditions passent par “la levĂ©e de l’état d’urgence, l’ouverture du champ politique avec la possibilitĂ© de crĂ©er de nouveaux partis politiques reprĂ©sentatifs de la population et de la jeunesse en particulier, ainsi que l’ouverture du champ mĂ©diatique”. Le deuxiĂšme, c’est la promotion “par une saine compĂ©tition politique arbitrĂ©e par le peuple lors d’élections non manipulĂ©es, l’arrivĂ©e Ă  tous les Ă©chelons du pouvoir, d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration de dirigeants politiques, compĂ©tents et honnĂȘtes, aptes Ă  mener un vĂ©ritable programme de dĂ©veloppement assis sur un projet dĂ©mocratique et moderne et Ă  bĂątir des institutions et des mĂ©canismes de gouvernance et de fonctionnement solides et modernes”. Le troisiĂšme est d’ordre Ă©conomique, Ă  savoir la sauvegarde des ressources de l’AlgĂ©rie “par la mise en Ɠuvre des prĂ©rogatives de contrĂŽle sur l’ExĂ©cutif d’un Parlement lĂ©gitime en ce qui concerne les recettes d’hydrocarbures”.
L’ancien chef du gouvernement, qui avait dĂ©missionnĂ© en aoĂ»t 2000 pour marquer son opposition Ă  l’adoption par ordonnance de la loi sur les capitaux marchands, met en garde contre les tentatives de rĂ©cupĂ©ration de la rĂ©volte des jeunes. “Les citoyens, qui se joignent Ă  cet appel, prennent l’engagement de ne pas utiliser le combat de la jeunesse de 2011 Ă  des fins personnelles ou idĂ©ologiques, ni d’attiser la violence entre AlgĂ©riens, ou de prĂŽner l’anarchie ou l’effondrement de l’administration ou de l’état.” Et de conclure son appel en affirmant que “c’est le moment de penser Ă  nos enfants et de construire l’AlgĂ©rie dont ils vont hĂ©riter. MobilisĂ©s et unis, rien ne nous sera impossible”.


www.liberte-algerie.com


16/01/2011
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