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La reconstitution de la scène du crime dont a été victime le défunt DGSN, le 25 février dernier dans son bureau, a eu lieu, hier, et a duré toute la journée, apprend-on auprès de l’un des membres de la famille de M. Ali Tounsi. Cet acte juridique, qui en général, boucle les investigations dans une affaire criminelle, s’est déroulé en l’absence de la famille Tounsi, laquelle a été représentée par son avocate. Le prévenu, M. Oultache était en revanche présent, ainsi que l’ensemble des témoins. Ce dernier était, selon sa défense “en bonne santé et a coopéré avec le juge”. La reconstitution a révélé un élément nouveau et des détails que les avocats de la défense n’ont pas souhaité divulguer, invoquant le respect du secret de l’instruction. C’est donc plus de trois mois après l’assassinat du défunt directeur général de la Sûreté nationale et après plusieurs reports, motivés, selon la défense de l’inculpé, par des raisons de santé de ce dernier, que la reconstitution de la scène de crime a eu lieu. Le juge d’instruction a pour tâche de reproduire les phases de la scène criminelle et donc ne pouvait l’envisager qu’à partir du moment où toutes les auditions et les expertises dont celle balistique ont été réalisées. L’expertise psychiatrique a établi que le prévenu est responsable de ses actes et le revendique clairement. À partir de là, la reconstitution de la scène de crime revêt tout son intérêt. Elle a pour but de vérifier ou confronter les affirmations de l’assassin de M. Tounsi, avec les constatations matérielles faites sur place. Il arrive souvent, que les dires du prévenu ne correspondent pas avec la configuration des lieux ou soient matériellement impossibles. Comme il peut se rappeler des choses ou donner des précisions. Une reconstitution, permet, également, de comparer les déclarations du mis en examen, M. Oultache Choaïb en l’occurrence, avec celles des témoins ou de la partie civile et de prendre des clichés photographiques. Il faut savoir que le bureau de M. Tounsi était depuis son assassinat, jusqu’à hier, mis sous scellés. Le prévenu, poursuivi pour homicide volontaire avec préméditation, a reconnu être bien l’auteur du crime commis. Il a quitté l’hôpital et se trouve depuis une quinzaine de jours incarcéré à la prison de Serkadji. L’enquête judiciaire, en cours, se penche sur les raisons qui ont poussé l’assassin à passer à l’acte. Une fois l’enquête achevée, le dossier est remis au procureur général près de la cour d’Alger qui le transférera à la chambre d’accusation pour donner suite. Le dossier est ensuite renvoyé, puis programmé dans une des sessions pénales.
Edition du Jeudi 27 Mai 2010
Actualité
Nouvelles mesures pour le bac 2010
Le ministre de l’éducation décide
Par : Malika Ben
Les candidats au bac peuvent prendre connaissance, cette matinée, même dans les lycées, de la liste des limites de chaque matière de leurs programmes scolaires qui y sera affichée. Si un cours n'a pas été dispensé dans un seul lycée, il ne sera pas abordé dans les sujets d'examen. Les candidats auront également droit à une demi-heure supplémentaire pour choisir entre deux sujets d'examen pour chaque matière à l’épreuve du 6 juin prochain.
Bonne nouvelle pour les candidats au baccalauréat. La peur de découvrir le jour de l'examen une question sur un cours qui n'a pas été enseigné est définitivement écartée. M. Benbouzid vient de confirmer son engagement, pris il y a quelques semaines, en vue de rassurer les candidats et leurs parents à savoir que “les épreuves du bac porteront sur les cours réellement dispensés à la date du 25 mai dernier”. Le ministère de l'Éducation nationale et la commission de suivi des programmes ont, en effet, pris les mesures nécessaires pour que les épreuves du bac 2010 ne porteront que sur les matières enseignées dans tous les lycées des quatre coins du pays. Les candidats au bac 2010 prévu le 6 juin prochain pourront prendre connaissance dès cette matinée de la liste des limites de chaque matière de leurs programmes scolaires qui sera affichée dans tous les lycées. Ils sauront, par conséquent, quels sont exactement les cours qui ne seront pas abordés officiellement à l'épreuve du 6 juin prochain. Une épreuve, autre bonne et rassurante nouvelle, qui sera marquée par une nouveauté puisque les candidats auront droit à une demi-heure supplémentaire pour choisir entre deux sujets d'examen pour chaque matière. Le ministère de l'Éducation va loin en révélant que la non-dispense d'un cours “ne serait-ce que dans un seul établissement secondaire” conduirait à coup sûr à sa non-prise en compte dans l'élaboration des sujets d'examen. “Ce qui ne manquera pas, d'une part, de rassurer les élèves relevant de la minorité des établissements qui n'ont pu finaliser l'ensemble des programmes, et d'autre part, de conforter ceux relevant de la majorité des établissements qui ont finalisé leur programme, et ce, malgré les perturbations engendrées par les deux grèves des enseignants”, souligne le communiqué du ministère de l'Éducation. Et d'ajouter : “Le moment est venu pour la commission de suivi des programmes de délimiter, comme prévu, à partir de ses données, le seuil de progression pédagogique destiné à sérier les programmes de référence pour l'élaboration des sujets d'examen du baccalauréat.” Ledit document sanctionne les travaux de la rencontre tenue hier à huis clos entre Benbouzid et les 50 représentants des Directions de l'éducation de wilaya. Une rencontre tant attendue et vers laquelle les regards des postulants étaient braqués qui a statué définitivement au grand soulagement des candidats sur le seuil devant fixer les limites des cours dans la confection des sujets de l'examen. Il faut signaler à ce propos que le 25 mai a été considéré comme la date limite des programmes et pour être fixé avec précision sur les cours dispensés, des rapports ont été établis par 50 Directions de l'éducation. Ces rapports ont permis, selon le document du MEN, “de constater que les programmes pédagogiques ont été réalisés pour 97% des lycées dans une proportion allant de 80 à 100% et pour 3% des établissements du secondaire dans une fourchette située entre 72% et 80%”. Selon le ministère de l'Éducation nationale, l'évaluation nationale de la progression des programmes pédagogiques que la tutelle “s’est imposée ces dernières années, relève des objectifs de qualité d'enseignement et de performance pour tous exigés par la réforme”. De même qu’“elle permet de prendre connaissance avec précision, au niveau national, de l'état d'avancement de tous les programmes d'enseignement dont le contenu correspond aux capacités de compréhension d'un élève moyen… selon un rythme régulier sans bourrage ni précipitation particulièrement usités à la veille des examens nationaux”. Abordant les répercussions des grèves observées par les enseignants, le MEN estime que malgré ses perturbations un niveau très appréciable de réalisation des programmes a été atteint grâce à la série de mesures exceptionnelles prises par “la tutelle ainsi que la mobilisation des enseignants pour soutenir les élèves”. “Ce qui a permis à la date du 25 mai de résorber dans une très large mesure les retards.” En conclusion, le MEN “espère que l'ensemble des mesures permettront aux élèves d'aborder l'examen du baccalauréat 2010 avec sérénité”.
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