Edition du Jeudi 28 Avril 2011

28-4-2011

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LE RADAR





Par : Rubrique Radar 
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Edition du Jeudi 28 Avril 2011

RADAR

L’UGTA ne veut pas lâcher les œuvres sociales
Il menace de rassembler 2 000 travailleurs devant le siège du ministère

Par : Rubrique Radar 


 La FNTE menace de rassembler 2000 travailleurs le 2 mai prochain devant le siège du ministère de l’éducation pour protester contre le projet du ministère de confier la gestion des œuvres sociales aux représentants de l’ensemble des syndicats de l’éducation. Une formule qui n’est pas du gout de la FNTE qui veut garder l’exclusivité de cette masse financière. On se souvient que le président de la république avait instruit Benbouzid pour trouver un règlement définitif à ce dossier des œuvres sociales qui constitue une des pommes de discorde.             www.liberte-algerie.com



Par : Rubrique Radar 
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Dilem du Jeudi 28 Avril 2011 | Vu 11290 fois



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Six ans de prison requis contre deux anciens P-DG de la société
Sonatrach : procès houleux à Oran
Par : D. LOUKIL 
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Ce procès, tant attendu, s’est ouvert dans une ambiance très houleuse où parents des prévenus et avocats de la défense se sont insurgés contre l’attitude du procureur.




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la vente des billets pour la finale débutera ce matin à Tizi Ouzou
La fièvre de la Coupe d’Algérie envahit la Kabylie



EMBUSCADE TERRORISTE PRÈS DE CAP DJINET
Trois gendarmes assassinés


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Edition du Jeudi 28 Avril 2011

Actualité

Trois gendarmes assassinés
EMBUSCADE TERRORISTE PRÈS DE CAP DJINET

Par : M. T.


 Le chef de brigade de la Gendarmerie nationale de Cap Djinet (Boumerdès) ainsi que deux autres gendarmes ont été assassinés hier lors d’un attentat à la bombe perpétré sur la route reliant Cap Djinet à Bordj Menaïel. Selon nos informations, l’attentat s’est produit vers 14h sur le CW68 reliant la RN24 à la RN12e au lieu-dit Boumlih non loin d’une caserne militaire. Les victimes se trouvaient à bord d’un véhicule léger lorsque la bombe enfouie sous terre explosa les tuant sur le coup. Les corps des trois gendarmes ont été transférés à l’hôpital de Dellys. Une opération de ratissage a été aussitôt déclenchée par les services de sécurité pour tenter de trouver les auteurs de ce carnage. L’attentat est attribué à la seriat d’El-Merikh  dont l’“émir” n’est autre que Abou Bakra de son vrai nom Snoussaoui Bachir originaire de Cap Djinet. Cette seriat, qui sévit sur l’axe Cap Djinet à Aïn El-Hamra, a à son actif plusieurs attentats terroristes. Cette attaque menée en plein jour intervient dix jours seulement après l’attenant ayant coûté la vie à cinq militaires assassinés à Ammal à l’est de la wilaya de Boumerdès dans une embuscade qui leur a été tendue par un groupe terroriste du GSPC au niveau de la localité de Doukane. À noter que c’est le deuxième chef de brigade assassiné dans la wilaya de Boumerdès après celui de Benchoud qui a trouvé la mort en 2006 à Ouled Keddache alors que le chef de brigade de Legata a été blessé en novembre 2010 dans un autre attenant terroriste perpétré à Ouled Ziane  sur la route reliant Legata à Bordj Menaïel.----------//////********



Edition du Jeudi 28 Avril 2011

Etranger

Kadhafi lâché par ses tribus
Leurs représentants veulent “une Libye unie” une fois qu’il sera parti

Par : Merzak Tigrine


Constituant jusque-là son principal appui depuis son arrivée au pouvoir en septembre 1969, les tribus libyennes sont en train de lâcher Mouammar Kadhafi,dont les jours au pouvoir semblent comptés, avec l’annonce, par les représentants de soixante et une d’entre elles, de leur volonté de bâtir une “Libye unie” une fois qu’il sera parti.  

