Edition du Jeudi 10 Fevrier 2011

 


LE RADAR
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Edition du Jeudi 10 FĂ©vrier 2011

Editorial

Marche
 

Lorsqu’on ferme la porte aux manifestations pacifiques, on ouvre la voie aux casseurs et autres marginaux. Le pouvoir peut sĂ©vir par l’interdiction. Il peut museler par les oukases. Il peut rĂ©primer, mais il ne pourra rien contre un peuple qui gronde.

La marche prĂ©vue pour le 12 fĂ©vrier continue d’alimenter la chronique quotidienne de la presse. On croyait que le dernier Conseil des ministres allait mettre un terme Ă  cette rĂ©currente polĂ©mique au sujet des marches. Il n’en fut rien. Et pour cause : l’effet d’annonce, au sujet de la prochaine levĂ©e de l’état d’urgence, n’aura Ă©tĂ© qu’un feu de paille, une tentative de plus pour calmer le jeu. Lorsque le prĂ©sident Bouteflika affirme que les marches sont autorisĂ©es partout, sauf Ă  Alger, le wali d’Oran lui rĂ©pond par une interdiction de la marche prĂ©vue dans cette ville. Ensuite, pourquoi maintenir l’interdiction de marcher Ă  Alger ? Est-ce que les dĂ©rapages constatĂ©s lors d’une marche en 2001 peuvent, Ă  eux seuls, justifier que l’on interdise encore toutes les marches, dix ans plus tard ?
La cacophonie au sommet renseigne sur la gĂȘne qui anime les dĂ©cideurs quant Ă  l’abandon d’une mesure qui avait Ă©tĂ© dĂ©tournĂ©e de son objet principal : la lutte antiterroriste.
Le fait d’interdire systĂ©matiquement les marches pacifiques, des partis ou des syndicats qui n’applaudissent pas Ă  tue-tĂȘte tout ce qui Ă©mane du pouvoir, pourrait profiter aux extrĂ©mistes de tous bords. Il peut servir le pouvoir, un temps, certes. Mais, surtout, il accentue le sentiment de frustration chez la population.
Lorsqu’on ferme la porte aux manifestations pacifiques, on ouvre la voie aux casseurs et autres marginaux. Le pouvoir peut sĂ©vir par l’interdiction. Il peut museler par les oukases. Il peut rĂ©primer, mais il ne pourra rien contre un peuple qui gronde. 
Par quel miracle le pouvoir pourrait-il justifier le fait que des jours durant, Alger et toute l’AlgĂ©rie avaient vibrĂ©, marchĂ©, chantĂ© et dansĂ© sur les airs de football, l’an dernier, sans qu’aucun incident ne soit enregistrĂ© ? 
Le 12 fĂ©vrier, ce sont des AlgĂ©riens qui veulent marcher dans leur pays, et dans leur capitale, pour exprimer leurs craintes et leurs revendications. OĂč est le mal ? Qu’il y ait mille ou cent mille marcheurs, que les gens adhĂšrent ou ne partagent pas leurs opinions, ils ont, aprĂšs tout, le droit de s’exprimer.
Les AlgĂ©riens ne sont pas diffĂ©rents des autres peuples. Ils peuvent marcher sans casser, sans brĂ»ler. Ils ont des idĂ©es et des revendications Ă  exprimer. Cela s’appelle de la dĂ©mocratie.


www.liberte-algerie.com


Dilem du Jeudi 10 FĂ©vrier 2011 | Vu 11072 fois


Edition du Jeudi 10 FĂ©vrier 2011

RADAR

Moez Trabelsi est Ă  Alger
Alors qu’il est recherchĂ© par Interpol


Moez Trabelsi, le fils de Moncef Trabelsi, frĂšre de l’épouse de l’ex-prĂ©sident tunisien Ben Ali, qui fait l’objet d’un avis de recherche diffusĂ© par le bureau d’Interpol Ă  Tunis, a Ă©tĂ© vu Ă  plusieurs reprises Ă  Alger, selon des sources mĂ©diatiques tunisiennes. Une source tunisienne dans la capitale algĂ©rienne a confirmĂ© au site “Kapitalis” que le neveu de LeĂŻla Ben Ali frĂ©quentait beaucoup, ces derniers jours, le
quartier de Sidi-Yahia, sur les hauteurs d’Alger.
Il a Ă©tĂ© vu accompagnĂ© de trois personnes, en plus de deux gros bras qui escortaient le trio Ă  distance. Moez Trabelsi fait partie des membres du clan Ben Ali qui font l’objet d’un avis de recherche diffusĂ© par le bureau d’Interpol Ă  Tunis. Les autres recherchĂ©s sont le prĂ©sident dĂ©chu
Zine El Abidine Ben Ali, son Ă©pouse LeĂŻla Trabelsi, Belhassen Trabelsi, Mourad Trabelsi, Mohamed El-Adel Trabelsi et Sakher El-Materi (en fuite), ainsi qu’Imed Trabelsi, Moncef Trabelsi, Mohamed Nacer Trabelsi, Houssem Trabelsi, Jalila Trabelsi et Samira Trabelsi (en Ă©tat d’arrestation).
Tout ce beau monde sera jugĂ© par la justice tunisienne pour “dĂ©tention de biens (expropriĂ©s) et transfert de devises Ă©trangĂšres Ă  l’étranger”.


Edition du Jeudi 10 FĂ©vrier 2011

Actualité

Les paramédicaux poursuivent leur mouvement
Ils ont organisé des marches et des sit-in à travers le territoire national

Plusieurs actions de contestation sont organisĂ©es Ă  l’intĂ©rieur des CHU et autres Ă©tablissements hospitaliers.