Une déclaration signée par les représentants de soixante et une tribus libyennes, représentant “toutes les tribus qui composent la Libye”, à en croire l'écrivain français Bernard-Henri Lévy, soutien actif de la rébellion, qui l’a rendue publique hier, exprime la volonté de construire une Libye “libre, démocratique et unie”, sans Mouammar Kadhafi. 
Si cette information se confirme, le pouvoir de Kadhafi, dont les tribus constituent le socle dans ce pays où le poids des tribus est considéré comme majeur et où l'hypothèse d'une partition est régulièrement évoquée, ne risque pas de tenir longtemps encore. Les 61 signataires affichent leur unité, par ce texte rédigé le 12 avril à Benghazi, fief de la rébellion dans l'Est libyen, qui affirme que “face aux menaces qui pèsent sur l'unité de notre pays, face aux manœuvres et à la propagande du dictateur et de sa famille, nous déclarons solennellement ceci. Rien ne saurait nous diviser. Nous partageons le même idéal d'une Libye libre, démocratique et unie”. La déclaration souligne notamment que  “la Libye de demain, une fois le dictateur parti, sera une Libye unie, dont la capitale sera Tripoli et où nous serons enfin libres de former une société civile, selon nos vœux”. Remerciant la France et l'Europe  “qui ont empêché le carnage”, promis par Mouammar Kadhafi, les auteurs de cette proclamation affirment : “Nous formons, nous Libyens, une seule et même tribu : la tribu des Libyens libres, en lutte contre l'oppression et le mauvais esprit de la division.” Bernard-Henri Lévy a fait remarquer que “dans cette liste de 61 signatures, certaines tribus peuvent être représentées à 100%, d'autres sont encore divisées”. L'écrivain, dont l'influence auprès du président français Nicolas Sarkozy est décriée dans les milieux diplomatiques et militaires, ainsi que par certains intellectuels, s'est rendu à deux reprises, en mars et en avril, à Benghazi, où il est en contact avec les responsables du CNT. Il explique sur le site de sa revue, la Règle du jeu, que le texte a été rédigé “dans un faubourg de Benghazi”, lors d'une rencontre organisée le 12 avril, et a aussitôt été “ratifié par les 32 chefs de tribu présents ou représentés”, de Cyrénaïque et de villes de l'Ouest. 
Poursuivant, il ajoute : “Des émissaires ont ensuite été dépêchés en direction de toutes les autres tribus du pays, celles-là même qui sont supposées acquises à Kadhafi ou vivant sous la terreur de son armée.” Il y a lieu de noter que la déclaration a été paraphée par Mouftah Matouk Al Werfali, chef de la tribu des Warfallas, qui, située à Baniwalid, est l'une des plus grandes tribus de l'ouest du pays, ainsi que par Khalifa Saleh Al Kadhafi, un des responsables de la tribu du dirigeant libyen.

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Edition du Jeudi 28 Avril 2011

Chronique

L’APN et l’impossible lutte contre la corruption


“Le mécanisme d’évaluation par les pairs” de l’Union africaine avait déjà fait sourire plus d’un. L’institution suppose que les dirigeants africains, globalement acquis à la pratique de l’enrichissement des clans, puissent se désolidariser d’un des leurs et lui refuser le quitus de la gestion éthique des affaires de son État. Elle ne peut, en fait, constituer qu’une instance d’autoévaluation forcément complaisante destinée à contrarier le constat éclatant des institutions internationales, ONG et autres experts sur l’effet désastreux de la nature prédatrice de la plupart des régimes africains sur le développement de leur pays.
Les parlementaires africains n’ont donc pas voulu être en reste des pouvoirs réels ; ils ont institué, eux aussi, un “mécanisme” continental de blanchiment moral : “Le réseau parlementaire africain de lutte contre la corruption.” 
Et comme, bien entendu, il compte une section algérienne, censée exprimer l’engagement de notre Parlement dans la lutte contre le fléau des détournements et malversations, celle-ci a organisé, avant-hier, la présentation du dispositif légal et judiciaire de répression de la corruption en Algérie. Mais, sans donner d’explication sur l’écart entre la richesse de cette armada juridique et l’explosion des faits de corruption au cours d’une décennie fertile en produits législatifs et réglementaires et en incantations autour du thème de la moralisation de la gestion des deniers publics.
“Dès 1999, le président Abdelaziz Bouteflika avait fait part de sa détermination à lutter contre la corruption”, déclare, à cette occasion, un vice-président de l’Assemblée nationale. 
Cette détermination a été apparemment sans effet, voire 
d’effet contraire à sa finalité, puisque le même vice-président reconnaît une augmentation significative du phénomène dans notre pays.
Discourir sur les moyens de lutte contre la corruption après avoir rejeté une proposition d’enquête sur l’ampleur et les causes d’un fléau qui sanctionne le développement national et menace la cohésion sociale ne peut constituer qu’un subterfuge de… détournement de l’attention populaire sur un phénomène qui hypothèque le développement et le progrès politique du pays. Alors que la question est de s’expliquer sur la recrudescence du pillage politique des ressources nationales, l’APN, organe de contrôle de l’usage de la richesse nationale, s’interdit le diagnostic et pérore sur le remède. 
Au-delà de la fonction mystificatrice de ces “mécanismes” continentaux, il serait irréaliste d’attendre des systèmes africains qu’ils s’investissent dans l’abolition de ce qui est le fondement de leur survie : la maîtrise de la répartition de la rente. Leurs personnels y sont attachés parce qu’ils leur assurent une permissivité envers les pratiques prévaricatrices.
Dans ce domaine comme dans d’autres, la loi, si pertinente soit-elle, est sans effet sur la logique systémique. Faute de justice indépendante, elle est neutralisée ou actionnée en fonction de la volonté politique. Elle sert à monter la garde sur le domaine de corruption qui sera alors sélectivement ouvert aux appétits autorisés.
La corruption n’est pas un phénomène parapolitique ; c’est une composante du système politique.

M. H.
musthammouche@yahoo.fr ***************


Edition du Jeudi 28 Avril 2011

Editorial

Justice ou parodie ?


Lorsqu’on prend le séisme Sonatrach, l’on constate que les lampistes sont appelés à la barre, tandis que les “politiques” ne sont pas du tout inquiétés.

La machine judiciaire s’est mise en branle pour traiter, sans grand tapage, les grosses affaires qui ont défrayé la chronique, comme celle de Sonatrach ou encore celle du port d’Alger.
La programmation de ces affaires par la justice obéit-elle à une volonté de la part du pouvoir en vue de donner des gages de bonne foi dans sa lutte contre la corruption ? La justice, étant le maillon essentiel dans la lutte contre la corruption, a-t-elle réellement une certaine indépendance pour décider de la programmation de telles affaires et, surtout, de l’approfondissement  des  enquêtes touchant de gros scandales ? Pas évident.
Lorsqu’on prend le séisme Sonatrach, l’on constate que les lampistes sont appelés à la barre, tandis que les “politiques” ne sont pas du tout inquiétés. Que les dirigeants de la première compagnie du pays aient traficoté, cela relève du domaine du possible, par les temps qui courent, où tout le monde se sert comme il peut. Le ministre de l’époque, Chakib Khelil, pour ne pas le nommer, n’est nullement inquiété alors qu’il contrôlait étroitement les activités de Sonatrach.
Le scandale de l’autoroute Est-Ouest est passé par-là. La justice a convoqué des cadres, des lampistes, mais jamais le ministre, Amar Ghoul, pourtant bien visible sur les spots de l’Unique, en train de visiter chaque kilomètre livré ou livrable des tronçons de ce projet.
Dans l’affaire du port d’Alger, également, un ancien directeur de l’enceinte est appelé à la barre et pourrait être sacrifié pour laisser “la caverne d’Ali Baba” éternellement dans l’état qui arrange les barons de l’import-import.
Il est clair que, dans ces affaires, comme dans tant d’autres, la justice ne fait qu’exécuter, en attendant de disposer de son indépendance. Mais, il serait vain de croire que la lutte contre la corruption se suffise de slogans ou de parodies d’affaires traitées par les tribunaux. Cela entamera davantage le peu de crédibilité dont jouit cette justice et mettra un sérieux doute sur l’ensemble des réformes promises par le président Bouteflika dans son dernier discours

www.liberte-algerie.com*








28/04/2011
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