Le mouvement de grĂšve illimitĂ© dĂ©clenchĂ© par le Syndicat national des paramĂ©dicaux (SAP) bat son plein Ă  travers  les diffĂ©rentes wilayas du pays. Ainsi, les travailleurs du secteur paramĂ©dical en exercice au niveau des diffĂ©rentes structures hospitaliĂšres ont observĂ©, hier Ă  Tlemcen, leur seconde journĂ©e de grĂšve. Les mĂ©decins aussi, en solidaritĂ© avec les grĂ©vistes, ont observĂ© trois heures de grĂšve pour soutenir le mouvement en question. 
MalgrĂ© le service minimum assurĂ© au niveau des services d’urgence, les malades venus pour prendre rendez-vous pour leur programmation d’accueil dans les diffĂ©rentes structures, notamment le service radiologie trĂšs prisĂ© pour l’exploration, n’ont pu obtenir gain de cause Ă  cause de ce dĂ©brayage. Ils sont invitĂ©s Ă  revenir aprĂšs la fin de la grĂšve. À Mascara, les paramĂ©dicaux n’ont pas eu la mĂȘme attitude. Ils ont marchĂ© en rangs dispersĂ©s. 
Les paramĂ©dicaux Ă  Chlef ont massivement rĂ©pondu au mot d’ordre de grĂšve, hier, au niveau de l’ensemble des Ă©tablissements sanitaires publics dans toutes les communes de la wilaya. Selon des sources du secrĂ©tariat du SAP de la wilaya, un taux de 80% de mobilisation a Ă©tĂ© enregistrĂ© au niveau des structures sanitaires en question Ă  savoir les EPSP, les polycliniques et les centres de santĂ© oĂč sont affectĂ©s des agents paramĂ©dicaux. Par ailleurs, la deuxiĂšme journĂ©e du dĂ©brayage a Ă©tĂ© ponctuĂ©e, hier Ă  SĂ©tif, par un sit-in observĂ© face au siĂšge de la direction du CHU SaĂądna-Abdennour qui compte, Ă  lui seul , plus de 700 paramĂ©dicaux. Selon les reprĂ©sentants du syndicat, le taux a Ă©tĂ© de 80% au niveau de la ville chef-lieu de wilaya, alors que les structures sanitaires d’AĂŻn El-KĂ©bira ont dĂ©brayĂ© Ă  plus de 85%. 
Les paramĂ©dicaux du CHU Ibn-Badis de Constantine ont poursuivi, hier, pour leur part, leur mouvement de grĂšve illimitĂ©. Le taux de participation Ă©tait de 100% pour ce deuxiĂšme jour, affirme le syndicat. DĂšs 9 heures du matin, les grĂ©vistes ont marchĂ© Ă  l’intĂ©rieur du CHU depuis leur services jusqu’à la direction, aprĂšs avoir observĂ© un sit-in devant l’entrĂ©e principale de l'Ă©tablissement, imitant en cela leurs collĂšgues de la wilaya de SĂ©tif. À Mila, le coordinateur de wilaya par intĂ©rim du SAP, Mahat Tahar, a annoncĂ© que 364 sur les 396 membres de la corporation des paramĂ©dicaux exerçant localement ont adhĂ©rĂ© au mouvement de protestation. 
Selon ce syndicaliste, le taux de suivi du dĂ©brayage a atteint 90,91% mais que le service minimum sera assurĂ© durant toute la durĂ©e du dĂ©brayage. La grĂšve au niveau des EPH et EPSP de la wilaya de Skikda a connu une large adhĂ©sion. Le taux avancĂ© par un reprĂ©sentant du SAP est de 95% de participation. D’autres paramĂ©dicaux affiliĂ©s aux autres syndicats ont rejoint massivement le SAP, tĂ©moignera un membre du bureau de la wilaya de ce syndicat bureau de la wilaya de ce syndicat considĂ©rĂ© comme le plus actif dans le domaine des revendications socioprofessionnelles. 
Cependant, les reprĂ©sentants des travailleurs ne disposent que d’un bureau de wilaya provisoire, ce qui pose un problĂšme de communication. Les taux avancĂ©s sont, en effet, parfois contradictoires d’une structure Ă  une autre, alors que la Direction de wilaya de la santĂ© est restĂ©e injoignable. Au niveau de la wilaya d’Oum El-Bouaghi, le deuxiĂšme jour de grĂšve des paramĂ©dicaux a Ă©tĂ© marquĂ© par l’adhĂ©sion des EPH d’AĂŻn Fakroun et de Meskiana, avec 66 grĂ©vistes pour le premier citĂ© et 13 pour le second. Au niveau des autres EPH, l’on a enregistrĂ© 78 grĂ©vistes Ă  AĂŻn BeĂŻda, et 106 Ă  AĂŻn M’lila sur un effectif de 276 paramĂ©dicaux, ce qui donne un taux de participation de 38,40%. Pour les EPSP, il n’a pas Ă©tĂ© enregistrĂ© de changement par rapport au premier jour, a-t-on pu apprendre auprĂšs de la direction, cette fois. À Tizi Ouzou, la grĂšve des paramĂ©dicaux a Ă©tĂ© poursuivie encore massivement hier, avec un taux de suivi Ă©valuĂ© Ă  80% par les syndicalistes. Selon le chargĂ© de la communication du SAP, M. KrirĂšche, “les paramĂ©dicaux ont rĂ©pondu massivement Ă  l’appel de notre syndicat. La grĂšve est maintenue dans plusieurs localitĂ©s, notamment Ă  IferhounĂšne, AĂŻn El-Hammam, Boghni Tigzirt
”. Selon notre interlocuteur, des actions de rue sont prĂ©vues la semaine prochaine, notamment une marche pacifique Ă  travers les artĂšres de la ville de Tizi Ouzou. Une grĂšve qui sera encore maintenue, aujourd’hui jeudi, selon ce syndicaliste.


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10/02/2011
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